« Il faut que tu manges »

Voilà ce que m’a dit le Coach pendant notre séance de cet après-midi. Il est vrai que cette semaine a été cahotique, et j’ai moins mangé que je ne le devrais. Hier encore, et aujourd’hui, ce fut moins que prévu. Je vous montre.

Hier matin à 5h30, gâteau de flocons d’avoine. J’aime beaucoup ces petites assiettes à dessert, en porcelaine de Gien, j’en suis folle, je me les suis offertes il y a peu.

A 11h30, deux heures et demi avant la séance de sport, collation. Une barre protéinée, une banane entière et 20 grammes d’oléagineux. Collation plus importante que d’habitude, puisqu’elle fait également office de déjeuner. Je sais que c’est bancal le vendredi, mais impossible pour moi de prendre un vrai déjeuner une heure ou deux avant la séance de sport sinon j’ai des désordres intestinaux qui gâchent la séance. J’aime réellement faire mes séances en me sentant légère, sans être en phase de digestion.

La séance a duré une heure et demi et non une heure, et le temps de rentrer, de prendre ma douche il était 17 heures. Puis je suis allée faire les coures, Chéri ne pouvant rien porter pendant deux semaines. Alors oui j’aurais dû prendre une collation, mais je ne l’ai pas fait.

En revanche, j’ai fait un beau marché. Une laitue, salsifis, patate douce, un chou-fleur, des petits pois, des tomates coeur de boeuf, un concombre, de quoi manger des légumes que j’aime pour la semaine à venir. En rentrant des courses à 18 heures, je me suis posée la question de prendre une petite collation, mais le temps de réfléchir à ça, je me suis endormie sur le canapé, et réveillée à 19 heures. La question de la collation ne se posait donc plus.

Nous avons dîné tôt, steak haché et salsifis pour moi. Pas de féculents encore une fois… cette semaine a été anarchique… J’avais juste envie de dormir, la semaine a été trop riche en émotions, et surtout en fatigue physique. Alors oui j’ai trop peu mangé…

Je me suis couchée à 23 heures, et réveillée ce matin à 10 heures. Peu fréquent que je fasse d’aussi longues nuits, et j’aime quand je dors ainsi longtemps, c’est tellement agréable de bien dormir.

J’ai pris mon petit déjeuner à 10h30, un oeuf entier plus trois blancs, 40 grammes de pain complet, un demi pamplemousse.

Aujourd’hui encore journée bancale côté repas, ma séance étant à 13h30, il est évident qu’en prenant mon petit déjeuner à 10h30 je n’allais pas prendre de collation ou de déjeuner juste avant la séance. Le coach est arrivé un peu en retard à la séance qui n’a commencé qu’à 14 heures. En l’attendant j’ai bu un café. j’aime bien boire un café à la salle, je m’y sens comme chez moi. C’est beau, c’est dynamisant tout en étant apaisant.

Nous avons fait la quatrième séance de muscu de la semaine. Les bras, biceps et triceps. Pour cette séance encore, Paul a augmenté les charges, et tout est passé, sauf le tout dernier exercice, j’avais tout donné, je n’avais plus de forces, rien, vidée.

Le coach m’a dit à la fin que la semaine a été belle, très belle, on a augmenté les charges pour chaque partie du corps. On a repris le 17 août, et en deux mois, non seulement j’ai retrouvé le niveau d’avant opération, mais je l’ai dépassé. Comme m’a dit le coach, ces deux mois ont été plus qu’intenses, on a travaillé très dur. Et on va progresser encore ! Venir à bout de la masse grasse, et définir la silhouette selon nos objectifs:-))))))))))

Le coach m’a aussi dit de manger plus, de vraiment bien respecter le plan. Cette semaine n’a certes pas été simple, trop émotionnelle, je n’avais pas envie de manger, mais la semaine prochaine il faut revenir dans les clous et manger davantage. En rentrant, à 16 heures, j’ai mangé une banane et 15 grammes d’oléagineux. Pas de shaker ni de barre protéinée, pas assez faim.

J’ai pris une douche bien chaude, pour détendre mes muscles douloureux, ai fait un gommage du visage, un gommage du corps au savon noir. Puis me suis massée avec un baume, et la journée était déjà bien avancée.

C’est cool de se lever tard, mais de fait ensuite la journée passe beaucoup trop vite. C’est pour ça que j’aime tant me lever tôt, j’aime les petits matins… Mais parfois il faut savoir juste se reposer, et récupérer. La récupération fait partie intégrante du processus d’amincissement, de fabrication de la masse musculaire…

Pour continuer cette journée de repos, nous avons regardé avec Chéri des épisodes de Staircase, la série que nous regardons en ce moment. Et qui nous tient en haleine… J’ai fait un dîner un peu plus copieux sur les conseils (injonction;-)) du Coach;-)

Deux oeufs durs, deux tranches de blanc de poulet, laitue, tomate, concombre, riz complet. Vinaigrette avec vinaigre de vin, huile d’olive, 5 grammes de mayonnaise, poivre, pas de sel.

J’aime vraiment les salades composées, ça revient souvent dans mes choix de menus. Ca va se tasser, ce n’est plus guère la saison, alors j’en profite encore un tout petit peu. Ce soir, j’ai mélangé laitue, tomates, concombre, alors qu’avec mon plan alimentaire, il faut éviter de mélanger les légumes, puisqu’on suit les index glycémiques de chaque, et que de ces index découle la quantité de chaque légume.

Enfin ce soir, je devais manger davantage, davantage en quantité, davantage de glucides, davantage de lipides, davantage de calories, alors c’est ce que j’ai fait.

Et comment va Chéri ? Il se sent bien, vraiment. Il est donc rentré jeudi. A dormi 14 heures la nuit de jeudi et fait trois heures de sieste vendredi. Il a dormi 11 heures la nuit dernière, de vendredi à samedi. Et a fait la sieste pendant que j’étais au sport, de 13 heures à 16 heures. Il n’a pas de douleurs, juste un tiraillement au niveau de l’artère fémorale. Il marche un peu chaque jour. Il se repose.

Demain nous allons au théâtre, en matinée. S’il se sent trop fatigué nous rentrerons en taxi. Il a envie de sortir un peu, alors théâtre en matinée, ce sera bien. Je vous souhaite une bonne soirée. Prenez soin de vous.

Ça se traîne

Hier soir, je suis allée voir Chéri. Il va plutôt bien. Il était bien réveillé, les idées claires, n’éprouvant de douleur nulle part. Le chirurgien a dit que l’opération s’est bien passée. Une IRM de contrôle ce matin, et Chéri est sorti de la clinique cet après-midi. 15 jours de repos, sans rien porter, sans trop marcher ni solliciter sa jambe. Ils sont passés par l’artère fémorale pour accéder au cœur, alors la jambe doit se remettre. Il a un gros pansement compressif. Et ne pas faire d’effort côté cardio pendant ces deux semaines.

Il était heureux de rentrer à la maison, et moi tout aussi heureuse qu’il rentre. Deux nuits l’un sans l’autre, c’est compliqué pour nous:-) Le chirurgien a appelé en fin d’après-midi pour dire à Chéri que les résultats de l’IRM sont moyens et qu’il doit retourner la clinique la semaine prochaine… On va essayer de ne pas trop y penser…

Hier soir, je suis rentrée de la clinique à 21 heures et n’ai pas dîné. Je n’avais ni faim, ni envie de manger. Juste envie de prendre une douche chaude et de dormir. Loupé, j’ai peu et mal dormi… C’est pour cela que j’ai l’impression que cette semaine se traîne. Pas dormi les nuits de lundi, mardi, mercredi… Ça devrait aller mieux ce soir.

Hier, voilà ce que j’ai mangé. A 5h30, un œuf et trois blancs, 40 grammes de pain avec Primevère, un demi pamplemousse.

A 10 heures, un shaker de protéines avec 120 grammes de banane et des oléagineux.

A 13h30, les restes de la veille, aiguillette de poulet, complétée de jambon de poulet, riz complet, courgettes.

A 16h30, une barre et demi de protéines, 30 grammes de banane, 5 grammes de noisettes.

Et donc, pas de dîner. Ce matin, je me suis levée avant cinq heures, et ai juste bu un café, toujours pas faim.

En revanche, j’ai eu faim à 9h30, j’ai pris un shaker de protéines, 120 grammes de banane et 10 grammes d’oléagineux.

A 13 heures, 100 grammes de truite fumée, salade verte, tomates cerises, et deux wasas. Vinaigrette avec vinaigre de vin, une cuillère à café d’huile et 5 grammes de mayonnaise.

Ce n’est pas assez de glucides, mais j’avoue, je n’avais pas fait cuire de pâtes ou riz, ou pommes de terre, ou quinoa, bref, de féculents, d’avance. Comme quoi, l’organisation et la planification sont importantes pour suivre un plan alimentaire. Bref, depuis deux jours, clairement, je ne mange pas assez…

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane et oléagineux.

En sortant du travail, je suis allée à ma séance avec Paul. Ca va paraître ridicule, mais oui, le sport m’a manqué durant ces deux jours. Et la séance de muscu dos épaules m’a fait le plus grand bien. J’ai passé un palier avec la charge des exercices dos. Des mois que je ne parvenais pas à franchir le cap de 50 kilos, et bien ce soir ça y est ! Le Coach m’a dit qu’il est très fier de moi, de mon évolution. C’est relativement rare qu’il balance un compliment, alors je prends:-). Je suis ensuite vite rentrée rejoindre Chéri. Douche. Dîner très simple, des pâtes complètes, deux oeufs au plat. Et ben non, pas de légumes;-)

Demain, je mange davantage, sinon ce n’est pas comme ça que je serai moins fatiguée. En attendant, je vais me coucher plus que tôt ce soir. Il est 21h30, et déjà mes yeux se ferment. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

L’appétit régulé ?

Moi qui ai toujours mangé pour régler mes problèmes, et notamment quand j’étais débordée de travail, je compensais en mangeant, je rentrais tard le soir et mangeais pour décompresser, et bien voilà que l’inverse se produit.

Depuis mon retour d’arrêt maladie fin août, je ne touche pas terre tellement j’ai de travail. J’enchaîne les courtes nuits, les longues journées, les week-ends sans repos, et j’aime ça avoir un rythme soutenu, mais là, ça devient un peu beaucoup… Oui j’aime, j’ai toujours aimé avoir de nouveaux projets dans mon travail, j’aime être au coeur de l’équipe et assister l’équipe, c’est dans ma nature profonde le support. C’est juste que là, depuis fin août je ne parviens pas vraiment à maintenir les choses en temps réel.

