Sur la pointe des pieds

Me voici. Pas fière. Voilà six bons mois que je ne suis pas venue.

Pas que l’envie m’en ait manqué. Chaque jour je me suis dit que j’allais pouvoir écrire, chaque jour je ne l’ai pas fait. Emprisonnée dans un tourbillon qui me dépasse.

Ceci n’excuse rien. J’aurais pu, j’aurais dû trouver ne serait ce que dix minutes pour vous dire « excusez-moi, je vais bien, juste je suis prise à autre chose qui m’encombre l’esprit ». Alors je ne peux que vous prier de bien vouloir m’excuser.

D’autant que nombre d’entre vous ont pris la peine de m’écrire en privé pour demander des nouvelles (ou m’engueuler). Je sais que lorsqu’on suit un blog on a l’impression de se connaître, on fait réellement partie de la vie des uns et des autres, on s’inquiète quand on n’a pas de nouvelles.

Alors vraiment, je vous prie de m’excuser de vous avoir laissés sans nouvelles. Je vais bien. Enfin, à peu près. En fait, pas trop trop bien. Je vais très bien physiquement, j’ai récupéré parfaitement de mon opération, et suis en meilleure condition physique que jamais. C’est moralement que c’est un peu plus compliqué, je vous expliquerai plus tard. Mais globalement tout va bien.

Chéri aussi va bien. Il s’est bien remis de ses deux interventions cardiaques, a repris le travail. Du côté de mes parents, et bien, ils vieillissent… Ma mère a fêté ses 86 ans, mon père aura 88 la semaine prochaine. Physiquement mon père va bien, mentalement il est enfermé dans son monde, plus ou moins selon les jours. Ma mère c’est plus délicat. Elle a fait plusieurs séjours à l’hôpital, souffre terriblement de l’arthrose du dos. Une de ses vertèbres s’est fracturée, en ce moment elle ne peut plus bouger.

Je n’abandonne ni ne ferme le blog. Il me tient trop à coeur. Vous comptez trop pour moi. Je ne promets pas de venir chaque jour. Je ne vais pas promettre ce que je ne pourrai pas tenir. Mais je ne ferme pas le blog. Et je vais vous écrire, vous raconter, j’évolue, je travaille dur sur mon mental pour enfin trouver l’apaisement. Je suis pratiquement au bout de mon parcours de poids, j’ai atteint une forme physique et une silhouette que je n’avais jamais eues, reste à les aligner avec l’apaisement psychologique.

Encore une fois je vous demande de pardonner ces six mois sans nouvelles, j’ai honte quand je vois comme vous vous êtes inquiétés. Et je vous remercie d’être là avec moi, pour tout partager.

Je vous dis à très vite. Demain je vais à Reims, ça ne change pas. La semaine prochaine je pars à Nantes pour le Congrès annuel de mon boulot.

Prenez soin de vous, dites-moi si vous allez bien.

Claude

Trop vite

Tout va trop vite, beaucoup trop vite. Les journées s’enchaînent, les week-ends filent… Après un samedi tout calme, je me suis réveillée à 8 heures dimanche. Pris mon petit déjeuner, et ai pris le temps de ne rien faire. Parce que là vraiment, ne rien faire pendant deux heures, c’est ça le luxe, le vrai.

Nous sommes allés au théâtre, voir une très jolie pièce, Les Humains. Très réussie ! Chéri n’était pas trop fatigué, il se sent mieux de jour en jour.

Lundi a été une rude journée au boulot. Comme c’est le seul jour où je ne vais au sport après le travail, j’en profite pour rester tard au bureau et avancer un maximum. Mais je n’ai pas vu l’heure. Total, 7h30, 19h30. Hier j’ai mangé…

A 5h30, des pancakes.

A 9h30, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes d’oléagineux.

Au déjeuner, 100 grammes d’aiguillettes de poulet grillées, 100 grammes de riz complet, 125 grammes de tomates cerises, à peine cuites dans une cuillère à café d’huile d’olive. Je les ai fait cuire deux minutes le matin en préparant mon petit déjeuner, j’adore les tomates ainsi préparées. Je vous montre toujours sur les assiettes de la cuisine du bureau, pour mieux se rendre compte de la quantité.

A 17 heures, à nouveau une barre et demi, banane, oléagineux.

Et hier soir, Chéri a fait un poulet au four, avec des petites pommes de terre dans le plat. Et des champignons avec de l’ail.

