Samedi bonheur(s)

Quel samedi mes z’amis. Que d’émotions ! Je suis donc allée rejoindre Paul à l’Usine Opéra, et nous avons fait le bilan complet. Que de changements en huit mois. Ca a fait pile huit mois mardi que j’ai rencontré Paul pour notre séance d’essai, le 30 juin.

J’avais alors plus de 50% de masse grasse dans le corps, et plus de 20% de graisse viscérale. Aujourd’hui, j’ai 29% de masse grasse sur l’ensemble du corps (objectif 25%) et seulement 9% de graisse viscérale. 70% de masse maigre (musculaire). Une masse osseuse bien dense, un taux de masse hydrique élevé, un taux de protéines élevé. Mon poids, bon ben mon poids, il est dans la norme pour une taille d’1m70, au plus bas de toute ma vie, depuis la puberté.

Maintenant, on va continuer dans une proportion de 70% muscu, 30% cardio, pour encore affiner ma silhouette. Dès lundi Paul veut que J’AUGMENTE mes apports caloriques. Pas les augmenter en mangeant des chips ou du chocolat, non les augmenter dans la proportion de macros que je suis en ce moment. Il me l’a demandé FERMEMENT. Car j’ai du mal vraiment à arriver à 2000 calories mangées. Et m’a dit de ne pas hésiter à faire des repas plaisir régulièrement…

Après ce bilan nous sommes allés à l’espace cardio et avons fait un circuit. Paul a clôturé la séance en apothéose en me faisant faire une pyramide de burpees. En retournant au vestiaire, j’ai croisé Gilbert Melki en pleine séance. Jaime beaucoup cet acteur. Mais comme à chaque fois que je croise une personnalité que j’aime bien, je n’ose pas aller la voir. Et puis à la salle, j’en croise beaucoup des gens connus, et je me dis qu’ils sont là pour faire du sport tranquillement, pas pour qu’on vienne les solliciter.

Je suis allée rejoindre Chéri pour déjeuner. Depuis plusieurs semaines j’ai très envie d’un burger. Nous sommes donc allés en déguster un. Avec un bon bun brioché, un steak hâché frais, des oignons confits, bref, un bon burger. Avec des frites. Mais je mange beaucoup beaucoup moins qu’avant. J’ai donné la moitié de mon burger à Chéri, et n’ai pas fini mes frites. Nous avons ensuite bu un café, et sommes allés au cinéma.

Après le cinéma, Chéri est rentré directement pour cuisiner le plat que je vais emporter demain à ma mère, et moi je suis allée à la boutique de lingerie où je vais depuis au moins dix ans. J’aime cette boutique, d’abord parce qu’elle est multi-marques, et ensuite, parce que les deux dames qui la tiennent connaissent parfaitement la lingerie, et savent déterminer la taille et la forme de soutien-gorge qui va juste en nous regardant en sous-vêtements. Je lui ai dit que j’ai besoin de soutiens-gorge, les miens sont devenus bien trop grands. Quand je me suis déshabillée elle m’a dit « mais votre poitrine a beaucoup diminué, et elle est plus dense, vous faites de la muscu ? ». Je lui ai répondu que oui, et qu’en effet deux fois par semaine mes séances ciblent les pectoraux.

Au plus fort de mon poids, j’ai fait du 110E. Ayant maigri, je faisais du 100D ou 95D selon les modèles, j’ai toujours été large de dos et avec une poitrine importante. Alors que j’ai toujours rêvé d’avoir une petite poitrine. Et voilà qu’aujourd’hui, les soutiens-gorge que j’ai essayés en 95B m’allaient tous. Je n’en reviens pas. La dame de la lingerie m’a dit « mais oui vous avez aujourd’hui une petite poitrine bien ferme ». Waouh !!!!!!!!!!! Merci la perte de gras et la muscu. Bien sûr il n’y a pas de muscles dans les seins, juste du gras. Mais justement j’ai perdu beaucoup de masse grasse, partout donc, et musclé les pectoraux, les muscles juste sous la poitrine.

Faire de la musculation, ce n’est pas devenir hypertrophiée, c’est au contraire s’affiner en mettant harmonieusement les muscles en valeur. Bien sûr on peut hypertrophier les muscles comme certains body builders, mais ce n’est pas comme ça que me fait travailler Paul, mon objectif est de m’affiner en étant tonique et explosive. Je suis donc rentrée à la maison toute fofolle, super contente de mes nouveaux soutiens-gorge. J’ai envoyé un message à Paul pour lui raconter, il m’a répondu que c’est génial.

Et ajouté qu’il est fier de ce que je deviens, que c’est un plaisir de travailler avec moi. Et il l’est vraiment je crois, il a fait une story sur Instagram où il décrit ce que je fais avec lui depuis huit mois. Bon ben évidemment, j’ai versé ma larme d’émotion vous vous en doutez bien. Le fait est que depuis huit mois, nous travaillons comme des acharnés, Paul est tellement exigeant. Quand je me suis inscrite à la salle, j’ai demandé le coach le plus exigeant, ils ont souri en désignant Paul… Je comprends maintenant.

Les premiers mois ont été si difficiles, le plaisir n’est venu qu’au bout de plusieurs mois, au début il a fallu que je réhabitue mon corps à l’arrêt depuis un bon moment. Et Paul ne m’a pas laissée souffler une seconde. Et je me suis accrochée, je n’ai loupé aucune séance, même étant fatiguée, même ayant du travail. Je suis allée au bureau plus tôt le matin pour pouvoir partir à 18 heures et ne pas être en retard aux séances, je suis rentrée à 20h30, j’y suis allée le samedi, décalant Reims du samedi au dimanche pour pouvoir faire cette séance du samedi. Pendant ses vacances je suis allée seule faire mes séances chaque jour. Quand nous partons en week-end, j’emporte ma tenue et mes chaussures de sport et je fais des séances.