Bref, ce n’est pas de ça dont je voulais parler, mais de mon rapport à la nourriture qui a changé. Avant, je mangeais au travail, enfin je grignotais, pour me donner du courage, de la force, m’aider à tenir les longues journées… Le soir en rentrant je mangeais, pour compenser la fatigue, me récompenser, me réconforter, et surtout me punir de manger…

Alors qu’en fait, manger, outre-manger ne fait qu’accentuer la fatigue, dérégler le sommeil. Je dormais si mal en me sentant lourde, en me réveillant en sueur à cause des digestions longues… Maintenant ce n’est plus ça. Au contraire. Quand je suis exténuée d’une journée, je n’ai pas du tout envie de manger, j’ai juste envie de dormir.

Quand j’ai beaucoup de travail, j’oublie de manger. Pas plus tard que ce matin, les heures ont filé, j’ai oublié de prendre ma collation du matin. A un moment je me suis dit, tiens j’ai faim je vais prendre ma collation, mais en fait il était 12h30, alors j’ai déjeuné. Et maintenant c’est ça mon quotidien. La nourriture, il me semble, est remise à sa juste place, et ne me sert plus de « doudou ». Le fait aussi de me sentir mieux dans mon corps, dans ma tête, fait que je n’éprouve plus le besoin de me cacher, de compenser, de me punir ou au contraire de me récompenser.

Est-ce pour toujours ? Je n’en sais rien.

J’avance au jour le jour en ce qui concerne mon rapport à la nourriture, je ne me projette pas. J’essaie d’ancrer des habitudes, mais je ne sais que trop bien que tout peut basculer si vite, et retomber dans d’autres habitudes. En tout cas, ce dont je suis sûre, c’est que maigrir a considérablement amélioré ma vie.

On dit toujours que maigrir ne règle pas les problèmes sous-jacents. Certes, mais je nuance tout de même. Maigrir, se sentir bien dans son corps règle de nombreux problèmes. Les problèmes physiques évidement, mais aussi certains problèmes psychologiques.

En ce qui me concerne, maigrir, pouvoir m’habiller comme je le veux me rend plus sûre de moi, et donc moins sur la défensive tout le temps, les relations sociales sont tellement plus aisées. C’est réellement plus simple de parler avec les gens quand on n’est pas obsédée non-stop sur le fait de se tenir comme ci ou comme ça en face d’eux pour camoufler au mieux les bourrelets, le double-menton.

C’est tellement plus facile de se concentrer au travail quand on n’est pas obsédée non-stop par ce qu’on va ou non manger, par la lutte perpétuelle pour ne pas craquer, par la peur d’être surprise et jugée par les collègues quand malgré toute notre bonne volonté on a craqué, et qu’on mange à toute vitesse derrière notre bureau.

C’est tellement plus simple d’être à l’écoute des autres, quand on n’est pas parasitée non-stop par l’idée de manger, ou de l’image qu’on renvoie.

Oui, je pense que maigrir règle bien des problèmes…

En tout cas, maintenant, je ressens la faim, et surtout, je ressens la satiété, ce n’était absolument pas le cas quand je mangeais dans l’unique but de me faire du mal. Je mange quand j’ai faim, ou quand j’ai envie en toute conscience, mais je ne mange plus quand je n’ai pas faim ou que l’envie est émotionnelle.

De plus, avec l’opération de cet été, je mange beaucoup plus lentement, à petites bouchées, en mâchant bien. Le chirurgien me l’a recommandé, afin de commencer la digestion dans la bouche, pour ménager mon oesophage, le diaphragme recousu, et surtout la valve qui maintient l’estomac en place. Impossible, même si je le voulais, de dévorer, de gober, de me remplir à toute vitesse…

Ce week-end, j’ai mangé, mes cinq petits repas par jour, en suivant le plan alimentaire. Aujourd’hui, j’ai donc oublié la collation du matin, mais à part ça, j’ai mangé… Ce matin à 5h15, gâteau de flocons d’avoine.

A 12h30, 150 grammes de lentilles (pesées cuites), 125 grammes de tomates totalement natures, 50 grammes de jambon de poulet. Oui, 50 grammes seulement, car quand je mange des lentilles, qui contiennent beaucoup de protéines, je divise la portion de viande (ou poisson, ou oeufs) par deux. Oui, je sais, les assiettes ne sont guère jolies, ce sont celles de la cuisine au bureau:-)

A 17h15, une barre protéinée, plus une demi barre supplémentaire, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

Ce soir, 100 grammes de lentilles. Pas 150 grammes, car j’en ai gardé pour demain midi. Il y en avait soit trop peu pour deux fois 150 grammes, soit trop pour une seule fois. 100 grammes de courgettes. 80 grammes de steak haché.

Demain je fais mes cinq repas, c’est aussi contre-productif de ne pas manger que de manger trop. A demain. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

Manger davantage

Oui… Moi qui depuis des années me restreins, mange tantôt trop peu, tantôt en excès, ne réussis jamais à stabiliser, à trouver un équilibre durable, depuis deux semaines je mange davantage. Cela fait déjà plusieurs mois que Paul me demande d’augmenter mes calories journalières, et je l’ai fait. Après l’opération, progressivement je suis arrivée à 1600 calories.

Oui ça paraît peu au regard des calories que je brûle (entre 2800 et 3300 par jour selon les séances de sport), de mon activité (beaucoup de marche en plus des séances de muscu), et de la vie tout simplement (l’énergie dépensée par le corps pour faire fonctionner correctement les organes, travailler…), oui ça paraît peu, mais déjà c’était beaucoup pour moi, psychologiquement. Pendant tellement d’années, j’ai consommé moins de 1000 calories, puis 1200-1300, qu’arriver à 1600 me faisait peur.

Peur de regrossir. Peur totalement irrationnelle, puisque le sport a notablement augmenté mon métabolisme de base, que j’ai une bonne masse musculaire, et que les muscles brûlent plus d’énergie que la masse grasse. Mais malgré tout manger, arriver à augmenter mes calories jusqu’à 1600 a été long, et terrifiant pour moi. Dans ces 1600 calories, 120g de protéines, 150 de glucides, 50g de lipides. Je parle là de grammes de protéines, lipides, glucides purs. C’est à dire que 120 grammes de protéines ce n’est pas 120 grammes de viande ou de poisson par exemple. Non.

100 grammes de poulet, c’est 22 grammes de protéines pures. 1 oeuf, c’est 6 grammes de protéines. Donc, 120 grammes de protéines, c’est beaucoup. C’est pour cela aussi que je prends en collation des shakers de poudre de protéines. Chaque shaker représente 23 grammes de protéines. La marque que je prends « Sync », est on ne peut plus naturelle, pas chimique. Je prends aussi dans cette marque des barres protéinées, qui contiennent 15g de protéines chacune, mais aussi plus de 10 grammes de glucides, là où un shaker n’en comporte que deux. Oui je vous abreuve de chiffres, c’est nécessaire pour que le plan alimentaire dont je vais vous parler vous semble clair.

Fin juillet, alors en pleine convalescence, je suis allée boire un café avec Paul, il m’a parlé de son nouveau projet. Il a passé en même temps que son diplôme de coaching sportif, un diplôme d’alimentation spécialisée. Il s’est ces trois dernières années consacré au coaching sportif, et souhaite aujourd’hui développer le coaching alimentaire. Sa spécialité est l’obésité. Faire sortir les gens de l’obésité en les suivant nutritionnellement. Vous connaissez ma passion pour tout ce qui touche à l’alimentation, alors je lui ai tout de suite dit que ça m’intéressait de tester son plan.

Et là il m’a dit « tu n’es pas assez grosse ». Comment vous dire à quel point cette réponse m’a stupéfaite, puis fait rire. Moi, pas assez grosse ? C’est bien la première fois qu’on me le dit. Nous avons repris notre sérieux et j’ai dit à Paul que maintenant que je suis à peu près dans la norme j’ai vraiment envie de faire baisser mon pourcentage de masse grasse. Avoir un corps défini, tonique, solide, fin. Alors il a accepté de me faire un plan alimentaire, bien que je ne sois pas dans sa « cible ». Un plan pour renforcer la masse musculaire et non pour sortir de l’obésité, puisque je n’y suis plus;-)

Cette conversation a eu lieu le 30 juillet, et j’ai commencé le plan le 26 septembre. Parce qu’entre-temps Paul est parti en vacances, puis a déménagé, et c’est du boulot de déménager, puis je suis à mon tour partie en vacances. C’est pour cela que j’ai commencé lundi 26 septembre, à mon retour de Lisbonne il y a deux semaines.

Paul a calculé mes besoins en glucides, protéines, lipides (GPL), en fonction de mon poids, ma taille, mon âge, mon métabolisme de base, mon score métabolique, mes dépenses énergétiques lors de nos séances, mes dépenses énergétiques de NEAT. Et également en tenant compte des index glycémiques. C’est pour ça par exemple que je ne mange pas les mêmes sortes de sucres lents le matin, que le midi, que le soir. Il m’a dit que j’allais manger plus, réellement plus.

Il a vu que ma peur de regrossir, bien qu’irrationnelle, est réelle, et s’est adouci. Il voulait au départ me passer à 2500 calories, ce qu’il estime encore trop peu, mais il a finalement opté pour moins devant ma peur, me disant qu’on augmentera progressivement. je consomme donc 150 grammes de protéines par jour, 150 grammes de glucides, 60 grammes de lipides. Ces besoins sont naturellement les miens, compte-tenu de tous les paramètres que j’ai cités au-dessus, ne peuvent pas s’adapter à tous.

Les calculs sont différents pour les uns et les autres. Habituellement, une personne de corpulence moyenne, faisant deux à trois séances de sport par semaine, avec une activité professionnelle peu intense, comme la mienne, consomme 1 à 1,2 grammes de protéines par kilo de corps. Paul m’en fait consommer plus de 2. Et en revanche, un tout petit peu moins de glucides que la moyenne. Je fais beaucoup de musculation, et le but est d’augmenter la masse maigre (musculaire donc), au détriment de la masse grasse.

J’attaque ma troisième semaine, Paul reprendra toutes mes mesures corporelles à un mois, et ajustera le plan. J’ai l’impression de manger comme un ogre ! Je me rends compte qu’en réalité depuis des années je mange trop peu. Ou je mange deux fois trop. Bref, je ne suis jamais dans les bonnes quantités pour avoir un poids stable. Espérons que cette fois sera la définitive.