Plus les jours passent, plus je mange simplement. Des produits frais, bruts… J’arrive au jour 30 de mon programme alimentaire, je veux continuer ainsi jusqu’à éliminer les derniers kilos de gras. Ce ne devrait pas être trop long. Ensuite, arrivera toute la phase de stabilisation, la fameuse phase de stabilisation, phase que je n’ai jamais réussie. JAMAIS je n’ai réussi à maintenir mon poids durablement.

Cette fois, je ne me laisse pas le choix… Je suis entrée en pré-ménopause, ça va devenir de plus en plus difficile de perdre du gras, de faire de gros efforts physiques lors des séances, alors, je ne pourrai plus, une fois encore, m’atteler à perdre des kilos. Ni physiquement, et surtout, ni mentalement.

Je veux vieillir sereinement, et mince. J’arrive tranquillement à un poids que je faisais à 13 ans. Je vous dirai mon poids quand il sera stable. A 13 ans j’avais déjà ma taille adulte, et j’étais en tout petit surpoids. Et j’arrive tranquillement à un taux de masse grasse bas. Je ne peux pas écrire taux de masse grasse le plus bas de ma vie, puisque jamais mon taux de masse grasse n’avait été évalué avec de vrais outils précis…

Bref, jusqu’à atteinte de mon objectif, je continue à manger très simplement, basiquement même, des produits bruts, très peu cuisinés, à index glycémique bas. En revanche je mange davantage que ces dernières années. Ce sont les collations qui changent tout… Les collations sont riches en macro-nutriments et en calories.

Aujourd’hui, mangé… A 5h30, un oeuf plus trois blancs, 40 grammes de pain intégral, 10 grammes de Primevère, un demi pamplemousse.

Pas de collation ce matin, j’étais en réunion ininterrompue de 8 heures à 11h30. J’ai déjeuné à 13 heures, 70 grammes d’aiguillettes de poulet qui restaient, un oeuf dur, laitue, concombre, riz complet.

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane, oléagineux.

Ce soir en rentrant du sport, 100 grammes de pâtes complètes, 125 grammes de chou-fleur, deux oeufs au plat plus un blanc.

Sur ce, je vais me coucher, besoin de dormir, et je vous souhaite une bonne nuit. N’oubliez jamais de prendre soin de vous et de ceux que vous aimez.

« Il faut que tu manges »

Voilà ce que m’a dit le Coach pendant notre séance de cet après-midi. Il est vrai que cette semaine a été cahotique, et j’ai moins mangé que je ne le devrais. Hier encore, et aujourd’hui, ce fut moins que prévu. Je vous montre.

Hier matin à 5h30, gâteau de flocons d’avoine. J’aime beaucoup ces petites assiettes à dessert, en porcelaine de Gien, j’en suis folle, je me les suis offertes il y a peu.

A 11h30, deux heures et demi avant la séance de sport, collation. Une barre protéinée, une banane entière et 20 grammes d’oléagineux. Collation plus importante que d’habitude, puisqu’elle fait également office de déjeuner. Je sais que c’est bancal le vendredi, mais impossible pour moi de prendre un vrai déjeuner une heure ou deux avant la séance de sport sinon j’ai des désordres intestinaux qui gâchent la séance. J’aime réellement faire mes séances en me sentant légère, sans être en phase de digestion.

La séance a duré une heure et demi et non une heure, et le temps de rentrer, de prendre ma douche il était 17 heures. Puis je suis allée faire les coures, Chéri ne pouvant rien porter pendant deux semaines. Alors oui j’aurais dû prendre une collation, mais je ne l’ai pas fait.

En revanche, j’ai fait un beau marché. Une laitue, salsifis, patate douce, un chou-fleur, des petits pois, des tomates coeur de boeuf, un concombre, de quoi manger des légumes que j’aime pour la semaine à venir. En rentrant des courses à 18 heures, je me suis posée la question de prendre une petite collation, mais le temps de réfléchir à ça, je me suis endormie sur le canapé, et réveillée à 19 heures. La question de la collation ne se posait donc plus.

Nous avons dîné tôt, steak haché et salsifis pour moi. Pas de féculents encore une fois… cette semaine a été anarchique… J’avais juste envie de dormir, la semaine a été trop riche en émotions, et surtout en fatigue physique. Alors oui j’ai trop peu mangé…

Je me suis couchée à 23 heures, et réveillée ce matin à 10 heures. Peu fréquent que je fasse d’aussi longues nuits, et j’aime quand je dors ainsi longtemps, c’est tellement agréable de bien dormir.

