Trop vite

Tout va trop vite, beaucoup trop vite. Les journées s’enchaînent, les week-ends filent… Après un samedi tout calme, je me suis réveillée à 8 heures dimanche. Pris mon petit déjeuner, et ai pris le temps de ne rien faire. Parce que là vraiment, ne rien faire pendant deux heures, c’est ça le luxe, le vrai.

Nous sommes allés au théâtre, voir une très jolie pièce, Les Humains. Très réussie ! Chéri n’était pas trop fatigué, il se sent mieux de jour en jour.

Lundi a été une rude journée au boulot. Comme c’est le seul jour où je ne vais au sport après le travail, j’en profite pour rester tard au bureau et avancer un maximum. Mais je n’ai pas vu l’heure. Total, 7h30, 19h30. Hier j’ai mangé…

A 5h30, des pancakes.

A 9h30, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes d’oléagineux.

Au déjeuner, 100 grammes d’aiguillettes de poulet grillées, 100 grammes de riz complet, 125 grammes de tomates cerises, à peine cuites dans une cuillère à café d’huile d’olive. Je les ai fait cuire deux minutes le matin en préparant mon petit déjeuner, j’adore les tomates ainsi préparées. Je vous montre toujours sur les assiettes de la cuisine du bureau, pour mieux se rendre compte de la quantité.

A 17 heures, à nouveau une barre et demi, banane, oléagineux.

Et hier soir, Chéri a fait un poulet au four, avec des petites pommes de terre dans le plat. Et des champignons avec de l’ail.

Plus les jours passent, plus je mange simplement. Des produits frais, bruts… J’arrive au jour 30 de mon programme alimentaire, je veux continuer ainsi jusqu’à éliminer les derniers kilos de gras. Ce ne devrait pas être trop long. Ensuite, arrivera toute la phase de stabilisation, la fameuse phase de stabilisation, phase que je n’ai jamais réussie. JAMAIS je n’ai réussi à maintenir mon poids durablement.

Cette fois, je ne me laisse pas le choix… Je suis entrée en pré-ménopause, ça va devenir de plus en plus difficile de perdre du gras, de faire de gros efforts physiques lors des séances, alors, je ne pourrai plus, une fois encore, m’atteler à perdre des kilos. Ni physiquement, et surtout, ni mentalement.

Je veux vieillir sereinement, et mince. J’arrive tranquillement à un poids que je faisais à 13 ans. Je vous dirai mon poids quand il sera stable. A 13 ans j’avais déjà ma taille adulte, et j’étais en tout petit surpoids. Et j’arrive tranquillement à un taux de masse grasse bas. Je ne peux pas écrire taux de masse grasse le plus bas de ma vie, puisque jamais mon taux de masse grasse n’avait été évalué avec de vrais outils précis…

Bref, jusqu’à atteinte de mon objectif, je continue à manger très simplement, basiquement même, des produits bruts, très peu cuisinés, à index glycémique bas. En revanche je mange davantage que ces dernières années. Ce sont les collations qui changent tout… Les collations sont riches en macro-nutriments et en calories.

Aujourd’hui, mangé… A 5h30, un oeuf plus trois blancs, 40 grammes de pain intégral, 10 grammes de Primevère, un demi pamplemousse.

Pas de collation ce matin, j’étais en réunion ininterrompue de 8 heures à 11h30. J’ai déjeuné à 13 heures, 70 grammes d’aiguillettes de poulet qui restaient, un oeuf dur, laitue, concombre, riz complet.

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane, oléagineux.

Ce soir en rentrant du sport, 100 grammes de pâtes complètes, 125 grammes de chou-fleur, deux oeufs au plat plus un blanc.

Sur ce, je vais me coucher, besoin de dormir, et je vous souhaite une bonne nuit. N’oubliez jamais de prendre soin de vous et de ceux que vous aimez.

« Il faut que tu manges »

Voilà ce que m’a dit le Coach pendant notre séance de cet après-midi. Il est vrai que cette semaine a été cahotique, et j’ai moins mangé que je ne le devrais. Hier encore, et aujourd’hui, ce fut moins que prévu. Je vous montre.

Hier matin à 5h30, gâteau de flocons d’avoine. J’aime beaucoup ces petites assiettes à dessert, en porcelaine de Gien, j’en suis folle, je me les suis offertes il y a peu.

A 11h30, deux heures et demi avant la séance de sport, collation. Une barre protéinée, une banane entière et 20 grammes d’oléagineux. Collation plus importante que d’habitude, puisqu’elle fait également office de déjeuner. Je sais que c’est bancal le vendredi, mais impossible pour moi de prendre un vrai déjeuner une heure ou deux avant la séance de sport sinon j’ai des désordres intestinaux qui gâchent la séance. J’aime réellement faire mes séances en me sentant légère, sans être en phase de digestion.

La séance a duré une heure et demi et non une heure, et le temps de rentrer, de prendre ma douche il était 17 heures. Puis je suis allée faire les coures, Chéri ne pouvant rien porter pendant deux semaines. Alors oui j’aurais dû prendre une collation, mais je ne l’ai pas fait.

En revanche, j’ai fait un beau marché. Une laitue, salsifis, patate douce, un chou-fleur, des petits pois, des tomates coeur de boeuf, un concombre, de quoi manger des légumes que j’aime pour la semaine à venir. En rentrant des courses à 18 heures, je me suis posée la question de prendre une petite collation, mais le temps de réfléchir à ça, je me suis endormie sur le canapé, et réveillée à 19 heures. La question de la collation ne se posait donc plus.

Nous avons dîné tôt, steak haché et salsifis pour moi. Pas de féculents encore une fois… cette semaine a été anarchique… J’avais juste envie de dormir, la semaine a été trop riche en émotions, et surtout en fatigue physique. Alors oui j’ai trop peu mangé…

Je me suis couchée à 23 heures, et réveillée ce matin à 10 heures. Peu fréquent que je fasse d’aussi longues nuits, et j’aime quand je dors ainsi longtemps, c’est tellement agréable de bien dormir.

J’ai pris mon petit déjeuner à 10h30, un oeuf entier plus trois blancs, 40 grammes de pain complet, un demi pamplemousse.

Aujourd’hui encore journée bancale côté repas, ma séance étant à 13h30, il est évident qu’en prenant mon petit déjeuner à 10h30 je n’allais pas prendre de collation ou de déjeuner juste avant la séance. Le coach est arrivé un peu en retard à la séance qui n’a commencé qu’à 14 heures. En l’attendant j’ai bu un café. j’aime bien boire un café à la salle, je m’y sens comme chez moi. C’est beau, c’est dynamisant tout en étant apaisant.

Nous avons fait la quatrième séance de muscu de la semaine. Les bras, biceps et triceps. Pour cette séance encore, Paul a augmenté les charges, et tout est passé, sauf le tout dernier exercice, j’avais tout donné, je n’avais plus de forces, rien, vidée.

