Bon voilà. J’ai 53 ans… Pfouuuu… Enfin, que faire ? Rien, les années filent à la vitesse de la lumière, alors profitons du moindre instant:-) J’ai mieux dormi la nuit dernière, je me suis levée à 5h30 il y a du progrès.
Pour le petit déjeuner, flocons d’avoine dans du lait de coco et un kiwi.
Pour le déjeuner, dans mon Bento, le reste des nouilles sautées de samedi soir. Et des Reine-Claude.
Bon…. on va avoir un problème avec Philippe pour nos séances. En quittant le bureau à 17h30, sur le papier, j’ai le temps de rentrer, me changer et aller au stade… Mais, j’ai quitté le bureau à 17h40 et là, ça me met en retard… Je refuse d’être à cinq minutes près. Ne pas faire des horaires de folie, bien sûr, mais arrêter le mail que je suis en train d’écrire à 17h25 pour avoir le temps de ranger les papiers sur mon bureau, éteindre l’ordi pour aller faire pipi et partir à 17h30 tout pile, ça je ne peux pas, ce n’est pas moi. Alors oui, j’ai fini mon mail en cours à 17h35, l’ai envoyé, suis allée rincer mon mug, rangé mon bureau, et suis partie à 17h entre 40 et 45. Je n’ai jamais arrêté net un dossier en cours, je ne vais pas commencer aujourd’hui ! Je suis censée finir ma journée à 17h30, je sais que ce sera aux alentours de 17h45, le temps de finir et ranger mon bureau.
Je ne veux pas me créer une source de stress si jamais je suis dans le bureau d’un collègue et pars cinq minutes plus tard que l’heure pile… L’idéal serait 19 heures pour le sport, mais ça ce n’est pas possible pour Philippe… Ou alors 18h45 en visio… Je l’ai appelé pour annuler, ça non plus ça ne me ressemble pas d’annuler au dernier moment. Je trouve ça d’une impolitesse absolue. Au même titre que je n’arrive jamais en retard, histoire de respect, envers moi, envers les autres…
Il m’a dit qu’il va attendre d’avoir son emploi du temps définitif et qu’on en parlera posément. Il est sûr de nous trouver deux créneaux hebdomadaires, quitte à en faire un en visio. En tout cas, moi j’ai décidé de ne me créer aucune source de stress inutile. J’en ai bien assez avec mes parents et le fait de m’intégrer dans un nouveau travail. Donc je suis rentrée tranquillement, et ai profité de ma soirée avec Chéri. Mon super Chéri qui hier après-midi a cuisiné un boeuf bourguignon, et l’a refait mijoter ce soir.
Et pour fêter un minimum mon anniversaire, il m’a acheté un opéra, un gâteau que j’aime beaucoup. Mon gâteau préféré du monde, on en achètera un quand on ira à Charleville dans deux week-ends. Un Carolo Karin;-)))
Et Philippe m’a écrit à 21h30 pour me dire que jamais il ne me laissera tomber, on trouvera le moyen de nous voir. Voilà, il va falloir quelques semaines pour trouver le bon rythme, je tiens à réussir ce boulot, je tiens à faire beaucoup de sport, je tiens à passer du temps avec Chéri, je tiens à continuer à m’occuper de mes parents… Je vais y aller un pas après l’autre et essayer de bien dormir avant tout:-)
Samedi matin, fatiguée de cette première semaine, je me suis réveillée à 10 heures. Le temps de prendre notre petit déjeuner avec Chéri, de nous habiller, il était midi. Nous avons décidé d’aller nous balader au quartier chinois, d’y déjeuner et faire des courses.
Chéri a acheté de quoi faire des nouilles sautées, des nouilles de riz fraîches, de la saucisse thaï, des germes de soja, de la ciboulette chinoise…. Nous avons déjeuné tard, très tard… que j’aime nos week-ends retrouvés. Nous nous sommes régalés d’une soupe aux raviolis de crevettes. J’ai ajouté à la mienne de la sauce piment.
Chéri a quant à lui commandé un plat de tripes qu’il a mises dans sa soupe.