J’ai pris mon petit déjeuner à 10h30, un oeuf entier plus trois blancs, 40 grammes de pain complet, un demi pamplemousse.

Aujourd’hui encore journée bancale côté repas, ma séance étant à 13h30, il est évident qu’en prenant mon petit déjeuner à 10h30 je n’allais pas prendre de collation ou de déjeuner juste avant la séance. Le coach est arrivé un peu en retard à la séance qui n’a commencé qu’à 14 heures. En l’attendant j’ai bu un café. j’aime bien boire un café à la salle, je m’y sens comme chez moi. C’est beau, c’est dynamisant tout en étant apaisant.

Nous avons fait la quatrième séance de muscu de la semaine. Les bras, biceps et triceps. Pour cette séance encore, Paul a augmenté les charges, et tout est passé, sauf le tout dernier exercice, j’avais tout donné, je n’avais plus de forces, rien, vidée.

Le coach m’a dit à la fin que la semaine a été belle, très belle, on a augmenté les charges pour chaque partie du corps. On a repris le 17 août, et en deux mois, non seulement j’ai retrouvé le niveau d’avant opération, mais je l’ai dépassé. Comme m’a dit le coach, ces deux mois ont été plus qu’intenses, on a travaillé très dur. Et on va progresser encore ! Venir à bout de la masse grasse, et définir la silhouette selon nos objectifs:-))))))))))

Le coach m’a aussi dit de manger plus, de vraiment bien respecter le plan. Cette semaine n’a certes pas été simple, trop émotionnelle, je n’avais pas envie de manger, mais la semaine prochaine il faut revenir dans les clous et manger davantage. En rentrant, à 16 heures, j’ai mangé une banane et 15 grammes d’oléagineux. Pas de shaker ni de barre protéinée, pas assez faim.

J’ai pris une douche bien chaude, pour détendre mes muscles douloureux, ai fait un gommage du visage, un gommage du corps au savon noir. Puis me suis massée avec un baume, et la journée était déjà bien avancée.

C’est cool de se lever tard, mais de fait ensuite la journée passe beaucoup trop vite. C’est pour ça que j’aime tant me lever tôt, j’aime les petits matins… Mais parfois il faut savoir juste se reposer, et récupérer. La récupération fait partie intégrante du processus d’amincissement, de fabrication de la masse musculaire…

Pour continuer cette journée de repos, nous avons regardé avec Chéri des épisodes de Staircase, la série que nous regardons en ce moment. Et qui nous tient en haleine… J’ai fait un dîner un peu plus copieux sur les conseils (injonction;-)) du Coach;-)

Deux oeufs durs, deux tranches de blanc de poulet, laitue, tomate, concombre, riz complet. Vinaigrette avec vinaigre de vin, huile d’olive, 5 grammes de mayonnaise, poivre, pas de sel.

J’aime vraiment les salades composées, ça revient souvent dans mes choix de menus. Ca va se tasser, ce n’est plus guère la saison, alors j’en profite encore un tout petit peu. Ce soir, j’ai mélangé laitue, tomates, concombre, alors qu’avec mon plan alimentaire, il faut éviter de mélanger les légumes, puisqu’on suit les index glycémiques de chaque, et que de ces index découle la quantité de chaque légume.

Enfin ce soir, je devais manger davantage, davantage en quantité, davantage de glucides, davantage de lipides, davantage de calories, alors c’est ce que j’ai fait.

Et comment va Chéri ? Il se sent bien, vraiment. Il est donc rentré jeudi. A dormi 14 heures la nuit de jeudi et fait trois heures de sieste vendredi. Il a dormi 11 heures la nuit dernière, de vendredi à samedi. Et a fait la sieste pendant que j’étais au sport, de 13 heures à 16 heures. Il n’a pas de douleurs, juste un tiraillement au niveau de l’artère fémorale. Il marche un peu chaque jour. Il se repose.

Demain nous allons au théâtre, en matinée. S’il se sent trop fatigué nous rentrerons en taxi. Il a envie de sortir un peu, alors théâtre en matinée, ce sera bien. Je vous souhaite une bonne soirée. Prenez soin de vous.

Ça se traîne

Hier soir, je suis allée voir Chéri. Il va plutôt bien. Il était bien réveillé, les idées claires, n’éprouvant de douleur nulle part. Le chirurgien a dit que l’opération s’est bien passée. Une IRM de contrôle ce matin, et Chéri est sorti de la clinique cet après-midi. 15 jours de repos, sans rien porter, sans trop marcher ni solliciter sa jambe. Ils sont passés par l’artère fémorale pour accéder au cœur, alors la jambe doit se remettre. Il a un gros pansement compressif. Et ne pas faire d’effort côté cardio pendant ces deux semaines.

