Voici donc mes repas de ces derniers jours. J’envoie toujours mes rapports détaillés à Paul. Je suis censée manger au minimum 2200 calories quotidiennes, 2500 serait mieux, en fait j’en suis un peu loin. Mon métabolisme de base augmente, grâce à la masse musculaire qui se développe, il est en ce moment à 1800 calories. Avec les marches, les séances de sport, le travail, je brûle entre 3000 et 3800 calories par jour. Je devrais même manger près de 3000 calories par jour. Je n’y arrive pas. Je suis sous les 2000 chaque jour, plus proche de 1800 en fait.
Il y a en grande partie le fait que j’appréhende les crises, donc je me prépare de petites assiettes. Et pour essayer d’éviter les crises, je mange de toutes petites bouchées, très lentement. Manger une assiette me prend plus de temps qu’il n’en faut à Chéri pour manger deux assiettes, plus son dessert. Et me rassasie plus vite de fait. Et au bureau, je mange peu, réellement trop peur d’avoir mal, de vomir… Ca m’est arrivé la semaine dernière, et plusieurs personnes m’ont entendue, me demandant quand je suis sortie des toilettes si tout allait bien. Je déteste tellement attirer l’attention sur moi. Et surtout, la douleur me paralyse, je ne peux ni travailler ni parler… Enfin bref, voilà un aperçu de mes repas. Dès que mes douleurs seront stabilisées, je mangerai plus c’est certain… Quoique…
Les petits déjeuners se ressemblent, c’est vraiment ce type de petit déjeuner que j’aime. Oeuf ou jambon, un fruit, des oléagineux. Quand j’ai du temps à la maison, je fais un ou deux oeufs sur le plat, des oeufs brouillés, un oeuf à la coque. Je suis en ce moment dans une période Wasa, j’en mange beaucoup, j’adore leur goût.
Le midi au bureau, extrêmement simple aussi. Des tartines craquantes de sarrasin, j’ai découvert ça il y a peu, c’est ma passion du moment, j’en ai au bureau, c’est pratique. Avec viande des grisons, ou jambon, ou oeuf. Et un fruit. Pas varié, je reviendrai aux bentos dès que possible. Et c’est là que je gagnerai des calories supplémentaires. Je prends aussi mes deux shakers protéines-glucides, un en milieu de matinée, un en milieu d’après-midi.
C’est le soir que je fais mon repas le plus important. Ca a toujours été, j’aime manger le soir. Le moment où j’ai le plus de temps, et le seul repas que je partage avec Chéri. J’ai la chance que Chéri cuisine. Et cuisine très bien. Le dimanche matin il fait le marché, nous faisons la liste ensemble, de ce dont nous avons envie. Quand mon repas consiste en une salade composée, je la fais moi, ce n’est pas Chéri. Mais sinon, c’est exclusivement lui qui cuisine. C’est sa passion, et moi je suis une piètre cuisinière de toute façon:-) Ici nous avons :
Boeuf aux carottes, pommes de terre vapeur
Oeufs au plat, ratatouille et pommes de terre vapeur
Merguez, ratatouille et champignons
Poulpe grillé avec sauce tomates et champignons, haricots verts vapeur et riz nature
Pâtes, veau haché, sauce tomates et champignons
Cabillaud, cocos plats avec lardons, carottes vapeur sautées à l’huile d’olive
Salade de mâche, gambas et oeuf dur
Salade de mâche, tomate orange, jambon blanc et oeuf dur
Linguine sauce tomates et boulettes de boeuf
Omelette avec champignons et lard fumé, carottes râpées
Sauf si je mentionne l’inverse, ce ne sont que des produits frais, bruts, cuisinés et assaisonnés intégralement par Chéri. En ce moment j’ai beaucoup d’envies de légumes, Chéri en fait pour plusieurs repas, c’est pour cela qu’on les retrouve d’un jour à l’autre.
Voilà ce que j’ai mangé en détail, hier et aujourd’hui. Pas de shaker le matin, j’allais au sport à 11h30. Dans l’après-midi en revanche j’ai pris un shaker avec une banane.
Ce matin, un oeuf sur le plat, wasa beurrée, clémentine et des oléagineux. Ce midi, une cuisse du poulet rôti rapporté tout chaud du marché par Chéri, macédoine (en conserve) avec une cuillère à café de mayonnaise et carottes râpées. Une orange. Pas de shaker ce matin, à part un peu de rangement, je n’ai rien fait de la matinée, et donc pas faim.
Je suis allée courir en début d’après-midi. En rentrant, je me suis douchée, ai fait un gommage corps, un masque visage, un masque mains, allumé des bougies. Puis j’ai lu. Je ne lis plus pour ainsi dire, vraiment pas le temps… Le soir, je m’endors sitôt couchée, même pas le temps de lire un chapitre en général.
Après-midi douceur et détente pendant que Chéri faisait du tri dans ses disques. Pas de shaker cet après-midi, en revanche j’ai mangé un petit, très petit je reconnais, morceau de gâteau basque, et une pomme. Ce soir, envie d’une salade composée. J’y ai mis de la mâche, tomates cerises, concombre, du blanc du poulet de ce midi, un oeuf dur. Régal. Je sens que je vais déclarer immédiatement la saison des soupes terminées et celle des salades ouverte:-))
J’espère que vous avez passé un bon week-end ? Prenez soin de vous.
Presque deux semaines… Je n’ai pas pris (pas trouvé) le temps de venir vous voir. La semaine dernière a sans doute été une des plus … comment dire… éprouvante, fatigante… J’ai passé jeudi matin dernier le dernier examen dont a besoin le gastro pour décider si je serai opérée ou pas. Une manométrie oesophagienne. Réellement désagréable.