Euh…bon… chacun ses goûts;-)) J’ai calé à la moitié de ma soupe. Maintenant quand je me rends compte que je n’ai plus faim, j’arrête. Il y a un temps, je finissais, par habitude, ou par gourmandise, ou pour ne pas gâcher. Mais alors, sous prétexte de ne pas gâcher , c’est mon corps qui servait de poubelle pour les restes ? J’ai donc laissé cela de ma soupe.
Nous sommes rentrés en milieu d’après-midi, Chéri a regardé un film, et j’ai lu les revues médicales éditées par mon boulot, pour me familiariser avec le jargon. Samedi soir, Chéri a cuisiné des nouilles sautées. En ajoutant aux ingrédients de base (nouilles, germes de soja, saucisse thaï), des haricots plats, poivron, oignons, et les assaisonnements dont il a le secret. De la cive au moment de servir, et résultat… je me suis régalée encore une fois.
Ce matin en revanche, levée sept heures, en m’étant couchée à minuit. Ceci dit, si je pouvais dormir chaque nuit sept heures, ce serait parfait, exactement le nombre d’heures de sommeil pour que je me sente bien. Six heures ça me va aussi c’est mieux que rien, mais sept heures c’est l’idéal. J’ai pris mon café tranquillement, avec des flocons d’avoine cuits dans du lait de coco. Encore plus savoureux que le lait d’amandes, pour mon goût naturellement.
En fin de matinée, nous sommes allés faire le marché avec Chéri, et acheté pour le déjeuner du pâté en croûte de veau, j’aime tellement le pâté en croûte. Ce dimanche après-midi s’est passée tout tranquillement. Pour le moment, nous n’avons pas vraiment envie de voir du monde, juste envie d’être tous les deux, après ces semaines où j’ai fait tant d’allers-retours. Allers-retours qui vont reprendre très vite d’ailleurs…
En fin d’après-midi, j’ai fait un masque hydratant du visage. puis un masque avec des matchs pour les yeux. Je vais essayer de me tenir à en faire chaque dimanche, pour garder les bénéfices du soin Guerlain qui a redonné un vrai éclat à ma peau.
Voilà donc, un week-end on ne peut plus calme et simple, je n’ai besoin que de cela en ce moment. Je suis prête pour une nouvelle semaine. Et heureuse d’aller travailler, ça m’a réellement manqué de travailler…
J’espère que vous avez tous passé un excellent week-end.
Vendredi dernier j’ai pris le train à 7 heures du matin à Charleville pour rentrer à Paris assister aux obsèques d’Edouard.
Ce vendredi, j’ai quitté la maison à 8h15 pour être au travail à 8h30 et me retrouver en week-end à 13 heures. Je ne cesse de m’émerveiller. Ça va passer, car finalement rien que de très « normal », mais que j’ai totalement oublié après les cinq ans d’enfer professionnel.
Mes horaires sont censément 9h 18h, mais avec ma Directrice Générale, au cours de la semaine, nous sommes convenues de les transformer en 8h30 17h30, et 13h le vendredi plutôt que 13h30.
Elle est matinale, moi aussi (tout est relatif quand on parle d’être matinale à 8h30;-)…), et faire nos réunions à 8h30 avant l’arrivée des collègues, nous convient très bien.
Moi qui ces dernières années, étais au bureau de 6h30 à 19-20 heures, en rapportant du travail pour le week-end, je ne suis pas encore remise de mon émerveillement devant ces horaires dans la norme. Le fait en plus d’avoir un quart d’heure à pied pour aller/rentrer du bureau… Bref, je suis à la maison le soir avant 18 heures, il va me falloir un moment pour m’y habituer, c’est tellement agréable:-)
J’ai passé du temps cette semaine avec le Président, avec la Directrice Générale, je commence à cerner mon poste. Le poste en lui-même, pas de souci majeur, je connais mon métier.
En revanche, le secteur m’est totalement inconnu. Et comme ils me l’ont expliqué il va me falloir au moins un an pour en apprendre et comprendre les ramifications. Tous les acteurs de mon boulot viennent de milieux tellement différents, d’hommes politiques au plus haut niveau de l’Etat à des gens comme vous et moi, en passant par beaucoup de médecins et de scientifiques… Bref, énormément à apprendre, et ça j’adore !