Bref, j’ai des objectifs, je mets tout en oeuvre pour les atteindre. Et aujourd’hui, j’en suis tellement heureuse. Oui maintenant chaque séance est un réel plaisir. Et surtout, j’ai une énergie que je n’ai jamais eue. J’y trouve un équilibre qui me permet d’affronter la situation de mes parents avec force et sourire, je deviens petit à petit confiante en moi, j’ai un début d’estime de moi. J’ai remis beaucoup de choses en perspective, pris beaucoup de recul… Les personnes méchantes, aigries, ne renvoyant jamais l’ascenseur ne font plus partie de ma vie… Je ne perds plus de temps à ressasser le passé, juste je profite du présent…

Je parle beaucoup avec Paul, qui est pompier, hockeyeur, coach sportif diplômé, et a une intelligence aigüe de la vie. Je suis aussi devenue très proche du directeur de la salle, qui a un parcours de vie et une résilience impressionnants ! Enfin bref, ce samedi a été empli de bonheurs et d’émotions. Le vôtre aussi je le souhaite ! Je reviens dans un autre article pour les repas de ces derniers jours. Prenez soin de vous.

Un samedi qui fait du bien

Oh que oui ça fait du bien. Un samedi avec Chéri, à ne rien faire que savourer le bonheur d’être mariée à cet homme incroyable qu’est Chéri. Ca va faire 19 ans que ma vie s’est embellie, 19 ans qu’il me fait rire, qu’il m’époustoufle avec sa culture, qu’il m’aime sans conditions, grosse ou mince, dynamique ou en burn out, 19 ans qu’il me répète comme il est fier de moi, 19 ans qu’il prend soin de moi, 19 ans qu’il me montre son amour en cuisinant, 19 ans qu’il me surprend avec des surprises quotidiennes, 19 qu’il m’appelle chaque jour au bureau, 19 ans que nous partageons tout, des rires aux larmes, des peurs aux solutions. Quand je suis avec Chéri, je sais qu’il ne peut rien arriver de mal, à deux nous avons déjà tant surmonté…

Je ne sais pas pourquoi je viens d’écrire tout ça, c’est sorti tout seul, je voulais juste dire que j’ai passé un samedi avec Chéri. Ce n’est pas si souvent des samedis au calme tous les deux.

J’ai peu et mal dormi, de minuit à six heures ce matin. Je suis allée marcher 45 minutes. Après ma douche, j’ai mis de l’huile florale Nuxe, que ma nièce m’a offerte à Noël. je ne l’ai commencée que ce matin. Une merveille. Quand je mets de l’huile prodigieuse Nuxe, c’est la classique, celle qui sent la fleur d’oranger. Je ne connaissais pas celle-ci, la florale. Une merveille de douceur. Toute la journée j’ai flotté dans une délicate odeur de fleurs.

Puis j’ai pris un premier café. Et appelé ma nièce pour parler du week-end prochain. Chéri a trouvé un très bel hôtel au coeur du vieux Lyon. Ma nièce viendra nous y rejoindre vendredi après ses cours, et nous irons dans un restaurant déjà réservé depuis un moment, car pris d’assaut à Lyon. Samedi matin, nous irons courir elle et moi, elle a très envie de me faire découvrir les endroits où elle court plusieurs fois par semaine. Puis elle nous fera visiter « son » Lyon, les endroits qu’elle aime. Samedi soir nous irons dans un bouchon lyonnais que Chéri fréquentait dans sa jeunesse, quand il allait régulièrement à Lyon où il avait une bande d’amis. Dimanche matin, nous irons à nouveau courir, avant de petit déjeuner tous les trois. Et naturellement je veux voir son petit studio d’étudiante, sa fac…

A 10h30, je me suis fait un petit déjeuner copieux, de quoi tenir pour la séance de sport à 13h30. Deux oeufs, jambon, mélange de noix amandes noisettes, deux wasas, une clémentine.

J’ai pris un troisième café avec Chéri à 12h30, avec une datte medjhoul. Incroyable comme ces dattes sont bonnes. Je n’ai que rarement l’occasion d’en manger, je me suis régalée.

A 13h30, cinquième séance de la semaine avec Paul, et troisième de muscu. Après la muscu bras-épaules-dos, puis la muscu jambes, aujourd’hui à nouveau haut du corps, en insistant particulièrement sur le développé-couché. c’est duuuurrrrrrr… Paul augmente les charges et le nombre de répétitions par série pratiquement à chaque séance. J’ai ensuite rejoint Chéri place de Clichy où nous avons bu un café en attendant l’heure de notre séance de ciné. Enfin, j’ai bu un thé en fait. Et comme je n’avais pas déjeuné, et commençais à avoir faim, il était 15h30, j’ai mangé la banane et le shaker de protéines que j’avais emportés.

Puis nous avons vu Nightmare Alley. J’aime beaucoup les films de Guillermo del Toro, et celui-ci est à la hauteur des précédents, tels Le labyrinthe de Pan et La forme de l’eau. Deux heures et demi qui passent en un éclair.

Nous sommes ensuite rentrés et avons dîné du chili con carne cuisiné par Chéri pendant que j’étais au sport. Au dernier moment, il met une touche de crème fraîche, une pincée de comté râpé, du poivron cru, de la ciboulette. Son chili c’est une tuerie !

Malheureusement, j’ai eu une crise terrible, tout vomi et eu très très mal pendant deux heures. Les crises sont de plus en plus rapprochées, longues et intenses. Le problème, c’est que je vais finir par ne plus oser manger en dehors de chez nous, voire ne plus oser manger tout court. Hâte maintenant des derniers examens et surtout que le gastro tranche et décide de ce qu’il va (me) faire. Bon bref, faut supporter et puis c’est tout.

