Oui ce titre est ridicule mais il me plaît beaucoup:-)
Ce week-end je ne suis pas allée à Reims. Repos total. Je n’ai pas mis un pied dehors.
J’ai lu plusieurs heures. Un film avec Chéri. Un film jubilatoire, l’Art du Mensonge. Nous avons aussi regardé plusieurs épisodes d’une série que j’aime beaucoup, Your Honor, qui passe en ce moment sur Canal. Je me suis fait un masque pour le visage. J’ai dormi. Cet après-midi en lisant, je me suis endormie deux heures.
Bref, un chouette week-end, seule avec Chéri, je n’ai réellement besoin de pas grand chose de plus. Ce matin Chéri a fait le marché. Je lui ai demandé d’acheter du poisson, des carottes, fenouils, poireaux, champignons, betteraves rouges, salade, j’ai des envies de légumes… Et j’avais très envie d’une tarte aux poireaux, cela fait des mois que nous n’avions pas mangé de tarte au légumes.
Pendant que je dormais cet après-mid Chéri a fait une magnifique tarte aux poireaux. Quand je me suis réveillée à 17 heures ça sentait terriblement bon dans tout l’appartement. Chéri connaît mes goûts et en plus des poireaux a mis des oignons, et surtout, de la muscade. Je suis dingue de muscade. Des oeufs, un peu de crème, des petits morceaux de comté, et résultat, cette délicieuse tarte.
Pour compléter mon repas, j’ai bu une tasse de lait au malt. Ma nouvelle gourmandise, la poudre de malt, hummmm quel délice.
Voilà, un week-end doux et léger, je suis en pleine forme pour la semaine qui s’annonce dense au travail, et aller samedi prochain à Reims. J’espère que vous avez passé un beau et bon week-end
J’étais heureuse de reprendre le travail ce matin. Bon, télétravail certes. La bonne nouvelle c’est que dès demain nous avons le droit d’aller au bureau mardi, mercredi et jeudi. Ceux qui préfèrent télétravailler le peuvent aussi. En fait chacun fait comme il veut. Certains viennent en présentiel une journée, d’autres deux, d’autres pas du tout. Chacun fait selon ses craintes, son temps de transport et comment il vit la pandémie.
Moi jusqu’ici j’y allais deux jours, le maximum autorisé, et là je vais y aller trois jours. Je n’ai pas l’inconvénient des transports, le quart d’heure à pied tôt le matin ne présente pas de danger, je ne croise pour ainsi dire personne. Dans la journée, je suis pratiquement tout le temps dans mon bureau, qui est individuel. Mais c’est tellement mieux d’être au bureau, de voir un peu de monde malgré tout. Et surtout au bureau, je suis bien mieux installée pour travailler, mieux assise (je n’ai pas mal aux lombaires le soir), j’ai une imprimante dans mon bureau, un grand écran. Travailler sur le portable à la maison, ça dépanne bien, mais je préfère réellement l’environnement de travail, et cloisonner vie pro et vie perso.
Bon, l’avantage à la maison, c’est que j’ai deux assistantes de choc:-)))
Ma Directrice m’a accordé sans problème la journée de vendredi pour mon aller-retour à Charleville. Quel changement de travailler là !! Sans appréhension… Ce matin, à nouveau réveillée à cinq heures. Je me suis levée, douchée, habillée en tenue de sport pour la séance de ce soir (avantage du télétravail), et me suis mise à mon bureau dans la chambre d’amis à 7h30. Après avoir dégusté mon petit déjeuner. Flocons d’avoine au lait d’amande. J’adore les flocons d’avoine, et avec le lait d’amande c’est encore meilleur, ça donne un super goût ! Avec une banane frécinette. Ces toutes petites bananes ont un goût incroyable !
Pour le déjeuner, tout simple. Soupe tomates et vermicelles, crackers aux céréales, beurre, jambon blanc et deux clémentines.
A 19 heures j’avais rendez-vous avec JC. Le séance a été bien meilleure que jeudi 31 où j’étais dans un état de fatigue terrible.
Je fus ensuite hors la loi puisque notre séance s’est terminée à 20 heures. Je suis rentrée à pieds, et arrivée à la maison à 20h25. Bon il n’est rien arrivé, je ne suis pas en prison… Le temps de prendre une douche bien chaude, et nous sommes passés à table. Chéri a préparé un stoemp, plat emblématique de Bruxelles. C’est une purée de pommes de terre additionnée d’un ou deux légumes, de crème et de noix de muscade. Ce week-end, j’ai dit à Chéri que j’avais très envie d’un stoemp avec navets et carottes. Et Chéri l’a fait, quel délice !!!!!!! Il a mis plein plein plein de noix de muscade il sait à quel point j’aime la noix de muscade:-) Accompagné de saucisse de Toulouse et d’échalotes.
Et là je suis toute détendue, je regarde la télé en vous écrivant, les deux minettes collées à moi, et Chéri à moins d’un mètre. J’espère que je vais bien dormir.
J’ai appelé ma mère, sa douleur dans la poitrine a presque disparu, elle a pu faire sa séance de sophrologie aujourd’hui. Je n’irai pas ce week-end à Reims. je ne peux pas aller à Charleville vendredi puis à Reims samedi ou dimanche. D’abord pour la fatigue, et aussi et surtout pour ma vie de couple. Depuis mars, je ne compte plus les jours (et les nuits) de séparation avec Chéri, ce qui ne nous était jamais arrivé. Alors maintenant il n’y a plus que des journées, pas de nuits, mais quand même, c’est trop difficile pour Chéri et moi d’être séparés si souvent. Bien sûr il m’accompagne une fois sur deux ou trois, mais je ne veux pas qu’il s’épuise, déjà qu’il prépare énormément de plats cuisinés pour ma mère… bref, ce week-end je n’irai donc pas à Reims, je passe deux jours avec Chéri c’est juste ça dont j’ai besoin.
Oui c’est paradoxal. Je suis engluée dans la tristesse. Et pourtant pleine d’espoir et de douceur.
La tristesse, elle fait maintenant partie de moi depuis le mois d’avril. Il y a eu aussi de beaux moments en 2020 que j’avais commencés à écrire ici mais voilà que mercredi, le 30 décembre, ma mère s’est retrouvée aux urgences pour une présomption d’infarctus. Heureusement fausse alerte, car des infarctus elle en a déjà fait plusieurs alors un de plus aurait été plus qu’ennuyeux. Elle s’est fêlé une côte, ce n’est pas bien grave, mais si douloureux, elle peut à peine respirer. Elle est restée à l’hôpital le temps d’examens complets et mon frère a pu aller la chercher le 31.