Apprendre, comprendre, et surtout découvrir un milieu où l’humain est au coeur de toutes les préoccupations, quelles magnifiques perspectives.
Voilà, je suis tellement heureuse d’être ce vendredi plutôt que vendredi dernier ! Même si j’ai encore des appréhensions pour ce poste… Le masque ne simplifie pas l’intégration. Déjà que je ne suis pas très physionomiste, là j’ai vraiment du mal quand je croise quelqu’un, à tout de suite percuter dans quel service il travaille… La DG m’a fait faire le tour des bureaux mardi pour me présenter, mais tout le monde est masqué dans les bureaux où il y a plusieurs personnes, et je n’ai pas retenu le nom et les yeux des 50 collaborateurs.
En tout cas, je suis tellement contente d’avoir un bureau individuel et de travailler « démasquée ». J’oublie une fois sur deux de le mettre pour aller voir un collègue, me rendre à la machine à café ou aux toilettes, alors je fais demi-tour… Ah ça je marche beaucoup dans la journée. Les bureaux sont répartis sur quatre étages et je ne prends jamais l’ascenseur, alors je monte et descends des centaines d’escaliers par jour… Ca fait beaucoup rire la standardiste qui me rappelle à chaque fois qu’elle me voit courir dans les escaliers qu’il y a un ascenseur, et à chaque fois je lui réponds « pense à mes fesses Sandrine, allez hop je grimpe l’escalier », et nous rions bêtement…
C’est tellement chouette de retrouver ce rire entre collègues, de travailler avec des collègues dont la moyenne d’âge est d’une petite trentaine d’années ! Voilà un (tout) petit résumé de ma première semaine, j’espère être à la hauteur de tous ces gens incroyables. Impressionnants d’implication, de désintéressement, d’ouverture d’esprit. Ca me change des multinationales et société côtées en bourse. Ces gens dont je suis la première interlocutrice quand ils appellent ou viennent voir le Président où la DG.
J’ai fait des bentos cette semaine, mais je suis pas venue les poster ici. J’ai tellement savouré de rentrer tôt, passer du temps avec Chéri, lui raconter mes journées, que je n’ai pas ouvert l’ordi une seule fois à la maison. Je vais reprendre le rythme.
Car en plus je n’ai pas fait de sport cette semaine, je voulais vraiment me concentrer sur ma première semaine de boulot. Philippe rentre de vacances demain, on va parler dimanche. Car les séances le matin ne vont pas être possible, ça le ferait venir vraiment trop tôt à la maison. Et le soir il n’est pas vraiment dispo, entre ses cours à la mairie, les athlètes qu’il entraîne… Bon on va en discuter. Au coin de la rue où je travaille, il y a une salle de sport, ouverte de 6 heures du matin à 23 heures, alors pourquoi pas ? En plus les services généraux de mon travail ont négocié des tarifs, et plusieurs de mes collègues y vont. J’aurai l’occasion de vous en reparler très vite, hors de question de ne pas faire mes cinq séances par semaine, sous une forme ou une autre.
Je passe vite fait. La première journée est faite, ouf ! Et bien faite.
J’ai été très bien accueillie, mon bureau était préparé, mon ordi paramétré (oui ça paraît évident, mais ce n’est pas toujours le cas, bien au contraire). Un bureau individuel avec trois fenêtres, stores électriques, jolis meubles vert pâle, grand bureau en bois clair, murs gris pâle.
Deux écrans pour travailler confortablement. La directrice Générale et la DRH ont passé une bonne partie de la matinée avec moi, nous sommes allées déjeuner toutes les trois. J’ai eu une première formation sur le logiciel interne cet après-midi, puis la DG m’a accompagnée de bureau en bureau pour me présenter.
J’avais tellement peur ce matin ! J’ai encore peur, mais beaucoup moins… Ce que j’ai entrevu du poste me plaît. Enfin, mon métier d’assistante de Direction Générale, est grosso modo le même quel que soit le secteur, et je connais mon métier. Ce qui change considérablement, c’est le secteur justement. Entendre parler d’humains plutôt que de bénéfices et de dividendes va me plaire. Chaque directeur du Conseil d’Administration m’a expliqué ses projets, la société est en plein changement sous l’impulsion de cette DG jeune et enthousiaste, ça me fait du bien d’entendre parler ainsi. A voir dans les semaines et mois qui viennent si cette première impression se confirme.