Une sonde enfoncée dans le nez, descendue dans la gorge sans anesthésie. Grosse difficulté pour déglutir suffisamment fort et l’avaler pour qu’elle descende ensuite dans l’oesophage. Pour m’y aider, la médecin a envoyé dans ma gorge de l’eau contenue dans une grosse seringue. J’ai fini par l’avaler. Je sentais le tuyau dans mon nez, descendant jusqu’à l’oesophage.
Ensuite, à dix reprises elle a mis de l’eau dans ma bouche avec la seringue. Ayant le nez plein du tuyau, la gorge pleine d’eau, je ne pouvais pas respirer. C’était le but. Que je déglutisse sans respirer ensuite, pour qu’elle puisse observer les contractions de l’oesophage. Sur les dix fois où j’ai eu l’eau dans la bouche, j’ai vomi deux fois. Hauts le coeur incontrôlables.
Après ça, elle a enlevé la sonde en tirant d’un coup sec. La sonde est remontée d’un coup le long de l’oesophage, de la gorge et est ressortie par le nez. Mes larmes se sont mises à couler. Pas que je pleurais, mais des larmes automatiques vous savez. Bref, un moment d’une élégance absolue. Vomi, larmes…. Quoique je n’ai vomi que du liquide puisque j’étais à jeun depuis la veille à 21 heures. La médecin m’a dit que mon oesophage se contracte trop faiblement. Et n’a pas fait d’autre commentaire, elle m’a dit qu’elle envoie ses conclusions à mon gastro. Que je vois le 4 mars.
Cet examen m’a sonnée. Je suis sortie de la clinique en titubant, et là, je me suis mise à pleurer. J’ai appelé Chéri, j’étais un peu désorientée, épuisée, frigorifiée, mal à la gorge avec du mal à parler. Ma gorge et mon nez étaient douloureux, mon nez coulait. Parler à Chéri m’a un peu rassérénée. Il n’était que 10h30, même si le temps de l’examen m’a paru interminable, ce n’était que le début de la journée. J’étais à jeun depuis plus de 12 heures, levée depuis très tôt, j’avais faim mais surtout soif.
Je me suis offert un petit déjeuner dans un café. Tartines, beurre, jus d’orange, un grand café. J’ai ensuite vu ma généraliste, j’avais besoin d’un certificat médical pour la course de dix kilomètres que je fais dans deux semaines, le 13 mars, avec ma nièce. Ma généraliste m’a dit que je n’ai jamais été aussi en forme depuis 20 ans qu’elle me suit. 12-7 de tension, coeur au repos à 52 pulsations, analyses sanguines toutes dans les fourchettes, poids plus bas à 54 ans qu’il ne l’a jamais été de ma vie. Je pèse moins lourd que lors de mon adolescence même. Juste cette histoire d’estomac/oesophage… mais j’espère que ce sera réglé avant la fin de l’année.
Je suis rentrée à 14 heures, et j’ai mangé une orange, un kiwi, un oeuf au plat et une poignée d’amandes. Je suis restée trois heures tranquille à somnoler et à 17h30, suis allée rejoindre Paul pour ma séance. J’aurais mieux fait de m’abstenir. Aucune force, impossible de faire le soulevé de terre à 75 kilos, Paul a dû décharger à 70 kilos. En revanche pour les squats, les 40 kilos sont passés sur les épaules, et les fentes, je les ai faites avec 12,5 kilos dans chaque main, ça va. Pas d’augmentation de charge mais pas de diminution non plus. Et le dernier exercice, l’extension des cuisses, les 50 kilos sont passés, difficilement, mais passés. Enfin bref, j’ai plutôt subi la séance qu’autre chose. Première fois que ça m’arrive.
Je suis rentrée, et me suis écroulée, j’avais la gorge irritée, le nez défoncé, je ne tenais plus debout. Tout était rentré dans l’ordre quand je me suis levée vendredi matin. J’avais très faim. J’ai mangé une wasa, un oeuf dur, une orange et une poignée d’oléagineux. Je suis allée au bureau. Nous n’y étions que trois, avec la grève RATP tout le monde pratiquement est resté en télétravail.
Ces jours là, j’apprécie plus encore d’être à moins d’un quart d’heure à pied de mon travail. Ma séance avec Paul le vendredi est à 14 heures puisque je ne travaille pas le vendredi après-midi. La salle de sport est à quatre stations de métro de mon travail, à six de chez nous. J’y vais toujours en métro, je ne me suis jamais posé la question de faire autrement. La grève étant importante et suivie, je n’ai même pas essayé de descendre dans le métro, je suis allée au sport à pieds. Et là où je mets 20 minutes en métro, j’ai mis 25 minutes à pieds, en marchant vite. Au retour, pour les six stations pour rentrer à la maison je mets 25 minutes, j’en ai mis 33 à pieds.
Alors maintenant, je ferai les trajets avant et après chaque séance de sport à pieds.
Samedi nous avons fait la cinquième séance de la semaine, muscu haut du corps. Paul a augmenté de 2,5 kilos la charge pour les pecs, et de deux kilos pour les triceps. Quatre kilos supplémentaires pour les épaules. Il m’a dit que je commence à bien prendre en force… et moi j’adore ça. Je commence à sentir mes muscles se dessiner un tout petit peu. Vraiment tout petit peu, il faut au minimum trois à cinq ans de pratique régulière pour être considéré comme un bon débutant. En tout cas, pour le moment, je m’affine.