Quand ils ont fait une radio pour vérifier les côtes, le radiologue a vu une tâche sur un poumon. Scanner des poumons programmé en janvier. Hier, premier janvier, nous avons pris le train pour Reims très tôt Chéri et moi, et avons passé la journée chez ma mère. Chéri a cuisiné un délicieux repas, ma mère a un peu mangé et était surtout très heureuse que nous soyons là toute la journée.
Je suis donc allée trois fois à Reims en pile une semaine. Ce sont des journées où je pars à 7h30 du matin et rentre à 20h30. Ce serait bien qu’ils ajoutent des trains. Pour Reims en ce moment, il y en a un le matin, un à midi et un à 19 heures…
Vendredi 8 je fais un aller-retour dans la journée à Charleville pour signer les derniers papiers chez le notaire. Le notaire peut faire une procuration pour éviter à ma mère de se déplacer, mais la juge veut qu’en tant que représentante de mon père je sois physiquement présente, je ne peux pas signer électroniquement. J’ai donc dû demander congé pour vendredi 8 (ce qui me gêne, juste au retour d’une semaine de vacances). Et puis faire un aller-retour à Charleville, alors que les cafés et restaurants sont fermés, je vais donc errer dans Charleville dans le froid, sans pouvoir aller aux toilettes… A peine arrivée chez le notaire, je vais me précipiter aux toilettes, quelle impolitesse… Bref.
Hier nous sommes allés Chéri et moi voir mon père à l’Ehpad pendant que ma mère faisait une sieste. 45 minutes… Quelle façon d’entamer une nouvelle année. 45 petites minutes. Reims fait partie des villes qui entrent aujourd’hui en couvre-feu, à 18h au lieu de 20h, donc les Ehpad vont raccourcir les visites. Jusqu’ici on pouvait prendre rendez-vous entre 13h et 19h, maintenant c’est entre 13h et 17h. Donc s’ils veulent que chaque famille continue à voir la personne de sa famille, soit ils vont passer les visites de 45 minutes à 30 minutes, soit au lieu d’une visite tous les deux jours, ce sera tous les trois jours. On ne sait pas encore.
J’avais apporté hier à mon père une petite galette des rois, des marrons glacés, des calissons d’Aix. Pour ma mère, Chéri avait cuisiné plein de ses légumes préférés, et nous lui avons mis au congélateur une douzaine de barquettes individuelles. Il a aussi fait du navarin d’agneau, des boulettes. Et je lui ai acheté des nonnettes à l’orange, une de ses douceurs préférées. Elle en mange une chaque après-midi avec son thé. Je voudrais faire tellement plus que de faire les comptes, les démarches, arranger joliment son appartement, faire les courses !
Malheureusement je ne peux ni les faire vivre ensemble à nouveau, ni leur redonner la santé. Nous pouvons juste, mon frère et moi, leur donner tout notre amour, et notre présence. Et ça me rend malade de tristesse. Je ne sais pas si ce nuage qui m’enveloppe s’estompera un jour. La mort n’est-elle pas préférable à une fin de vie dépendante ? Quant à moi, je continue à peu dormir, et ces journées d’allers-retours réellement fatigantes ne me permettent pas de récupérer pendant le week-end. D’ailleurs peut-on appeler week-end quand il me reste juste une petite journée à la maison ? La fatigue commence à s’installer vraiment. Jeudi 31 j’ai complètement foiré ma séance avec JC. J’ai de plus en plus de mal à parler, je ne dis plus grand-chose…
Ceci dit, au fond de moi, tout au fond, malgré tout, je sens pulser une espèce de douceur de vivre. Aussi étrange que cela paraisse, j’ai développé ces derniers mois avec mon père une relation très très forte. Et vraiment belle. A force de persévérance, j’ai réussi à entrer dans le monde dans lequel son cerveau le mène actuellement. J’ai aussi appris à mieux connaître mon frère.
J’ai aussi appris à ne plus me laisser faire par… par tout le monde. Appris à dire non et n’accepter que ce qui me semble essentiel. Appris à ne plus me laisser insulter. Appris sur moi. Appris sur beaucoup de personnes de mon entourage. Appris à ne pas essayer de changer ce qui ne peut pas l’être pour consacrer mon énergie à ce sur quoi je peux agir.
J’ai trouvé un travail totalement centré sur l’humain, où on se bat pour lever des fonds, pas pour servir des actionnaires, et découvert des gens extraordinaires, des bénévoles, des jeunes gens qui veulent aider les autres, des personnes qui se battent pour faire avancer les lois, pas juste pour critiquer tout et tout le monde au chaud et à l’abri derrière leur écran, sans pour autant bouger d’un pouce. Vous savez, ces gens qui ont des solutions pour tout à les écouter, qui, s’ils étaient au pouvoir auraient depuis longtemps résolu TOUS les problèmes… Ah pourquoi ne se lancent-ils pas en politique tous ces sauveurs ?;-))
J’ai découvert un milieu professionnel dont je n’avais jamais entendu parler, qui m’a ouvert les yeux sur des situations humaines terribles, que nous essayons de résoudre, chacun à notre niveau. Des collègues, des dirigeants qui considèrent l’être humain en tant que tel, handicapé intellectuel ou pas. Qui acceptent la différence sans moraliser… J’ai pourtant une tante handicapée intellectuelle, qui a fêté le 24 décembre son 89e anniversaire, dommage que mes grands-parents n’aient pas été au courant de tout ce qui existe depuis 60 ans grâce à l’endroit où je travaille et qui a fait voter des lois essentielles sur le handicap intellectuel et les troubles psychiques.
Bref, cette année 2020 a été riche de cela, et ce n’est pas rien. Et j’admire d’autant plus mes parents qui toute leur vie, ont fait du bénévolat sans relâche, jusqu’à ce que les forces leur manquent. Mon père a tellement fait pour les deux associations sportives dont il a fait partie jusqu’à il y a peu. Ma mère a été visiteuse de prison, écoutante à « Accueil écoute », après des formations spécifiques, travaillé bénévolement un après-midi par semaine dans un magasin équitable, tout cela jusqu’à l’âge de 80 ans. A confectionné des milliers de crêpes, gaufres, tartes pour les associations de mon père. Mon frère, chaque mercredi après-midi entraîne à l’athlétisme des jeunes de sa ville. Quant à moi je ne suis qu’ambassadrice de l’Institut Marie Curie, mais j’ai toujours ce projet d’association sur le sujet qui me tient le plus à coeur. Je ne sais comment m’y prendre pour l’instant, mais j’y parviendrai un jour… Donc oui, à y réfléchir, cette année 2020 a été charnière, et ce n’est pas si mal que ça. Sans compter que cette année terrible a encore renforcé ce qui nous unit avec Chéri, et ça c’est inestimable.