En tout cas, la DG a 45 ans, la DRH à peine 30, et la majorité de l’équipe une trentaine d’années. C’est tellement bon de travailler avec des jeunes, rieurs, passionnés, qui ne passent pas leur temps à ressasser « quand j’étais jeune ceci… De mon temps c’était mieux » etc etc… Aujourd’hui est aujourd’hui, je ne sais pas si c’était mieux ou pire avant, mais ce n’est pas très constructif de ne vivre qu’en parlant d’avant. Quoiqu’il en soit, on n’a pas le choix, on avance en vivant au présent ou on devient aigri…
Alors j’ai choisi d’avancer, de vivre, de sourire, de rire, pas d’emmerder les gens avec « c’était mieux avant… ». Bon, on en reparlera dans quelques semaines, ou mois, peut-être que je serai la première à dire que c’était mieux avant… Mais je ne crois pas. Ma nature n’est pas d’idéaliser le passé, justement sous prétexte qu’il est passé… Ce que les gens idéalisent, ce ne sont pas les décennies vécues auparavant, mais le fait qu’ils étaient jeunes à ce moment là me semble-t-il. Bref, peu m’importe finalement, que chacun fasse et dise ce qu’il veut, depuis quelques mois je fais un gros travail sur moi pour ne plus absorber comme une éponge…
Ce matin avant de partir, j’ai pris des flocons d’avoine au lait d’amande avec un kiwi. Ce midi au restaurant, un tartare de saumon avec salade de quinoa et salade verte. Et un clafoutis abricot. Ce n’était pas copieux, mais vraiment pas copieux du tout. Et comme je n’avais pas emporté de collation, j’ai eu faim. Demain, je me fais une belle grosse salade composée. Je la mettrai dans un petit saladier en plastique, car la laitue ça prend vite du volume et ne tiendra pas vraiment dans un Bento. Et j’emporterai des amandes et une plaque de chocolat.
Quand je suis rentrée, Chéri avait mis un poulet à rôtir au four, avec des pommes de terres. Ca embaumait. Je me suis régalée d’une cuisse de poulet et d’une grosse pomme de terre au four.
Du raisin, un morceau de chocolat et une tisane:-)
Je ne fais pas très long, désolée, je serai plus bavarde quand j’aurai trouvé mon bon rythme. Merci à vous tous pour vos messages, ici. ou en privé, vous êtes formidables !
Coiffeur ce matin, qui m’a fait une bien jolie coupe et un roux flamboyant comme j’aime tant
Manucure
Tenue préparée
Ma jolie bouteille toute neuve (50cl), à remplir deux à trois fois par jour pour m’assurer que je bois assez
Thés et tisanes
Agenda
Joli cahier pour noter tout ce que je dois retenir
Trousse avec mes stylos fétiches
Pas de Bento pour demain, sans doute irai-je déjeuner avec mes nouveaux collègues:-)
Voilà, toutes ces choses sont faciles à préparer. En revanche, suis-je prête mentalement ? Je suis excitée, comme à la veille de toute nouvelle aventure, un peu anxieuse, comme quand on va vivre quelque chose qu’on ne connaît pas, mais surtout je suis heureuse de travailler, de retrouver un rythme, une routine quotidienne…
Alors pourquoi ai-je cette boule au ventre ? Ce syndrome de l’imposteur qui me revient ? Vais-je réussir ce nouveau travail ? Ont-ils eu raison de me choisir, de miser sur moi ? J’y verrai plus clair vendredi déjà, après quatre jours passés là bas. Ce matin donc, coiffeur. Coupe rafraîchie et couleur ravivée:-)
Ensuite je suis partie me balader dans Paris, histoire de ne pas rester à cogiter seule à la maison. J’ai beaucoup marché, depuis le 18e, traversé le Louvre et les Tuileries, et je me suis retrouvée à Saint-Germain-des-Prés. Vraiment étrange tous ces quartiers habituellement si touristiques, vides…
Je me suis arrêtée pour boire un thé vert à la menthe Aux Deux Magots, mais je n’ai pas mangé, et comme je n’avais pas pris de petit déjeuner, en rentrant à 17h30, je crevais de faim:-) J’ai mangé quelques rondelles de saucisson pour patienter en attendant le dîner.