Il est 23 heures, Je vais aller me coucher, lever tôt demain matin pour prendre le train. Bonne fin de soirée vous tous:-)

Plus que jamais

Ces deux dernières années, ce qui est arrivé à mes parents, mes soucis de santé, la perspective de l’opération risquée, tout cela me fait apprécier chaque jour, plus que jamais. Comme une sensation d’urgence… Ne pas vivre dans le passé, ne surtout pas attendre telle ou telle échéance de l’avenir en me disant ce sera mieux après, ce sera mieux quand j’aurai fait ça ou ça… Non, juste apprécier le jour présent, et ne pas me faire d’angoisse au sujet des évènements sur lesquels je n’ai pas de prise. J’essaie en tout cas. Je n’y parviens pas tous les jours, mais de plus en plus…

Et je me rends compte que la vie est tellement plus simple et plus douce en ne retenant pas le passé, en n’extrapolant pas sur le futur… Alors oui, j’apprécie ce que la vie m’offre au jour le jour.

Hier matin, je me suis levée après une nuit de huit heures de sommeil. Douche, café. Juste un café. Va falloir que je refasse des repas plus copieux et réguliers dès lundi, je me suis un peu faite disputer par Paul… Mais hier matin, juste un café. Ensuite je suis allée chez la manucure. Après le violet de la dernière fois, j’ai cette fois choisi un brun.

De la manucure, je suis directement allée à l’Usine… sans manger. Oui, n’importe quoi !! Je suis arrivée un quart d’heure avant l’heure prévue de la séance, et Paul est arrivé en même temps. J’étais tellement heureuse de le retrouver, il est parti en Guadeloupe le 29 décembre, ça m’a paru long plus de deux semaines à faire des séances seules. Je crois qu’il était content lui aussi il m’a prise dans ses bras.

Je trépignais d’impatience qu’on commence la séance, mais d’abord, Paul voulait me peser. Il n’avait pas oublié ce qu’il avait dit avant de partir. Avant la pesée, je lui ai offert ses cadeaux. Je voulais marquer le coup de nos six premiers mois de travail ensemble. Et puis la nouvelle année. Et puis son anniversaire le 6 janvier. Il a été touché, et m’a reprise dans ses bras.

Puis j’ai enlevé mes baskets, mes chaussettes, suis montée sur la balance, ai pris les poignées, et nous avons attendu les quelques secondes nécessaires à la balance pour éditer le ticket avec toutes les données. La pesée précédente remontait au 9 décembre. Et depuis le 9 décembre, j’ai pris un kilo de muscle, mais pas perdu de masse grasse. Ma masse hydrique aussi a augmenté, ainsi que ma densité osseuse. Paul était satisfait, moi moins. Il l’a tout de suite perçu, il me connaît bien maintenant.

Il a compris que j’étais déçue que le taux de masse grasse n’ait pas baissé. Il m’a dit qu’un kilo de muscle en un mois c’est énorme, ENORME. Ma masse musculaire, la masse maigre donc, est maintenant vraiment élevée. La masse grasse encore un peu plus haute que la moyenne, mais va continuer à descendre doucement. Mais que pour cela il faut que je mange plus. Oui apparemment je ne mange pas assez.

Avec l’intensité de nos séances de sport et tout le NEAT que je fais au quotidien, mon métabolisme de base augmente de mois en mois, et moi j’ai tendance à manger moins je le reconnais. Il m’a demandé, comme il le fait régulièrement, de lui envoyer, à partir de ce matin, et jusqu’à dimanche prochain, les photos de mes repas, matin, midi et soir. Et les shakers de protéines. Chaque soir depuis qu’on a commencé à travailler ensemble, je lui envoie la capture d’écran de ma montre connectée, nombre de pas, de minutes actives, étages montés, calories brûlées. Je sais que ça n’a qu’une précision relative, mais ça sert de référence, et on voit l’évolution.

Sans compter la balance, elle, précise grâce aux électrodes… Il m’a parlé pendant plus d’un quart d’heure, pour m’apaiser. Car depuis le rendez-vous chez le gastro je me mets une pression inconcevable. La perspective de l’opération ne me fait pas peur, ce n’est pas ça, mais ça m’a mise dans une espèce de tension. Je me suis sentie sous pression, en me disant que mes objectifs doivent absolument être réalisés avant l’opération, qui peut-être va m’immobiliser longtemps et me stopper net. Or, Paul m’a dit que ce ne seront que quelques semaines, qu’il sera là tout du long, qu’on peut toujours adapter le sport à toute pathologie, que je ne reprendrai pas de poids pour autant, et ne perdrai pas (trop) de masse musculaire.

Je suis de suite redescendue en pression, il est vrai que seule dans mon coin, je me suis fait de mauvais films, et que là, Paul m’a dit qu’il prend la charge mentale, que je dois décompresser, et surtout, me reposer. J’ai pleurniché un bon coup, il m’a recadrée, et nous nous sommes mis dans la séance. Pendant son absence, il m’avait laissé un programme très précis de chaque séance que j’allais faire seule, et m’avait notamment demandé de travailler la technique du burpee, un des exercices le plus complet, efficace pour l’ensemble du corps et surtout, si difficile à exécuter.

J’avais déjà fait des burpees, mais à ma sauce, pas très académiques. Là, Paul m’apprend le bon burpee, très technique. On a commencé par travailler chaque mouvement de façon isolée, avant de les regrouper. Pendant son absence j’avais donc pour consigne de travailler la technique cinq minutes à chaque début de séance. Ce que j’ai fait.