Dimanche dernier nous sommes allés à Reims Chéri et moi. Après avoir fait les courses pour ma mère, resto avec mon frère et ma nièce pour fêter les 85 ans de ma mère. J’ai mangé mon entrée, puis ça a bloqué dès la première bouchée du plat. Grosse et douloureuse crise. Mon frère et Chéri ont partagé mon plat, et mon dessert… Oui, le menu était commandé, nous n’allions pas l’annuler alors que j’avais mangé l’entrée. L’après-midi, Chéri et moi sommes allés voir mon père à l’EHPAD, et sommes rentrés à Paris à 20 heures. J’avais très faim, forcément… Mais dès la première bouchée du dîner, nouvelle crise, douloureuse, longue…
La douleur m’épuise. Ceci dit, nous sommes samedi, et depuis ces deux crises de dimanche dernier, je n’en ai pas eu. J’ai beau noter chaque crise, les circonstances, ce que je mange à ce moment-là, mon état d’esprit du moment, impossible de déterminer une similitude entre les crises, entre ce qui les déclenche. Je verrai ce que me dira le gastro la semaine prochaine.
Cette semaine a également passé à une vitesse sidérante. Journées de travail plus que chargées… Et beaucoup de sport:-) Comme je ne vois pas Paul le lundi, il ne travaille pas, lundi soir après le bureau je suis allée courir une demi-heure. Mardi avec Paul, muscu bras et épaules. Mercredi fractionnés avec Paul. Jeudi avec Paul, muscu jambes. Vendredi, avec Paul, fractionnés. A la fin de la séance, Paul m’a fait un moment de stretching pour détendre mes jambes, beaucoup sollicitées lors des séances de mercredi, jeudi et vendredi. Et ce matin, toujours avec Paul, muscu pecs et dos, et beaucoup d’abdos-gainage. Les séances de mardi et jeudi soir ont duré plus d’une heure et demi au lieu d’une heure. Quand Paul n’a plus d’élève après moi, il me garde toujours plus d’une heure, et en profite pour approfondir les exercices. Enfin voilà, beaucoup de sport cette semaine. Et demain matin, je vais aller courir 45 minutes.
Je suis rentrée chaque soir entre 20 heures et 20h30, et n’ai pas trainé pour me coucher. Je dors mieux que je n’aie jamais dormi, pas énormément, en moyenne cinq heures à cinq heures et demi par nuit, mais d’un sommeil profond et récupérateur. Ce matin je ne me suis réveillée qu’à huit heures, après une nuit de huit heures, de temps en temps je fais ainsi une longue nuit, que c’est agréable. Dans le prochain article, je vous montrerai mes repas de ces derniers jours. Et sinon, je vous raconte un peu notre week-end d’il y a deux semaines, à Lyon.
Le vendredi j’ai travaillé jusqu’à 13 heures. Nous avons mangé à la maison avec Chéri rapidement, puis sommes allés prendre le train pour le week-end à Lyon. Nous sommes arrivés à 17 heures, sous un beau ciel bleu. A 17h30 nous étions à l’hôtel. Chéri avait choisi un hôtel en plein coeur de la presqu’Ile, entre Rhône et Saône, sur une jolie place. Nous nous sommes installés tranquillement et ma nièce est venue nous rejoindre à 18h30, après ses cours. Nous sommes allés boire l’apéritif dans un beau café de Lyon.
Nous sommes allés dîner dans un ancien restaurant de Lyon, une institution. De la cuisine traditionnelle de Lyon, un régal. Bonheur, je n’ai eu aucune crise de tout le week-end. Après le dîner, nous sommes allés boire un verre, puis ma nièce est rentrée chez elle, et nous à l’hôtel. Nous n’avons pas logé chez ma nièce bien sûr, qui a juste une chambre d’étudiante:-)
Samedi matin nous avions rendez-vous ma nièce et moi à neuf heures pour aller courir. Je me suis réveillée tôt, et comme Chéri dormait, me suis habillée silencieusement et suis sortie boire un café. J’ai passé plus d’une heure dans ce joli café. J’aime le matin, regarder les gens qui viennent prendre leur petit déjeuner, laisser mes pensées dériver…
Ma nièce est arrivée à neuf heures comme convenu, et m’a emmenée courir sur les bords de Saône. Le temps était idéal, frais et ensoleillé. Ce fut un moment magique, courir dans ce cadre magnifique, tout en discutant avec ma nièce. Du coup nous n’avons pas couru très vite. Quand j’ai envoyé le rapport à Paul dans la matinée, il m’a répondu « Demain matin je veux plus de rythme ! »:-)))).
Nous avons rejoint Chéri à l’hôtel, il était à peine dix heures. Moi je n’ai jamais faim tout de suite après avoir couru (d’autant que nous avions dîné un peu tard et bien copieux la veille), mais Lou était affamée. Chéri aussi. Nous sommes allés petit déjeuner dans un café Lindt. Ma nièce s’est régalée avec son café d’un croissant recouvert de chocolat Lindt. Et d’un grand jus d’orange. Idem pour Chéri. Pour moi juste un grand café. Ensuite, nous avons bien évidemment fait une razzia de chocolats, notamment pour ma nièce. Ce café Lindt propose un choix impressionnant de tablettes et boules Lindor aux parfums que l’on ne trouve pas en supermarché.
Après ce petit déjeuner, Lou est retournée chez elle, elle voulait travailler ses cours quelques heures. Chéri et moi nous sommes baladés dans Lyon, faisant au passage provision de pralines roses et coussins de Lyon, nous voulions en rapporter à plein de monde. Vers 13 heures j’ai commencé à avoir faim, vraiment faim. Nous avons déjeuné dans un pub, où je me suis régalée d’un fish burger au cabillaud, accompagné de frites et salade.