Dîner simple, le reste des pâtes à la bolognaise d’hier soir. Un morceau de baguette tradition achetée Au grenier à Pain sur mon chemin du retour avec des radis, du beurre, du sel.
Et du melon, un morceau de chocolat « ambré », une tuerie made in Le Chocolat de Poche dont je vous parle souvent sur Instagram, et une tisane.
Je vais me coucher tôt pour lire, histoire de ne pas laisser de mauvaises idées me submerger. A demain, douce soirée:-)
Oui, un dimanche tout simple, seule avec Chéri. Sans courir partout pour une raison ou une autre, sans chagrin, sans mauvaises nouvelles. Un dimanche tellement simple et banal, mais tellement heureux, parce que nous sommes tous les deux.
Je me suis réveillée à huit heures et demi, en m’étant couchée à minuit , voilà ce que j’appelle une super nuit:-) J’ai pris mon café en mangeant le reste de la baguette aux céréales d’hier soir, grillée et beurrée. Chéri s’est levé plus tard, j’ai pris un deuxième café avec lui.
Ensuite il est allé faire le plein de fruits et légumes au marché, tandis que je nettoyais la salle de bains à fond. Je vais commencer le travail tranquille de ce côté là, ces dernières semaines, j’ai trié, désencombré, nettoyé l’appartement. Chéri lui s’est occupé du balcon et des fenêtres… Comme ça, lui comme moi reprenons le travail sans avoir à nous préoccuper du ménage. L’entretien courant oui, mais tout est rangé, et surtout désencombré et ça, ça allège l’esprit. 13 ans que nous habitons cet appartement, c’est terrifiant ce qu’on accumule dans les placards…
Nous sommes ensuite allés au cinéma… en sautant la case déjeuner… quand on n’a pas faim après tout, pas bien grave. Nous avons bu un café avant le cinéma, dans un joli petit bar. Nous avons vu Enragé avec Russell Crowe. Le synopsis tient en une ligne, mais le numéro d’acteur est époustouflant, on vit le film sans le moindre moment de répit. Un bon moment de cinéma, c’est ça, vibrer, de peur ou de rire ou d’émotion, mais ressentir…
Nous sommes rentrés, et j’ai lu pratiquement toute la fin de l’après-midi.
Ce matin j’avais dit à Chéri que j’avais envie de pâtes bolonaise, et il a donc rapporté du boeuf hâché du marché. Il l’a préparé avec plein d’herbes, des échalotes, des épices, fait mijoter avec une pointe de vin blanc. Bref, un ragoût comme le font les italiens. La bolonaise c’est un peu plus subtil qu’un steak haché et un bocal de sauce tomate. Et encore, il me semble que c’est de l’éffiloché de boeuf ou de veau le vrai de vrai ragoût bolognaise.
Et nous avions bien faim cette fois:-)
Le résultat fut grandement à la hauteur de tout le travail que ça a donné à Chéri !!
Pour finir, un peu de raisin (Chéri en a acheté ce matin au marché, en avance pour la saison, mais il a fait vraiment très beau et chaud je ne vous apprends rien:-)). Et les macarons restants. Ispahan côté Pierre Hermé, réglisse et fleur d’oranger côté Laduré. Mais quelles merveilles
Le semaine prochaine, je reprends plein pot le sport et je me concentre sur une alimentation plus équilibrée. Je ne manquerai naturellement pas de vous en parler, je vais recentrer le blog sur l’alimentation, les bentos, les sensations alimentaires, le sport. Je vous préviens, comme ça si ça vous ennuie d’avance…
Ce matin je me suis encore éveillée très tôt. Tirée du sommeil par un rêve. Depuis plusieurs semaines, je fais le même rêve/cauchemar chaque nuit. Mais chaque nuit, outre les personnages principaux, une personne de mon passé intervient dans le rêve. Ca va de mes ex belles-soeurs à mes amis de collège, de lycée, de fac, les premiers collègues…
Ca me remue. Cette période est une période charnière. La situation de mes parents me bouleverse et me fait me sentir en totale insécurité, la perspective de ce nouveau défi professionnel (le dernier de ma carrière je le souhaite)… Je suppose que tout cela agit sur mon inconscient, ou subconscient et ressort chaque nuit.