Il était heureux de rentrer à la maison, et moi tout aussi heureuse qu’il rentre. Deux nuits l’un sans l’autre, c’est compliqué pour nous:-) Le chirurgien a appelé en fin d’après-midi pour dire à Chéri que les résultats de l’IRM sont moyens et qu’il doit retourner la clinique la semaine prochaine… On va essayer de ne pas trop y penser…

Hier soir, je suis rentrée de la clinique à 21 heures et n’ai pas dîné. Je n’avais ni faim, ni envie de manger. Juste envie de prendre une douche chaude et de dormir. Loupé, j’ai peu et mal dormi… C’est pour cela que j’ai l’impression que cette semaine se traîne. Pas dormi les nuits de lundi, mardi, mercredi… Ça devrait aller mieux ce soir.

Hier, voilà ce que j’ai mangé. A 5h30, un œuf et trois blancs, 40 grammes de pain avec Primevère, un demi pamplemousse.

A 10 heures, un shaker de protéines avec 120 grammes de banane et des oléagineux.

A 13h30, les restes de la veille, aiguillette de poulet, complétée de jambon de poulet, riz complet, courgettes.

A 16h30, une barre et demi de protéines, 30 grammes de banane, 5 grammes de noisettes.

Et donc, pas de dîner. Ce matin, je me suis levée avant cinq heures, et ai juste bu un café, toujours pas faim.

En revanche, j’ai eu faim à 9h30, j’ai pris un shaker de protéines, 120 grammes de banane et 10 grammes d’oléagineux.

A 13 heures, 100 grammes de truite fumée, salade verte, tomates cerises, et deux wasas. Vinaigrette avec vinaigre de vin, une cuillère à café d’huile et 5 grammes de mayonnaise.

Ce n’est pas assez de glucides, mais j’avoue, je n’avais pas fait cuire de pâtes ou riz, ou pommes de terre, ou quinoa, bref, de féculents, d’avance. Comme quoi, l’organisation et la planification sont importantes pour suivre un plan alimentaire. Bref, depuis deux jours, clairement, je ne mange pas assez…

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane et oléagineux.

En sortant du travail, je suis allée à ma séance avec Paul. Ca va paraître ridicule, mais oui, le sport m’a manqué durant ces deux jours. Et la séance de muscu dos épaules m’a fait le plus grand bien. J’ai passé un palier avec la charge des exercices dos. Des mois que je ne parvenais pas à franchir le cap de 50 kilos, et bien ce soir ça y est ! Le Coach m’a dit qu’il est très fier de moi, de mon évolution. C’est relativement rare qu’il balance un compliment, alors je prends:-). Je suis ensuite vite rentrée rejoindre Chéri. Douche. Dîner très simple, des pâtes complètes, deux oeufs au plat. Et ben non, pas de légumes;-)

Demain, je mange davantage, sinon ce n’est pas comme ça que je serai moins fatiguée. En attendant, je vais me coucher plus que tôt ce soir. Il est 21h30, et déjà mes yeux se ferment. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

C’est trop long

Alors, qu’est-ce que j’ai mangé aujourd’hui ?

Ce matin à 5h30, un oeuf plus trois blancs d’oeufs, 40 grammes de pain multicéréales, 10 grammes de Primevère, une demi orange.

A 9h30, un shaker de protéines, 120 grammes de banane, 15 grammes de noix de pécan.

A 13h30, 180 grammes de crevettes fraîches, 100 grammes de lentilles, salade verte et vinaigrette faite d’une cuillère à café d’huile d’olive, vinaigre de vin, sel, poivre, 5 grammes de mayonnaise.

A 17 heures, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

Et ce soir à 20h30, 100 grammes d’aiguillettes de poulet grillées, 120 grammes de riz complet, 100 grammes de courgettes.

Ce soir je suis toute seule, Chéri est entré à l’hôpital. Il est opéré demain matin à huit heures… C’est long, chaque heure sans lui est trop longue… Je vous dis à demain soir. Prenez soin de vous.

L’appétit régulé ?

Moi qui ai toujours mangé pour régler mes problèmes, et notamment quand j’étais débordée de travail, je compensais en mangeant, je rentrais tard le soir et mangeais pour décompresser, et bien voilà que l’inverse se produit.