Pour 2021 je ne prends aucune résolution, comme depuis plusieurs années déjà. Et même pas d’objectifs cette année. Je vais juste essayer d’être un peu plus indulgente avec moi. De continuer à sourire, même à ce et ceux qui m’agacent:-) Ce qui me ferait plaisir, c’est juste pouvoir prendre quelques jours de vacances avec Chéri, nous n’avons pas quitté Paris depuis août 2019. Je souhaite seulement que mes parents aillent le mieux possible… Partager des moments tout simples avec Chéri, comme pour ce petit déjeuner que je lui ai préparé ce matin. Rien d’exceptionnel, mais fait avec amour. Et que cette année 2021 nous permette à nouveau un peu de liberté de mouvements, même si ce ne sera sans doute pas le cas avant septembre, ne nous leurrons pas.
A vous tous, je souhaite que cette année soit celle que vous espérez, construisez-la à votre façon, on s’en fiche des regards et des jugements. Dites encore et encore votre amour à ceux qui comptent pour vous, sans timidité, sans fausse pudeur, faites ce que vous sentez être bien pour vous. Tout simplement.
Fin novembre j’ai donc retrouvé JC. Presqu’un an que nous ne nous étions pas vus.
Quand j’arrive au studio, depuis des années, pour chaque séance, on se checke JC et moi. Ni lui ni moi ne sommes de très grands démonstratifs, nous ne nous embrassons jamais au début ni à la fin des séances.
Mais là, quand il est venu m’ouvrir la porte, il m’a attrapée dans ses bras et longuement serrée. Nous étions si heureux tous les deux. Bon heureusement que nous sommes négatifs lui et moi parce que là, pas de geste barrière. J’ai enlevé mon masque (ben oui je l’avais, j’arrivais de dehors), JC m’a regardée de la tête aux pieds, et m’a dit (sa sobriété vite revenue) « Bravo, bonne surprise, tu as très bien maintenu. Et même carrément mieux que maintenu. Et maintenant au boulot ».
La première séance fut une séance « test », il voulait voir où j’en étais. Côté cardio, rien à dire, tous les exercices poids de corps faits avec Philippe m’ont donné un excellent cardio. Côté muscu et Core en revanche j’ai perdu. Depuis, nous nous voyons deux fois par semaine, lundi soir et vendredi après-midi, et je retrouve le plaisir du CoreTraining. Mélange de cardio, muscu, posturologie, exos au poids du corps. JC me fait réaliser de nombreux exercices que je n’avais jamais faits, il a du nouveau matériel (notamment des poulies infernales:-)) et veut renouveler tout ce qu’on a déjà pu faire.
Il m’a donné une jolie gourde, j’adore !
J’ai eu l’impression en revenant au studio de rentrer à la maison. JC et moi étions tellement émus ! Après la première séance il m’a envoyé un SMS pour me dire à quel point il est heureux de reformer notre duo. Quel bonheur de le retrouver. Et aussi de pouvoir faire du sport dans un endroit dédié. Je préfère cela au fait que Philippe vienne à la maison, j’aime le principe de sortir, de faire la démarche d’aller au sport. C’est exactement comme le travail. Je ne suis pas faite pour le télétravail tout comme je ne suis pas faite pour le télésport:-)) Trop besoin d’être en équipe, avec des vrais liens humains, pas des liens vidéo.
Et surtout, l’appartement c’est mon lieu d’habitation, mon cocon avec Chéri, je n’ai envie ni d’y travailler ni d’y faire du sport. Chacun son truc, je sais que certains s’épanouissent avec le télétravail… Heureusement qu’il y a cette solution grâce au fait que le studio offre des cours particuliers, et ne soit pas une salle de sport collective. Pour le moment nous ne faisons que deux séances par semaine. JC veut reprendre tranquillement, je ne suis pas revenue à mon niveau précédent, et mes horaires et mes allers-retours à Reims ne me permettent guère de libérer plus de temps. On en reparlera lui et moi dans quelques semaines/mois. Mises à part ces deux séances, je veille à faire quoiqu’il arrive 10 000 pas par jour, et je fais des petites séances seule à la maison, de renforcement musculaire.
Donc au total cinq par semaine. Je vais en faire moins en 2021, je suis trop fatiguée, je ne suis donc pas sûre qu’en réalité ce soit efficace. Je vais d’abord me contenter des deux séances avec JC, nettement plus complètes, des 10 000 pas quotidiens, et nous réévaluerons ensemble avec JC dans quelques semaines/mois. On verra aussi selon que nous serons à nouveau confinés ou pas, que le télétravail va durer etc etc… Les séances en Visio dépannent bien quand on est confinés ceci dit…
Sinon, dimanche cool. Levée 7h. Cafés dans le calme avec les chattes le temps que Chéri se réveille. Puis Chéri est allé au marché, et j’ai passé deux heures à vider et ranger un placard. Déjeuner simple et léger. Cette soupe de chez Picard Surgelés est bonne, et peut dépanner. Mais j’en ai manger de meilleures. Et surtout, sur l’emballage ils disent que c’est une recette relevée, pas assez pour moi en tout cas… Mais en avoir au congélateur dépanne, surtout certains jours de télétravail… Souvent ces jours là je ne vois pas le temps passer et je prends juste quelques minutes de pause.
Déjeuner léger, Chéri ayant dans l’idée de faire des croque-monsieurs ce soir. Il faut dire que nous avons depuis très peu de temps un gaufrier, offert par l’une d’entre vous (merci encore !!!!!) alors gaufres dimanche dernier et croque-monsieurs ce soir. Je vous montre ? Deux croques jambon emmental et un croque pâte à tartiner pour mon dîner.
Le but de ce gaufrier est aussi et surtout de faire les petites galettes que ma grand-mère et ma mère ont toujours faites à l’époque de Noël-nouvelle année. Je vais en faire pour la première fois, ma mère m’a passé sa recette, écrite par ma grand-mère, et ma nièce m’a demandé d’apprendre à les faire avec moi. Déjà qu’à Noël, pour la première fois nous n’avons pas dégusté la fameuse bûche de ma mère, alors les petites galettes hors de question de ne pas perpétuer la tradition.