Le coach m’a dit à la fin que la semaine a été belle, très belle, on a augmenté les charges pour chaque partie du corps. On a repris le 17 août, et en deux mois, non seulement j’ai retrouvé le niveau d’avant opération, mais je l’ai dépassé. Comme m’a dit le coach, ces deux mois ont été plus qu’intenses, on a travaillé très dur. Et on va progresser encore ! Venir à bout de la masse grasse, et définir la silhouette selon nos objectifs:-))))))))))

Le coach m’a aussi dit de manger plus, de vraiment bien respecter le plan. Cette semaine n’a certes pas été simple, trop émotionnelle, je n’avais pas envie de manger, mais la semaine prochaine il faut revenir dans les clous et manger davantage. En rentrant, à 16 heures, j’ai mangé une banane et 15 grammes d’oléagineux. Pas de shaker ni de barre protéinée, pas assez faim.

J’ai pris une douche bien chaude, pour détendre mes muscles douloureux, ai fait un gommage du visage, un gommage du corps au savon noir. Puis me suis massée avec un baume, et la journée était déjà bien avancée.

C’est cool de se lever tard, mais de fait ensuite la journée passe beaucoup trop vite. C’est pour ça que j’aime tant me lever tôt, j’aime les petits matins… Mais parfois il faut savoir juste se reposer, et récupérer. La récupération fait partie intégrante du processus d’amincissement, de fabrication de la masse musculaire…

Pour continuer cette journée de repos, nous avons regardé avec Chéri des épisodes de Staircase, la série que nous regardons en ce moment. Et qui nous tient en haleine… J’ai fait un dîner un peu plus copieux sur les conseils (injonction;-)) du Coach;-)

Deux oeufs durs, deux tranches de blanc de poulet, laitue, tomate, concombre, riz complet. Vinaigrette avec vinaigre de vin, huile d’olive, 5 grammes de mayonnaise, poivre, pas de sel.

J’aime vraiment les salades composées, ça revient souvent dans mes choix de menus. Ca va se tasser, ce n’est plus guère la saison, alors j’en profite encore un tout petit peu. Ce soir, j’ai mélangé laitue, tomates, concombre, alors qu’avec mon plan alimentaire, il faut éviter de mélanger les légumes, puisqu’on suit les index glycémiques de chaque, et que de ces index découle la quantité de chaque légume.

Enfin ce soir, je devais manger davantage, davantage en quantité, davantage de glucides, davantage de lipides, davantage de calories, alors c’est ce que j’ai fait.

Et comment va Chéri ? Il se sent bien, vraiment. Il est donc rentré jeudi. A dormi 14 heures la nuit de jeudi et fait trois heures de sieste vendredi. Il a dormi 11 heures la nuit dernière, de vendredi à samedi. Et a fait la sieste pendant que j’étais au sport, de 13 heures à 16 heures. Il n’a pas de douleurs, juste un tiraillement au niveau de l’artère fémorale. Il marche un peu chaque jour. Il se repose.

Demain nous allons au théâtre, en matinée. S’il se sent trop fatigué nous rentrerons en taxi. Il a envie de sortir un peu, alors théâtre en matinée, ce sera bien. Je vous souhaite une bonne soirée. Prenez soin de vous.

Ça se traîne

Hier soir, je suis allée voir Chéri. Il va plutôt bien. Il était bien réveillé, les idées claires, n’éprouvant de douleur nulle part. Le chirurgien a dit que l’opération s’est bien passée. Une IRM de contrôle ce matin, et Chéri est sorti de la clinique cet après-midi. 15 jours de repos, sans rien porter, sans trop marcher ni solliciter sa jambe. Ils sont passés par l’artère fémorale pour accéder au cœur, alors la jambe doit se remettre. Il a un gros pansement compressif. Et ne pas faire d’effort côté cardio pendant ces deux semaines.

Il était heureux de rentrer à la maison, et moi tout aussi heureuse qu’il rentre. Deux nuits l’un sans l’autre, c’est compliqué pour nous:-) Le chirurgien a appelé en fin d’après-midi pour dire à Chéri que les résultats de l’IRM sont moyens et qu’il doit retourner la clinique la semaine prochaine… On va essayer de ne pas trop y penser…

Hier soir, je suis rentrée de la clinique à 21 heures et n’ai pas dîné. Je n’avais ni faim, ni envie de manger. Juste envie de prendre une douche chaude et de dormir. Loupé, j’ai peu et mal dormi… C’est pour cela que j’ai l’impression que cette semaine se traîne. Pas dormi les nuits de lundi, mardi, mercredi… Ça devrait aller mieux ce soir.

Hier, voilà ce que j’ai mangé. A 5h30, un œuf et trois blancs, 40 grammes de pain avec Primevère, un demi pamplemousse.

A 10 heures, un shaker de protéines avec 120 grammes de banane et des oléagineux.

A 13h30, les restes de la veille, aiguillette de poulet, complétée de jambon de poulet, riz complet, courgettes.

A 16h30, une barre et demi de protéines, 30 grammes de banane, 5 grammes de noisettes.

Et donc, pas de dîner. Ce matin, je me suis levée avant cinq heures, et ai juste bu un café, toujours pas faim.

En revanche, j’ai eu faim à 9h30, j’ai pris un shaker de protéines, 120 grammes de banane et 10 grammes d’oléagineux.

A 13 heures, 100 grammes de truite fumée, salade verte, tomates cerises, et deux wasas. Vinaigrette avec vinaigre de vin, une cuillère à café d’huile et 5 grammes de mayonnaise.

Ce n’est pas assez de glucides, mais j’avoue, je n’avais pas fait cuire de pâtes ou riz, ou pommes de terre, ou quinoa, bref, de féculents, d’avance. Comme quoi, l’organisation et la planification sont importantes pour suivre un plan alimentaire. Bref, depuis deux jours, clairement, je ne mange pas assez…

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane et oléagineux.

En sortant du travail, je suis allée à ma séance avec Paul. Ca va paraître ridicule, mais oui, le sport m’a manqué durant ces deux jours. Et la séance de muscu dos épaules m’a fait le plus grand bien. J’ai passé un palier avec la charge des exercices dos. Des mois que je ne parvenais pas à franchir le cap de 50 kilos, et bien ce soir ça y est ! Le Coach m’a dit qu’il est très fier de moi, de mon évolution. C’est relativement rare qu’il balance un compliment, alors je prends:-). Je suis ensuite vite rentrée rejoindre Chéri. Douche. Dîner très simple, des pâtes complètes, deux oeufs au plat. Et ben non, pas de légumes;-)

Demain, je mange davantage, sinon ce n’est pas comme ça que je serai moins fatiguée. En attendant, je vais me coucher plus que tôt ce soir. Il est 21h30, et déjà mes yeux se ferment. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

Yessssss en week-end

Cette semaine a été rude… La semaine dernière je n’ai pas travaillé jeudi et vendredi puisque nous étions à Lyon, et comme à chaque fois que je reviens de quelques jours de congé, je suis submergée par le travail, l’inconvénient d’être seule sur un poste et non en binôme.

D’autant que je n’étais revenue de nos vacances à Lisbonne que le mercredi précédent. Donc en reprenant le mercredi, jusqu’au mercredi suivant, je n’avais pas encore eu le temps de rattraper mes dix jours de. vacances, et j’ai à nouveau posé deux jours, bref, cette semaine je me suis trouvée sous l’eau. Déjà que j’étais à peine remise à jour de mes sept semaines d’absence après l’opération… Et comme je n’ai pas posé de congés cet été, il me reste trois semaines et quelque à poser avant fin mai 2023.