Et hier, Paul a décidé de faire une séance très cardio, avec notamment de nombreux, nombreux, nombreux burpees. Il voulait voir si je les avais travaillés. Et il a été agréablement surpris. Qu’il m’a dit:-) Pour fêter ça, à sa façon bien sûr, à la fin de la séance il m’a fait faire une pyramide. 3 burpees, 15 secondes de pause, 6 burpees, 15 secondes de pause, 9 burpees, 15 secondes de pause, 12 burpees, 15 secondes de pause, 9 burpees, 15 secondes de pause, 6 burpees, 15 secondes de pause, 3 burpees, FIN. Ca vous a paru pénible à lire cette pyramide ? Alors imaginez la réaliser:-)))))))) Paul adore me lancer des défis pyramidaux en fin de séance.

Après tout ça, il m’a pesée de nouveau. Il fait ça de temps en temps, pour vérifier les constantes. Ensuite, encore dans la joie de nous retrouver, nous avons discuté une demi heure. Finalement, la séance a duré plus de deux heures au lieu d’une heure. J’étais sa seule élève il a donc pris son temps. Habituellement le samedi il enchaîne pas mal de séances mais là, normalement il était en vacances jusqu’à lundi. Mais comme il a atterri vendredi, il m’a proposé qu’on se voit:-) Je suis rentrée toute joyeuse.

Et une heure après, Paul m’a envoyé un message pour me remercier encore des cadeaux que je lui ai offerts. Me dire que c’était une très bonne séance, bon travail. Et me dire que la prise de muscle significative lors du dernier mois est très satisfaisante, que la masse grasse partira grâce à l’alimentation, que je dois me tranquilliser et accepter de manger sans crainte. J’étais encore plus euphorique.

J’ai dîné d’un bol de soupe avec deux oeufs, oui encore:-), deux clémentines, et couchée 23 heures. Ce matin je me suis levée avant sept heures, ai pris mon café et me suis préparée pour aller courir. Pensant prendre mon petit déjeuner en rentrant. Je fais toujours ça, courir à jeun, et manger après. J’ai commencé à courir, j’avais la tête qui tournait et je voyais flou. J’ai fait un kilomètre, bien moins vite que la semaine dernière, je n’avais rien dans les jambes. Je me suis arrêtée quelques minutes, puis je suis repartie. J’ai à nouveau fait un kilomètre, me suis arrêtée à nouveau, ma tête tournait vraiment trop. Puis je me suis réveillée par terre. Apparemment j’ai perdu connaissance quelques instants. Je me suis relevée, et suis rentrée à la maison, au ralenti. J’ai pris une douche chaude, me suis refait un café et ai appelé Paul. Habituellement je lui envoie juste mon rapport de course, mais là je l’ai appelé.

Il partait pour son entraînement de hockey. Paul est pompier aussi. Il m’a dit que c’est sans doute une petite hypoglycémie. Habituellement courir à jeun me réussit, mais pas aujourd’hui. Trop fatiguée selon lui, et pas assez de glucose, glucides, dans mes derniers repas. Bref, rien de grave, d’ailleurs je me sentais tout à fait bien. J’ai mangé une tranche de brioche. Chéri est rentré du marché. A 13 heures, nous sommes sortis déjeuner dans une brasserie. J’ai pris un assortiment de saucisses avec frites, Chéri une choucroute. Puis nous nous sommes partagés un café gourmand.

Et sommes allés au cinéma. Voir Adieu Monsieur Haffmann. Une réussite. Un film fort, un beau et bon film.

Nous sommes rentrés vers 17h30, et ne voulant pas rester sur ma mauvaise expérience de ce matin, je me suis changée, et remise en tenue de sport. Un tee-shirt, un sweat-shirt technique, une veste de course, et un coup-vent. Un bonnet. Un rien ridicule, mais au moins j’étais bien protégée du froid de ce soir.

Je suis donc allée courir, mais j’ai dû arrêter après 25 minutes seulement. Pas de jus, pas d’énergie, rien. Mais au moins j’ai fait le max, je suis retournée courir cet après-midi, je suis plus déterminée que jamais, mon mental est de plus en plus fort. Je ne lâcherai rien. Rien de rien. J’ai envoyé mon rapport à Paul qui a approuvé que je sois allée courir à nouveau. Et m’a dit de maintenant me reposer, de dormir, de manger surtout. J’ai bien mangé, blanc de poulet, champignons, et une part de galette des rois chocolat.

Et maintenant il est 22h45 et je vais aller me coucher, lire un peu et essayer de dormir. J’espère que vous avez passé un bon week-end ?

Un délicieux dimanche

Ce titre en référence au film que nous avons vu cet après-midi. Délicieux, avec Isabelle Carré et Grégory Gadebois. Un très très joli film. Si vous avez l’occasion de le voir, n’hésitez pas.

Ce matin, quand je me suis levée à sept heures, le temps était celui de la photo (prise à mon retour de jogging). J’ai bu deux cafés tranquillement, en me disant que je pouvais aller courir en extérieur puisqu’il faisait très gris, mais sans pluie. Puis il s’est mis à pleuvoir à verse, et je me suis dit que j’allais aller courir sur un tapis à la salle. Le temps que je tergiverse, il était dix heures, et un timide rayon de soleil est apparu. Je me suis donc dépêchée de sortir.

A peine avais-je couru cinq minutes qu’il s’est mis à pleuvoir de nouveau, très fort. De la pluie glacée. Forcément, puisque la température ambiante était de cinq degrés. J’ai hésité, puis je me suis dit que je ne suis pas en sucre, que je n’allais pas fondre, et j’ai continué. Et une fois dépassée la peur de glisser, en fait, j’ai pris un réel plaisir à courir ainsi. Il n’y avait pas un chat dans les rues. Au bout des 45 minutes, j’étais complètement trempée, mes cheveux dégoulinaient, mes chaussettes à tordre, mes trois épaisseurs de vêtements de course mouillées.