Sinon, après-midi tout doux. J’ai allumé des bougies qui sentent bon, Chéri a regardé un film et j’ai lu en rêvassant. Puis en fin d’après-midi, je me suis fait un masque, visage et yeux, comme pratiquement chaque dimanche… Je suis à peu près reposée pour aller à Reims demain. J’espère juste qu’il pleuvra moins car là-bas je fais tout à pieds, les courses pour ma mère, aller voir mon père…
J’espère que votre dimanche a été parfait. Douce fin de journée.
J’espère que vous allez bien, et avez passé un Noël tel que vous en aviez envie. De mon côté, je n’avais vraiment pas le coeur à fêter un Noël clôturant une année si triste. Je ne parle pas de la Covid, je ne suis pas là pour parler de ça, il y a déjà tant de pseudos spécialistes sur les réseaux sociaux. Je parle de mon année.
Et puis… fêter Noël alors que mon père est confiné dans son Ehpad… Impossible. Hier soir, juste avec Chéri, soirée ultra calme. Nous avons regardé La vie est belle de Franck Capra, je ne m’en lasse pas je peux le regarder chaque année. Et aujourd’hui, nous sommes allés à Reims, mon frère a beaucoup insisté, se récriant quand je lui ai dit que je ne voulais absolument rien faire le jour de Noël. Il m’a dit que c’était pour être ensemble, que nous ferions un repas comme un jour habituel, mais qu’il ne pouvait envisager ne pas nous voir. Alors nous sommes allés chez lui, nous étions cinq. Chéri et moi, ma mère, ma nièce, mon frère. Et nous avons mangé une raclette. Et juste savouré d’être ensemble. J’ai pleuré, mon grand frère m’a consolée…
Quand arriverai-je à parler de mon père sans pleurer ? Je ne sais pas. Je suis tellement triste. Tellement fatiguée. Chaque semaine, cinq jours de travail, comme tout le monde, et un des deux jours du week-end je vais à Reims, je fais les courses pour ma mère, je vais voir mon père… Il ne reste que peu de temps avec Chéri, et peu de temps de repos. Je dors mal, chaque matin je me réveille entre quatre et cinq heures. J’espère que cela va s’améliorer petit à petit. En tout cas, j’ai travaillé jusqu’à hier soir, mais me voilà en vacances jusqu’au trois janvier:-)
J’irai la semaine prochaine deux fois à Reims. Je vais faire beaucoup de sport, lire, essayer de dormir. Je ferai le bilan de mon année 2020, il y a du positif quand même dans cette année. Oui du positif, de la beauté.
Bon finalement aujourd’hui fut une belle journée, avec ma mère, mon frère ma nièce… Et Chéri évidemment. Pas une journée joyeuse, mais une journée douce, où j’ai senti les liens forts que nous avons tissés durant cette année. Comme je ne voulais pas fêter Noël, j’avais dit à mon frère « pas de cadeaux » mais finalement… si. Tout le monde a été tellement adorable avec moi. Ma nièce m’a offert des petites merveilles de chats en cuir. Mon frère des soins de beauté pile ce dont j’ai besoin, ma mère de si jolies tasses pour des boissons réconfortante et Chéri… et bien Chéri m’a outrageusement gâtée. Je vous montrerai tout ça… Alors…j’ai encore pleuré…
Nous avons acheté à mon père un téléphone portable bien conçu, avec de grosses touches et d’une simplicité absolue. Il n’a qu’à appuyer sur une touche pour nous joindre, mon frère a tout programmé. Je peux ainsi l’appeler chaque jour. Il y a des jours avec et des jours sans, des jours où il ne me reconnaît pas et raccroche, et des jours où nous parlons une ou deux minutes. Et lui nous appelle quand il se sent mal. Ca le rassure énormément. Enfin bon nous essayons mon frère et moi d’entourer mes parents au maximum.
Ma mère se plaît dans son petit appartement. Elle fait deux fois par semaine de la gym pour prévention des chutes et mauvaises postures avec des dames de son immeuble, une fois par semaine de la sophrologie, elle qui a tant fait de sport dans sa vie, elle adore ces trois séances. Mon frère passe deux fois par semaine chez elle, moi une fois. Elle voit mon père 45 minutes tous les deux jours, ce qui est autorisé en ce moment par l’Ehpad. A chaque fois que je vais la voir, je lui apporte une surprise, une douceur, et Chéri prépare un plat que je lui emporte, et dont on surgèle deux ou trois parts. Elle commence à récupérer de l’intense fatigue physique et psychologique. Et surtout, elle se sent en sécurité, et aime beaucoup son cocon, et ça, ça n’a pas de prix.
Voilà, à la base, je venais pour vous remercier de vos si gentils messages.
Du fond du coeur merci. Je reviens pendant mes vacances pour ce bilan 2020, reparler de repas, de sport:-) Passez une douce fin de Noël.
Je ne sais pas vous, mais moi en ce moment, la notion du temps m’échappe un peu. Il y a tout pile deux semaines j’étais à Charleville dans la maison de mes parents en train de faire des cartons.
Ça me paraît si loin… Ca ne fait pourtant que deux semaines. Pendant ces deux semaines la vie de mes parents a changé. Mon père finit sa quatorzaine enfermé dans sa chambre d’Ehpad. A partir de lundi il pourra sortir de sa chambre et circuler dans les parties communes, les jardins…
Ma mère elle, a emménagé dans son charmant appartement. Je l’ai découvert dimanche dernier. Mon frère et moi y avons passé la journée. Mon frère a monté les meubles de cuisine, de salle de bain, et j’ai déballé tous les cartons. Ma mère était assise dans un fauteuil et réfléchissait à où mon frère devait poser les cadres, me disait de ranger telle et telle chose à tel endroit. La journée a été fatigante, mais productive.
Dimanche après-midi je suis allée avec ma mère voir mon père. En effet, entre l’appartement de ma mère et l’Ehpad, moins de 20 minutes à pieds. Et encore dimanche dernier il pleuvait à verse, ce qui a ralenti notre marche. Seule, je le fais en dix minutes à peine. Pour ma mère une petite vingtaine de minutes, c’est tout à fait réalisable.
En arrivant à l’Ehpad, ils nous ont fait mettre une blouse en coton, puis une surblouse en plastique, une charlotte sur la tête, des gants, un masque. Quand nous sommes arrivés dans la chambre de mon père il était dans un jour « sans », et ne m’a pas reconnue. Tout du long de la visite il a parlé à sa soeur. Soeur qu’il n’a jamais eue, il n’a qu’un frère.