Enfin donc, la semaine a été rude. Levée très très tôt pour être au bureau très très tôt. Je ne peux pas rester le soir puisque j’ai sport à 18h30. Je suis la dernière élève de Paul, après notre séance il a fini sa journée, c’est donc le matin que je peux allonger mes journées. Mais enfin ça y est, me voilà à peu près à jour, je vais retrouver la semaine prochaine mon quotidien, bien chargé, mais en temps réel, sans retard…

Hier soir j’étais complètement KO après la séance de sport, la douche, le dîner… je suis tombée. J’étais au lit, et endormie avant 22 heures. En général c’est entre 22h30 et 23 heures. Du coup j’étais réveillée avant cinq heures ce matin. Mais j’étais en forme et j’avais récupéré. J’aime me lever tôt, j’aime me coucher tôt, c’est un rythme davantage dans ma nature.

Le vendredi je suis censée terminer à midi. Mais j’ai demandé à Paul pour que nos séances le vendredi soient à 14 heures, comme ça je reste au bureau jusqu’à 13h30. Aujourd’hui, c’était muscu biceps-triceps. Le Coach a augmenté les charges, il les a toutes augmentées cette semaine. J’aime bien quand il augmente, j’aime quand c’est vraiment difficile et que j’ai la sensation de progresser, même si en général, à chaque augmentation il faut plusieurs séances pour que ça passe fluide, propre et avec la technique impeccable.

J’étais en train de faire une série sur un exercice de triceps quand un adhérent, que je vois chaque vendredi est venu me dire que l’évolution de mes bras était nette depuis quelques semaines. Ca m’a fait extrêmement plaisir ! Les séances ciblées bras, nous ne les avons commencées qu’à ma reprise le 17 août, donc en deux mois on voit une évolution. Ce que Paul m’a confirmé et ce que je vois avec mes yeux, remarquez. J’ai des bébés biceps et des bébés triceps qui apparaissent:-)))

Je suis rentrée à 15h30, et après ma douche, je me sentais en grande forme, le sport me donne le sourire, un bon moral, un mental d’acier, et de l’énergie à revendre. En aucun cas je ne pourrais tenir les semaines que je fais, et aller à Reims en plus sans le sport. J’ai fait du rangement, du ménage, et j’ai préparé des pancakes, en quantité suffisante pour quatre petits déjeuners. J’en garde deux pour demain matin, deux pour dimanche matin, et je surgèles les quatre derniers en portions de deux. C’est bien pratique, il me suffit de les réchauffer quelques instants au micro-ondes le matin, et voilà.

Sinon, aujourd’hui, je n’ai pas fait mes cinq repas… encore oui. Le vendredi me pose un réel problème. Je déteste manger avant le sport, ça me provoque des désordres intestinaux. Les collations que je prends avant le sport, c’est une heure et demi avant, au minimum. Donc le vendredi, ayant sport à 14 heures, je ne vais pas faire un vrai repas à midi. D’autant moins que je prends ma collation vers 10h30 voire 11 heures. Donc je ne vois pas comment faire mes cinq repas le vendredi. Et pas question d’augmenter les quantités de ma collation, je n’aurais pas le temps de digérer avant le sport. Alors, augmenter les quantités de la collation de l’après-midi vous allez me dire. Mais… après le sport, je n’ai pas faim dans l’immédiat. Donc le vendredi, bon, c’est cahin-caha quoi… Je vous montre.

Ce matin à 5 heures, des pancakes.

A 11h30, shaker protéiné, 120 g de banane et 15 grammes de noix de pécan.

Et ce soir, 100 grammes de pâtes complètes (pesées cuites), 100 grammes de tomates, et 100 grammes de saumon fumé.

Je vous dis à demain. Passez une bonne soirée, et un bon samedi.

Le jeudi c’est bien aussi !

En fait, j’aime chaque jour de la semaine. Le jeudi soir je commence à être un peu fatiguée, c’est la troisième séance de muscu de la semaine, le quatrième jour de travail. Hier soir la séance a été particulièrement difficile.

C’était dos épaules. Le Coach a augmenté notablement les charges pour les épaules, et lors d’un des exercices, mon bras gauche a vrillé, et l’haltère m’a échappé. Paul l’a rattrapé au vol (enfin, il a amorti la chute, on ne rattrape pas 20 kilos au vol). J’avais un haltère de 20 kilos dans chaque main, et mon bras a lâché quand je les portais à bout de bras justement. Je ne me suis pas fait mal, Paul m’a appris à lâcher correctement pour justement ne jamais me blesser… Mais ça m’a fait un drôle d’effet, jamais je n’avais lâché en plein effort.

Il m’a dit que c’était normal, on était en fin de séance et l’augmentation de poids par rapport à la semaine dernière était importante. Ca passera la prochaine fois. Il y a quelque temps, j’aurais ressassé, pris cela comme un échec, m’en serais voulu, me serais traité de nulle. Maintenant, non. Le travail mental que nous faisons avec Paul me fait au contraire me dire que c’est une progression dans l’effort, dans l’intensité, comme il me l’a d’ailleurs dit. Et ça me galvanise ! Bien sûr que ça passera. Si ce n’est pas la semaine prochaine, ce sera celle d’après, n’importe.

J’aime tellement la muscu, très technique, qui renforce les muscles bien sûr, mais aussi et surtout l’estime de soi, la confiance en soi. Je me rends compte que même ma façon de marcher est différente, plus affirmée, je me tiens bien droite, j’ai toujours le sourire aux lèvres. Ce soir c’était séance jambes. Le soulevé de terre et les squats barre aux épaules font partie de mes exercices préférés:-) Les fentes en revanche, pas vraiment. Surtout les fentes avec un haltère de 12,5 kilos dans chaque main, et toucher le sol d’un genou, se relever d’une poussée. C’est tellement dur, pour moi en tout cas. Et chaque fente qui n’est pas « propre », bien exécutée avec la bonne technique et la bonne amplitude, Paul ne la compte pas. Alors les quatre séries de 20, et bien souvent ça fait plutôt 90 fentes que 80. Enfin bref, vous le comprenez, j’adore la muscu:-)))))))

La séance a été très difficile, je commence à sentir la fatigue de la semaine, et le soulevé de terre à 75 kilos m’a paru rude. Le responsable des coachs est venu nous voir quand on était entre deux séries, il vient souvent nous parler, et m’a dit que ma transformation et ma progression en un an était sans doute une des plus belles. Il m’a dit que mes charges en muscu, ratio poids de corps/charges sont équivalentes à celles des tests exigés dans les examens de coachs. Ca m’a beaucoup touchée. J’ai peut-être raté ma voie. J’aime tellement la discipline en réalité…

Bon, sans transition, les repas de la journée. J’ai à nouveau « sauté » la collation du matin. Aujourd’hui, j’accueillais et passais la journée avec une collègue arrivée ce matin, j’ai donc totalement oublié ma collation du matin. Il faut vraiment que je veille à ce que ça ne se reproduise pas trop souvent, le but est que je mange vraiment ce qui est dans le plan, et pas moins.