Concrètement, chaque repas se compose, très classiquement de protéines, lipides, glucides, que je choisis dans la liste dressée par Paul. Il a établi, en tenant compte de ce que j’aime ou n’aime pas, la liste des aliments à IG bas ou moyen, et indiqué à chaque fois la quantité que je peux manger. Quantités très différentes selon les légumes que je choisis par exemple, ou selon les viandes, oeufs ou poissons. Les différences les plus notables sont dans les glucides, dont la liste est totalement différente entre le matin, le midi ou le soir. Quand je vous dis que j’ai l’impression de manger comme un ogre, par exemple, quand je mange des oeufs, ce sont deux oeufs entiers + deux blancs.

Moi qui me suis privée de bananes pendant des années car c’est très calorique, aujourd’hui, j’en mange deux fois par jour. En revanche, dans un premier temps, pratiquement pas de fruits. Uniquement le matin, et encore, pas avec n’importe quelle sorte de petit déjeuner, et seulement pamplemousse ou orange. Ca m’a toujours paru compliqué de manger selon les IG, là c’est plutôt ludique. Je le répète, c’est vraiment adapté à moi. Et en tenant compte de nos séances, qu’il connaît mieux que personne puisque c’est lui qui les conçois.

D’où par exemple beaucoup de bananes. Et d’oléagineux. Je fais trois repas par jour, plus deux collations composées de protéines en shaker ou en barres, banane et noix de pécan. Ce sera plus parlant quand je vous mettrai les photos de tous mes repas. En tout cas, je mange tellement plus… Et je m’affine, je le sens aux vêtements. On verra ce que ça donne en masse grasse et masse musculaire lors des mesures avec la balance qui mesure tout. A priori je vais aussi perdre quelques kilos, à voir…

Aujourd’hui, voici ce que j’ai mangé. A six heures ce matin, pancakes, c’est trop bon, moëlleux au possible. Je les fais la veille, et réchauffer quelques instants. J’ai trois petits déjeuners que j’alterne. Les pancakes, un gâteau de flocons d’avoine (trois minutes de préparation, deux minutes de cuisson), ou, plus classiques, oeufs, pain, pamplemousse. Chacun de ces petits déjeuners contient la bonne dose de glucides, protéines, lipides, et vraiment, le petit déjeuner est devenu mon repas préféré.

A dix heures, un shaker de protéines avec banane et noix de pécan. 13h30, pâtes complètes, tomates, aiguillettes de poulet. Cuisinées avec de l’huile d’olive, du paprika pour relever le goût. A 17 heures, barre protéinée, banane, amandes-noisettes-noix de cajou. Et ce soir, filet de cabillaud, riz complet, tomates cerises.

Naturellement, quand je ne suis pas à la maison, comme ce week-end, quatre jours de restos matin, midi et soir, ou si je déjeune avec des collègues, simplement j’essaie de m’approcher au mieux du repas habituel. Enfin, vous voyez, rien que de très simple. Il me semble justement que pour adopter une alimentation que l’on peut suivre longtemps, sans se lasser, la simplicité est de mise. Et l’organisation.

Savoir à l’avance ce que je vais manger, faire les courses pour la semaine et non au jour le jour pour éviter les improvisations hasardeuses, cuisiner un maximum d’avance. Car oui, pendant quelques mois, c’est moi qui cuisine, et non Chéri:-) Je veux respecter les quantités, les mélanges, au moins jusqu’à la fin de l’année ne pas déroger au plan. Je veux vraiment me débarrasser de cette masse grasse qui me dérange. Qui me dérange quand je cours, quand je fais des circuits cardio intenses…

Encore une fois, cela n’engage que moi. Tout le monde me dit que je suis bien, que je n’ai pas besoin de faire plus, que ma silhouette est jolie… Après m’être entendue dire pendant des années que je devrais faire du sport, que je devrais maigrir, que c’est dommage d’avoir un joli visage mais un gros corps, et j’en passe… Aujourd’hui on me dit attention tu as le visage creux, tu fais trop de sport, tu es plus musclée que les jeunes… Bref, que je fasse n’importe quoi, les gens ont toujours à y redire, alors moi, après m’être rendue malade pendant si longtemps de ces réflexions qui m’empêchaient de dormir, et bien aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus jamais être malheureuse des réflexions, d’avoir le corps qui me convient, dans lequel je me sens bien, et ces quelques kilos de gras, oui ils me dérangent, et me gênent… donc, pendant quelques mois, c’est moi qui cuisine.

Evidemment j’en ai parlé avec Chéri, qui m’a dit que ça ne le dérange pas… Enfin un peu, car son amour passe par le fait de me nourrir, mais qui comprend que j’ai besoin, (pas juste envie, besoin) d’aller au bout de ma démarche une bonne fois pour toutes. Après vous avoir écrit les articles cet été sur mon obésité, je me suis rendue compte, plus que jamais, que je ne lâcherai rien, que je viendrai à bout de mes démons…

Je vous souhaite une bonne soirée. N’oubliez pas de prendre soin de vous.

Vous m’engueulez… et vous avez raison

Je reste trop longtemps sans écrire. Je me laisse dépasser par le temps. Reprise du travail, reprise du sport, ça m’a fatiguée plus que je ne l’aurais pensé. Finalement Chéri n’a pas eu son opération du coeur le 5 septembre, elle a été décalée au 19 octobre. Il voit l’anesthésiste mardi. Il a revu le chirurgien, l’opération va durer deux heures et demi. Il rentre à l’hôpital mardi 18, est opéré mercredi 19 à huit heures et ressort jeudi ou vendredi.

Bref. Comme je vous disais je suis dépassée. Je ne cherche pas d’excuse, et je veux trouver du temps dans mon organisation pour vous écrire. J’ai des choses à vous raconter. Bon, nous sommes allés à Lisbonne six jours en septembre pour nos vacances. Et nous revenons de quatre jours à Lyon. Pour aller voir ma nièce. Elle entame son année de master 2. A priori sa dernière année d’étude, à l’issue en juin, elle aura bac +5, à 22 ans, et cherchera à entrer dans la vie active.

J’avais posé jeudi et vendredi, nous sommes partis jeudi matin. Nous avons passé un très bon week-end. Qui m’a permis de beaucoup parler avec Lou, notre entente est de plus en plus profonde. Elle s’entend aussi très bien avec Chéri, avec qui elle partage d’autres centres d’intérêt. Nous avons fait de bons restaurants, avons beaucoup marché dans Lyon, et avons fait les boutiques. Beaucoup de boutiques. Chéri est allé voir des disquaires qui l’intéressaient, et nous a laissées seules pour faire les boutiques.

Quelle erreur:-)))))))))))

Maintenant que j’ai la silhouette me permettant d’essayer et de rentrer dans chaque vêtement qui me plaît (et non plus devoir me contenter des quelques vêtements existant en tailles 50-52), je ne me lasse pas d’essayer, d’acheter… Selon les vêtements, les formes, les marques, je fais du 40 ou du 42, du S ou du M. J’ai acheté à Lyon une doudoune, une veste en velours (taille unique), un pull, un collier…

Sur les photos en haut, je porte la veste en velours achetée ce week-end. Ces photos ont été prises hier, à l’hôtel. Il n’y a pas de filtre, c’est ma tête actuelle, ma tête de 55 ans…

Ce dont je veux vous parler en détail c’est d’alimentation et de sport. Oui, c’est quand même la vocation première du blog. J’ai totalement récupéré de l’opération. Je n’ai plus aucune douleur. Je revis. J’ai repris le sport après sept semaines de convalescence, et en quatre semaines, comme l’avait prévu Paul, suis revenue à mon niveau d’avant opération. Depuis que nous sommes rentrés de Lisbonne, j’ai commencé un plan alimentaire fait par Paul.

Le but n’étant pas de perdre du poids, plus maintenant, mais de perdre de la masse grasse. Et augmenter ma masse musculaire. Définir la silhouette, l’affiner. Et ce n’est pas facile, maintenant, de perdre encore 5 à 10% de masse grasse. Je vous expliquerai donc en détail. Ceci dit c’est très simple. Il a augmenté les protéines, mais aussi beaucoup augmenté les glucides que je mange chaque jour, tout comme les lipides.

Je ne mangeais vraiment pas assez au vu de mes journées. Le travail, cinq à six séances de sport par semaine, mais aussi le NEAT. Minimum 15000 pas par jour, environ 12 kilomètres. Et les derniers mois avant l’opération, je pouvais à peine manger, et je vomissais tellement. Je me demande comment j’ai tenu quand j’y pense aujourd’hui. Je travaille aussi sur le sommeil. Je dormais à peine cinq heures par nuit. Or le sommeil est également réellement important pour la récupération, et le développement de la masse musculaire. C’est même essentiellement pendant les phases de récupération que le muscle se construit.

Alors vraiment, je dois dormir plus. J’ai donc pris la résolution, depuis deux semaines que nous sommes rentrés de Lisbonne, de me coucher à maximum 22h30. Comme je me lève à 5h30 et que souvent je suis éveillée une à deux heures, entre deux et quatre heures du matin, me coucher à 22h30 ça m’aide. Car m’endormir n’est pas un problème, ça me prend moins de cinq minutes en général tellement mes journées sont intenses. En revanche je m’éveille excessivement tôt… et ne me rendors pas.

Voilà pourquoi j’ai du mal à tenir le rythme d’écrire ici. Mes journées commencent à 5h30, je rentre entre 19h45 et 20h15, je me couche à 22h30, il est essentiel pour moi de passer de vrais moments avec Chéri, je vais un dimanche sur deux à Reims…

Mais j’y réfléchis, venir ici est un plaisir, j’aime écrire, raconter… Je vais réfléchir à comment me réserver ces moments. C’est dit, c’est au programme, revenir ici tenir mon blog, mon journal alimentaire et sportif. Et vous comment ça va ?

Reprises

Chéri va mieux. Beaucoup mieux. Il parvient à respirer à peu près normalement. Encore fatigué, mais ça s’améliore de jour en jour. Espérons que la nouvelle vague de chaleur prévue la semaine prochaine ne lui provoquera plus de malaise.