Changer d’établissement, être confiné sans pouvoir sortir de sa chambre, avoir une nouvelle équipe de soignants autour de lui, n’avoir droit à une visite que tous les deux jours, pendant 45 minutes par deux personnes en blouse et masquées, et bien forcément, rien qu’en deux semaines, il a régressé…. Quand il va pouvoir un peu marcher et sortir ça va lui faire du bien, mais les Ehpad renforcent les règles sanitaires, et chaque visiteur va devoir passer des tests Covid… J’ai reçu un mail de l’Ehpad hier, je n’ai pas plus de détails pour le moment. J’ai bien peur que dans les semaines à venir, les visites deviennent de plus en plus courtes, espacées, compliquées…
En rentrant dimanche soir dernier dans le train j’ai encore beaucoup pleuré. Mon corps et mon esprit sont en train de relâcher la pression des sept derniers mois. J’ai beaucoup pleuré ces derniers jours. Mais je pense vraiment que c’est un passage obligé.
Cette semaine, les brocanteurs sont venus finir de vider la maison, la dame de l’agence immobilière a récupéré les clés. J’ai reçu un dossier à remplir pour le notaire, un gros dossier, encore et encore des dizaines de questions, je n’en peux plus de tous ces dossiers… La signature définitive sera début janvier. J’ai résilié la ligne fixe de téléphone. Le journal local que mon père lit depuis toujours, l’Ardennais, qui était déposé chaque matin sur le pas de la porte à 6 heures, sera livré dès mardi à l’Ehpad. Au moins il ne perdra pas tous ses repères et aura toujours les nouvelles locales des Ardennes. Comme ce sera par la poste, il le reçoit avec un jour de décalage, mais ça, ce n’est pas bien important.
Tous les changements d’adresses sont faits, les assurances en règle etc etc… Me reste à prévenir les impôts du changement de situation et je crois que tout sera vraiment terminé. Ma mère se plaît dans son appart, et rien que ça, ça efface tous les chagrins. Il faut dire qu’on en a fait un tellement joli cocon, et elle a tout choisi, tout ce qu’elle aime. Tous les soirs quand je l’appelle elle me dit qu’elle se sent bien. Je trouve ma mère incroyablement résistante et courageuse. A sa place beaucoup se seraient lamentés sur leur sort, auraient voulu rester dans leur maison, au risque de s’y fracasser et de se blesser, auraient ressassé, auraient dit oui, puis non, puis oui, puis non… ma mère depuis sept mois a vécu tant de chocs psychologiques, de fatigue physique, de chagrin, de changements à assimiler et intégrer, et elle reste positive, se projette dans son nouvel environnement avec tant de douceur…
Elle est heureuse de nous voir si souvent mon frère et moi, elle voit aussi plus souvent ma nièce. Elle sait que nous sommes rassurés et nous faisons moins de souci pour elle, et c’est l’essentiel pour elle, plutôt que de s’accrocher à des biens matériels et une maison qui ne prendront pas soin d’elle…
Demain, je vais à Reims avec Chéri, il verra l’appartement de ma mère et nous irons voir mon père demain après-midi. En ce moment où je vous écris il est en train de cuisiner un plat que nous emporterons demain, pour éviter toute fatigue à ma mère. Nous allons passer une belle journée. J’ai acheté pour ma mère un énorme calendrier de l’avent, avec un produit de beauté dans chacune des 24 cases. Jeudi soir, je suis allée voir ma généraliste, elle m’a demandé comment j’allais, comme se sont passés ces derniers mois avec mes parents, et je me suis mise à pleurer en lui racontant.
Elle m’a dit qu’il va me falloir trois mois au moins pour digérer tout ça, retrouver le sommeil, ne plus pleurer, être moins fatiguée. Elle a soulevé l’idée de reprendre des anti dépresseurs, j’ai refusé. J’en ai pris plus d’un an pendant le burn out, ai mis des mois à me sevrer alors non, je vais essayer de surmonter tout cela sans en reprendre. J’ai beaucoup changé, en profondeur, je dois m’habituer à ma nouvelle moi.
En sept mois, j’ai cherché et trouvé du travail, réussi ma période d’essai, passé tous mes week-ends à faire de longs trajets en train, passé beaucoup de jours et de nuits sans Chéri, éprouvé un chagrin dont je ne soupçonnais même pas qu’il puisse exister, alors oui, je dois assimiler tout ça. Et j’en sortirai encore plus forte et sereine, encore plus heureuse de vivre, comme après chaque épreuve…
Ce qui manque à mon équilibre, c’est le sport… Depuis presque dix ans maintenant, je fais trois à cinq séances de sport chaque semaine, mais là, depuis la rentrée de septembre, c’est bancal. Philippe n’est pas dispo aux heures auxquelles je le suis, on a tourné la chose dans tous les sens, impossible… Son travail principal est d’être enseignant au collège, il ne veut pas rentrer trop tard chez lui le soir et ne travaille pas le week-end, et ça je le comprends aisément. Et moi, je pars le matin vers 7h45 pour être au travail à huit heures, je rentre vers 18 heures. Donc le matin c’est trop tôt pour qu’il vienne à la maison, le soir trop tard. Et il est dispo le mercredi mais pas moi. Et puis nous nous retrouvons soit à la maison, soit au stade. Et le stade en ce moment, ben non… Et les salles de sport sont fermées…
Bref, je fais des séances seule à la maison mais ça n’a rien à voir en intensité et en plaisir avec ce que je fais avec un coach. Je suis méchamment, cruellement en manque de sport, de plaisir de me dépenser à fond, de plaisir de partager avec le prof.
Alors la solution:-))))) retourner au studio de JC. C’est un studio où JC (et sa femme, maintenant diplômée) donnent des cours particuliers, alors oui, même en ce moment il peut continuer son activité, sous certaines conditions dérogatoires. J’ai longuement parlé avec lui ces derniers jours et nous allons reprendre dès la semaine prochaine. (Oui j’ai la dérogation, tout comme pour aller voir ma mère, personne vulnérable, et mon père en Ehpad. je fais tout ce que je fais au grand jour, dans la plus stricte légalité. Je précise avant que certains ne fassent un commentaire). Donc nous reprenons la semaine prochaine. Deux séances par semaine.
Comme je suis en télétravail obligatoire les lundis, mercredis et vendredis, ce sera soit lundi soit mercredi soir. Et le vendredi je ne travaille que le matin, donc la deuxième séance le vendredi après-midi. Ca me fera tellement de bien d’y aller les jours où je télétravaille. Car en télétravail je ne bouge pas beaucoup.