Ce n’est pas mon anniversaire qui approche. Je vais avoir 53 ans, ce qui n’est pas une année à marquer. Pas un chiffre rond, juste une année de plus de cette sixième décennie que je passe sur terre. Autant 40 ans, puis 50 ans, ça m’a vraiment vraiment fait iech, autant maintenant mon âge me perturbe moins. Il faut dire que je me sens tellement mieux d’année en année. L’accord tête/corps se met en place doucement et ça, c’est inestimable.
Et puis, une fois de plus, s’il en était besoin, la journée d’hier m’a rappelé à quel point la vie est belle, précieuse, mais courte. Je repense à la cérémonie, tantôt en français, tantôt en anglais (autant de présents français qu’américains), et elle fut apaisante cette cérémonie, insistant sur la valeur de la vie, physique tant que spirituelle… Bref, pardon, je m’égare.
Donc, levée tôt, douche, habillée, maquillée, j’ai pris un petit déjeuner léger. Juste café et un kiwi. Et oui, pas envie de me couper l’appétit pour mon déjeuner en tête à tête avec moi:-)
J’ai écrit quelques mails, fait le tour des réseaux sociaux, et hop le bus direction les Champs-Elysées. Pour ma journée de Pétarisienne. Chéri a trouvé ce surnom. Contraction de pétasse et parisienne, et j’adore. J’adore jouer à la Pétarisienne parfois.
Pour commencer, Ladurée.
Déception, La boutique pour la vente de macarons est ouverte, en revanche le resto non. Adieu mon club sandwich rêvé. Pas de déjeuner du coup. Bon j’ai acheté des macarons, dans une jolie boîte, vous savez que je collectionne plus ou moins les boîtes Ladurée. J’ai pris nos parfums préférés, réglisse, fleur d’oranger, pistache. Et une nouveauté, safran.
Du coup j’étais très en avance pour mon rendez-vous de 13h30 alors je me suis baladée sur les Champs-Elysées, pratiquement vides. Comme il n’y a pas de touristes dans Paris, et bien il n’y a vraiment vraiment pas grand monde sur Les Champs. J’ai apprécié cette balade au calme. Longtemps que je n’avais pas arpenté les Champs. Chéri, en bon parisien né à Paris déteste aller sur les Champs. Du coup, j’ai vu plein de nouvelles enseignes.
Notamment une boutique Pierre Hermé – L’Occitane.
Collaboration qui peut sembler étrange, mais la boutique est splendide. On peut boire un café en dégustant une pâtisserie Pierre Hermé, le tout dans une boutique l’Occitane, c’est très beau. J’y ai bu un café (et acheté encore des macarons). Parfums Ispahan, THE parfum emblématique Pierre Hermé, et praliné-noisettes. Puis je me suis rendue à l’Institut Guerlain.
J’avais rendez-vous pour un soin « sur-mesure » d’une heure et demi, mais comme il y a très peu de rendez-vous en ce moment, elle m’a gardée trois heures. Non mais quelle expérience magique.
A peine arrivée, on m’a donné des mules, un peignoir moëlleux, une serviette rafraîchissante et de l’eau gazeuse. Enfin j’avais le choix entre thé, café, eaux, jus de fruits. Et j’ai patienté dans un salon tellement calme et beau. J’ai discuté avec la jeune femme qui allait s’occuper de moi. Je lui ai expliqué ma peau déshydratée, fatiguée, terne, mes cernes. Elle m’a posé beaucoup de questions sur mon mode de vie, mon alimentation, mon sommeil, puis a choisi ce qu’elle allait me faire comme soins.
Nous sommes allées dans la cabine de soins, je me suis étendue sur un nuage de douceur, en sous-vêtements, enfouie sous une couverture toute douce.