J’ai sauté l’étape des 15 minutes de récup’ à trottiner ou marcher, je suis rentrée. Car dès que j’ai arrêté de courir, j’ai senti la pluie et la morsure du froid. J’ai bien couru, mieux que la semaine dernière. Gagné 13 secondes au kilomètre par rapport à samedi premier. Je cours une fois par semaine, mais entre-temps, je fais de la musculation, des circuits cardio et des fractionnés sur tapis, avec Paul. Et tout cela contribue à améliorer la course. Vitesse, endurance, cardio, posture…

En un mois je suis passée de 7’17 au kilomètre (8,2 km/h) à 6’34 au kilomètre (9,1 km/h). Mon premier défi est de courir les 10 kilomètres chronométrés de la course du Grand Paris le 13 mars en une heure maximum. Il y a encore beaucoup de travail en deux mois. Sais pas s’il sera possible de retrouver la vitesse de 12 km/h à laquelle je courais il y a quelques années, avant l’opération du ménisque, et avant d’avoir passé la cinquantaine…

Je suis rentrée à 11 heures, Chéri était au marché. J’ai pris une douche bien chaude, me suis fait un masque visage, un gommage du corps, mis du lait pour le corps, allumé une bougie parfumée dans le salon, j’étais toute détendue. Chéri est rentré du marché, trempé lui aussi. Il était midi, je me suis rendue compte que j’avais très faim.

Nous avons pris un petit déjeuner/déjeuner. Un oeuf au plat (avec deux jaunes l’oeuf), du jambon au torchon, de la baguette aux céréales, et deux oranges pressées. Pas vraiment dans l’équilibre habituel, pas de légumes et un peu trop de glucides avec deux oranges plutôt qu’une, et du pain en plus. Mais en réalité, aucune importance…

Après ce déjeuner, nous étions au taquet de l’énergie Chéri et moi. Chéri est allé faire la sieste, et moi, affalée sur le canapé j’ai regardé une série à la télé. Chéri en se levant de sa sieste, m’a trouvée endormie sur le canapé:-))))) Nous avons ensuite regardé Délicieux. Puis dîné, toujours relativement déséquilibré;-) Des pâtes avec poivron rouge et jambon. En allant chez le boucher acheter la viande hachée hier, Chéri a pris un gros talon de jambon au torchon, voilà pourquoi nous en avons beaucoup mangé aujourd’hui.

Voilà, un dimanche ultra calme, mais tellement agréable. Un sas de douceur et de repos avant une nouvelle semaine emplie de travail et de sport. Le week-end prochain je ne vais pas à Reims. J’y suis allée quatre fois en trois semaines, profitant de mes vacances de Noël pour y aller beaucoup, alors le week-end prochain, je reste à Paris avec Chéri:-) Et samedi prochain, je retrouve Paul, qui rentre de Guadeloupe vendredi.

J’espère que vous avez passé un bon week-end !

L’Usine… pas le bagne;-)

Me revoici me revoilà. Comment allez-vous ?

Alors commençons par le début, je vous parle de ma nièce. Elle a donc obtenu sa double licence avec mention, et la voilà embarquée pour un master. Pour celui qui l’intéresse (relations internationales, dans la suite logique de Sciences Po, histoire et droit ainsi que son diplôme d’anglais), elle s’est inscrite à ceux qui existent, c’est à dire à Lyon, Bordeaux, Toulouse et Paris. Comme je lui disais que j’espérais qu’elle sera à nouveau à Paris dès septembre, elle m’a répondu qu’elle n’avait pas d’espoir, il y a 20 places pour 2500 dossiers par année scolaire.

Elle a tout de suite eu les réponses pour Bordeaux et Toulouse, positives. Et voilà que samedi dernier, alors que j’étais chez ma mère, elle nous a rejointes pour déjeuner, et nous annonce qu’elle est prise à Paris. Je l’ai prise dans mes bras, et vu qu’il n’y en a pas une mieux que l’autre, nous nous sommes mises à pleurer:-) Quel bonheur, après cette troisième année de licence pratiquement calfeutrée à Reims sans pouvoir venir en présentiel à la Sorbonne, elle va revenir à Paris !!!!!!

Revenir dîner chez nous une fois par semaine, passer prendre l’apéritif à l’improviste certains soirs en se moquant de nous, qui en sommes déjà à la tisane d’après-dîner:-)) Chéri a déjà listé tous les restos qu’il veut lui faire découvrir, les quartiers de Paris à arpenter… Bref, nous l’attendons avec autant d’impatience qu’elle en a de venir. Reste à trouver son appartement.

Et en ce moment elle s’entraîne dur pour le semi-marathon de Paris qui a lieu le 5 septembre. Bien sûr je serai sa première supportrice, au départ comme à l’arrivée. Elle fait également un boulot d’été, vendeuse dans un grand magasin. Et là où réellement, je dis qu’elle est extraordinaire (et vous allez voir que pour une fois c’est objectif), c’est que ses jours de coupure sont jeudi et dimanche. Et bien le dimanche elle va voir son grand-père à l’Ehpad, et jeudi elle va voir ma mère. Et jeudi dernier elle lui a fait une magnifique surprise. Elle est passée la chercher en voiture, et les voilà parties toutes les deux à Charleville. Elles ont déjeuné en terrasse place Ducale, puis sont allées voir ma tante qui fêtera son 90e anniversaire dans quelques mois. Ma mère a ainsi vu sa soeur qu’elle n’avait pas vue depuis novembre, et retrouvé Charleville où elle a vécu 70 ans sur 84.

Et bien, je ne connais pas beaucoup de jeunes gens de 20 ans qui passeraient ainsi leurs jours de congés à s’occuper si gentiment de leur grands-parents. Elle est consciente que chaque instant avec mon père ou ma mère est devenu précieux.