Au petit déjeuner à 5h30, un oeuf entier et trois blancs, 40 grammes de pain aux céréales, 10 grammes de primevère, un demi pamplemousse.

Au déjeuner à 13h, 60 grammes de viande des grisons, 120 grammes de riz complet, 100 grammes de courgette.

A 15 heures, une tisane, j’ai rarement envie d’une tisane mais là, oui.

A 16h30, un shaker protéiné, 120 grammes de banane et 15 grammes de noix de pécan.

A 20h30, après sport et douche, après masque pour le visage, lait sur le corps, toute douce et fraîche, j’ai dîné d’un bol de soupe lentilles-petits pois, et deux oeufs plus deux blancs.

Passez une bonne soirée, je vous dis à demain.

Mercredi

Et voilà ma journée d’aujourd’hui. Ce matin, gâteau de flocons d’avoine.

Au déjeuner, j’ai mangé avec une collègue, qui avait besoin de vider son sac. Un petit resto au coin de la rue du bureau, un restaurant kurde, dont les plats du jour sont parfaits pour mon plan. alimentaire. J’ai choisi les aiguillettes de poulet cuites dans un bouillon plein d’épices, servies avec 80 grammes de boulgour avec là aussi beaucoup d’épices, et une petite salade de légumes crus, assaisonnée au jus de citron.

Un délice. Très peu copieux. Ma collègue a pris avec, une entrée et un dessert, moi j’ai juste pris le plat du jour. Je n’avais pas pris de collation ce matin en me disant que manger au resto serait forcément plus copieux qu’un de mes repas habituels. Et finalement non, au contraire en fait. Pas grave, j’ai un peu moins mangé que prévu dans le plan aujourd’hui.

A 16h30, une barre protéinée, banane et noix de pécan.

A 20h30, dîner après la séance de sport. Lieu noir grillé, riz complet, tomates cerises passées quelques instants à la poêle, donc à peine cuites, je les aime comme ça.

Vous avez été plusieurs à me demander les recettes des petits déjeuners, les voici.

Gâteau de flocons d’avoine :

– Un oeuf entier, plus trois blancs

– 50 grammes de flocons d’avoine

– 10 grammes d’amandes (environ une dizaine), sans sel ni sucre ajouté

– une cuillère à café de cacao amer non sucré (moi je prends du Van Houten)

Dans un bol, je mélange l’oeuf entier et les trois blancs, j’ajoute les flocons d’avoine, les amandes que j’ai coupées en deux (libre à vous de les laisser entières ou de les couper plus finement). Je mélange bien, et je mets deux minutes au micro-ondes. Puis je démoule, ça se démoule tout seul. Je saupoudre de cacao noir. Et je le mange tiède, ça refroidit très vite une fois démoulé. Deux minutes à préparer, deux minutes de cuisson. J’aime beaucoup. Il faut aimer les flocons d’avoine non sucrés évidemment.

Les pancakes :

– Deux oeufs entiers

– 10 cl de lait d’amande (ou lait de vache, ou tout autre lait végétal si vous préférez)

– 30 grammes de farine de patate douce ou de farine de flocons d’avoine (je commande les miennes sur le site nutrimuscle)

– 15 grammes de poudre de protéines Sync, parfum au choix (je suppose que n’importe quelle marque de protéines convient, si ce n’est que dans la Sync il n’y a pas pratiquement pas de glucides, regardez bien la composition)

– Un tiers de cuillère à café de levure (je prends de l’Alsa tout simplement)

Vous mélangez tous les ingrédients, comme pour une pâte à crêpes. Pas besoin de laisser reposer, je les cuits de suite. Avec les quantités indiquées, ça me fait trois beaux pancakes. C’est délicieux, moelleux. Je multiplie les quantités par deux ou trois, comme ça j’en ai d’avance, je peux les congeler, ou les garder deux jours au réfrigérateur. Le premier jour je les mange chauds tout droits sortis de la poêle, sinon je les réchauffe une minute au micro-ondes. Là encore moins de cinq minutes de préparation, et quelques minutes de cuisson. Que ce soit les flocons d’avoine ou les pancakes, c’est en fait moins long à préparer que le troisième petit déjeuner avec lequel j’alterne, et pour lequel je cuits les oeufs au plat, épluche le pamplemousse, grille le pain…

Voilà, ne vous reste plus qu’à tester si ça vous dit, moi je me régale chaque matin avec l’un ou l’autre de ces trois petits déjeuners:-) Passez une bonne soirée. A demain

J’aime le mardi

Voici l’article que j’ai écrit hier soir. Je ne pouvais plus insérer de photos, mais l’assistance m’a réglé le problème cet après-midi, et en prime, normalement vous ne devriez plus voir de pubs.

J’aime le mardi parce que c’est le jour où je retrouve le coach pour la première séance de la semaine. Le dimanche, pas de sport, je vais à Reims et le lundi il ne travaille pas. De toute façon il préfère que j’aie deux jours « off » par semaine.

Donc le mardi, je le retrouve, je ne l’ai pas vu depuis le samedi matin, et ça me manque. Le sport me manque, le coach me manque, l’ambiance de la salle de sport me manque. Nos semaines sont bien calées. Mardi, muscu, séance pecs. mercredi, muscu, séance dos et épaules. Jeudi, muscu, séance jambes. Vendredi, muscu, séance biceps-triceps et encore un peu d’épaules. Samedi, circuits cardio. J’aime tellement la routine. Et pas que la routine sportive.

J’aime le quotidien. J’aime les imprévus, les surprises, partir en vacances, en week-end, mais je n’aime rien tant que la routine. C’est doux, c’est rassurant, c’est apaisant. J’aime me lever tôt, me préparer, petit-déjeuner, j’aime arriver au travail avant tout le monde, allumer la lumière, la machine à café, pour que ça sente bon quand mes collègues arrivent, j’aime travailler, j’aime quitter mon travail pour aller au sport, j’aime arriver à la salle et parler quelques minutes avec le directeur avant de rejoindre mon coach, j’aime nos séances, j’aime la sensation de bien-être après les séances, et plus que tout, j’aime rentrer à la maison retrouver Chéri. J’aime la répétition de ces petits moments heureux.

Sans transition… qu’est-ce que j’ai mangé aujourd’hui ? Ce matin, à 5h30, un oeuf entier plus trois blancs, un demi pamplemousse, 40 grammes de pain complet avec 10 grammes de Primevère.

A 9h30 au bureau, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

A 13h30, 120 grammes d’escalope de poulet, 120 grammes de riz complet (pesé cuit), 125 grammes de champignons, 1 cuillère à café d’huile pour faire sauter les champignons avec de l’ail. Ici c’est dans une assiette du boulot, assiette très très bien remplie !

A 17 heures, un shaker protéiné, 120 grammes de banane, 15 grammes de noix de pécan.

Au dîner, à 20h30, après ma séance de sport, 105 grammes de veau haché, 90 grammes de patate douce coupée en frites, rôtie au four, juste badigeonnée d’huile avec un pinceau, et du paprika, et 100 grammes de courgettes sautées dans une cuillère à café d’huile d’olive et un demi oignon. Et de la ciboulette fraîche au dernier moment.