Je suis très heureuse de pouvoir aller au bureau deux jours par semaine, certaines sociétés obligent le télétravail quatre, voire cinq jours par semaine. Chez nous d’ailleurs, ces deux jours de présence au bureau ne sont pas obligatoires, certains viennent un seul jour, voire pas du tout. Je comprends totalement que certains n’aient pas envie d’affronter les transports en ce moment, ou pas envie de sortir tout simplement. En ce qui me concerne en tout cas, j’aime tellement plus être au bureau qu’en télétravail ! Et puis bon, je n’ai pas de problème de transports puisque je vais travailler à pieds. Et j’aime tellement voir mes collègues, travailler en équipe, parler avec ma DG et mon Président. Et aussi, je suis mieux assise sur un fauteuil spécial de bureau pour travailler, avec un grand écran plutôt qu’un ordi portable, l’imprimante dans mon bureau, bref, j’ai le bureau pour travailler, la maison pour être avec Chéri, tout comme j’aime faire le sport dans un endroit dédié plutôt qu’à la maison.
Enfin le télétravail pas mon truc quoi… Ceci dit, j’apprécie la chance que j’ai. Nous avons une chambre d’amis, je l’ai aménagée en coin bureau et j’y suis vraiment bien. Entourée de nos bibliothèques, vue sur le jardin de l’immeuble. Et ne pas être dans le salon c’est bien car Chéri se lève plus tard que moi, et rentre du travail vers 15 heures. Il peut ainsi regarder la télé, écouter de la musique, cuisiner, on ne se gêne pas. Car oui, Chéri lui, va travailler en présentiel, son travail ne peut pas se faire à distance puisqu’il va chez les gens seuls pour prendre soin d’eux. Je suis tellement fière de lui entre parenthèses.
Donc, le télétravail, pas mon truc. Mais je ne vais pas me plaindre, je suis bien installée, j’ai la chance d’avoir une pièce complète pour travailler à la maison quand beaucoup de mes collègues partagent le salon pour y travailler avec leur mari, leurs enfants étudiants…
Si ces confinement étaient arrivés au tout début des années 2000 alors que les ordinateurs n’étaient pas encore vraiment monnaie courante, et encore moins les ordis portables, pas de smartphones, pas de réunions en Visio etc etc etc…. Enfin bref, c’est en 2020 que ça arrive alors la question ne se pose pas, et beaucoup d’entre nous ont la possibilité de télétravailler.
En revanche, quand je pense à tous ceux qui perdent leur travail, qui sont dans un embarras terrible, ça me rend malade. Alors je serais bien malvenue de me plaindre de ne pas aimer le télétravail. Comme sont malvenus les aigris et compagnie… J’ai de plus en plus de mal supporter ceux qui ne prennent leur plaisir qu’à se plaindre et voir du négatif…. la situation est ce qu’elle est, moi non plus je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’on nous impose, moi aussi ma vie est bien compliquée par toutes ces mesures plus ou moins cohérentes pour m’occuper de mes parents avec ces confinements, restrictions etc…. Mais à quoi cela sert-il de ressasser non stop, de s’acharner à dire que c’était mieux avant (c’était différent avant, mieux ou moins bien je ne sais pas, juste différent), que tout est critiquable… Qu’ils fassent mieux, ceux là même qui passent leur temps à critiquer, qu’ils s’engagent en politique, dans des associations et changent le monde puisque bien au chaud derrière leur clavier ils ont apparemment des solutions pour tout et savent tout mieux que les autres, avec des « y’a qà, faudrait que, tout le monde est con… ».
Bref, je ne suis en aucun cas sur ce blog pour parler politique ou économie (sujets qui me passionnent par ailleurs), mais tout simplement pour raconter ma vie sans faux-semblants. Je ne me montre pas sous mon meilleur jour, je dis mes chagrins, mes faiblesses, mais je dis aussi chaque petit bonheur. Et des petits bonheurs il y en a. A nous de les voir, de les saisir, de les apprécier. Un petit bonheur n’est pas forcément une chose extra-ordinaire, c’est un instant qu’il faut savoir voir. En vivant le moment présent, pas en comparant tout le temps, pas en vivant dans le passé. Savourons d’être en vie ce n’est déjà pas mal.
Et n’ayons pas d’orgueil mal placé, si quelqu’un nous manque, on le lui dit tout simplement. Si on est triste, on a le droit de pleurer et de dire qu’on est triste, ce n’est pas pour autant qu’on est malade et dépressif au dernier degré… Si on est heureux on a aussi le droit de le dire sans se faire insulter… Bref, je suis une fleur bleue, une philosophe de bazar, mais depuis plusieurs mois je suis emplie d’amour plus encore qu’avant et je n’ai pas honte de le dire.
Allez, vous avez le droit de rire, de vous moquer, de dire que je suis bien naïve, vous avez même le droit de penser du mal de moi, peu m’importe, je suis tournée vers le positif et le reste ne m’intéresse plus. Je ne veux plus de méchanceté ou de toxicité autour de moi.
Et quand je termine mes articles en vous demandant si vous allez bien et en vous disant de prendre soin de vous, sachez que je l’écris parce que je le pense et le souhaite. Je termine en répétant ce que j’ai écrit en tout début, la notion du temps est vraiment étrange en ce moment, parfois j’en arrive à ne plus savoir quel jour on est. Pas vous ? En allant faire les courses tout à l’heure, Chéri pour faire son attestation me dit « on est bien le 19 ? ». Non le 20 je lui réponds. Et en fait nous sommes le 21….
Il y a plein de choses qui me manquent, aller au cinéma, aller à Bruxelles, voir mes amis… mais l’essentiel est là, je suis avec Chéri et mes parents sont là où ils peuvent être le mieux au vu des circonstances. Je veux absolument reprendre le rythme du blog, publier mes repas, raconter mes séances de sport…. Ca va me faire bizarre de retrouver JC, on n’a pas cessé de communiquer par textos, mais cela fait presqu’un an que nous ne nous sommes pas vus. Et puis je me suis rendue compte ces dernières semaines que la muscu me manque beaucoup. Je vais en refaire un peu, trop trop trop bien !!!!!!!!!!!!! Et quand nous nous sommes parlé il y a quelques jours, il m’a dit des choses tellement gentilles qu’il m’a fait pleurer cet idiot. Il a toujours cru en moi depuis toutes ces années, c’est dingue ça…
Bon les z’amis, je vous laisse. Je vous souhaite une belle soirée, et j’espère que tous vous allez bien:-)
Le week-end a donc commencé vendredi à 13h30, non mais c’est incroyable ça, je n’y suis pas encore habituée:-) La semaine de travail, cette deuxième semaine a passé à la vitesse de l’éclair ! J’aime beaucoup la petite rue où je travaille. Elle est rigolote cette petite rue. Il n’y a aucun commerce, aucune boutique mais il y a… un tatoueur. Un tatoueur à cet endroit c’est surprenant:-).