Elle s’accorde juste une semaine de congés en août, elle aura ainsi travaillé trois mois entre la fin de la licence et le début du master. Bon du coup, elle ne passe pas beaucoup de temps avec ses amis et son amoureux. Mais concernant son amoureux elle m’a dit « oui on est amoureux, mais vite fait ». Bref, pas l’amour de sa vie apparemment, elle me fait rire quand elle me raconte ses histoires amicales et amoureuses.

Sinon, pour changer de sujet, attention, avertissement. Le blog va à nouveau parler principalement sport et alimentation. Bien sûr je vais continuer à vous raconter ma vie, mes petites aventures, mes bonheurs et mes peines, mais je reprends le sport intensif, et l’alimentation qui va avec alors je vais beaucoup en parler. Donc…:-)))))) ceux que ça n’intéresse pas, fuyez au plus vite;-)))))).

UN CLUB UNIQUE

Installé sur deux niveaux au sein d’un monument historique, ce tout dernier club de sport luxe plonge ses adhérents dans un décor hors du commun ouvert sur la capitale. Logée derrière les sublimes arcades du XIXème siècle de la Gare Saint-Lazare, L’Usine est entièrement baignée par la lumière du jour avec vue sur le « hub » des 8e, 9e et 2e arrondissements.

Je vous disais que depuis que j’ai commencé ce nouveau travail fin août 2020, je ne réussissais pas à intégrer quatre heures de sport dans mes semaines. Alors d’abord il y a eu le couvre-feu qui faisait que je ne pouvais pas rejoindre Philippe tard au stade. Et puis Philippe, son bébé est né le mois dernier alors maintenant que nous pourrions nous retrouver au stade très tôt le matin ou relativement tard, et bien il a plutôt envie de passer du temps avec son bébé et sa femme. Et c’est compréhensible, cette période de sa vie est si importante pour lui:-)

Ensuite, à la fin du couvre-feu, j’ai pu retourner chez JC. Mais… JC a levé le pied et ne travaille plus en soirée. Alors il nous restait le vendredi, où il travaille jusqu’à 15 heures. Comme je quitte (normalement) à 13 heures le vendredi, sur le papier faire une séance de 14 à 15 ça colle. Mais pratiquement chaque vendredi je ne quitte en fait que vers 13h30, 14h… Et j’ai annulé plein de fois la séance avec JC à 14 heures, quelques minutes avant. Et ce n’est pas agréable pour JC, et c’est une cause de stress terrible pour moi qui déteste arriver en retard, et surtout me montrer impolie.

Bref, pas facile. Surtout en faisant de longues journées. Je pars de la maison entre 7h15 et 7h45 selon les jours pour arriver entre 7h30 et 8h, et quitte rarement le bureau avant 19h, parfois plus tard… Le samedi je vais à Reims donc pas possible de caser une séance, et de toute façon ni JC ni Philippe ne donnent de cours le samedi.

Pourtant j’ai besoin de faire du sport. Pas juste envie, besoin… Pour être équilibrée et sereine, je ne peux me passer de ces moments juste pour moi, où je me vide la tête de tout. Et j’aime tellement les séances de cardio, de renforcement musculaire, de challenges. Plus les mois passaient plus ça manquait à mon équilibre. Je dors très peu (4 à 5h par nuit), très mal, je me ronge d’angoisse pour mes parents, alors oui j’ai besoin de me défouler ! Aller seule à une salle ne m’intéresse pas vraiment, sauf si j’y ai un super coach et que je fais une séance seule par semaine mais au moins deux ou trois avec le coach.

Il y a une salle au coin de la rue où je travaille, ouverte de 6h du matin à 23h je crois, alors pourquoi je me prends la tête me demanderez-vous ? D’autant qu’au travail, pendant les travaux de rénovation, ils ont fait au sous-sol de l’immeuble une superbe salle de douche. Ils ont fait cela car pratiquement tout le monde (nous sommes 48, il y en a une vingtaine) va à cette salle de sport du coin de la rue. Ainsi nous avons tout le confort possible pour nous changer, revenir prendre notre douche au bureau. Mais justement, je n’ai pas envie de faire des cours particuliers avec un coach sous les yeux de mes collègues, et surtout, cette salle « low cost » ne propose pas beaucoup d’équipements et surtout pas de coach comme celui que je désire. Oui, j’ai acquis un bon niveau, et je souhaite un coach très, comment dire, enfin très très bon dans son domaine.

Alors j’ai cherché, cherché, cherché, appelé pas mal d’endroits, de salles de sport, de studios de sport, qui pourraient correspondre à mes désirs, à mes objectifs, à mes horaires. J’ai parlé avec des coachs, des responsables de salles… Et j’ai fini par trouver mon bonheur. Je me suis offert ce bonheur. Oui, offert, car j’ai choisi une salle haut de gamme, et le coaching qui va avec. Et je n’ai pas d’état d’âme. Je viens de passer 18 mois éprouvants, accumulant un épuisement avec tous ces allers-retours pendant les confinements, liquidant (ce qui m’a détruite) la vie de mes parents en vidant leur maison, organisant leurs déménagements et toutes les paperasseries qui vont avec, tout en cherchant et entamant un nouveau travail, allant tous les samedis à Reims.

Sans compter les nuits sans sommeil, le chagrin, la peur épouvantable pour mes parents, alors oui, je me suis offert ce cadeau sportif dont j’ait tant envie, qui va me faire un bien fou, et je m’en félicite. Mon choix s’est porté sur l’Usine. Il y a trois clubs à Paris, un à Bruxelles, un à Genève. J’ai choisi la salle de Saint-Lazare, très pratique pour moi. 4 stations de métro de métro de mon travail, et la salle étant dans la gare, je mets moins de 20 minutes de porte à porte. Pour rentrer à la maison, ou pour y aller le dimanche, j’ai le choix entre le bus, et le métro. Le plus souvent je prends le métro, c’est direct de chez nous, et en 20 minutes j’y suis ou j’en reviens.