Depuis mon retour d’arrêt maladie fin août, je ne touche pas terre tellement j’ai de travail. J’enchaîne les courtes nuits, les longues journées, les week-ends sans repos, et j’aime ça avoir un rythme soutenu, mais là, ça devient un peu beaucoup… Oui j’aime, j’ai toujours aimé avoir de nouveaux projets dans mon travail, j’aime être au coeur de l’équipe et assister l’équipe, c’est dans ma nature profonde le support. C’est juste que là, depuis fin août je ne parviens pas vraiment à maintenir les choses en temps réel.

Bref, ce n’est pas de ça dont je voulais parler, mais de mon rapport à la nourriture qui a changé. Avant, je mangeais au travail, enfin je grignotais, pour me donner du courage, de la force, m’aider à tenir les longues journées… Le soir en rentrant je mangeais, pour compenser la fatigue, me récompenser, me réconforter, et surtout me punir de manger…

Alors qu’en fait, manger, outre-manger ne fait qu’accentuer la fatigue, dérégler le sommeil. Je dormais si mal en me sentant lourde, en me réveillant en sueur à cause des digestions longues… Maintenant ce n’est plus ça. Au contraire. Quand je suis exténuée d’une journée, je n’ai pas du tout envie de manger, j’ai juste envie de dormir.

Quand j’ai beaucoup de travail, j’oublie de manger. Pas plus tard que ce matin, les heures ont filé, j’ai oublié de prendre ma collation du matin. A un moment je me suis dit, tiens j’ai faim je vais prendre ma collation, mais en fait il était 12h30, alors j’ai déjeuné. Et maintenant c’est ça mon quotidien. La nourriture, il me semble, est remise à sa juste place, et ne me sert plus de « doudou ». Le fait aussi de me sentir mieux dans mon corps, dans ma tête, fait que je n’éprouve plus le besoin de me cacher, de compenser, de me punir ou au contraire de me récompenser.

Est-ce pour toujours ? Je n’en sais rien.

J’avance au jour le jour en ce qui concerne mon rapport à la nourriture, je ne me projette pas. J’essaie d’ancrer des habitudes, mais je ne sais que trop bien que tout peut basculer si vite, et retomber dans d’autres habitudes. En tout cas, ce dont je suis sûre, c’est que maigrir a considérablement amélioré ma vie.

On dit toujours que maigrir ne règle pas les problèmes sous-jacents. Certes, mais je nuance tout de même. Maigrir, se sentir bien dans son corps règle de nombreux problèmes. Les problèmes physiques évidement, mais aussi certains problèmes psychologiques.

En ce qui me concerne, maigrir, pouvoir m’habiller comme je le veux me rend plus sûre de moi, et donc moins sur la défensive tout le temps, les relations sociales sont tellement plus aisées. C’est réellement plus simple de parler avec les gens quand on n’est pas obsédée non-stop sur le fait de se tenir comme ci ou comme ça en face d’eux pour camoufler au mieux les bourrelets, le double-menton.

C’est tellement plus facile de se concentrer au travail quand on n’est pas obsédée non-stop par ce qu’on va ou non manger, par la lutte perpétuelle pour ne pas craquer, par la peur d’être surprise et jugée par les collègues quand malgré toute notre bonne volonté on a craqué, et qu’on mange à toute vitesse derrière notre bureau.

C’est tellement plus simple d’être à l’écoute des autres, quand on n’est pas parasitée non-stop par l’idée de manger, ou de l’image qu’on renvoie.

Oui, je pense que maigrir règle bien des problèmes…

En tout cas, maintenant, je ressens la faim, et surtout, je ressens la satiété, ce n’était absolument pas le cas quand je mangeais dans l’unique but de me faire du mal. Je mange quand j’ai faim, ou quand j’ai envie en toute conscience, mais je ne mange plus quand je n’ai pas faim ou que l’envie est émotionnelle.

De plus, avec l’opération de cet été, je mange beaucoup plus lentement, à petites bouchées, en mâchant bien. Le chirurgien me l’a recommandé, afin de commencer la digestion dans la bouche, pour ménager mon oesophage, le diaphragme recousu, et surtout la valve qui maintient l’estomac en place. Impossible, même si je le voulais, de dévorer, de gober, de me remplir à toute vitesse…

Ce week-end, j’ai mangé, mes cinq petits repas par jour, en suivant le plan alimentaire. Aujourd’hui, j’ai donc oublié la collation du matin, mais à part ça, j’ai mangé… Ce matin à 5h15, gâteau de flocons d’avoine.