Elle m’a fait un massage des cervicales pour commencer. Puis démaquillage, gommage, masque. Pendant le temps de pose du masque, elle m’a fait un massage des mains avec une crème tellement douce et odorante. Puis un massage des pieds.
Ensuite, masque ultra hydratant pour le contour des yeux… Puis massage de l’ovale du visage. Et enfin, elle m’a remaquillée. Quand je me suis regardée après tout ça, j’avais nettement meilleure mine !! Et tenez-vous bien… je me suis trouvée jolie.
Je me suis rhabillée, et elle m’a à nouveau offert à boire. Puis elle m’a offert plein de cadeaux. Des masques, des échantillons de sérums, pour le visage et pour les yeux, des patchs pour le contour des yeux. Un sac en coton épais. Et même les mules:-)
Et comme ça va être mon anniversaire, et que lorsqu’on est cliente dans les fichiers Guerlain chaque année on reçoit un cadeau pour son anniversaire, là j’ai eu une pochette (j’ai plein de pochettes dans mon sac, j’adore), un eye-liner et un fard à paupières.
J’ai quitté ce havre de calme et de beauté pour reprendre le bus et revenir dans notre quartier, rendez-vous chez la manucure. J’ai choisi un vernis rouge tout à fait classique.
Je suis rentrée à la maison à 18h30, retrouver Chéri:-)
Cette journée s’est parfaitement bien terminée, Chéri étant allé cet après-midi chez le traiteur libanais près de chez nous où il a acheté de la salade de lentilles aux tomates, herbes et citron et du caviar d’aubergines. Il a aussi pris du jambon cru chez le charcutier, du saumon fumé chez le poissonnier et une baguette aux céréales. Délicieux dîner.
Conclu en beauté par un macaron Pierre Hermé praliné-noisettes. Un pistache Ladurée et on s’est partagé le safran Ladurée. Tous très très bons. Que j’aime les macarons !!
Voilà une bien jolie journée. Qui ne m’a pas pour autant fait oublier celle d’hier… Mais il faut avancer…
J’avais prévu de rentrer de Charleville aujourd’hui, de passer ce vendredi après-midi tranquillement avec Chéri.
De me détendre du mieux possible samedi, dimanche et lundi pour commencer ce nouveau travail mardi.
Juillet et août ont été éprouvants, plus qu’éprouvants nerveusement tant que physiquement avec ces allers-retours hebdomadaires à Charleville, alors ces trois jours et demi je me les réservais. J’ai besoin de reprendre des forces physiques et mentales si je veux réussit mon intégration dans mon nouveau travail. J’en ai un besoin vital.
Bon, tout n’est pas perdu, j’ai rendez-vous demain pour un soin du visage, une manucure, et lundi pour une coupe/couleur de cheveux.
Mais aujourd’hui en revanche, au lieu d’un bel après-midi dans les bras de Chéri, a été d’une tristesse sans nom. Je vous ai dit déjà je crois, que l’un des frères de Chéri, marié à une américaine, vit aux Etats-Unis. Nous les voyons environ deux fois par an. Ma belle-soeur américaine a un frère et une soeur. Son frère a fait le choix de vivre à Paris, où il réside depuis plus de vingt ans, est marié, a quatre enfants âgés de 18 à 6 ans. Je les ai rencontrés chaque année à la fête de Noël familiale. De même que les parents de ma belle-soeur, qui eux aussi vivent aux Etats-Unis, ils y ont toujours vécu. Vendredi dernier, alors que j’étais à Charleville, Chéri m’appelle, pour m’annoncer que le frère de notre belle-soeur, en vacances en famille à Chamonix est parti randonner le matin avec ses deux fils aînés. Que s’est-il passé exactement, je ne sais pas, toujours est-il qu’Edouaard est tombé, en faisant de l’escalade, d’une hauteur de 15 mètres, sous les yeux de ses deux fils aînés. 45 ans. Mort. Bien sûr je ne le connaissais que très peu, mais je connais très bien sa soeur, la femme du frère de Chéri. Et imaginer son chagrin, le chagrin de leurs parents, de sa femme, de ses enfants est indicible. Enfin, Chéri comme moi sommes bouleversés. Chéri a tout de suite appelé son frère, quelques instants, pour lui dire que nous étions là. Car… appels au Consulat pour que la famille puisse venir à Paris de Denver. Tout est plus compliqué que d’habitude en ce moment. En France… Et plus encore entre France et Etats-Unis. Bref… ils ont réussi à prendre un vol pour Paris après s’être fait tester Covid et obtenu un laisser-passer du consulat de Californie (alors qu’ils habitent le Colorado), et sont arrivés mercredi.