Donc vendredi à 13h30, je quitte le bureau, et je suis allée chez la manucure. J’ai choisi un vernis bordeaux, je n’avais jamais mis de bordeaux, je me disais que ça fait vieillot le bordeaux, mais en fait non, je trouve carrément cette couleur élégante sur les ongles.
Samedi tranquille. Réveillée à sept heures passées (et ce matin à neuf heures), j’ai l’impression que le sommeil commence à revenir. Nous sommes allés faire les courses avec Chéri. Alors que nous rentrions, le facteur m’a déposé un colis. Et quel colis ! Une tasse à café et une tasse à thé/tisane, envoyé par l’une d’entre vous. Merci mille fois !!!!!!!!!! Je vais les emporter au bureau dès demain:-) Elles sont trop belles, merci encore !
Puis j’ai passé l’après-midi seule à la maison, Chéri étant à son Festival. J’en ai profité pour regarder une série, lire. Et j’ai pris mes billets de train pour la semaine de thalasso d’octobre. Une semaine de thalasso à Roscoff avec ma jolie Karin:-) Il y a deux ans nous sommes allées à Pornic, il y a quatre ans à Pornic aussi. C’est tellement génial cette semaine de thalasso que nous nous offrons tous les deux ans, entre filles. Aujourd’hui, Chéri est allé au marché ce matin, puis est parti au Festival. J’ai quant à moi rejoint deux amies, dont une que je n’avais pas vue depuis janvier.
Nous avions rendez-vous à Opéra pour aller au Paradis du Fruit. J’ai fait une partie du trajet à pieds, et en passant devant les Galeries Lafayette et les nombreuses boutiques de chaussures des rues commerçantes dans ce quartier, j’ai constaté que toutes les vitrines sont emplies de bottines. Cool que les bottines soient tendance pour l’automne et l’hiver qui arrivent, j’en ai cinq paires, de couleurs différentes, pas besoin d’acheter des chaussures cet hiver.
Et ça m’arrange bien, autant j’aime les sacs à main, autant les chaussures ne m’intéressent pas, et comme j’ai les pieds ultra sensibles, j’ai du mal à trouver des chaussures qui ne me fassent pas d’ampoules et me permettent de marcher au long de la journée.
Nous sommes restées au paradis du Fruit de 13 heures à 17h30, à discuter encore et encore, à rire… Ça fait du bien les journées entre copines ! J’ai bu mon cocktail préféré de fruits pressés minute, kiwi, orange, pamplemousse, citron. Puis pris une assiette « trois saveurs ». J’ai choisi du tarama avec blini, sashimis de saumon et pita pastrami-cheddar. En accompagnement, salade verte et coleslaw. J’adore leurs formules, composer notre assiette de petites choses en choisissant parmi plein de saveurs, en petites portion. Pour finir un cornet surprise d’amour. Dans le cornet, morceaux de banane et fraises Mara des bois. Pour le parfum de glace, j’ai choisi café. Et pour clore cet agréable déjeuner, un thé à la menthe très bon, en feuilles. Maroc’N Roll s’appelle le thé:-)
Je suis rentrée en métro à presque 18 heures, et j’ai le plaisir de passer la soirée avec Chéri, rentré tôt du Festival:-) J’ai allumé des bougies, je le fais presque tous les soirs, ça fait une jolie lumière et ça sent bon et j’ai fait mes deux masques, visage et yeux (sur peau soigneusement démaquillée et nettoyée naturellement). Ca devient mon rituel du dimanche soir, et ça détend totalement.
Je suis détendue, reposée, heureuse d’aller travailler demain.
J’espère que vous avez passé un tout aussi bon week-end. Passez une douce soirée:-)
Bon voilà. J’ai 53 ans… Pfouuuu… Enfin, que faire ? Rien, les années filent à la vitesse de la lumière, alors profitons du moindre instant:-) J’ai mieux dormi la nuit dernière, je me suis levée à 5h30 il y a du progrès.
Pour le petit déjeuner, flocons d’avoine dans du lait de coco et un kiwi.
Pour le déjeuner, dans mon Bento, le reste des nouilles sautées de samedi soir. Et des Reine-Claude.
Bon…. on va avoir un problème avec Philippe pour nos séances. En quittant le bureau à 17h30, sur le papier, j’ai le temps de rentrer, me changer et aller au stade… Mais, j’ai quitté le bureau à 17h40 et là, ça me met en retard… Je refuse d’être à cinq minutes près. Ne pas faire des horaires de folie, bien sûr, mais arrêter le mail que je suis en train d’écrire à 17h25 pour avoir le temps de ranger les papiers sur mon bureau, éteindre l’ordi pour aller faire pipi et partir à 17h30 tout pile, ça je ne peux pas, ce n’est pas moi. Alors oui, j’ai fini mon mail en cours à 17h35, l’ai envoyé, suis allée rincer mon mug, rangé mon bureau, et suis partie à 17h entre 40 et 45. Je n’ai jamais arrêté net un dossier en cours, je ne vais pas commencer aujourd’hui ! Je suis censée finir ma journée à 17h30, je sais que ce sera aux alentours de 17h45, le temps de finir et ranger mon bureau.
Je ne veux pas me créer une source de stress si jamais je suis dans le bureau d’un collègue et pars cinq minutes plus tard que l’heure pile… L’idéal serait 19 heures pour le sport, mais ça ce n’est pas possible pour Philippe… Ou alors 18h45 en visio… Je l’ai appelé pour annuler, ça non plus ça ne me ressemble pas d’annuler au dernier moment. Je trouve ça d’une impolitesse absolue. Au même titre que je n’arrive jamais en retard, histoire de respect, envers moi, envers les autres…
Il m’a dit qu’il va attendre d’avoir son emploi du temps définitif et qu’on en parlera posément. Il est sûr de nous trouver deux créneaux hebdomadaires, quitte à en faire un en visio. En tout cas, moi j’ai décidé de ne me créer aucune source de stress inutile. J’en ai bien assez avec mes parents et le fait de m’intégrer dans un nouveau travail. Donc je suis rentrée tranquillement, et ai profité de ma soirée avec Chéri. Mon super Chéri qui hier après-midi a cuisiné un boeuf bourguignon, et l’a refait mijoter ce soir.