Je reprends le travail lundi prochain. Je suis prête. Mon corps va bien. Mon cerveau est opérationnel, il me semble en tout cas:-) Vendredi en fin d’après-midi, j’ai eu une collègue au téléphone pendant plus d’une heure, qui m’a raconté les blas-blas du bureau pendant ces six dernières semaines, ça m’a donné très envie d’y retourner. Mes collègues me manquent, même ceux qui m’agacent:-)) Et mon travail me manque.

Samedi, nous sommes allés à Reims. Nous avons passé la journée entière avec ma mère naturellement, mais aussi avec ma nièce. Elle était en week-end à Reims et nous a proposé de nous emmener en Belgique. Dans la jolie petite ville proche de la frontière où nous allions pratiquement chaque dimanche avec mes parents quand nous étions petits mon frère et moi. Ca a fait très plaisir à ma mère. Et à moi aussi ! Quand nous habitions Charleville, il fallait environ 25 minutes en voiture pour aller à Bohan, de Reims il faut une heure et demi. Nous sommes partis à 10 heures de Reims, Lou étant venue nous chercher à notre arrivée au train, puis nous avons bu un café chez ma mère. Arrivés à 11h30 à Bohan, nous nous sommes un peu promenés le long de la Semoy. Puis sommes allés à notre resto/friterie préféré. Comme depuis quelques jours, je mange à nouveau solide, lentement, à petites bouchées, de petits repas, je me réjouissais à l’idée de manger des frites pour la première fois depuis bien des semaines.

J’ai commandé une tomate farcie au thon piquant, avec une assiette de frites. Les belges sont toujours plus que généreux sur les portions, voyez vous-mêmes.

J’ai mangé une petite moitié de la tomate au thon, les rondelles de concombre, et le tiers de mon assiette de frites. Impossible de manger plus, et encore ça représente bien davantage que les jours précédents. Je me suis régalée, j’adore le thon froid, mélangé à de la sauce pimentée et plein d’herbes, et les tomates crues c’est ma folie. Quant aux frites, de vraies frites belges, un régal !!!!!!! Ma mère a pris la même chose que moi, avec du crabe au lieu du thon, et a tout mangé, pour vous donner une idée des quantités que je mange en ce moment. Ma mère a toujours été une toute petite mangeuse, et là, elle a tout mangé, après tout c’était une entrée…

Nous sommes ensuite allés faire quelques courses au petit magasin de Bohan, faisant le plein de biscuits, chocolats, fromages, bières à rapporter aux amis et collègues. Ensuite, nous avons bu un café en terrasse, admirant la Semoy et nous réjouissant, tout simplement, d’être là, comme nous l’avons été tant de fois. Puis nous avons repris la voiture et sommes rentrés à Reims.

Ces journées sont toujours joyeuses, les trois générations (ma mère, ma nièce et moi) sommes toujours heureuses de nous retrouver. Nous avons eu le temps de boire un verre chez ma mère, et Lou nous a ramenés à la gare, notre train est arrivé à Paris à 20 heures. Et c’est là que mon estomac a commencé à se rappeler à mon bon souvenir.

Ca s’est mis à gargouiller, j’avais mal au ventre, mal au coeur… Mon estomac tout dur et tout gonflé. Toute la soirée j’ai eu mal au ventre, ça ne dégonflait pas. Vers minuit, j’ai été prise d’une violente diarrhée, douloureuse, qui a duré une partie de la nuit. Mon ventre était toujours très dur. Dimanche je n’ai rien mangé pratiquement, toujours le ventre dur et douloureux. Ca a fini par passer en fin d’après-midi. Je me rends compte que pour le moment je peux manger solide certes, mais uniquement des produits bruts, cuisinés sans gras. Encore un peu tôt pour la friture…

Le fait est que le chirurgien m’a dit qu’il faudra trois à six mois pour que ça redevienne vraiment plus facile la digestion. Et là, ça fait tout pile sept semaines. Alors pour le moment je continue mes tout petits repas, à petites bouchées. Déjà, c’est un tel plaisir de manger à nouveau solide.

Hier, j’ai ouvert mon ordinateur portable, que j’avais rapporté à la maison après mon dernier jour de travail vendredi 24 juin, et auquel je n’ai pas touché depuis. Avoir parlé à ma collègue vendredi m’a donné envie de retrouver mon travail, et aussi, je me suis dit, je vais faire un peu de tri dans mes mails pour ne pas être complètement submergée en arrivant au bureau lundi prochain. Bien m’en a pris.

Plus de 2500 mails dans ma boîte de réception. J’ai passé deux heures, j’en ai lu plus de 1500, en diagonale, histoire de voir ceux que je pouvais supprimer, ceux qu’on m’a envoyés pour info, et ceux à traiter. Ce matin, je me suis réveillée à 5h30, depuis plusieurs jours, je me réveille spontanément tôt, comme quand je vais travailler, c’est aussi pour ça que je me dis que vraiment je suis prête à reprendre. Je me suis douchée, pris mon petit déjeuner, et de 6h30 à 9h30 j’ai fini de lire tous les mails et commencé à les traiter. Je ferai pareil demain, jeudi et vendredi, deux ou trois heures à chaque fois.

Je sais… je ne suis pas censée faire ça, vous allez me le dire, mais je le fais parce que j’en ai envie, parce que j’aime mon travail qui commence à vraiment me manquer, et pour mon confort, pour être opérationnelle et pas complètement larguée lundi prochain. D’autant que je suis en vacances dans pile un mois, vendredi 16 septembre, et nous nous envolons Chéri et moi pour Lisbonne.

Nous ne les aurons pas volées ces vacances, nous en avons autant besoin l’un que l’autre. Chéri a demandé au chirurgien cardio s’il pourra prendre l’avion deux semaines après sa petite intervention, le chirurgien a dit oui. On avisera quand ce sera fait de toute façon. Et moi, je suis contente d’avoir remis la tête dans le travail, vous n’imaginez pas:-) Ca, c’est donc la reprise (officieuse) du travail.

Et aujourd’hui, ce qui m’a rendue la plus heureuse, c’est la reprise du sport. le chirurgien m’avait dit d’attendre six à sept semaines avant de reprendre la musculation. La marche, je pouvais au bout de dix jours. Et aujourd’hui ça fait tout juste sept semaines, Paul et moi avons été plus que prudents et patients, en prenant le délai le plus long. J’ai repris la marche, d’abord 5000 pas quotidiens pendant un mois, puis en augmentant de 1000 pas par jour, revenant à mon niveau de 15 000 à 20 000 pas la semaine dernière, comme avant l’opération. La semaine dernière Paul m’a demandé, plutôt que faire une heure de marche rapide au stade comme depuis plusieurs semaines, d’aller marcher dans Montmartre, puisque nous y habitons. Ainsi je monte et descends les multiples escaliers de toutes les faces de la butte, et non seulement ça fait bien monter le cardio mais ça sollicite les muscles, ce que voulait Paul, pour me préparer à la reprise cette semaine.

Je m’étais inscrite à l’Usine le 30 juin 2021, quand j’ai commencé les séances avec Paul. Mon inscription s’est donc terminée le 30 juin 2022, ce qui tombait parfaitement bien, juste au moment de mon opération. Je suis donc allée cet après-midi à l’Usine une heure avant l’heure de notre séance, pour refaire mon inscription, et surtout, avoir le temps de dire bonjour à tout le monde. Ils m’ont tous vraiment beaucoup manqué. J’étais surexcitée, et en même temps, j’appréhendais, presqu’intimidée. Pourtant, au long de ces sept semaines, j’ai pris deux fois un café avec Paul, on a échangé des message quotidiennement, il m’a soutenue tout du long de ma convalescence, chaque soir je lui dis ce que j’ai mangé, mon nombre de pas etc… et ça fait un an que je le vois quatre ou cinq fois par semaine, alors pourquoi j’étais intimidée ?

Je n’en sais rien. Je me sentais comme si c’était notre toute première séance, je savais qu’il allait me tester, pour voir les charges que je peux porter pour la reprise. C’est ça aussi que j’appréhendais beaucoup, est-ce que j’ai beaucoup perdu en force ? Et en fait, on ne le saura pas aujourd’hui, car nous n’avons pas fait de musculation. Paul a vu que je suis affaiblie, et que mes muscles sont moins apparents, et que je suis moins « puissante » qu’il y a quelques mois.

Il m’a dit que j’ai subi une grosse intervention, qu’on ne va pas directement faire de la musculation, ce serait plus dangereux que bénéfique. Que d’abord il faut réathlétiser mon corps. Je n’avais jamais entendu ce verbe. Mais j’ai vite compris:-)) Remettre en route le cardio, et l’ensemble des muscles. Après dix minutes d’échauffement à courir sur le tapis, faire des squats à vide, des pompes, nous avons fait un circuit, à trois reprises.

Six exercices, sans temps de pause. 40 secondes de corde ondulatoire, 15 tirages tractions, 15 squats avec un haltère de dix kilos, 15 pompes, 1 minute de gainage, 15 fentes, et une minutes de course sur tapis. Le temps de faire ce circuit trois fois, ça a pris 55 minutes, et brûlé 600 calories. Nous avons cinq séances cette semaine, nous ferons de la muscu dans la deuxième moitié de la semaine, Paul pense qu’on pourra repartir avec pratiquement les mêmes charges qu’avant l’opération, et il est certain que d’ici un mois je serai revenue au niveau d’avant l’opération, et je le crois.

On va bosser aussi fort qu’il le faut, et avant mes vacances à Lisbonne, je serai revenue à niveau:-))))) J’en ai bavé avec cette séance pourtant pas difficile du tout en réalité, je les sens les sept semaines d’inactivité et le fait que mon corps a été « traficoté ». Mais j’ai déjà hâte d’être à demain pour la séance suivante, un peu plus difficile, et ainsi de suite. J’ai pris goût à l’effort, à la discipline, aux défis à priori hors de portée… Je vous montre à quoi je ressemble aujourd’hui ? Je n’ai pas si mauvaise mine, ça se voit que j’ai bien dormi pendant mes semaines de convalescence.

Je vous souhaite une bonne soirée. Prenez soin de vous

Oui je l’ai fait:-))

Plus de trois ans que je n’avais pas couru. Quand j’ai commencé avec Paul le 30 juin 2021, je lui ai dit que je souhaitais me muscler pour avoir le moins de masse grasse possible, et aussi que je souhaitais courir à nouveau.