A 12h30, 150 grammes de lentilles (pesées cuites), 125 grammes de tomates totalement natures, 50 grammes de jambon de poulet. Oui, 50 grammes seulement, car quand je mange des lentilles, qui contiennent beaucoup de protéines, je divise la portion de viande (ou poisson, ou oeufs) par deux. Oui, je sais, les assiettes ne sont guère jolies, ce sont celles de la cuisine au bureau:-)

A 17h15, une barre protéinée, plus une demi barre supplémentaire, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

Ce soir, 100 grammes de lentilles. Pas 150 grammes, car j’en ai gardé pour demain midi. Il y en avait soit trop peu pour deux fois 150 grammes, soit trop pour une seule fois. 100 grammes de courgettes. 80 grammes de steak haché.

Demain je fais mes cinq repas, c’est aussi contre-productif de ne pas manger que de manger trop. A demain. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

Yessssss en week-end

Cette semaine a été rude… La semaine dernière je n’ai pas travaillé jeudi et vendredi puisque nous étions à Lyon, et comme à chaque fois que je reviens de quelques jours de congé, je suis submergée par le travail, l’inconvénient d’être seule sur un poste et non en binôme.

D’autant que je n’étais revenue de nos vacances à Lisbonne que le mercredi précédent. Donc en reprenant le mercredi, jusqu’au mercredi suivant, je n’avais pas encore eu le temps de rattraper mes dix jours de. vacances, et j’ai à nouveau posé deux jours, bref, cette semaine je me suis trouvée sous l’eau. Déjà que j’étais à peine remise à jour de mes sept semaines d’absence après l’opération… Et comme je n’ai pas posé de congés cet été, il me reste trois semaines et quelque à poser avant fin mai 2023.

Enfin donc, la semaine a été rude. Levée très très tôt pour être au bureau très très tôt. Je ne peux pas rester le soir puisque j’ai sport à 18h30. Je suis la dernière élève de Paul, après notre séance il a fini sa journée, c’est donc le matin que je peux allonger mes journées. Mais enfin ça y est, me voilà à peu près à jour, je vais retrouver la semaine prochaine mon quotidien, bien chargé, mais en temps réel, sans retard…

Hier soir j’étais complètement KO après la séance de sport, la douche, le dîner… je suis tombée. J’étais au lit, et endormie avant 22 heures. En général c’est entre 22h30 et 23 heures. Du coup j’étais réveillée avant cinq heures ce matin. Mais j’étais en forme et j’avais récupéré. J’aime me lever tôt, j’aime me coucher tôt, c’est un rythme davantage dans ma nature.

Le vendredi je suis censée terminer à midi. Mais j’ai demandé à Paul pour que nos séances le vendredi soient à 14 heures, comme ça je reste au bureau jusqu’à 13h30. Aujourd’hui, c’était muscu biceps-triceps. Le Coach a augmenté les charges, il les a toutes augmentées cette semaine. J’aime bien quand il augmente, j’aime quand c’est vraiment difficile et que j’ai la sensation de progresser, même si en général, à chaque augmentation il faut plusieurs séances pour que ça passe fluide, propre et avec la technique impeccable.

J’étais en train de faire une série sur un exercice de triceps quand un adhérent, que je vois chaque vendredi est venu me dire que l’évolution de mes bras était nette depuis quelques semaines. Ca m’a fait extrêmement plaisir ! Les séances ciblées bras, nous ne les avons commencées qu’à ma reprise le 17 août, donc en deux mois on voit une évolution. Ce que Paul m’a confirmé et ce que je vois avec mes yeux, remarquez. J’ai des bébés biceps et des bébés triceps qui apparaissent:-)))

Je suis rentrée à 15h30, et après ma douche, je me sentais en grande forme, le sport me donne le sourire, un bon moral, un mental d’acier, et de l’énergie à revendre. En aucun cas je ne pourrais tenir les semaines que je fais, et aller à Reims en plus sans le sport. J’ai fait du rangement, du ménage, et j’ai préparé des pancakes, en quantité suffisante pour quatre petits déjeuners. J’en garde deux pour demain matin, deux pour dimanche matin, et je surgèles les quatre derniers en portions de deux. C’est bien pratique, il me suffit de les réchauffer quelques instants au micro-ondes le matin, et voilà.