Je n’avais pas mangé de patate douce depuis des années. Les rares fois où j’en ai mangé, je n’avais pas vraiment aimé ça. Mais Paul m’a incitée à goûter à nouveau, en les cuisinant comme ça, car niveau index glycémique, apparemment c’est plus intéressant que la pomme de terre, même cuite à la vapeur. Et cuisinée comme ça, en effet, c’est réellement bon la patate douce. Comme quoi il faut régulièrement regoûter les aliments qu’on pense ne pas aimer.

J’aime de moins en moins le café, qui m’écœure depuis mon opération, j’en bois juste un le matin. Dans la journée, au bureau, je remplis trois fois à la fontaine à eau ma gourde de 50 cl. Je bois entre 50 et 75 cl d’eau pendant la séance de sport. Et encore un peu le soir. Je ne compte pas vraiment l’eau bue pendant le sport, qui compense la sueur, donc je bois entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour. C’est tout, pas de thé, je n’aime pas ça. De temps en temps une tisane le soir, mais j’y pense assez rarement.

Dans la mesure du possible, tous mes légumes sont frais, Chéri fait le marché le dimanche matin, parfois ils viennent de chez Picard Surgelés, mais c’est vraiment peu fréquent. J’ai indiqué les quantités aujourd’hui pour donner un ordre d’idée, c’est réellement plus que ce que je mangeais ces dernières années…

Passez une bonne soirée:-)

Vous m’engueulez… et vous avez raison

Je reste trop longtemps sans écrire. Je me laisse dépasser par le temps. Reprise du travail, reprise du sport, ça m’a fatiguée plus que je ne l’aurais pensé. Finalement Chéri n’a pas eu son opération du coeur le 5 septembre, elle a été décalée au 19 octobre. Il voit l’anesthésiste mardi. Il a revu le chirurgien, l’opération va durer deux heures et demi. Il rentre à l’hôpital mardi 18, est opéré mercredi 19 à huit heures et ressort jeudi ou vendredi.

Bref. Comme je vous disais je suis dépassée. Je ne cherche pas d’excuse, et je veux trouver du temps dans mon organisation pour vous écrire. J’ai des choses à vous raconter. Bon, nous sommes allés à Lisbonne six jours en septembre pour nos vacances. Et nous revenons de quatre jours à Lyon. Pour aller voir ma nièce. Elle entame son année de master 2. A priori sa dernière année d’étude, à l’issue en juin, elle aura bac +5, à 22 ans, et cherchera à entrer dans la vie active.

J’avais posé jeudi et vendredi, nous sommes partis jeudi matin. Nous avons passé un très bon week-end. Qui m’a permis de beaucoup parler avec Lou, notre entente est de plus en plus profonde. Elle s’entend aussi très bien avec Chéri, avec qui elle partage d’autres centres d’intérêt. Nous avons fait de bons restaurants, avons beaucoup marché dans Lyon, et avons fait les boutiques. Beaucoup de boutiques. Chéri est allé voir des disquaires qui l’intéressaient, et nous a laissées seules pour faire les boutiques.

Quelle erreur:-)))))))))))

Maintenant que j’ai la silhouette me permettant d’essayer et de rentrer dans chaque vêtement qui me plaît (et non plus devoir me contenter des quelques vêtements existant en tailles 50-52), je ne me lasse pas d’essayer, d’acheter… Selon les vêtements, les formes, les marques, je fais du 40 ou du 42, du S ou du M. J’ai acheté à Lyon une doudoune, une veste en velours (taille unique), un pull, un collier…

Sur les photos en haut, je porte la veste en velours achetée ce week-end. Ces photos ont été prises hier, à l’hôtel. Il n’y a pas de filtre, c’est ma tête actuelle, ma tête de 55 ans…

Ce dont je veux vous parler en détail c’est d’alimentation et de sport. Oui, c’est quand même la vocation première du blog. J’ai totalement récupéré de l’opération. Je n’ai plus aucune douleur. Je revis. J’ai repris le sport après sept semaines de convalescence, et en quatre semaines, comme l’avait prévu Paul, suis revenue à mon niveau d’avant opération. Depuis que nous sommes rentrés de Lisbonne, j’ai commencé un plan alimentaire fait par Paul.

Le but n’étant pas de perdre du poids, plus maintenant, mais de perdre de la masse grasse. Et augmenter ma masse musculaire. Définir la silhouette, l’affiner. Et ce n’est pas facile, maintenant, de perdre encore 5 à 10% de masse grasse. Je vous expliquerai donc en détail. Ceci dit c’est très simple. Il a augmenté les protéines, mais aussi beaucoup augmenté les glucides que je mange chaque jour, tout comme les lipides.

Je ne mangeais vraiment pas assez au vu de mes journées. Le travail, cinq à six séances de sport par semaine, mais aussi le NEAT. Minimum 15000 pas par jour, environ 12 kilomètres. Et les derniers mois avant l’opération, je pouvais à peine manger, et je vomissais tellement. Je me demande comment j’ai tenu quand j’y pense aujourd’hui. Je travaille aussi sur le sommeil. Je dormais à peine cinq heures par nuit. Or le sommeil est également réellement important pour la récupération, et le développement de la masse musculaire. C’est même essentiellement pendant les phases de récupération que le muscle se construit.

Alors vraiment, je dois dormir plus. J’ai donc pris la résolution, depuis deux semaines que nous sommes rentrés de Lisbonne, de me coucher à maximum 22h30. Comme je me lève à 5h30 et que souvent je suis éveillée une à deux heures, entre deux et quatre heures du matin, me coucher à 22h30 ça m’aide. Car m’endormir n’est pas un problème, ça me prend moins de cinq minutes en général tellement mes journées sont intenses. En revanche je m’éveille excessivement tôt… et ne me rendors pas.

Voilà pourquoi j’ai du mal à tenir le rythme d’écrire ici. Mes journées commencent à 5h30, je rentre entre 19h45 et 20h15, je me couche à 22h30, il est essentiel pour moi de passer de vrais moments avec Chéri, je vais un dimanche sur deux à Reims…

Mais j’y réfléchis, venir ici est un plaisir, j’aime écrire, raconter… Je vais réfléchir à comment me réserver ces moments. C’est dit, c’est au programme, revenir ici tenir mon blog, mon journal alimentaire et sportif. Et vous comment ça va ?

Reprises

Chéri va mieux. Beaucoup mieux. Il parvient à respirer à peu près normalement. Encore fatigué, mais ça s’améliore de jour en jour. Espérons que la nouvelle vague de chaleur prévue la semaine prochaine ne lui provoquera plus de malaise.

Je reprends le travail lundi prochain. Je suis prête. Mon corps va bien. Mon cerveau est opérationnel, il me semble en tout cas:-) Vendredi en fin d’après-midi, j’ai eu une collègue au téléphone pendant plus d’une heure, qui m’a raconté les blas-blas du bureau pendant ces six dernières semaines, ça m’a donné très envie d’y retourner. Mes collègues me manquent, même ceux qui m’agacent:-)) Et mon travail me manque.