Lou nous a rejoints à 15 heures, et nous a emmenés à Fourvière. Montée en funiculaire. Que c’est beau ! Nous sommes entrés dans la cathédrale, puis avons admiré le point de vue sur tout Lyon.
Nous sommes redescendus dans le vieux Lyon à travers les jardins. Nous nous sommes encore promenés, dans le vieux Lyon cette fois. Nous sommes arrêtés pour boire un verre… Chéri, un peu fatigué, est rentré à l’hôtel, pour se reposer une heure. Ma nièce et moi avons continué à nous promener et tout à coup… la vitrine d’une superbe maroquinerie… Vous connaissez ma faiblesse devant les sacs à main. Et là, un splendide sac à main orange… Ma couleur préférée… Nous sommes entrées, j’ai regardé le sac sous toutes les coutures, l’ai essayé… et n’ai pas hésité bien longtemps avant de l’acheter. Nous sommes allées rejoindre Chéri à l’hôtel, et Chéri a bien ri en me voyant arriver avec un sac à main.
J’adore rapporter un sac des villes où nous passons de bons moments, ensuite à chaque fois que j’utilise ces sacs à mains, c’est avec une saveur particulière… Je me remémore les circonstances dans lesquelles je l’ai acquis. Nous sommes ressortis pour boire l’apéritif, puis aller dîner.
Alors que nous arrivions au restaurant, Lou a croisé des amis, qui l’ont invitée à une soirée… Nous avons dîné tranquillement, et à 23 heures, elle est allée rejoindre ses amis. Du coup, comme elle allait se coucher tard, pour la mettre à l’aise, je lui ai proposé d’aller courir seule dimanche matin, ce qu’elle a volontiers accepté pour pouvoir dormir. Je me suis réveillée dimanche matin tôt, à 6h30. Habillée vite, et je suis allée boire un café au même endroit que la veille.
Puis je suis allée courir à 7h30. Il faisait froid mais très lumineux. Un bonheur ces trois quarts d’heure le long de la Saône.
Etant seule, et sans parler, j’ai couru plus vite que la veille, Paul était satisfait du rapport que je lui ai envoyé;-). Quand je suis rentrée à l’hôtel, Chéri dormait encore. Je me suis douchée, habillée, maquillée et nous sommes allés boire un café, Chéri s’étant réveillé entre temps. Nous nous sommes encore baladés dans le centre de Lyon, avons bu un autre café, puis Lou nous a rejoints pour le déjeuner. J’avais bien faim, puisque comme le samedi, je n’ai pas pris de petit déjeuner. J’ai mangé un carpaccio de saumon, salade verte. Pas très lyonnais me direz-vous. C’est vendredi soir et samedi soir que nous avons mangé des spécialités lyonnaises, samedi midi et dimanche midi, plutôt classique.
J’ai eu l’occasion de manger une salade de lentilles, une salade de haricots blancs, des quenelles, des pâtes foie gras et truffe, du pâté en croûte au foie gras, un saucisson cuit de Lyon, de la tarte aux pralines roses, un gâteau poires-pralines roses… Après le déjeuner, nous avons récupéré nos valises à l’hôtel, Lou nous a raccompagnés à la gare, et nous sommes rentrés à Paris, en nous promettant de vite retourner passer un week-end avec elle. Je comprends qu’elle soit tombée amoureuse de Lyon.
Voilà, un très agréable week-end hors du temps. Et comme à chaque fois que nous partons, j’adore partir, et j’aime tout autant rentrer. De plus en plus je parviens à être dans le moment présent, et à apprécier de partir, de passer de chouettes séjours, et aimer retrouver la tranquillité de notre appartement avec Chéri.
Voilà, comment se sont écoulées ces deux dernières semaines. J’espère que pour vous tout est bien allé ?
PS : ne croyez pas que je ne sois pas bouleversée par l’actualité. Mais si je n’ai pas parlé de la pandémie durant deux ans, je ne parlerai pas non plus de géopolitique. J’en suis passionnée depuis toujours, et tout à fait secouée de ce qui se passe, mais ce blog n’est pas l’endroit pour ça. Et surtout, je ne suis en aucun cas légitime à analyser ce qui se passe. Je ne vais pas rejoindre la cohorte de pseudos spécialistes…
Dimanche je suis allée à Reims. Journée classique. Café en arrivant chez ma mère. Courses. Déjeuner rapide avec ma mère. Visite à mon père. Goûter chez mon frère. Retour à Paris.
En fait, mes journées à Reims sont plutôt agréables. Du fait que je vois mes parents. Et je sais à quel point ça les rend heureux. Et ça me rend heureuse. A chaque fois ça me bouleverse d’émotionS. Le week-end prochain nous allons à Lyon, et le suivant nous allons à Reims Chéri et moi. Nous fêterons avec mon frère et ma nièce le 85e anniversaire de ma mère. Le vrai jour est le 16 février. Nous irons tous ensemble au restaurant. Tous ensemble ? Non.