Depuis mon opération du ménisque le 16 mars 2020, je n’ai pas couru. Je n’avais pas couru au moins un an avant de toute façon. J’avais beaucoup grossi, et mal au genou. J’ai été opérée le 16 mars 2020, in extremis avant le premier confinement. Je n’ai pas pu avoir de kiné, lors du premier confinement, tout s’est arrêté… J’ai fait toute seule mes exercices, avec l’aide de Philippe, en visio…

Et depuis tout ça, le poids, l’opération, je n’ai plus couru. Et je voulais me prouver qu’à nouveau je pourrais courir dix kilomètres. J’en ai tout de suite parlé à Paul, qui m’a demandé d’être patiente, de ne pas brûler les étapes pour ne pas risquer de me blesser à nouveau. Et pendant les premiers mois, nous avons enchaîné mobilité, circuits cardio, marche, marche, marche, mais ni muscu, ni course. J’avais décidé de faire confiance à Paul, et pas une fois je n’ai rechigné, j’ai fait très précisément ce qu’il voulait. Et fin novembre, un soir, après notre circuit cardio, il m’a dit, Allez viens, tu vas courir. Cinq mois après notre début.

Il m’a fait trottiner à 7km/h pendant dix minutes. Et chaque soir avant de commencer la séance, je courais cinq minutes. Et le lundi soir, Paul ne travaillant pas, j’allais courir, dix, puis 15, puis 20, puis 30 puis 45 minutes, sur le tapis à la salle. Et un dimanche matin je suis allée au stade. En revenant de ses vacances mi-janvier, Paul a commencé à me faire faire des fractionnés. De plus en plus rapides, de plus en plus longs. Aujourd’hui je fais des fractionnés à 13 km/h et quand je vais courir seule, je suis à 9,5km/h.

Chaque semaine apporte une toute légère progression. Chaque semaine nous faisons trois séances de musculation, deux séances de fractionnés, et le sixième jour, je vais courir seule. Il y a cinq ans, j’avais 49 ans, j’étais en forme, je courais dix kilomètres en 50 minutes. Ensuite j’ai enchaîné les blessures, j’ai fait le burn out et pris beaucoup de poids, ai été opérée du ménisque. J’ai reperdu tout le poids, et même plus, à force d’acharnement.

J’ai repris le sport, avec Paul, qui est plus qu’attentif au corps et du coup, aucune blessure en huit mois. Il m’a demandé beaucoup de dépassement, énormément d’assiduité, aller au-delà de ce que j’imaginais faisable, mais il sait précisément ce qu’il fait, et tout ce qu’il demande est faisable en fait, et sans blessure… Et s’il ne m’a pas fait recourir immédiatement comme j’en avais envie, il savait parfaitement ce qu’il faisait. Il m’a construit une condition physique comme jamais je n’en ai eue, et de fait, la reprise de la course s’est parfaitement bien passée, parce que nous avons auparavant passé des heures et des heures et des heures à travailler au renforcement des articulations, à l’élimination de la masse grasse… J’ai au début tout fait sans broncher, sans m’arrêter à ma fatigue, sans râler une seule fois même si les premiers exercices furent laborieux, usants, épuisants…

J’ai pleuré de mal, de fatigue, mais j’ai respecté la promesse que je m’étais faite à moi-même. Et en décembre j’ai demandé à Paul si c’était utopique de m’inscrire à une course de dix kilomètres le 13 mars. S’il pensait que je serais prête. Il m’a dit oui, bien sûr tu seras prête. Et nous avons continué à travailler. Et ma nièce s’est inscrite avec moi. Elle prépare le marathon de Paris, qui a lieu dans deux semaines. Et les semaines ont défilé à toute vitesse, et le week-end dernier, c’était le moment de la course.

Lou est arrivée de Lyon samedi matin tôt, a bu un café chez nous en venant déposer ses affaires, et est allée déjeuner avec des amies. Elle est rentrée en milieu d’près-midi, et nous sommes allées chercher notre dossard au Stade de France. Oui, cette course, « La grande Course du grand Paris » a cette particularité de commencer dans Paris intra-muros et de finir en Seine-Saint-Denis, carrément au stade de France. Qui a l’opportunité, à part les sportifs pros, de courir dans le stade de France ?

J’avais vraiment très envie de renouer avec la course à pieds avec cette course précisément. Nous sommes donc allées chercher nos dossards. Nous sommes rentrées juste à temps pour accueillir des amis qui habitent à Lyon. Hasard de calendrier, ils passaient ce week-end à Paris. Nous les avions invités à prendre l’apéritif en leur disant que malheureusement nous ne les garderions pas à dîner, car nous voulions nous coucher assez tôt, pour être fraîches le lendemain matin.

Ma nièce étant étudiante à Lyon, elle a été ravie de faire connaissance de nos amis, qui habitent à Lyon depuis très très longtemps, Chéri allait passer des séjours chez eux avant de me connaître, il y a de cela pas loin de 30 ans. Ils sont partis à 20h30, et nous avons dîné, d’une bonne assiette de pâtes. Nous avons passé une soirée toute douce, avons essayé nos petites « fantaisies » pour courir le lendemain, et nous sommes couchés à minuit. J’ai mal dormi, un peu d’appréhension de courir dix kilomètres.

Dimanche matin à 5 heures j’étais debout. Je n’ai pas mangé, juste bu un café. Impossible pour moi de manger avant une séance de sport, surtout de course, au risque sinon d’avoir le ventre en vrac… Lou s’est levée à six heures, et à l’inverse de moi, a pris un solide petit déjeuner. On est tous très différents avant une course. Nous sommes parties à un peu plus de sept heures, et dans le métro, j’ai mangé une banane, histoire d’avoir un petit pic de glucides. Nous sommes arrivées place de la République, déjà pleine de coureurs, circulation interdite. Nous sommes allées nous mettre dans le sas de départ, et tout à coup j’ai entendu mon prénom. Je me retourne, c’était un ancien collègue, qui faisait aussi cette course. Un jeune homme de moins de 30 ans, là avec son amoureuse. Nous avons un peu parlé, j’étais très contente de le voir, je l’apprécie beaucoup. Puis nous nous sommes prises en photo ma nièce et moi, avons un peu fait les folles, un peu surexcitées, et tout à coup, je me suis mise à pleurer.

Submergée par l’émotion. Emotion d’être au départ d’une course pour la première fois depuis si longtemps, émotion parce que j’ai pensé à mon père, tellement sportif et maintenant dépérissant dans un Ehpad. Emotion d’être là avec ma nièce, de partager tant de belles choses avec elle. J’ai envoyé une photo à Paul… Une à ma mère…

Et puis le départ de notre vague a été donné. J’ai enclenché ma montre, et c’était parti… Lou, pour qui c’était une petite sortie, puisque dans sa préparation du marathon, elle enchaîne les entraînements de 25 kilomètres, m’a dès le départ servi de meneuse d’allure. Les trois premiers kilomètres sont passés très vite, nous avons parlé presque tout le temps Lou et moi. Le parcours très agréable. Départ place de la République, puis nous avons suivi les canaux, et sommes sorties de Paris, toujours en suivant les canaux, avons traversé Aubervilliers, Saint-Denis et sommes arrivées au stade de France. Jusqu’au septième kilomètre j’étais vraiment très à l’aise, c’est la distance que je fais à l’entraînement, en 45 minutes. Les trois derniers un peu plus difficiles, d’autant que le dernier kilomètre, avant le stade, ça grimpe.

Quand nous sommes entrées dans le stade, à nouveau je me suis mise à pleurer. Cette sensation incroyable d’avoir retrouvé la forme, toutes les épreuves de ces dernières années surmontées, et faire un tour de piste du stade de France, ce n’est pas rien quand même. Lou m’a saisie la main en voyant mes larmes, m’a dit à quel point elle est fière de moi, de partager ça avec moi.

Et nous avons franchi la ligne d’arrivée, moi sanglotant, Lou souriant. Lou était affamée, elle a fait honneur au ravitaillement de l’arrivée, moi j’ai juste bu de l’eau. Nous avons reçu nos médailles, avons profité de l’ambiance du stade de France, savouré ces sensations, puis nous sommes tranquillement rentrées. En plus nous avons eu beaucoup de chance avec la météo. Il a fait très beau tout du long de la course, et à midi, à peine étions-nous rentrées qu’il s’est mis à pleuvoir pour le reste de la journée. Le chrono m’a un peu déçue. je pensais être prête pour faire ces dix kilomètres en une heure au bout de trois mois. Mais non, ces trois mois n’ont pas suffi, après plusieurs années d’interruption. J’ai mis une heure et sept minutes.

A peine avais-je terminé la course que Paul m’envoyait un message « Alors ? ». Je lui ai raconté comment ça s’était passé, et il était très très content. Donc encore une fois je me suis mise à pleurer quand il m’a dit comme il est fier de moi. Et il m’a promis que pour la prochaine course, oui je serai sous une heure. Je ne sais pas si je retrouverai un jour mon niveau de 50 minutes mis finalement, ce n’est pas bien grave.

Courir dix kilomètres en moins d’une heure sera déjà un immense bonheur. Et pour retrouver les 50 minutes, il faudrait que je m’entraîne plus, que j’aille courir en extérieur au moins deux fois par semaine en plus des fractionnés. Et ceci voudrait dire que je diminue la muscu. Or mon vrai plaisir, là où vraiment je prends mon pied c’est pendant les séances de musculation. Paul m’a transmis la passion. Il s’entraîne cinq fois par semaine, et c’est passionnant la découverte du corps, et tout ce qu’on peut en faire.

Alors en faire moins, non je n’en ai pas envie. Je crois que je vais garder la course à pieds en loisir et approfondir la musculation. Je me suis laissé toute cette semaine pour y réfléchir, et tout à l’heure j’en ai parlé à Paul. J’aime tellement les exercices de musculation, sentir mes muscles travailler, voir mon corps évoluer. Et puis de toute façon, l’opération décidera peut-être pour moi. Je ne sais pas combien de temps après avoir été opérée je devrai attendre avant de reprendre la muscu. Peut-être en attendant devrais-je me contenter de marche rapide… Enfin bref, chaque chose en son temps.

Ma prochaine course, c’est le 5 juin, d’ici là, on continue tout pareil Paul et moi. Cinq séances ensemble à la salle, trois muscu et deux fractionnés, une sixième seule à courir. Sauf cette semaine. Cette semaine, je suis particulièrement fatiguée. Je fais des crises pratiquement chaque jour. Et notamment mardi soir, une d’une intensité jamais atteinte, et plus longue que d’habitude, de 20 heures à minuit. J’ai cru que je ne m’en relèverais pas. Et j’ai cumulé les mauvaises nuits, alors que depuis plusieurs mois j’avais retrouvé un bon sommeil.