Samedi, nous sommes allés à Reims. Nous avons passé la journée entière avec ma mère naturellement, mais aussi avec ma nièce. Elle était en week-end à Reims et nous a proposé de nous emmener en Belgique. Dans la jolie petite ville proche de la frontière où nous allions pratiquement chaque dimanche avec mes parents quand nous étions petits mon frère et moi. Ca a fait très plaisir à ma mère. Et à moi aussi ! Quand nous habitions Charleville, il fallait environ 25 minutes en voiture pour aller à Bohan, de Reims il faut une heure et demi. Nous sommes partis à 10 heures de Reims, Lou étant venue nous chercher à notre arrivée au train, puis nous avons bu un café chez ma mère. Arrivés à 11h30 à Bohan, nous nous sommes un peu promenés le long de la Semoy. Puis sommes allés à notre resto/friterie préféré. Comme depuis quelques jours, je mange à nouveau solide, lentement, à petites bouchées, de petits repas, je me réjouissais à l’idée de manger des frites pour la première fois depuis bien des semaines.

J’ai commandé une tomate farcie au thon piquant, avec une assiette de frites. Les belges sont toujours plus que généreux sur les portions, voyez vous-mêmes.

J’ai mangé une petite moitié de la tomate au thon, les rondelles de concombre, et le tiers de mon assiette de frites. Impossible de manger plus, et encore ça représente bien davantage que les jours précédents. Je me suis régalée, j’adore le thon froid, mélangé à de la sauce pimentée et plein d’herbes, et les tomates crues c’est ma folie. Quant aux frites, de vraies frites belges, un régal !!!!!!! Ma mère a pris la même chose que moi, avec du crabe au lieu du thon, et a tout mangé, pour vous donner une idée des quantités que je mange en ce moment. Ma mère a toujours été une toute petite mangeuse, et là, elle a tout mangé, après tout c’était une entrée…

Nous sommes ensuite allés faire quelques courses au petit magasin de Bohan, faisant le plein de biscuits, chocolats, fromages, bières à rapporter aux amis et collègues. Ensuite, nous avons bu un café en terrasse, admirant la Semoy et nous réjouissant, tout simplement, d’être là, comme nous l’avons été tant de fois. Puis nous avons repris la voiture et sommes rentrés à Reims.

Ces journées sont toujours joyeuses, les trois générations (ma mère, ma nièce et moi) sommes toujours heureuses de nous retrouver. Nous avons eu le temps de boire un verre chez ma mère, et Lou nous a ramenés à la gare, notre train est arrivé à Paris à 20 heures. Et c’est là que mon estomac a commencé à se rappeler à mon bon souvenir.

Ca s’est mis à gargouiller, j’avais mal au ventre, mal au coeur… Mon estomac tout dur et tout gonflé. Toute la soirée j’ai eu mal au ventre, ça ne dégonflait pas. Vers minuit, j’ai été prise d’une violente diarrhée, douloureuse, qui a duré une partie de la nuit. Mon ventre était toujours très dur. Dimanche je n’ai rien mangé pratiquement, toujours le ventre dur et douloureux. Ca a fini par passer en fin d’après-midi. Je me rends compte que pour le moment je peux manger solide certes, mais uniquement des produits bruts, cuisinés sans gras. Encore un peu tôt pour la friture…

Le fait est que le chirurgien m’a dit qu’il faudra trois à six mois pour que ça redevienne vraiment plus facile la digestion. Et là, ça fait tout pile sept semaines. Alors pour le moment je continue mes tout petits repas, à petites bouchées. Déjà, c’est un tel plaisir de manger à nouveau solide.

Hier, j’ai ouvert mon ordinateur portable, que j’avais rapporté à la maison après mon dernier jour de travail vendredi 24 juin, et auquel je n’ai pas touché depuis. Avoir parlé à ma collègue vendredi m’a donné envie de retrouver mon travail, et aussi, je me suis dit, je vais faire un peu de tri dans mes mails pour ne pas être complètement submergée en arrivant au bureau lundi prochain. Bien m’en a pris.

Plus de 2500 mails dans ma boîte de réception. J’ai passé deux heures, j’en ai lu plus de 1500, en diagonale, histoire de voir ceux que je pouvais supprimer, ceux qu’on m’a envoyés pour info, et ceux à traiter. Ce matin, je me suis réveillée à 5h30, depuis plusieurs jours, je me réveille spontanément tôt, comme quand je vais travailler, c’est aussi pour ça que je me dis que vraiment je suis prête à reprendre. Je me suis douchée, pris mon petit déjeuner, et de 6h30 à 9h30 j’ai fini de lire tous les mails et commencé à les traiter. Je ferai pareil demain, jeudi et vendredi, deux ou trois heures à chaque fois.

Je sais… je ne suis pas censée faire ça, vous allez me le dire, mais je le fais parce que j’en ai envie, parce que j’aime mon travail qui commence à vraiment me manquer, et pour mon confort, pour être opérationnelle et pas complètement larguée lundi prochain. D’autant que je suis en vacances dans pile un mois, vendredi 16 septembre, et nous nous envolons Chéri et moi pour Lisbonne.

Nous ne les aurons pas volées ces vacances, nous en avons autant besoin l’un que l’autre. Chéri a demandé au chirurgien cardio s’il pourra prendre l’avion deux semaines après sa petite intervention, le chirurgien a dit oui. On avisera quand ce sera fait de toute façon. Et moi, je suis contente d’avoir remis la tête dans le travail, vous n’imaginez pas:-) Ca, c’est donc la reprise (officieuse) du travail.

Et aujourd’hui, ce qui m’a rendue la plus heureuse, c’est la reprise du sport. le chirurgien m’avait dit d’attendre six à sept semaines avant de reprendre la musculation. La marche, je pouvais au bout de dix jours. Et aujourd’hui ça fait tout juste sept semaines, Paul et moi avons été plus que prudents et patients, en prenant le délai le plus long. J’ai repris la marche, d’abord 5000 pas quotidiens pendant un mois, puis en augmentant de 1000 pas par jour, revenant à mon niveau de 15 000 à 20 000 pas la semaine dernière, comme avant l’opération. La semaine dernière Paul m’a demandé, plutôt que faire une heure de marche rapide au stade comme depuis plusieurs semaines, d’aller marcher dans Montmartre, puisque nous y habitons. Ainsi je monte et descends les multiples escaliers de toutes les faces de la butte, et non seulement ça fait bien monter le cardio mais ça sollicite les muscles, ce que voulait Paul, pour me préparer à la reprise cette semaine.

Je m’étais inscrite à l’Usine le 30 juin 2021, quand j’ai commencé les séances avec Paul. Mon inscription s’est donc terminée le 30 juin 2022, ce qui tombait parfaitement bien, juste au moment de mon opération. Je suis donc allée cet après-midi à l’Usine une heure avant l’heure de notre séance, pour refaire mon inscription, et surtout, avoir le temps de dire bonjour à tout le monde. Ils m’ont tous vraiment beaucoup manqué. J’étais surexcitée, et en même temps, j’appréhendais, presqu’intimidée. Pourtant, au long de ces sept semaines, j’ai pris deux fois un café avec Paul, on a échangé des message quotidiennement, il m’a soutenue tout du long de ma convalescence, chaque soir je lui dis ce que j’ai mangé, mon nombre de pas etc… et ça fait un an que je le vois quatre ou cinq fois par semaine, alors pourquoi j’étais intimidée ?