La salle est splendide, avec une immense verrière au-dessus de la gare Saint-Lazare. Ce club est immense, mais vraiment immense. Des espaces repos avec en-cas « sportifs », des serviettes à volonté, moelleuses et de différentes tailles. Un sol spécial dans les espaces cardio et muscu. Des équipements dernier cri. Deux studios avec un parquet magnifique, pour le yoga, le pilates, le cycling. Une hygiène irréprochable.

Dans certaines salles un peu « low cost » flotte une légère odeur de transpiration, particulièrement dans les vestiaires. Ici, vestiaires magnifiques, avec douches individuelles, sauna, hammam, des coiffeuses avec miroir éclairant et sèche cheveux pour après la douche. Des fleurs, des bâtonnets de bois plongés dans de jolis pots de parfum d’intérieur, c’est beau, ça sent bon. C’est d’une propreté à manger par terre, il y a plusieurs personnes qui nettoient en permanence. Et partout la vue sur Saint-Lazare. Tout n’est que luxe et volupté pour reprendre l’expression.

La clientèle aussi est différente des salles de quartier, je me sens d’ailleurs un peu en-dessous de cette clientèle, ma tendance à me sous-estimer est toujours bien présente. Je ne croise que des hommes en costume cravate, des femmes élégantes… Ceci dit, quand nous sommes en tenue de sport, en train d’en baver lors d’une séance, tout le monde est pareil…

Il faudra que je pense à vous raconter la honte inter-sidérale que j’ai eue lors de ma première séance, du coup tous les coachs et les gens de l’accueil me connaissent, et le contact a été chaleureux dès le premier jour:-) Bref, une salle haut de gamme.

Je l’ai d’abord sélectionnée sur internet, puis ai téléphoné, pour connaître les tarifs, et parler de ce que je souhaite. La jeune femme avec laquelle j’ai parlé m’a demandé si j’avais repéré sur leur site un coach plutôt qu’un autre. J’ai dit que non (ce n’est pas un catalogue, je n’allais pas choisir en fonction de leur tête), que je veux avoir affaire à un coach non seulement diplômé de sport (ils le sont tous évidemment), mais aussi spécialisé en nutrition, et très exigeant. Elle m’a dit « alors c’est Paul qu’il vous faut ». Nous avons donc pris rendez-vous, pour que je visite la salle, et fasse une séance d’essai avec Paul.

Pour voir si la salle me plaisait, et si le contact passait bien avec Paul. C’est rigolo, son frère jumeau Jules est également coach à l’usine Saint Lazare. Tous deux joueurs de hockey professionnels, pompiers volontaires… La salle est ouverte de 7h à 22h, 365 jours par an.

J’avais rendez-vous mercredi 30 juin à 19h45 pour visiter puis enchaîner sur la séance test avec Paul à 20h30. La visite m’a enchantée, le lieu, les odeurs, les différents niveaux, la beauté de l’architecture. A 20h30 Paul est venu me chercher, nous nous sommes isolés dans un salon avec fauteuils en cuir, boissons… Et là, il m’a posé de nombreuses questions sur tout mon « historique » sportif et alimentaire. Mon état d’esprit, mon état moral…

J’ai répondu à tout sans rien cacher, et lui ai dit mes attentes. Un prof exigeant, qui ne me passe rien, me fait progresser et repousser mes limites, me guide pour une alimentation correspondant à une vie active et gagner en énergie, me permettant d’avoir une silhouette tonique, dynamique, fine et musclée. Il m’a expliqué sa façon de travailler, qui m’a enthousiasmée. ! Ca passe ou ça casse avec ce genre de personnalité plus qu’exigeante et rigoureuse. Il m’a dit aussi que certes je suis la cliente de la salle et peux demander à avoir tel ou tel coach, mais que lui se réserve le droit de choisir les personnes avec lesquelles il va travailler. Car il demande un réel engagement, un sérieux sans excuses.

J’ai tenté une vanne pour voir comment il réagissait, il a répliqué du tac au tac, nous étions sur la même longueur d’ondes et nous sommes tapés dans la main. Affaire conclue. Il m’a pesée, mesurée sous toutes les coutures, photographiée. Sa balance donne les masses grasse, hydrique, musculaire, osseuse. Par rapport à ce que j’avais il y a un an avec ce même genre de balance à électrodes chez JC, j’ai perdu du muscle. J’ai encore une bonne masse musculaire (56%), mais j’ai eu bien plus que ça. J’ai aussi pris de la masse grasse, logiquement. Beaucoup moins de sport ces derniers mois, des chips plusieurs soirs par semaine, beaucoup moins de marche de par le télétravail, un mauvais sommeil… Je ne vais pas me chercher d’excuses, j’ai réduit le sport à son strict minimum, mangé des aliments « réconforts », logique que la masse grasse progresse.

Bref il est temps, plus que temps de rétablir tout ça et de reprendre le bon chemin:-) Nous avons tellement discuté avec Paul qu’à 22 heures ils sont venus nous chercher dans notre salon, nous n’avons même pas fait de séance pour tester mon niveau. Et je n’ai pas eu le temps de signer le contrat. Pas grave, au contraire. Je suis rentrée à 22h30 et ai eu le temps d’en parler tranquillement avec Chéri. Qui m’a dit « vas-y, tu as besoin de retrouver cet équilibre que te procure le sport, et tu aimes être coachée individuellement ».

J’y suis donc retournée jeudi premier juillet au soir, pris un abonnement d’un an, accompagné pour le moment de 50 séances de coaching dans un premier temps. Ce qui est chouette c’est que j’ai un casier à l’année, dans lequel je peux laisser mes chaussures de sport, de quoi me démaquiller pour quand j’arrive du travail, du déo, des crèmes pour quand j’y vais le matin très tôt et que je prends ma douche là-bas avant d’aller au bureau, plusieurs tenues de sport, au cas où me prendrait l’envie d’y aller un jour imprévu. Ca m’évite de trimballer ainsi toutes ces affaires quatre fois par semaine. Et comme ils fournissent eau et serviettes, c’est parfait.