Alors nous avons fait nos séances avec Paul. Muscu pecs et triceps mardi soir, fractionnés mercredi soir, muscu jambes jeudi soir, fractionnés hier et muscu épaules, dos et biceps ce matin. Demain je vais à Reims donc bien sûr je ne ferai rien. Et lundi soir, jour où Paul ne travaille pas, je n’irai pas courir le soir comme d’habitude. Ce sera off également. Paul estime nécessaires ces deux jours de récupération. Il est essentiel en muscu notamment de respecter le processus de récupération, car c’est au repos que les muscles se développent. C’est pour cela aussi que jamais il ne faut faire travailler deux jours consécutifs le même groupe musculaire. Paul m’a aussi expliqué hier le concept de l’after burn effect. Et pourquoi je suis en sur-compensation cette semaine, ceci expliquant en partie ma fatigue.J’adore quand il m’apprend ainsi des choses.

Revenons donc à dimanche dernier, après la course. Nous sommes rentrées à midi, Chéri revenait juste du marché. Nous avions froid, le temps s’était brusquement refroidi avec la pluie, et soudain j’avais très faim. Nous avons pris notre douche, et avons bu un grand café avec une tartine et de l’houmous. Puis nous sommes allés au restaurant que j’avais réservé pour 14 heures.

Un restaurant italien que m’a indiqué Paul. Un beau et bon restaurant. Cadre superbe, passage Vivienne. Un endroit magiquement décoré. Et de la cuisine italienne comme j’aime, de bons produits, de bons assaisonnements, de l’ultra frais. Nous avons passé un moment merveilleux. Lou et moi étions surexcitées d’avoir couru ensemble, d’avoir couru dans le stade de France, et encore transportées par l’ambiance. L’ambiance des courses à pieds c’est quelque chose !!!!!!!!

Nous sommes rentrés à 16h30, et avons passé le reste de l’après-midi à ne rien faire. Nous reposer en regardant des vidéos rigolotes. Chéri nous a fait un délicieux dîner. Poulet rôti au four, avec petites pommes de terre, carottes et tête d’ail dans le plat. Lou est allée se coucher à 22 heures, fatiguée. Et c’est là que je me rends compte que marcher chaque matin et faire six séances de sport par semaine me donne une bonne condition physique, car finalement je n’étais pas plus fatiguée qu’après une grosse séance de sport. L’effort a duré une heure en fait. Alors bien sûr, il y a le fait d’aller au départ, de marcher pour nous rendre dans notre sas, marcher à l’arrivée pour rejoindre la sortie, l’excitation du jour précédent et du jour même. Mais ça allait.

Je me suis couchée à 23h30, et levée à 5h30. Lou s’est levée à six heures, son train pour Lyon était à neuf heures. Je ne suis pas allée marcher, j’ai préféré rester avec elle jusqu’à 7h15, nous avons petit déjeuné ensemble. Puis je suis allée au bureau. Et à nouveau la semaine a filé de folie, et nous voilà samedi.

Voilà mes z’amis, comment j’ai repris la course à pieds, quel bonheur. Pardonnez-moi de ne pas réussir à publier chaque jour, c’est difficile de tenir le rythme, en rentrant chaque soir à 20h30. Demain je vais à Reims voir mes parents. Je verrai aussi Lou, qui y est rentrée cette fin de semaine, et mon frère.

Je vous souhaite un très bon week-end. prenez soin de vous.

Samedi bonheur(s)

Quel samedi mes z’amis. Que d’émotions ! Je suis donc allée rejoindre Paul à l’Usine Opéra, et nous avons fait le bilan complet. Que de changements en huit mois. Ca a fait pile huit mois mardi que j’ai rencontré Paul pour notre séance d’essai, le 30 juin.

J’avais alors plus de 50% de masse grasse dans le corps, et plus de 20% de graisse viscérale. Aujourd’hui, j’ai 29% de masse grasse sur l’ensemble du corps (objectif 25%) et seulement 9% de graisse viscérale. 70% de masse maigre (musculaire). Une masse osseuse bien dense, un taux de masse hydrique élevé, un taux de protéines élevé. Mon poids, bon ben mon poids, il est dans la norme pour une taille d’1m70, au plus bas de toute ma vie, depuis la puberté.

Maintenant, on va continuer dans une proportion de 70% muscu, 30% cardio, pour encore affiner ma silhouette. Dès lundi Paul veut que J’AUGMENTE mes apports caloriques. Pas les augmenter en mangeant des chips ou du chocolat, non les augmenter dans la proportion de macros que je suis en ce moment. Il me l’a demandé FERMEMENT. Car j’ai du mal vraiment à arriver à 2000 calories mangées. Et m’a dit de ne pas hésiter à faire des repas plaisir régulièrement…

Après ce bilan nous sommes allés à l’espace cardio et avons fait un circuit. Paul a clôturé la séance en apothéose en me faisant faire une pyramide de burpees. En retournant au vestiaire, j’ai croisé Gilbert Melki en pleine séance. Jaime beaucoup cet acteur. Mais comme à chaque fois que je croise une personnalité que j’aime bien, je n’ose pas aller la voir. Et puis à la salle, j’en croise beaucoup des gens connus, et je me dis qu’ils sont là pour faire du sport tranquillement, pas pour qu’on vienne les solliciter.

Je suis allée rejoindre Chéri pour déjeuner. Depuis plusieurs semaines j’ai très envie d’un burger. Nous sommes donc allés en déguster un. Avec un bon bun brioché, un steak hâché frais, des oignons confits, bref, un bon burger. Avec des frites. Mais je mange beaucoup beaucoup moins qu’avant. J’ai donné la moitié de mon burger à Chéri, et n’ai pas fini mes frites. Nous avons ensuite bu un café, et sommes allés au cinéma.

Après le cinéma, Chéri est rentré directement pour cuisiner le plat que je vais emporter demain à ma mère, et moi je suis allée à la boutique de lingerie où je vais depuis au moins dix ans. J’aime cette boutique, d’abord parce qu’elle est multi-marques, et ensuite, parce que les deux dames qui la tiennent connaissent parfaitement la lingerie, et savent déterminer la taille et la forme de soutien-gorge qui va juste en nous regardant en sous-vêtements. Je lui ai dit que j’ai besoin de soutiens-gorge, les miens sont devenus bien trop grands. Quand je me suis déshabillée elle m’a dit « mais votre poitrine a beaucoup diminué, et elle est plus dense, vous faites de la muscu ? ». Je lui ai répondu que oui, et qu’en effet deux fois par semaine mes séances ciblent les pectoraux.

Au plus fort de mon poids, j’ai fait du 110E. Ayant maigri, je faisais du 100D ou 95D selon les modèles, j’ai toujours été large de dos et avec une poitrine importante. Alors que j’ai toujours rêvé d’avoir une petite poitrine. Et voilà qu’aujourd’hui, les soutiens-gorge que j’ai essayés en 95B m’allaient tous. Je n’en reviens pas. La dame de la lingerie m’a dit « mais oui vous avez aujourd’hui une petite poitrine bien ferme ». Waouh !!!!!!!!!!! Merci la perte de gras et la muscu. Bien sûr il n’y a pas de muscles dans les seins, juste du gras. Mais justement j’ai perdu beaucoup de masse grasse, partout donc, et musclé les pectoraux, les muscles juste sous la poitrine.

Faire de la musculation, ce n’est pas devenir hypertrophiée, c’est au contraire s’affiner en mettant harmonieusement les muscles en valeur. Bien sûr on peut hypertrophier les muscles comme certains body builders, mais ce n’est pas comme ça que me fait travailler Paul, mon objectif est de m’affiner en étant tonique et explosive. Je suis donc rentrée à la maison toute fofolle, super contente de mes nouveaux soutiens-gorge. J’ai envoyé un message à Paul pour lui raconter, il m’a répondu que c’est génial.

Et ajouté qu’il est fier de ce que je deviens, que c’est un plaisir de travailler avec moi. Et il l’est vraiment je crois, il a fait une story sur Instagram où il décrit ce que je fais avec lui depuis huit mois. Bon ben évidemment, j’ai versé ma larme d’émotion vous vous en doutez bien. Le fait est que depuis huit mois, nous travaillons comme des acharnés, Paul est tellement exigeant. Quand je me suis inscrite à la salle, j’ai demandé le coach le plus exigeant, ils ont souri en désignant Paul… Je comprends maintenant.

Les premiers mois ont été si difficiles, le plaisir n’est venu qu’au bout de plusieurs mois, au début il a fallu que je réhabitue mon corps à l’arrêt depuis un bon moment. Et Paul ne m’a pas laissée souffler une seconde. Et je me suis accrochée, je n’ai loupé aucune séance, même étant fatiguée, même ayant du travail. Je suis allée au bureau plus tôt le matin pour pouvoir partir à 18 heures et ne pas être en retard aux séances, je suis rentrée à 20h30, j’y suis allée le samedi, décalant Reims du samedi au dimanche pour pouvoir faire cette séance du samedi. Pendant ses vacances je suis allée seule faire mes séances chaque jour. Quand nous partons en week-end, j’emporte ma tenue et mes chaussures de sport et je fais des séances.

Bref, j’ai des objectifs, je mets tout en oeuvre pour les atteindre. Et aujourd’hui, j’en suis tellement heureuse. Oui maintenant chaque séance est un réel plaisir. Et surtout, j’ai une énergie que je n’ai jamais eue. J’y trouve un équilibre qui me permet d’affronter la situation de mes parents avec force et sourire, je deviens petit à petit confiante en moi, j’ai un début d’estime de moi. J’ai remis beaucoup de choses en perspective, pris beaucoup de recul… Les personnes méchantes, aigries, ne renvoyant jamais l’ascenseur ne font plus partie de ma vie… Je ne perds plus de temps à ressasser le passé, juste je profite du présent…

Je parle beaucoup avec Paul, qui est pompier, hockeyeur, coach sportif diplômé, et a une intelligence aigüe de la vie. Je suis aussi devenue très proche du directeur de la salle, qui a un parcours de vie et une résilience impressionnants ! Enfin bref, ce samedi a été empli de bonheurs et d’émotions. Le vôtre aussi je le souhaite ! Je reviens dans un autre article pour les repas de ces derniers jours. Prenez soin de vous.

Mais qu’est-ce que je mange ?