Et la cérémonie était aujourd’hui à 14 heures.
J’ai donc pris le premier train ce matin de Charleville, à sept heures, arrivée neuf heures à Paris.
Edouard était pasteur dans le 17e. Chaque année, toujours le samedi précédant Noël, il réunissait toute la famille chez lui, et chantait (et nous faisait chanter) des chants de Noël avec enthousiasme, d’une voix tonitruante, autour d’un sapin immense, garni de vraies bougies. Je ne suis pas croyante, mais ces réunions de Noël je les aime.
Pour la première fois de ma vie cet après-midi, je suis entrée dans un temple protestant.
La cérémonie a été émouvante. Duré plus d’une heure et demi. J’ai trouvé le message de la cérémonie positif, moins larmoyant que les cérémonies catholiques auxquelles j’ai déjà assisté. Ceci dit, la douleur est incommensurable. Et puis, nous n’étions guère nombreux (règles sanitaires obligent), tous masqués…
Il a été inhumé au cimetière dans lequel a été enterré en novembre dernier le fils de mon amie, son fils unique qui s’est suicidé. Ce cimetière commence à m’être trop familier et c’est tellement triste. 45 ans MERDE. Rien à ajouter à cela malheureusement.
La vie est si fragile. Depuis quelques mois, nous en avons des exemples tellement nombreux. Alors, plus que jamais, je vais prôner la bienveillance, l’amour de l’instant présent. Ne pas perdre ce temps si précieux à ressasser le passé, ni à se rendre malade pour ce qui risque d’arriver. Je sais qu’on dit tous cela à chaque drame, et puis la vie reprend son cours, nous oublions, nous redevenons indifférents, aigris etc etc etc…
Quant à moi, chaque décès, chaque coup dur autour de moi renforce mon hypersensibilité et me devient de plus en plus insoutenable… Je ne supporte plus le moindre conflit, je ne veux plus que les gens autour de moi parlent fort, vocifèrent, prononcent des mots méchants. C’est terminé, je ne laisse plus faire, je ne me laisserai plus traiter de…vilains mots. Chaque personne toxique, négative, critique, je ne prends même pas la peine de perdre de l’énergie à lui expliquer, je la raye de ma vie.
Et je cultive la gentillesse. Oui beaucoup se moquent de moi. Peu m’importe finalement, je préfère être moquée pour ma gentillesse que critiquée pour mon aigreur et ma méchanceté.
Quand je vois l’attitude de certains envers mon père par exemple, des proches qui le connaissent depuis plus de 60 ans et ne viennent pas le voir, alors qu’il est hospitalisé depuis plus de quatre mois, ce qui fait un chagrin fou à mon père, et tellement de peine à ma mère, et bien ces gens, je ne prendrai plus jamais la peine de les informer, et s’ils ne comprennent pas, tant pis… La roue tourne, la vie se chargera de leur expliquer dans quelques années…
Bref, ce devait être une journée tranquille, ce fut une journée de chagrin et d’introspection…
A demain, pour vous raconter de plus joyeuses et superficielles petites aventures. Soin du visage, manucure et macarons au programme:-) Passez une douce soirée.
Rentrée de Charleville dimanche, je repars tôt ce matin. Pour trois jours. Dernier séjour avant de commencer mon nouveau travail. Je me réserve samedi dimanche et lundi pour commencer mardi dans les meilleures conditions possibles. J’ai besoin de me détendre un peu. En juillet et août, j’ai passé pratiquement la moitié de chaque semaine à m’occuper de mes parents, passer du temps avec ma mère, aller voir mon père à la clinique, avancer dans les démarches.
Alors j’ai grand besoin de ces trois jours pour me préparer à commencer ce nouveau travail.
Je vous souhaite une excellente journée, et vous dis à vendredi:-)