Nous ne serons plus jamais tous ensemble puisque mon père ne sera pas avec nous. Je ne peux pas écrire ça sans pleurer. Dans quelques semaines ça fera deux ans que mon père a quitté un soir la maison pour ne plus jamais y revenir… Deux ans bientôt que mes parents ont été si brutalement séparés… Deux ans que les repas de fête en famille n’en sont plus pour pour moi… N’en seront plus jamais. Sa mort aurait été plus facile à accepter… Ceci dit je ne peux envisager la vie sans mes parents… Bref…
Hier j’ai passé ma fibroscopie. Levée très très très tôt car je devais être à la clinique à 7h30. J’ai l’habitude des fibroscopies j’en passe souvent. A huit heures j’étais au bloc. Comme d’habitude, quand l’anesthésiste m’a dit que j’allais m’endormir, j’ai souri, et…. et rien, je me suis réveillée à 8h45. J’étais lucide. J’ai souri à l’infirmière qui m’a dit « vous avez l’air bien ». Du coup ils m’ont remontée dans ma chambre. Une infirmière a pris ma tension, 9-5, un peu faible, habituellement je suis à 12-8.
Mais j’étais à jeun depuis la veille 21 heures, et avais peu dormi. Ils m’ont apporté un beau petit déjeuner, dont je n’ai mangé que la salade de fruits frais, délaissant brioche, yaourt et miel au profit du shaker de protéines-glucides que je m’étais apporté.
A 10h30 le gastro est venu me voir, souriant. Il m’a dit que l’EBO n’a pas évolué depuis la dernière fibroscopie (ouf). Il a comme à chaque fois prélevé le plus de polypes possible pour analyse. Comme d’habitude, ça, ça ne m’affole pas. C’est même plutôt une bonne nouvelle que l’EBO ne se soit pas étendu.
Le vrai souci, ce qui me cause de telles douleurs, c’est l’estomac qui a perforé le diaphragme pour migrer sur l’oesophage. Il ne reste plus qu’un seul examen, la manométrie jeudi 17. Le gastro m’a dit qu’on parlera sérieusement dans son cabinet, quand il aura tous les résultats. J’ai déjà mon rendez-vous, tout début mars.
A 11 heures, ils m’ont autorisée à me rhabiller, et à partir. Je suis rentrée en taxi, ils ne veulent pas qu’on prenne les transports en commun… Une fois rentrée, je me suis fait un café, me suis allongée sur le canapé, où j’ai comaté jusqu’au retour de Chéri à 17 heures. Je n’avais ps mangé, pas éprouvé de faim, juste de la fatigue, à la limite de la faiblesse.
Pour le dîner, Chéri m’a fait une assiette réconfortante, celle que j’aime tant, régressive et chaleureuse. Des pâtes au beurre avec du jambon. Quand les pâtes sont de bonne qualité, que le jambon est extra, le beurre frais, et bien les pâtes au beurre c’est trop bon ! Chéri a aussi mis dans les pâtes des champignons qu’il a préparés à l’ail. Bref, une belle et savoureuse assiette.
Je me suis couchée à minuit, levée à 5h30, pour un mardi habituel. Marche de 5h40 à 6h30, douche, café, et hop au bureau à 7h30. J’ai pris mon petit déjeuner au bureau à 8h30, banane, mélange de noix-noisettes-amandes et un oeuf dur. Mon premier shaker à 11 heures. Déjeuner à 13h30, viande boeuf séchée, oeuf dur, tartines de sarrazin et orange. Deuxième shaker à 17 heures.
A 18h30 j’avais ma séance avec Paul. Je suis toujours si heureuse de le retrouver le mardi, ne l’ayant pas vu depuis le samedi. Nous avons fait muscu pec-bras-dos. Avec deux nouveaux exercices:-) Je suis rentrée à 20h30, ai pris ma douche, et me suis régalée du boeuf-carottes cuisiné par Chéri. Il l’a cuisiné hier soir, l’a refait mijoter ce soir. Qu’est-ce que c’est bon !!!!!!!!!!
Il est 22h45, je vais aller me coucher, je dors littéralement debout. J’espère que vous allez tous bien ?
Quel beau samedi. D’abord je me suis réveillée à 8h passées, c’est rarissime.
J’ai pris ma douche, me suis mise directement en tenue de sport, et ai bu un premier café. J’ai pris un petit déjeuner copieux à 10h30, trois heures avant ma séance de sport.
A 11h30 je suis allée faire un test antigénique. Pour la fibroscopie de lundi, la clinique veut un test. Normalement de moins de 24 heures, mais demain c’est dimanche, et je vais à Reims. Départ à 7 heures, retour à 19 heures. Alors non, je ne pourrai pas faire de test demain. Je l’ai dit à l’anesthésiste que j’ai vu jeudi, il n’était pas très content… mais moi non plus. Donc je me présenterai avec mon test (qui est négatif) daté d’aujourd’hui. S’ils ne me laissent pas entrer dans la clinique, tant pis, là j’en ai marre réellement.
Je suis ensuite allée rejoindre ma nièce à Saint-Lazare. J’étais un peu en avance, je me suis assise au soleil et ai mangé une banane, c’était une heure avant la séance.
Lou est arrivée comme convenu à 12h45, et nous sommes entrées à l’Usine. Nous étions en avance de plus d’une demi-heure, je voulais avoir le temps de faire visiter à ma nièce, qu’elle se change tranquillement, et que nous nous échauffions. Elle a tout de suite aimé l’endroit, me disant qu’elle s’y sentait très bien. Elle a mitraillé de photos. Je lui ai fait visiter tous les espaces, elle s’est changée et nous nous sommes échauffées. Commençant par cinq minutes de tapis de course. Elle qui aime tant courir en extérieur et déteste courir sur tapis, elle a été séduite par ceux de l’Usine. Ce sont des tapis exceptionnels il faut le dire, réputés comme les meilleurs du monde. Je ne sais pas si c’est le cas, mais il est vrai que ces tapis sont tops.