Je n’en sais rien. Je me sentais comme si c’était notre toute première séance, je savais qu’il allait me tester, pour voir les charges que je peux porter pour la reprise. C’est ça aussi que j’appréhendais beaucoup, est-ce que j’ai beaucoup perdu en force ? Et en fait, on ne le saura pas aujourd’hui, car nous n’avons pas fait de musculation. Paul a vu que je suis affaiblie, et que mes muscles sont moins apparents, et que je suis moins « puissante » qu’il y a quelques mois.

Il m’a dit que j’ai subi une grosse intervention, qu’on ne va pas directement faire de la musculation, ce serait plus dangereux que bénéfique. Que d’abord il faut réathlétiser mon corps. Je n’avais jamais entendu ce verbe. Mais j’ai vite compris:-)) Remettre en route le cardio, et l’ensemble des muscles. Après dix minutes d’échauffement à courir sur le tapis, faire des squats à vide, des pompes, nous avons fait un circuit, à trois reprises.

Six exercices, sans temps de pause. 40 secondes de corde ondulatoire, 15 tirages tractions, 15 squats avec un haltère de dix kilos, 15 pompes, 1 minute de gainage, 15 fentes, et une minutes de course sur tapis. Le temps de faire ce circuit trois fois, ça a pris 55 minutes, et brûlé 600 calories. Nous avons cinq séances cette semaine, nous ferons de la muscu dans la deuxième moitié de la semaine, Paul pense qu’on pourra repartir avec pratiquement les mêmes charges qu’avant l’opération, et il est certain que d’ici un mois je serai revenue au niveau d’avant l’opération, et je le crois.

On va bosser aussi fort qu’il le faut, et avant mes vacances à Lisbonne, je serai revenue à niveau:-))))) J’en ai bavé avec cette séance pourtant pas difficile du tout en réalité, je les sens les sept semaines d’inactivité et le fait que mon corps a été « traficoté ». Mais j’ai déjà hâte d’être à demain pour la séance suivante, un peu plus difficile, et ainsi de suite. J’ai pris goût à l’effort, à la discipline, aux défis à priori hors de portée… Je vous montre à quoi je ressemble aujourd’hui ? Je n’ai pas si mauvaise mine, ça se voit que j’ai bien dormi pendant mes semaines de convalescence.

Je vous souhaite une bonne soirée. Prenez soin de vous

Chéri, c’est ma vie

Mon dernier article date de mardi dernier, le 2 août. Petite interruption dans le récit de mon parcours d’obèse, car ce mardi 2 août, Chéri est entré à l’hôpital. Depuis le dimanche, il souffrait de la chaleur, comme nous tous vous allez me dire… Mais ce dimanche a été différent. Chéri était oppressé, ne parvenait pas à prendre son souffle, et transpirait bien plus que d’habitude. Il n’a même pas eu la force d’aller au marché, c’est moi qui y suis allée.

Tout l’après-midi il a beaucoup toussé, complètement oppressé, à bout de souffle sans bouger. C’était pire encore allongé. Dès lundi, nous sommes allés chez la généraliste, qui nous a dit de voir un cardiologue. Le cardiologue habituel de Chéri étant en vacances, nous avons dit à la généraliste que nous verrions cela à son retour. Elle nous a fait comprendre que non, c’était maintenant qu’il fallait voir le cardiologue.

Mardi, Chéri a quand même voulu aller travailler. J’ai réussi à trouver un rendez-vous pour mardi en fin d’après-midi à la clinique de Turin, clinique spécialisée en cardio, où les cardiologues consultent même le dimanche. Nous y sommes donc allés, Chéri ne pouvait plus respirer correctement du tout, et la cardiologue qui l’a examiné nous a dit, après une heure d’examens divers et variés, qu’elle craignait soit une embolie pulmonaire, soit une crise cardiaque, qu’il fallait nous rendre immédiatement aux urgences de Bichat, hôpital doté d’un excellent service cardiologie.

Et là, la nuit infernale a débuté. Nous sommes allés aux urgences en taxi, arrivés à 18h30. Chéri a été enregistré à l’accueil des urgences, et, déclaré en urgence vitale au vu du mot de la cardiologue de la clinique de Turin, a été pris en charge moins de cinq minutes après notre arrivée. Je n’ai pas pu entrer dans le service des urgences avec lui, je suis donc restée en salle d’attente. Assise sur une chaise bien dure, dans une salle surchauffée, en compagnie d’une cinquantaine de personnes attendant…

Une heure passe, deux heures passent… J’avais soif. le distributeur de boissons était en panne, les toilettes hors service, et je n’osais pas quitter la salle d’attente, puisque qu’on était censé me donner des nouvelles de Chéri. Au bout d’un long moment, je suis allée au guichet d’accueil demander comment allait Chéri, je ne savais même pas s’il était mort ou vivant… On m’a sèchement dit d’attendre. Les heures ont passé, passé, passé, j’étais toujours sur ma chaise dure. Je ne voulais pas appeler les parents de Chéri, ne voulant pas les affoler alors que je ne savais rien.

Je ne savais pas si je devais attendre, si Chéri allait rentrer à la maison, ou si je pouvais rentrer parce qu’ils allaient le garder. Vers minuit, je crois, je ne me souviens pas exactement des heures, une infirmière est venue me voir, disant que Chéri avait passé un scanner, et que plusieurs examens étaient en cours, que je devais attendre. Qu’il y avait toujours suspicion d’embolie pulmonaire, du liquide dans les poumons, et le coeur très irrégulier, Chéri ayant du mal à respirer.

J’ai appelé mon frère. J’avais besoin de parler, de pleurer. Nous avons passé une demi-heure au téléphone. A trois heures du matin, je n’avais toujours pas bu une goutte d’eau depuis la veille à16 heures, je me sentais poisseuse. Car au fur et à mesure que la nuit avance, les gens qui viennent aux urgences diffèrent. Drogués en manque, SDF, schizophrènes en crise… La tension monte, les cris retentissent…

Et moi, recroquevillée sur ma chaise, j’aurais donné n’importe quoi pour avoir des nouvelles de Chéri. Je me suis rendue compte au cours de cette si longue nuit que la peur que j’ai éprouvée avant mon opération n’était que le millionième de celle que j’éprouvais en cet instant. J’aurais tellement voulu être à la place de Chéri, l’idée qu’il souffre, qu’il puisse lui arriver quelque chose est insoutenable. A trois heures du matin donc, j’ai enfin vu un médecin qui m’a dit de rentrer, qu’ils n’arrivaient pas à stabiliser Chéri, et qu’ils allaient le garder. Qu’il ne pouvait pas m’en dire plus pour l’instant.

L’accueil de l’hôpital m’a appelé un taxi, et je suis rentrée à la maison à 3h30. J’ai bu de l’eau, ai donné à manger aux chattes, pris une douche, et me suis couchée à quatre heures. A six heures j’étais debout. J’ai essayé d’appeler les urgences, ça ne répondait pas. A midi, c’est Chéri lui-même qui m’a appelée, pour me dire qu’il allait être transféré dans une clinique à Neuilly, clinique uniquement dédiée à la cardiologie. J’ai appelé notre généraliste qui m’avait demandé de la tenir au courant. Elle m’a dit qu’en effet Chéri ne pouvait être mieux que dans cette clinique, que c’était parfait.