Et pour fêter un minimum mon anniversaire, il m’a acheté un opéra, un gâteau que j’aime beaucoup. Mon gâteau préféré du monde, on en achètera un quand on ira à Charleville dans deux week-ends. Un Carolo Karin;-)))
Et Philippe m’a écrit à 21h30 pour me dire que jamais il ne me laissera tomber, on trouvera le moyen de nous voir. Voilà, il va falloir quelques semaines pour trouver le bon rythme, je tiens à réussir ce boulot, je tiens à faire beaucoup de sport, je tiens à passer du temps avec Chéri, je tiens à continuer à m’occuper de mes parents… Je vais y aller un pas après l’autre et essayer de bien dormir avant tout:-)
Samedi matin, fatiguée de cette première semaine, je me suis réveillée à 10 heures. Le temps de prendre notre petit déjeuner avec Chéri, de nous habiller, il était midi. Nous avons décidé d’aller nous balader au quartier chinois, d’y déjeuner et faire des courses.
Chéri a acheté de quoi faire des nouilles sautées, des nouilles de riz fraîches, de la saucisse thaï, des germes de soja, de la ciboulette chinoise…. Nous avons déjeuné tard, très tard… que j’aime nos week-ends retrouvés. Nous nous sommes régalés d’une soupe aux raviolis de crevettes. J’ai ajouté à la mienne de la sauce piment.
Chéri a quant à lui commandé un plat de tripes qu’il a mises dans sa soupe.
Euh…bon… chacun ses goûts;-)) J’ai calé à la moitié de ma soupe. Maintenant quand je me rends compte que je n’ai plus faim, j’arrête. Il y a un temps, je finissais, par habitude, ou par gourmandise, ou pour ne pas gâcher. Mais alors, sous prétexte de ne pas gâcher , c’est mon corps qui servait de poubelle pour les restes ? J’ai donc laissé cela de ma soupe.
Nous sommes rentrés en milieu d’après-midi, Chéri a regardé un film, et j’ai lu les revues médicales éditées par mon boulot, pour me familiariser avec le jargon. Samedi soir, Chéri a cuisiné des nouilles sautées. En ajoutant aux ingrédients de base (nouilles, germes de soja, saucisse thaï), des haricots plats, poivron, oignons, et les assaisonnements dont il a le secret. De la cive au moment de servir, et résultat… je me suis régalée encore une fois.
Ce matin en revanche, levée sept heures, en m’étant couchée à minuit. Ceci dit, si je pouvais dormir chaque nuit sept heures, ce serait parfait, exactement le nombre d’heures de sommeil pour que je me sente bien. Six heures ça me va aussi c’est mieux que rien, mais sept heures c’est l’idéal. J’ai pris mon café tranquillement, avec des flocons d’avoine cuits dans du lait de coco. Encore plus savoureux que le lait d’amandes, pour mon goût naturellement.
En fin de matinée, nous sommes allés faire le marché avec Chéri, et acheté pour le déjeuner du pâté en croûte de veau, j’aime tellement le pâté en croûte. Ce dimanche après-midi s’est passée tout tranquillement. Pour le moment, nous n’avons pas vraiment envie de voir du monde, juste envie d’être tous les deux, après ces semaines où j’ai fait tant d’allers-retours. Allers-retours qui vont reprendre très vite d’ailleurs…
En fin d’après-midi, j’ai fait un masque hydratant du visage. puis un masque avec des matchs pour les yeux. Je vais essayer de me tenir à en faire chaque dimanche, pour garder les bénéfices du soin Guerlain qui a redonné un vrai éclat à ma peau.
Voilà donc, un week-end on ne peut plus calme et simple, je n’ai besoin que de cela en ce moment. Je suis prête pour une nouvelle semaine. Et heureuse d’aller travailler, ça m’a réellement manqué de travailler…
J’espère que vous avez tous passé un excellent week-end.
Coiffeur ce matin, qui m’a fait une bien jolie coupe et un roux flamboyant comme j’aime tant
Manucure
Tenue préparée
Ma jolie bouteille toute neuve (50cl), à remplir deux à trois fois par jour pour m’assurer que je bois assez
Thés et tisanes
Agenda
Joli cahier pour noter tout ce que je dois retenir
Trousse avec mes stylos fétiches
Pas de Bento pour demain, sans doute irai-je déjeuner avec mes nouveaux collègues:-)
Voilà, toutes ces choses sont faciles à préparer. En revanche, suis-je prête mentalement ? Je suis excitée, comme à la veille de toute nouvelle aventure, un peu anxieuse, comme quand on va vivre quelque chose qu’on ne connaît pas, mais surtout je suis heureuse de travailler, de retrouver un rythme, une routine quotidienne…
Alors pourquoi ai-je cette boule au ventre ? Ce syndrome de l’imposteur qui me revient ? Vais-je réussir ce nouveau travail ? Ont-ils eu raison de me choisir, de miser sur moi ? J’y verrai plus clair vendredi déjà, après quatre jours passés là bas. Ce matin donc, coiffeur. Coupe rafraîchie et couleur ravivée:-)
Ensuite je suis partie me balader dans Paris, histoire de ne pas rester à cogiter seule à la maison. J’ai beaucoup marché, depuis le 18e, traversé le Louvre et les Tuileries, et je me suis retrouvée à Saint-Germain-des-Prés. Vraiment étrange tous ces quartiers habituellement si touristiques, vides…
Je me suis arrêtée pour boire un thé vert à la menthe Aux Deux Magots, mais je n’ai pas mangé, et comme je n’avais pas pris de petit déjeuner, en rentrant à 17h30, je crevais de faim:-) J’ai mangé quelques rondelles de saucisson pour patienter en attendant le dîner.
Dîner simple, le reste des pâtes à la bolognaise d’hier soir. Un morceau de baguette tradition achetée Au grenier à Pain sur mon chemin du retour avec des radis, du beurre, du sel.
Et du melon, un morceau de chocolat « ambré », une tuerie made in Le Chocolat de Poche dont je vous parle souvent sur Instagram, et une tisane.
Je vais me coucher tôt pour lire, histoire de ne pas laisser de mauvaises idées me submerger. A demain, douce soirée:-)