Après ces cinq minutes à courir, nous avons fait les exercices de mobilité que je fais à chaque début de séance. Paul est arrivé à ce moment-là. J’ai fait les présentations, il a de suite mis Lou à l’aise. Il nous a expliqué le circuit cardio que nous allions faire trois fois. Composé de huit exercices à faire chacun durant 40 secondes. 10 secondes entre chaque exercice, le temps de nous mettre en place pour le suivant. Deux minutes de récupération entre chaque tour. Lou se décomposait au fur et à mesure de ses explications:-) Le premier exercice c’était 40′ de pompes, la bête noire de Lou. Comme je vous le disais hier, elle adore courir, et court vite et bien, mais ne fait jamais de PPG ni de muscu…
Après le premier tour, pendant les deux minutes de récup’ elle m’a dit « je suis finie »… Nous avons entamé le deuxième tour, Paul corrigeait ses positions sans relâche. Puis le troisième tour… Ma Lou était soulagée et a retrouvé le sourire, pensant que la séance était terminée… quelques secondes… jusqu’à ce que Paul nous lance un finisher. J’adore les finisher. C’est un exercice de quelques minutes, particulièrement intense, comme par exemple la pyramide de burpees dont je vous ai déjà parlé.
Et là le challenge consistait en une pyramide de burpees. 5 puis 10 puis 15 puis 15 puis 10 puis 5. Pendant que l’une faisait sa pyramide de burpees, la seconde faisait du gainage et devait tenir tout du long. J’ai adoré le principe, l’une devant aller le plus vite possible pour épargner à l’autre de faire trop longtemps du gainage. Lou déteste le gainage, au moins autant que les pompes. C’est moi qui ai commencé les burpees, que j’ai faits le plus vite possible, pour qu’elle ne fasse pas trop de gainage. Il m’a quand même fallu près de cinq minutes pour faire mes 60 burpees. Lou a tenu 50 secondes de gainage…
Elle a fait sa pyramide plus vite que moi, en quatre minutes. J’ai tenu le gainage, je tiens jusqu’à 6 minutes 30 en séance, avec objectif de tenir un jour dix minutes. Paul, avec son air que je connais maintenant si bien, a dit « si vous voulez, vous pouvez faire la deuxième manche… mais vous avez l’air trop fatiguées ». Il me connaît bien. Direct j’ai regardé Lou et dit « On y va ! ». Lou m’ dit « euh mais non… enfin si tu veux ». Paul mort de rire, j’ai dit « Oh que oui on va le faire ». Et on l’a fait !!!!!!!!!! Non mais !!!!!!! La séance a duré deux heures, nous étions KO mais quel plaisir !!!!!!!! Lou a remercié Paul encore et encore. Je crois qu’il a une fan supplémentaire:-) Lou tenait à peine debout, nous sommes allées à l’accueil, ils lui ont préparé un shaker, revigorant:-) Elle a choisi entre quatre parfums de protéines, quatre lait végétaux et quatre sortes de fruits. Elle a savouré.
Je parais si petite près de Lou. Je fais pourtant 1m70, mais elle en fait 1m76.
Nous sommes rentrées, elle préférait prendre sa douche chez nous plutôt qu’à la salle. A la maison nous avons retrouvé Chéri. Ma nièce a pris sa douche, est restée le temps de prendre un café puis est partie à 17 heures rejoindre ses amis.
Entre temps Paul m’a envoyé un message disant que ce fut un plaisir cette séance à deux. Que Lou a un réel potentiel, cardio comme musculaire. Il l’a testée sur tapis de course, elle court à 16km/h comme je cours à 13. Pfooouuuu c’est beau de la regarder courir !!
Ca va être chouette la semaine prochaine à Lyon, elle m’a dit avoir déjà repéré nos parcours. Nous irons courir samedi matin et dimanche matin:-) La semaine prochaine je ne verrai Paul que mardi, mercredi et jeudi, donc oui, courir samedi et dimanche c’est le minimum. Je n’aurai que cinq jours contre six habituellement. Car lundi, Paul ne veut pas que j’aille courir, puisque j’aurai la fibroscopie le matin, avec anesthésie générale. Je voulais courir en soirée, l’anesthésie sera à huit heures, mais il me l’a formellement interdit
Enfin voilà les z’amis, un super moment. Plus les années passent, plus nous sommes proches ma nièce et moi, inutile de vous dire à quel point j’en suis heureuse. Elle m’a tout à l’heure envoyé un message plein d’amour. A la fin de l’après-midi Chéri et moi avons réservé hôtel et train pour notre week-end à Bruxelles début avril. J’avais faim très tôt, dès 19 heures, il faut dire que je n’avais pas beaucoup mangé dans la journée. En rentrant de la séance de sport, j’ai pris un shaker, puis une pomme mais à part le petit déjeuner, je n’avais pas de repas dans le ventre.
Je me suis fait une salade verte avec tomates cerises, du saumon fumé et un morceau de baguette aux céréales.
Il est maintenant 23 heures, je vais aller me coucher, car demain levée tôt pour aller prendre le train. Bonne fin de soirée vous tous.
Souvenez-vous, nous devions aller à Lyon voir ma nièce le week-end dernier, et n’avons pas pu, Lou étant positive. Nous y allons donc en fin de semaine prochaine. Et ce week-end, ma nièce vient à Paris. Elle va faire la tournée des amis connus pendant ses années de licence à la Sorbonne. Et elle m’a dit que bien sûr elle veut passer du temps avec nous, enfin surtout avec moi.