Voici donc mes repas de ces derniers jours. J’envoie toujours mes rapports détaillés à Paul. Je suis censée manger au minimum 2200 calories quotidiennes, 2500 serait mieux, en fait j’en suis un peu loin. Mon métabolisme de base augmente, grâce à la masse musculaire qui se développe, il est en ce moment à 1800 calories. Avec les marches, les séances de sport, le travail, je brûle entre 3000 et 3800 calories par jour. Je devrais même manger près de 3000 calories par jour. Je n’y arrive pas. Je suis sous les 2000 chaque jour, plus proche de 1800 en fait.

Il y a en grande partie le fait que j’appréhende les crises, donc je me prépare de petites assiettes. Et pour essayer d’éviter les crises, je mange de toutes petites bouchées, très lentement. Manger une assiette me prend plus de temps qu’il n’en faut à Chéri pour manger deux assiettes, plus son dessert. Et me rassasie plus vite de fait. Et au bureau, je mange peu, réellement trop peur d’avoir mal, de vomir… Ca m’est arrivé la semaine dernière, et plusieurs personnes m’ont entendue, me demandant quand je suis sortie des toilettes si tout allait bien. Je déteste tellement attirer l’attention sur moi. Et surtout, la douleur me paralyse, je ne peux ni travailler ni parler… Enfin bref, voilà un aperçu de mes repas. Dès que mes douleurs seront stabilisées, je mangerai plus c’est certain… Quoique…

Les petits déjeuners se ressemblent, c’est vraiment ce type de petit déjeuner que j’aime. Oeuf ou jambon, un fruit, des oléagineux. Quand j’ai du temps à la maison, je fais un ou deux oeufs sur le plat, des oeufs brouillés, un oeuf à la coque. Je suis en ce moment dans une période Wasa, j’en mange beaucoup, j’adore leur goût.

Le midi au bureau, extrêmement simple aussi. Des tartines craquantes de sarrasin, j’ai découvert ça il y a peu, c’est ma passion du moment, j’en ai au bureau, c’est pratique. Avec viande des grisons, ou jambon, ou oeuf. Et un fruit. Pas varié, je reviendrai aux bentos dès que possible. Et c’est là que je gagnerai des calories supplémentaires. Je prends aussi mes deux shakers protéines-glucides, un en milieu de matinée, un en milieu d’après-midi.

C’est le soir que je fais mon repas le plus important. Ca a toujours été, j’aime manger le soir. Le moment où j’ai le plus de temps, et le seul repas que je partage avec Chéri. J’ai la chance que Chéri cuisine. Et cuisine très bien. Le dimanche matin il fait le marché, nous faisons la liste ensemble, de ce dont nous avons envie. Quand mon repas consiste en une salade composée, je la fais moi, ce n’est pas Chéri. Mais sinon, c’est exclusivement lui qui cuisine. C’est sa passion, et moi je suis une piètre cuisinière de toute façon:-) Ici nous avons :

  • Boeuf aux carottes, pommes de terre vapeur
  • Oeufs au plat, ratatouille et pommes de terre vapeur
  • Merguez, ratatouille et champignons
  • Poulpe grillé avec sauce tomates et champignons, haricots verts vapeur et riz nature
  • Pâtes, veau haché, sauce tomates et champignons
  • Cabillaud, cocos plats avec lardons, carottes vapeur sautées à l’huile d’olive
  • Salade de mâche, gambas et oeuf dur
  • Salade de mâche, tomate orange, jambon blanc et oeuf dur
  • Linguine sauce tomates et boulettes de boeuf
  • Omelette avec champignons et lard fumé, carottes râpées

Sauf si je mentionne l’inverse, ce ne sont que des produits frais, bruts, cuisinés et assaisonnés intégralement par Chéri. En ce moment j’ai beaucoup d’envies de légumes, Chéri en fait pour plusieurs repas, c’est pour cela qu’on les retrouve d’un jour à l’autre.

Voilà ce que j’ai mangé en détail, hier et aujourd’hui. Pas de shaker le matin, j’allais au sport à 11h30. Dans l’après-midi en revanche j’ai pris un shaker avec une banane.

Ce matin, un oeuf sur le plat, wasa beurrée, clémentine et des oléagineux. Ce midi, une cuisse du poulet rôti rapporté tout chaud du marché par Chéri, macédoine (en conserve) avec une cuillère à café de mayonnaise et carottes râpées. Une orange. Pas de shaker ce matin, à part un peu de rangement, je n’ai rien fait de la matinée, et donc pas faim.

Je suis allée courir en début d’après-midi. En rentrant, je me suis douchée, ai fait un gommage corps, un masque visage, un masque mains, allumé des bougies. Puis j’ai lu. Je ne lis plus pour ainsi dire, vraiment pas le temps… Le soir, je m’endors sitôt couchée, même pas le temps de lire un chapitre en général.

Après-midi douceur et détente pendant que Chéri faisait du tri dans ses disques. Pas de shaker cet après-midi, en revanche j’ai mangé un petit, très petit je reconnais, morceau de gâteau basque, et une pomme. Ce soir, envie d’une salade composée. J’y ai mis de la mâche, tomates cerises, concombre, du blanc du poulet de ce midi, un oeuf dur. Régal. Je sens que je vais déclarer immédiatement la saison des soupes terminées et celle des salades ouverte:-))

J’espère que vous avez passé un bon week-end ? Prenez soin de vous.

Le temps m’échappe

Presque deux semaines… Je n’ai pas pris (pas trouvé) le temps de venir vous voir. La semaine dernière a sans doute été une des plus … comment dire… éprouvante, fatigante… J’ai passé jeudi matin dernier le dernier examen dont a besoin le gastro pour décider si je serai opérée ou pas. Une manométrie oesophagienne. Réellement désagréable.

Une sonde enfoncée dans le nez, descendue dans la gorge sans anesthésie. Grosse difficulté pour déglutir suffisamment fort et l’avaler pour qu’elle descende ensuite dans l’oesophage. Pour m’y aider, la médecin a envoyé dans ma gorge de l’eau contenue dans une grosse seringue. J’ai fini par l’avaler. Je sentais le tuyau dans mon nez, descendant jusqu’à l’oesophage.

Ensuite, à dix reprises elle a mis de l’eau dans ma bouche avec la seringue. Ayant le nez plein du tuyau, la gorge pleine d’eau, je ne pouvais pas respirer. C’était le but. Que je déglutisse sans respirer ensuite, pour qu’elle puisse observer les contractions de l’oesophage. Sur les dix fois où j’ai eu l’eau dans la bouche, j’ai vomi deux fois. Hauts le coeur incontrôlables.

Après ça, elle a enlevé la sonde en tirant d’un coup sec. La sonde est remontée d’un coup le long de l’oesophage, de la gorge et est ressortie par le nez. Mes larmes se sont mises à couler. Pas que je pleurais, mais des larmes automatiques vous savez. Bref, un moment d’une élégance absolue. Vomi, larmes…. Quoique je n’ai vomi que du liquide puisque j’étais à jeun depuis la veille à 21 heures. La médecin m’a dit que mon oesophage se contracte trop faiblement. Et n’a pas fait d’autre commentaire, elle m’a dit qu’elle envoie ses conclusions à mon gastro. Que je vois le 4 mars.

Cet examen m’a sonnée. Je suis sortie de la clinique en titubant, et là, je me suis mise à pleurer. J’ai appelé Chéri, j’étais un peu désorientée, épuisée, frigorifiée, mal à la gorge avec du mal à parler. Ma gorge et mon nez étaient douloureux, mon nez coulait. Parler à Chéri m’a un peu rassérénée. Il n’était que 10h30, même si le temps de l’examen m’a paru interminable, ce n’était que le début de la journée. J’étais à jeun depuis plus de 12 heures, levée depuis très tôt, j’avais faim mais surtout soif.

Je me suis offert un petit déjeuner dans un café. Tartines, beurre, jus d’orange, un grand café. J’ai ensuite vu ma généraliste, j’avais besoin d’un certificat médical pour la course de dix kilomètres que je fais dans deux semaines, le 13 mars, avec ma nièce. Ma généraliste m’a dit que je n’ai jamais été aussi en forme depuis 20 ans qu’elle me suit. 12-7 de tension, coeur au repos à 52 pulsations, analyses sanguines toutes dans les fourchettes, poids plus bas à 54 ans qu’il ne l’a jamais été de ma vie. Je pèse moins lourd que lors de mon adolescence même. Juste cette histoire d’estomac/oesophage… mais j’espère que ce sera réglé avant la fin de l’année.

Je suis rentrée à 14 heures, et j’ai mangé une orange, un kiwi, un oeuf au plat et une poignée d’amandes. Je suis restée trois heures tranquille à somnoler et à 17h30, suis allée rejoindre Paul pour ma séance. J’aurais mieux fait de m’abstenir. Aucune force, impossible de faire le soulevé de terre à 75 kilos, Paul a dû décharger à 70 kilos. En revanche pour les squats, les 40 kilos sont passés sur les épaules, et les fentes, je les ai faites avec 12,5 kilos dans chaque main, ça va. Pas d’augmentation de charge mais pas de diminution non plus. Et le dernier exercice, l’extension des cuisses, les 50 kilos sont passés, difficilement, mais passés. Enfin bref, j’ai plutôt subi la séance qu’autre chose. Première fois que ça m’arrive.

Je suis rentrée, et me suis écroulée, j’avais la gorge irritée, le nez défoncé, je ne tenais plus debout. Tout était rentré dans l’ordre quand je me suis levée vendredi matin. J’avais très faim. J’ai mangé une wasa, un oeuf dur, une orange et une poignée d’oléagineux. Je suis allée au bureau. Nous n’y étions que trois, avec la grève RATP tout le monde pratiquement est resté en télétravail.

Ces jours là, j’apprécie plus encore d’être à moins d’un quart d’heure à pied de mon travail. Ma séance avec Paul le vendredi est à 14 heures puisque je ne travaille pas le vendredi après-midi. La salle de sport est à quatre stations de métro de mon travail, à six de chez nous. J’y vais toujours en métro, je ne me suis jamais posé la question de faire autrement. La grève étant importante et suivie, je n’ai même pas essayé de descendre dans le métro, je suis allée au sport à pieds. Et là où je mets 20 minutes en métro, j’ai mis 25 minutes à pieds, en marchant vite. Au retour, pour les six stations pour rentrer à la maison je mets 25 minutes, j’en ai mis 33 à pieds.