Sinon, aujourd’hui, je n’ai pas fait mes cinq repas… encore oui. Le vendredi me pose un réel problème. Je déteste manger avant le sport, ça me provoque des désordres intestinaux. Les collations que je prends avant le sport, c’est une heure et demi avant, au minimum. Donc le vendredi, ayant sport à 14 heures, je ne vais pas faire un vrai repas à midi. D’autant moins que je prends ma collation vers 10h30 voire 11 heures. Donc je ne vois pas comment faire mes cinq repas le vendredi. Et pas question d’augmenter les quantités de ma collation, je n’aurais pas le temps de digérer avant le sport. Alors, augmenter les quantités de la collation de l’après-midi vous allez me dire. Mais… après le sport, je n’ai pas faim dans l’immédiat. Donc le vendredi, bon, c’est cahin-caha quoi… Je vous montre.

Ce matin à 5 heures, des pancakes.

A 11h30, shaker protéiné, 120 g de banane et 15 grammes de noix de pécan.

Et ce soir, 100 grammes de pâtes complètes (pesées cuites), 100 grammes de tomates, et 100 grammes de saumon fumé.

Je vous dis à demain. Passez une bonne soirée, et un bon samedi.

Le jeudi c’est bien aussi !

En fait, j’aime chaque jour de la semaine. Le jeudi soir je commence à être un peu fatiguée, c’est la troisième séance de muscu de la semaine, le quatrième jour de travail. Hier soir la séance a été particulièrement difficile.

C’était dos épaules. Le Coach a augmenté notablement les charges pour les épaules, et lors d’un des exercices, mon bras gauche a vrillé, et l’haltère m’a échappé. Paul l’a rattrapé au vol (enfin, il a amorti la chute, on ne rattrape pas 20 kilos au vol). J’avais un haltère de 20 kilos dans chaque main, et mon bras a lâché quand je les portais à bout de bras justement. Je ne me suis pas fait mal, Paul m’a appris à lâcher correctement pour justement ne jamais me blesser… Mais ça m’a fait un drôle d’effet, jamais je n’avais lâché en plein effort.

Il m’a dit que c’était normal, on était en fin de séance et l’augmentation de poids par rapport à la semaine dernière était importante. Ca passera la prochaine fois. Il y a quelque temps, j’aurais ressassé, pris cela comme un échec, m’en serais voulu, me serais traité de nulle. Maintenant, non. Le travail mental que nous faisons avec Paul me fait au contraire me dire que c’est une progression dans l’effort, dans l’intensité, comme il me l’a d’ailleurs dit. Et ça me galvanise ! Bien sûr que ça passera. Si ce n’est pas la semaine prochaine, ce sera celle d’après, n’importe.

J’aime tellement la muscu, très technique, qui renforce les muscles bien sûr, mais aussi et surtout l’estime de soi, la confiance en soi. Je me rends compte que même ma façon de marcher est différente, plus affirmée, je me tiens bien droite, j’ai toujours le sourire aux lèvres. Ce soir c’était séance jambes. Le soulevé de terre et les squats barre aux épaules font partie de mes exercices préférés:-) Les fentes en revanche, pas vraiment. Surtout les fentes avec un haltère de 12,5 kilos dans chaque main, et toucher le sol d’un genou, se relever d’une poussée. C’est tellement dur, pour moi en tout cas. Et chaque fente qui n’est pas « propre », bien exécutée avec la bonne technique et la bonne amplitude, Paul ne la compte pas. Alors les quatre séries de 20, et bien souvent ça fait plutôt 90 fentes que 80. Enfin bref, vous le comprenez, j’adore la muscu:-)))))))

La séance a été très difficile, je commence à sentir la fatigue de la semaine, et le soulevé de terre à 75 kilos m’a paru rude. Le responsable des coachs est venu nous voir quand on était entre deux séries, il vient souvent nous parler, et m’a dit que ma transformation et ma progression en un an était sans doute une des plus belles. Il m’a dit que mes charges en muscu, ratio poids de corps/charges sont équivalentes à celles des tests exigés dans les examens de coachs. Ca m’a beaucoup touchée. J’ai peut-être raté ma voie. J’aime tellement la discipline en réalité…

Bon, sans transition, les repas de la journée. J’ai à nouveau « sauté » la collation du matin. Aujourd’hui, j’accueillais et passais la journée avec une collègue arrivée ce matin, j’ai donc totalement oublié ma collation du matin. Il faut vraiment que je veille à ce que ça ne se reproduise pas trop souvent, le but est que je mange vraiment ce qui est dans le plan, et pas moins.