Je lui ai proposé de venir faire ma séance du samedi avec moi. Elle a hurlé de joie. Elle fait beaucoup de course à pied (son premier marathon le 3 avril, le marathon de Paris. Pour l’occasion mon frère vient passer le week-end, on va l’accompagner, lui porter ses affaires, la supporter !!!!!!!!! Ca va être génial. Chéri fera les repas, selon ce qu’elle souhaitera manger mon frère et moi nous occuperons de la coureuse, son premier marathon restera dans les souvenirs), elle adore le sport.
Et le 13 mars, elle revient, nous faisons la course du Grand Paris, un dix kilomètres. Mais autant c’est une excellente coureuse, (elle est très grande avec des jambes immenses, et toute fine), autant elle ne fait jamais de PPG (préparation physique générale). Pourtant pas d’autre moyen pour progresser en course, et dans beaucoup d’autres sports, que la PPG. Alors elle est ravie de faire une séance dans une si belle salle, avec un super coach. Elle a déjà fait quelques séances avec moi quand j’allais chez JC elle avait adoré. Elle m’a envoyé plusieurs messages cette semaine me disant qu’elle a hâte.
J’espère qu’elle va aimer cet endroit autant que moi. En plus, elle va être reçue comme une princesse. J’en ai parlé au directeur de la salle, lui demandant si je pouvais venir avec elle, en payant son entrée, il m’a dit que naturellement elle vient quand elle veut, gracieusement, et qu’ils l’accueilleront avec plaisir. Paul le lui a rappelé aujourd’hui, bref, elle qui est timide va sans doute être un peu mal à l’aise:-))))) Après la séance, nous pourrons si elle en a envie faire un sauna ou un hammam. Paul m’a dit qu’il nous concocte un circuit cardio, et fera en sorte que la séance soit ludique.
Enfin voilà, je pense que nous allons passer un très agréable moment. Quant à moi, si c’est un circuit cardio un peu moins intense que d’habitude, ça m’ira très bien. Je me suis levée ce matin avec des courbatures intenses, forcément Paul a augmenté les charges en muscu, pour le haut comme pour le bas du corps. Et cet après-midi nous avons à nouveau fait des intervalles à 13km/h. Un bloc supplémentaire par rapport à mercredi soir:-) J’ai eu l’impression que mes poumons allaient exploser, quelle belle sensation !
Cinq semaines avant la course de dix kilomètres. J’ai repris la course fin novembre, serais-je capable ? Oui, courir dix kilomètres je peux, sans aucun doute, à 8km/h. Mais je me suis donné pour objectif de la faire en une heure maximum. Pour le moment mes sorties « longues » sont de 45 minutes à 9,2 km/h. Alors il faut travailler les fractionnés, les appuis comme samedi dernier au stade avec Paul, la PPG pour espérer y parvenir.
J’aime tellement les séances de Paul, où je me dépasse chaque fois un peu plus. Bon… faudra que je pense à ça demain matin en me levant et en sentant mes courbatures:-) Sinon, pas grand chose à raconter ce vendredi. J’étais en télétravail, et me suis déconnectée à 13 heures pour aller à l’Usine, c’est vraiment agréable ces horaires qui font que nous sommes fermés le vendredi après-midi.
Et voici ce que j’ai mangé aujourd’hui. Ce matin, un oeuf au plat, wasa beurrée, clémentine, et des noix-noisettes-amandes. Un shaker en matinée. Une heure et demi avant le sport, très léger (j’ai vraiment besoin d’avoir le ventre au repos pendant l’effort), du jambon blanc et des carottes râpées. Au retour du sport, après ma douche, un shaker et une banane. Et au dîner, sot-l’y-laisse de dinde, champignons frais et coulis de tomates, riz basmati. Un peu de piment d’espelette, des pousses de ciboule. Un régal !
Les semaines se ressemblent. Le mardi je retrouve Paul, que je ne vois ni le dimanche ni le lundi (ses jours de repos). Le mardi je retrouve le bureau pour du présentiel mardi-mercredi. Si tout va bien, à partir de lundi 14, les RH nous autoriseront à ne plus faire trois jours de télétravail par semaine. Allez, encore un peu de patience.
Mardi soir au sport, séance muscu bras-pec-dos. Paul a augmenté les charges de 5 kilos, sur chacun des quatre exercices faits ce mardi. Ce matin j’ai les bras et les « pec » bien courbaturés:-) Hier soir, fractionnés sur tapis de course, à 13km/h. On n’augmente pas la vitesse pour l’instant, en revanche je fais plus de « blocs ». Là-dessus, je fais confiance à Paul et sa façon de travailler pour me faire progresser. Ce soir, muscu jambes.
Mardi soir, j’ai eu un gros méchant moment de doute. Ce qui se passe, c’est qu’à 54 ans, me voilà (seulement maintenant) en pré-ménopause. Et tout à coup, je me suis mis en tête que je n’avais plus le temps. Plus le temps d’éliminer la masse grasse, plus le temps de travailler la muscu pour affiner et tonifier ma silhouette, plus le temps de gagner en masse maigre, plus le temps de rien… Ca m’est apparu comme une évidence.