Alors maintenant, je ferai les trajets avant et après chaque séance de sport à pieds.

Samedi nous avons fait la cinquième séance de la semaine, muscu haut du corps. Paul a augmenté de 2,5 kilos la charge pour les pecs, et de deux kilos pour les triceps. Quatre kilos supplémentaires pour les épaules. Il m’a dit que je commence à bien prendre en force… et moi j’adore ça. Je commence à sentir mes muscles se dessiner un tout petit peu. Vraiment tout petit peu, il faut au minimum trois à cinq ans de pratique régulière pour être considéré comme un bon débutant. En tout cas, pour le moment, je m’affine.

Dimanche dernier nous sommes allés à Reims Chéri et moi. Après avoir fait les courses pour ma mère, resto avec mon frère et ma nièce pour fêter les 85 ans de ma mère. J’ai mangé mon entrée, puis ça a bloqué dès la première bouchée du plat. Grosse et douloureuse crise. Mon frère et Chéri ont partagé mon plat, et mon dessert… Oui, le menu était commandé, nous n’allions pas l’annuler alors que j’avais mangé l’entrée. L’après-midi, Chéri et moi sommes allés voir mon père à l’EHPAD, et sommes rentrés à Paris à 20 heures. J’avais très faim, forcément… Mais dès la première bouchée du dîner, nouvelle crise, douloureuse, longue…

La douleur m’épuise. Ceci dit, nous sommes samedi, et depuis ces deux crises de dimanche dernier, je n’en ai pas eu. J’ai beau noter chaque crise, les circonstances, ce que je mange à ce moment-là, mon état d’esprit du moment, impossible de déterminer une similitude entre les crises, entre ce qui les déclenche. Je verrai ce que me dira le gastro la semaine prochaine.

Cette semaine a également passé à une vitesse sidérante. Journées de travail plus que chargées… Et beaucoup de sport:-) Comme je ne vois pas Paul le lundi, il ne travaille pas, lundi soir après le bureau je suis allée courir une demi-heure. Mardi avec Paul, muscu bras et épaules. Mercredi fractionnés avec Paul. Jeudi avec Paul, muscu jambes. Vendredi, avec Paul, fractionnés. A la fin de la séance, Paul m’a fait un moment de stretching pour détendre mes jambes, beaucoup sollicitées lors des séances de mercredi, jeudi et vendredi. Et ce matin, toujours avec Paul, muscu pecs et dos, et beaucoup d’abdos-gainage. Les séances de mardi et jeudi soir ont duré plus d’une heure et demi au lieu d’une heure. Quand Paul n’a plus d’élève après moi, il me garde toujours plus d’une heure, et en profite pour approfondir les exercices. Enfin voilà, beaucoup de sport cette semaine. Et demain matin, je vais aller courir 45 minutes.

Je suis rentrée chaque soir entre 20 heures et 20h30, et n’ai pas trainé pour me coucher. Je dors mieux que je n’aie jamais dormi, pas énormément, en moyenne cinq heures à cinq heures et demi par nuit, mais d’un sommeil profond et récupérateur. Ce matin je ne me suis réveillée qu’à huit heures, après une nuit de huit heures, de temps en temps je fais ainsi une longue nuit, que c’est agréable. Dans le prochain article, je vous montrerai mes repas de ces derniers jours. Et sinon, je vous raconte un peu notre week-end d’il y a deux semaines, à Lyon.

Le vendredi j’ai travaillé jusqu’à 13 heures. Nous avons mangé à la maison avec Chéri rapidement, puis sommes allés prendre le train pour le week-end à Lyon. Nous sommes arrivés à 17 heures, sous un beau ciel bleu. A 17h30 nous étions à l’hôtel. Chéri avait choisi un hôtel en plein coeur de la presqu’Ile, entre Rhône et Saône, sur une jolie place. Nous nous sommes installés tranquillement et ma nièce est venue nous rejoindre à 18h30, après ses cours. Nous sommes allés boire l’apéritif dans un beau café de Lyon.

Nous sommes allés dîner dans un ancien restaurant de Lyon, une institution. De la cuisine traditionnelle de Lyon, un régal. Bonheur, je n’ai eu aucune crise de tout le week-end. Après le dîner, nous sommes allés boire un verre, puis ma nièce est rentrée chez elle, et nous à l’hôtel. Nous n’avons pas logé chez ma nièce bien sûr, qui a juste une chambre d’étudiante:-)

Samedi matin nous avions rendez-vous ma nièce et moi à neuf heures pour aller courir. Je me suis réveillée tôt, et comme Chéri dormait, me suis habillée silencieusement et suis sortie boire un café. J’ai passé plus d’une heure dans ce joli café. J’aime le matin, regarder les gens qui viennent prendre leur petit déjeuner, laisser mes pensées dériver…

Ma nièce est arrivée à neuf heures comme convenu, et m’a emmenée courir sur les bords de Saône. Le temps était idéal, frais et ensoleillé. Ce fut un moment magique, courir dans ce cadre magnifique, tout en discutant avec ma nièce. Du coup nous n’avons pas couru très vite. Quand j’ai envoyé le rapport à Paul dans la matinée, il m’a répondu « Demain matin je veux plus de rythme ! »:-)))).

Nous avons rejoint Chéri à l’hôtel, il était à peine dix heures. Moi je n’ai jamais faim tout de suite après avoir couru (d’autant que nous avions dîné un peu tard et bien copieux la veille), mais Lou était affamée. Chéri aussi. Nous sommes allés petit déjeuner dans un café Lindt. Ma nièce s’est régalée avec son café d’un croissant recouvert de chocolat Lindt. Et d’un grand jus d’orange. Idem pour Chéri. Pour moi juste un grand café. Ensuite, nous avons bien évidemment fait une razzia de chocolats, notamment pour ma nièce. Ce café Lindt propose un choix impressionnant de tablettes et boules Lindor aux parfums que l’on ne trouve pas en supermarché.

Après ce petit déjeuner, Lou est retournée chez elle, elle voulait travailler ses cours quelques heures. Chéri et moi nous sommes baladés dans Lyon, faisant au passage provision de pralines roses et coussins de Lyon, nous voulions en rapporter à plein de monde. Vers 13 heures j’ai commencé à avoir faim, vraiment faim. Nous avons déjeuné dans un pub, où je me suis régalée d’un fish burger au cabillaud, accompagné de frites et salade.

Lou nous a rejoints à 15 heures, et nous a emmenés à Fourvière. Montée en funiculaire. Que c’est beau ! Nous sommes entrés dans la cathédrale, puis avons admiré le point de vue sur tout Lyon.

Nous sommes redescendus dans le vieux Lyon à travers les jardins. Nous nous sommes encore promenés, dans le vieux Lyon cette fois. Nous sommes arrêtés pour boire un verre… Chéri, un peu fatigué, est rentré à l’hôtel, pour se reposer une heure. Ma nièce et moi avons continué à nous promener et tout à coup… la vitrine d’une superbe maroquinerie… Vous connaissez ma faiblesse devant les sacs à main. Et là, un splendide sac à main orange… Ma couleur préférée… Nous sommes entrées, j’ai regardé le sac sous toutes les coutures, l’ai essayé… et n’ai pas hésité bien longtemps avant de l’acheter. Nous sommes allées rejoindre Chéri à l’hôtel, et Chéri a bien ri en me voyant arriver avec un sac à main.

J’adore rapporter un sac des villes où nous passons de bons moments, ensuite à chaque fois que j’utilise ces sacs à mains, c’est avec une saveur particulière… Je me remémore les circonstances dans lesquelles je l’ai acquis. Nous sommes ressortis pour boire l’apéritif, puis aller dîner.

Alors que nous arrivions au restaurant, Lou a croisé des amis, qui l’ont invitée à une soirée… Nous avons dîné tranquillement, et à 23 heures, elle est allée rejoindre ses amis. Du coup, comme elle allait se coucher tard, pour la mettre à l’aise, je lui ai proposé d’aller courir seule dimanche matin, ce qu’elle a volontiers accepté pour pouvoir dormir. Je me suis réveillée dimanche matin tôt, à 6h30. Habillée vite, et je suis allée boire un café au même endroit que la veille.

Puis je suis allée courir à 7h30. Il faisait froid mais très lumineux. Un bonheur ces trois quarts d’heure le long de la Saône.

Etant seule, et sans parler, j’ai couru plus vite que la veille, Paul était satisfait du rapport que je lui ai envoyé;-). Quand je suis rentrée à l’hôtel, Chéri dormait encore. Je me suis douchée, habillée, maquillée et nous sommes allés boire un café, Chéri s’étant réveillé entre temps. Nous nous sommes encore baladés dans le centre de Lyon, avons bu un autre café, puis Lou nous a rejoints pour le déjeuner. J’avais bien faim, puisque comme le samedi, je n’ai pas pris de petit déjeuner. J’ai mangé un carpaccio de saumon, salade verte. Pas très lyonnais me direz-vous. C’est vendredi soir et samedi soir que nous avons mangé des spécialités lyonnaises, samedi midi et dimanche midi, plutôt classique.

J’ai eu l’occasion de manger une salade de lentilles, une salade de haricots blancs, des quenelles, des pâtes foie gras et truffe, du pâté en croûte au foie gras, un saucisson cuit de Lyon, de la tarte aux pralines roses, un gâteau poires-pralines roses… Après le déjeuner, nous avons récupéré nos valises à l’hôtel, Lou nous a raccompagnés à la gare, et nous sommes rentrés à Paris, en nous promettant de vite retourner passer un week-end avec elle. Je comprends qu’elle soit tombée amoureuse de Lyon.

Voilà, un très agréable week-end hors du temps. Et comme à chaque fois que nous partons, j’adore partir, et j’aime tout autant rentrer. De plus en plus je parviens à être dans le moment présent, et à apprécier de partir, de passer de chouettes séjours, et aimer retrouver la tranquillité de notre appartement avec Chéri.

Voilà, comment se sont écoulées ces deux dernières semaines. J’espère que pour vous tout est bien allé ?

PS : ne croyez pas que je ne sois pas bouleversée par l’actualité. Mais si je n’ai pas parlé de la pandémie durant deux ans, je ne parlerai pas non plus de géopolitique. J’en suis passionnée depuis toujours, et tout à fait secouée de ce qui se passe, mais ce blog n’est pas l’endroit pour ça. Et surtout, je ne suis en aucun cas légitime à analyser ce qui se passe. Je ne vais pas rejoindre la cohorte de pseudos spécialistes…