Au petit déjeuner à 5h30, un oeuf entier et trois blancs, 40 grammes de pain aux céréales, 10 grammes de primevère, un demi pamplemousse.

Au déjeuner à 13h, 60 grammes de viande des grisons, 120 grammes de riz complet, 100 grammes de courgette.

A 15 heures, une tisane, j’ai rarement envie d’une tisane mais là, oui.

A 16h30, un shaker protéiné, 120 grammes de banane et 15 grammes de noix de pécan.

A 20h30, après sport et douche, après masque pour le visage, lait sur le corps, toute douce et fraîche, j’ai dîné d’un bol de soupe lentilles-petits pois, et deux oeufs plus deux blancs.

Passez une bonne soirée, je vous dis à demain.

Mercredi

Et voilà ma journée d’aujourd’hui. Ce matin, gâteau de flocons d’avoine.

Au déjeuner, j’ai mangé avec une collègue, qui avait besoin de vider son sac. Un petit resto au coin de la rue du bureau, un restaurant kurde, dont les plats du jour sont parfaits pour mon plan. alimentaire. J’ai choisi les aiguillettes de poulet cuites dans un bouillon plein d’épices, servies avec 80 grammes de boulgour avec là aussi beaucoup d’épices, et une petite salade de légumes crus, assaisonnée au jus de citron.

Un délice. Très peu copieux. Ma collègue a pris avec, une entrée et un dessert, moi j’ai juste pris le plat du jour. Je n’avais pas pris de collation ce matin en me disant que manger au resto serait forcément plus copieux qu’un de mes repas habituels. Et finalement non, au contraire en fait. Pas grave, j’ai un peu moins mangé que prévu dans le plan aujourd’hui.

A 16h30, une barre protéinée, banane et noix de pécan.

A 20h30, dîner après la séance de sport. Lieu noir grillé, riz complet, tomates cerises passées quelques instants à la poêle, donc à peine cuites, je les aime comme ça.

Vous avez été plusieurs à me demander les recettes des petits déjeuners, les voici.

Gâteau de flocons d’avoine :

– Un oeuf entier, plus trois blancs

– 50 grammes de flocons d’avoine

– 10 grammes d’amandes (environ une dizaine), sans sel ni sucre ajouté

– une cuillère à café de cacao amer non sucré (moi je prends du Van Houten)

Dans un bol, je mélange l’oeuf entier et les trois blancs, j’ajoute les flocons d’avoine, les amandes que j’ai coupées en deux (libre à vous de les laisser entières ou de les couper plus finement). Je mélange bien, et je mets deux minutes au micro-ondes. Puis je démoule, ça se démoule tout seul. Je saupoudre de cacao noir. Et je le mange tiède, ça refroidit très vite une fois démoulé. Deux minutes à préparer, deux minutes de cuisson. J’aime beaucoup. Il faut aimer les flocons d’avoine non sucrés évidemment.

Les pancakes :

– Deux oeufs entiers

– 10 cl de lait d’amande (ou lait de vache, ou tout autre lait végétal si vous préférez)

– 30 grammes de farine de patate douce ou de farine de flocons d’avoine (je commande les miennes sur le site nutrimuscle)

– 15 grammes de poudre de protéines Sync, parfum au choix (je suppose que n’importe quelle marque de protéines convient, si ce n’est que dans la Sync il n’y a pas pratiquement pas de glucides, regardez bien la composition)

– Un tiers de cuillère à café de levure (je prends de l’Alsa tout simplement)

Vous mélangez tous les ingrédients, comme pour une pâte à crêpes. Pas besoin de laisser reposer, je les cuits de suite. Avec les quantités indiquées, ça me fait trois beaux pancakes. C’est délicieux, moelleux. Je multiplie les quantités par deux ou trois, comme ça j’en ai d’avance, je peux les congeler, ou les garder deux jours au réfrigérateur. Le premier jour je les mange chauds tout droits sortis de la poêle, sinon je les réchauffe une minute au micro-ondes. Là encore moins de cinq minutes de préparation, et quelques minutes de cuisson. Que ce soit les flocons d’avoine ou les pancakes, c’est en fait moins long à préparer que le troisième petit déjeuner avec lequel j’alterne, et pour lequel je cuits les oeufs au plat, épluche le pamplemousse, grille le pain…

Voilà, ne vous reste plus qu’à tester si ça vous dit, moi je me régale chaque matin avec l’un ou l’autre de ces trois petits déjeuners:-) Passez une bonne soirée. A demain