J’ai donc préparé un sac avec des vêtements, des affaires de toilette pour Chéri et suis allée à cette clinique. Mon pauvre Chéri. Depuis pratiquement 24 heures qu’il était entré aux urgences, on ne lui avait donné ni à boire ni à manger, il a passé la nuit sur un brancard entre les examens. Il avait le torse plein d’électrodes reliées à un écran, son cardio était à plus de 160 !!!!!!!!!!!!! Le double de ce qu’il devrait être.

Je suis tout de suite allée demander de l’eau à une infirmière, qui a aussi donné un petit en-cas à Chéri. Je lui ai demandé si on pouvait enlever les électrodes le temps qu’il prenne une douche et change de vêtements. Une fois la douche prise, ayant bu et un peu mangé, Chéri se sentait mieux. L’infirmière a remis les électrodes. L’embolie pulmonaire a été écartée, ils ont vidé le liquide dans les poumons.

Je suis restée avec Chéri jusqu’à 19 heures, et rentrée à 20 heures à la maison, la clinique est loin de chez nous en transports. J’ai appelé Chéri en rentrant, il s’apprêtait à dormir, épuisé par sa nuit aux urgences, et son coeur battant si vite et l’empêchant de respirer correctement. J’avais appelé ses parents en fin de matinée, quand j’avais eu des nouvelles. Ils m’ont dit qu’ils iraient le voir dès le lendemain jeudi, ce qui tombait bien, car il était prévu que j’aille à Reims. Mon frère étant en vacances aux Etats-Unis, je ne veux pas laisser mes parents trop longtemps sans visite.

Malgré la fatigue de la nuit blanche de la veille, je n’ai pas réussi à dormir, ne sachant toujours pas ce qu’avait Chéri, et trop inquiète pour fermer l’oeil. Jeudi je suis donc allée à Reims, fait les courses pour ma mère, allée voir mon père à l’Ehpad. Dans le train j’ai craqué. Je me suis mise à pleurer. Trop d’inquiétude, trop de fatigue, trop de malaises dus à ma convalescence pas tout à fait terminée…

J’ai eu Chéri plusieurs fois au téléphone ce jeudi pendant que j’étais à Reims, et une fois rentrée à Paris. Finalement il a demandé à ses parents de ne pas venir, la journée s’est déroulée en examens non-stop. Je me suis couchée à 21 heures 30, je n’en pouvais plus, et j’ai dormi jusqu’à sept heures du matin vendredi. Je suis partie en tout début d’après-midi pour la clinique, et j’ai passé l’après-midi avec Chéri. Ses parents sont passés vers 16h30, quand l’infirmière est arrivée pour faire l’électrocardiogramme (ils en faisaient un toutes les deux heures), nous nous sommes un peu fait disputer, une seule personne est autorisée pour les visites. Nous ne le savions pas.

Les parents de Romain sont partis assez vite de toute façon, il était fatigué. Je suis ainsi allée voir Chéri tous les jours… Son frère des Etats-Unis, en vacances à Paris est passé le voir samedi avant son retour à Denver dimanche. Ses parents sont à nouveau venus lundi après-midi. Chéri a beaucoup beaucoup beaucoup dormi pendant son séjour à la clinique. Ils ont finalement diagnostiqué une arythmie, pathologie pas très grave, ouf ouf ouf…

Chéri est sorti mardi après-midi, pile une semaine après notre passage aux urgences. Il est en arrêt maladie, et doit retourner à la clinique le 5 septembre, pour une petite intervention du coeur, il restera hospitalisé quelques jours. Je suis allée à la clinique en transports pour chercher Chéri, nous sommes rentrés en taxi, et il est allé se coucher dès que nous sommes arrivés. Je suis allée chercher ses médicaments, fait quelques courses .

Hier nous sommes sortis marcher environ dix minutes, Chéri a dû s’arrêter au bout de cinq minutes pour s’assoir. Nous avons donc directement fait demi-tour. Quant à moi, pour me vider la tête, hier matin tôt, avant la chaleur, je suis allée au stade faire une heure de marche rapide. Mardi ça a fait pile six semaines que j’ai été opérée, je vais donc pouvoir reprendre le sport la semaine prochaine, et je peux réintroduire des aliments solides dans mes repas. En une heure de marche rapide, j’ai fait 6,5 kilomètres, j’étais contente. Hier après-midi, je me suis allongée, et hop, je ne me suis pas sentie partir, et j’ai dormi profondément deux heures. La semaine qui vient de s’écouler a été rude.

Ce matin tôt, toujours avant la chaleur, je suis allée marcher. Mais pour préparer mon retour au sport mardi prochain, Paul m’a demandé de faire du cardio, de marcher dans Montmartre, grimper les escaliers deux par deux, monter les pentes le plus vite possible… De chez nous je suis donc montée au Sacré-Coeur, nous habitons au pied des fameux escaliers de Montmartre.

Il y a un an, avant de commencer mes séances avec Paul, de chez nous au Sacré-Coeur, je mettais près d’un quart d’heure, 13 minutes. Ce matin j’ai mis précisément 8 minutes 13 secondes. Mon cardio est bien meilleur qu’il y a un an, il bat à 47 pulsations minutes, je me suis allégée de pas mal de gras, enfin, j’ai eu l’impression ce matin que ma forme est revenue. Pendant une heure, j’ai monté, descendu, remonté, redescendu, faisant toutes les faces de la butte Montmartre.

Tôt le matin il n’y avait pratiquement personne, pas encore de touristes, que c’est beau Montmartre, que j’aime mon quartier ! Quand je suis rentrée, Chéri se réveillait juste. Il va mieux, ne tousse quasiment plus, respire mieux. Il est toujours très fatigué, ça je pense que c’est normal après la semaine qu’il a passée. En fin d’après-midi nos avons rendez-vous avec notre généraliste, qui va regarder tous les comptes-rendus des examens, et regarder le traitement donné à Chéri.

Chéri est décidé à lui demander le nom d’un nutritionniste spécialisé car on lui a beaucoup parlé de ça à la clinique. Chéri est trop gros. Ils l’ont directement mis à des repas sans sel sans sucre. Il va falloir qu’il revoie sa façon de manger, et de consommer de l’alcool. Bien sûr, je vais le soutenir mais c’est bien qu’il voie un professionnel qui le conseillera par rapport à sa pathologie. Sa façon de manger va sûrement se rapprocher de la mienne… A suivre…

Voilà donc pourquoi je ne suis pas venue vous écrire durant toute une semaine. Je reprends au plus vite le récit de mon parcours d’obèse. Et le quotidien, puisque je peux à nouveau manger à peu près de tout, et surtout, la reprise du sport avec Paul mardi prochain. J’ai respecté à la lettre les consignes pendant mes six semaines de convalescence, celles du chirurgien pour l’alimentation, celles de Paul pour marcher, juste marcher, un peu davantage chaque jour, mais sans forcer et sans faire aucun mouvement musculaire, juste de la marche, alors là, maintenant que je me sens vraiment mieux, inutile de vous dire comme je bous d’impatience de reprendre la musculation:-)))))))))

Bon après-midi vous tous, prenez soin de vous.