Du coup mes idées sont parties dans tous les sens, je me suis vue dans les miroirs de la salle de sport, vieille, grosse, moche, terriblement affreuse. Paul a vu ma tête changer, m’a demandé ce qui se passait, je le lui ai dit et mes émotions ont pris le dessus, je me suis mise à pleurer. Tout a débordé. L’épuisement qui devient chronique, le trop plein de travail avec ma DG positive et absente, la douleur de l’oesophage qui me terrasse, la sensation d’urgence. Urgence à profiter encore de la présence de mes parents, urgence à travailler ma silhouette avant la (peut-être) opération qui va m’immobiliser… Paul a pris le temps de me rassurer, de m’expliquer, de me démontrer… Il m’a expliqué des choses que je ne savais pas au sujet de la ménopause notamment… D’ailleurs j’en suis loin de la ménopause, j’entre à peine dans la pré-ménopause. Nous avons repris la séance. Qui du coup a duré bien plus qu’elle ne devait. A la fin, Paul a filé vite, il donne des cours en début de soirée dans un cabinet d’avocats le mardi. Je m’apprêtais à sortir, quelques minutes plus tard, le temps de mettre mon manteau.
Quand je suis passée au niveau de l’accueil, le directeur de la salle, avec lequel je plaisante beaucoup, m’a arrêtée, en me demandant si j’allais bien, que je n’avais pas le même sourire que d’habitude. Je lui ai dit que oui tout allait bien, mais il a insisté, et là de nouveau j’ai craqué. Il m’a emmenée à l’écart et nous avons parlé une demi-heure. Il m’a dit des choses qui m’ont fait réfléchir, sur son parcours, sur le mien depuis qu’il me voit évoluer à la salle. Je suis partie un peu rassérénée.
Quand je suis arrivée hier soir, le directeur m’a prise dans ses bras, m’a dit que Paul et lui ont parlé de moi, de ce que je fais depuis que je suis avec eux, qu’ils trouvent cela impressionnant ma transformation, le sourire que j’apporte quand j’arrive, la discipline dont je fais preuve, l’écoute, ma progression… Je l’ai prié de m’excuser, je déteste causer du souci, me faire remarquer… alors il m’a reprise dans ses bras. Je suis allée poser mes affaires et ai rejoint Paul, qui m’avait envoyé plusieurs messages dans la journée, et me savais prête, plus que prête à tout donner.
Il m’a redit qu’il est fier de moi, et que je dois l’être aussi. Il est bien là mon problème. Jamais, en aucune circonstance je ne suis fière de moi. Il ne me semble pas faire des choses méritant d’être fière. A la fin de la séance il m’a dit, Très bonne séance, bravo. Et m’a demandé de me dire bravo, de moi à moi… Ca m’a coûté… Un jour, j’espère, mon cerveau assimilera ce que fait mon corps, et je me verrai telle que les autres me voient… Ca me reposerait…
Ce soir quand je suis arrivée, le directeur m’attendait, pour m’offrir… une bouteille de Coca zéro:-)))) Il en boit des litres par jour, et Paul le charrie beaucoup avec ça. Moi je suis entre les deux. J’aime le Coca zéro mais je n’en bois pratiquement plus, je me suis « désintoxiquée ». J’ai pris la bouteille, que Paul a interceptée au vol. J’ai cru qu’il voulait me la confisquer, mais au contraire, il l’a ouverte pour moi et me l’a tendue. J’en ai bu une gorgée sous les yeux réjouis de William et de Paul, et nous nous sommes mis au boulot, muscu jambes…
Ceci dit, je suis rentrée ce soir avec ma bouteille, et je l’ai bue (50 cl) avec plaisir après avoir pris ma douche, avant le dîner. Ce matin je suis allée à la consultation d’anesthésie pour la fibroscopie de lundi prochain. J’ai une tension de 12-7, un cardio de 51 pulsations/minutes, bref je suis en forme. Dommage cet EBO qui m’enquiquine car pour le reste, je suis en parfaite santé. Enfin, nous verrons la suite. D’ici un mois le gastro prendra sa décision.
J’avais rendez-vous à 8h30, je suis arrivée en avance d’une demi-heure. Je suis allée boire un café juste à côté de la clinique du Louvre. Un très joli café, avec une vue sur les arcades de la rue de Rivoli, et le Louvre. Quels doux moments que ces instants passés dans les cafés.
En rentrant, à 10 heures, j’ai télétravaillé. Et juste avant de me mettre au travail, je me suis prise en photo. Paraît que ça aide à se voir vraiment les photos. Je vous montre ?
Sinon, qu’est-ce que j’ai mangé ces trois derniers jours ? Mardi. Le matin, deux oeufs au plat, une orange, mélange de noix variées-noisettes-amandes. Déjeuner au bureau, viande de boeuf séchée (ça ressemble à la viande des grisons) et une pomme. Un seul shaker, dans l’après-midi. Et mardi soir, un pavé de saumon, du riz basmati, et la suite des légumes de la veille, germes de soja, champignons, poivrons, pois gourmands, oignons, ail.
Mercredi. Au petit déjeuner, un oeuf sur le plat, une wasa beurrée et un kiwi. Le midi au bureau, jambon blanc, carottes râpées et une pomme. Un shaker le matin, un l’après-midi. Au dîner, une cuisse de poulet rôtie au four avec de l’ail, des pâtes et la fin des légumes de lundi soir.
Et aujourd’hui. Ce matin avant d’aller à la consultation d’anesthésie, un oeuf dur, mélange d’oléagineux et une orange. Ce midi, soupe avec deux oeufs sur le plat, deux wasas beurrées et une pomme. Un shaker cet après-midi. Et au dîner ce soir, une salade avec le reste de riz basmati de mardi soir, une cuisse de poulet (reste d’hier soir), tomates cerises, mini concombres, pousse de ciboule.
Voilà… Demain déjà la fin de la semaine. J’ai appris l’arrivée d’une belle surprise samedi, je vous raconte ça demain:-) Bonne fin de soirée vous tous.