Comme j’arrive en fin de saison, Paul a déjà son planning très chargé, alors pour le moment on fait au mieux. A la rentrée, j’irai deux soirs par semaine, le vendredi après-midi, et seule le dimanche matin, faire ce qu’il m’aura donné à faire.

Il m’a dit qu’en plus des séances que nous faisons ensemble, il veut que je fasse beaucoup de NEAT (Non-Exercise Activity Thermogenesis). « NEAT » est un terme anglo-saxons qui comprend tous les mouvements et tâches que nous allons effectuer durant la journée (marcher, monter des marches, bricoler, jardiner, danser, faire ses courses, etc…) sans qu’ils soient directement liés à une activité physique.

Chaque soir il me demande de lui envoyer la capture d’écran du rapport de ma montre connectée, avec le nombre de pas, d’escaliers montés, calories brûlées etc… Il veut que je fasse au minimum 10 000 pas chaque jour hors entraînement sportif. Et depuis deux semaines que je le fais, j’ai augmenté mon NEAT. Plus d’ascenseurs ni d’escalators, des détours quand je vais travailler, je vais aux toilettes au bureau à un étage différent de celui où je travaille etc… En deux semaines, ma moyenne de calories brûlées a augmenté de 400 calories par jour. Alors même si les montres connectées ne calculent pas précisément et scientifiquement, j’utilise la même depuis des années, et c’est mon repère. Et le fait qu’elle indique plus de calories brûlées le soir n’est pas contestable. J’ai aussi considérablement augmenté ma moyenne quotidienne de pas, à plus de 15 000 (environ huit kilomètres).

Côté séances Paul m’a testée pendant les trois premières, en cardio, en muscu, en circuit intensif cardio-renforcement musculaire. J’ai perdu en cardio c’est fou comme on perd dès qu’on ralentit le rythme sportif. Mais en deux semaines, ça commence déjà à s’améliorer, ma fréquence cardiaque au repos a baissé. Paul dit que j’ai un bon niveau, et qu’on va l’élever encore et encore, j’adore sa rigueur !

Nous avons fait une séance à l’ouverture à sept heures du matin. J’adore le matin. Partir à 6h30 de la maison et prendre le métro encore presque désert. Le temps de finir la séance, prendre ma douche, me maquiller, faire le quart d’heure pour aller au bureau, je suis arrivée pile à neuf heures. Moi qui arrive toujours très tôt, j’avais prévenu ma DG pour qu’elle ne s’inquiète pas.

Nous avons aussi testé les séances à 20h30, ce qui me fait rentrer à la maison à presque 22 heures. Le vendredi après-midi à 15h30. Un soir à 19h30 aussi, ça c’est parfait. Je pars sans stress du bureau à 19 heures. Et si je peux partir à 18h45 ça me permet de faire du tapis de course en attendant Paul. A la rentrée s’il peut me faire lundi mercredi à 19h30 ou 20h et vendredi vers 15 ou 16h ce sera parfait. Et le dimanche matin, j’y vais seule et fais le programme qu’il me donne le vendredi. En deux semaines, je me sens déjà tellement mieux. Moins fatiguée, dynamique, joyeuse, je recommence à sautiller partout, je me sens beaucoup moins tendue. Et j’aime que Paul m’envoie un SMS chaque soir pour analyser ma journée de NEAT. Côté alimentation, Paul, sportif pro, pompier volontaire, est au taquet. Passionné par l’alimentation, sans laquelle le sport n’a que peu d’effet, il a passé un diplôme pour allier les deux et tirer le maximum de bénéfices de la combinaison des deux.

Notre objectif, que je gagne de la masse musculaire, non pas pour gonfler, mais au contraire allonger et affiner, augmenter beaucoup mon métabolisme de base, et assécher au maximum ma masse grasse. Mon âge n’est pas un handicap selon lui. Je ne suis pas encore ménopausée, bien qu’ayant 54 ans le mois prochain, pour Paul c’est un avantage.

Donc, pour l’alimentation, rien que de très simple en fait. Protéines, lipides et glucides, plus légumes à chaque repas. Les lipides, végétaux, pas de beurre pour le moment. Ca peut être de l’huile, mais aussi, pour le matin par exemple des amandes et tout oléagineux. Les glucides, c’est soit des féculents soit un fruit, mais pas les deux. Je choisis donc selon mes envies du moment. De préférence, des glucides et légumes à IG bas pour le moment. C’est à dire plutôt du boulghour, du riz complet que des pâtes… Pour les fruits, tout ce qui me fait envie. Si c’est une banane en revanche, juste une moitié. Les protéines, les oeufs, poulet, dinde, poissons sont à privilégier. Pas de porc ni d’agneau les premières semaines, même le boeuf est à éviter. Cela, pour bien lancer le mécanisme métabolique, pendant deux mois. Ensuite Paul ajustera en fonction de la masse musculaire acquise.

Pendant ces deux premiers mois, on supplémente en protéines. Je prends un shake en milieu de matinée, un en milieu d’après-midi. Je lui fais confiance, c’est lui qui a commandé les compléments et me les a faits livrer. Rien de chimique.

Paul me pèsera et me mesurera quand il le souhaite, je lui laisse toute latitude à ce sujet. Enfin voilà, nous avons commencé il y a tout pile deux semaines, et je suis tellement heureuse d’avoir repris. Huit séances en deux semaines. Ce matin j’y suis allée seule, faire 50 minutes de fractionnés sur tapis. Très exactement ce que le coach m’a dit de faire. Je suis disciplinée et j’apprécie d’avoir un coach directif. Je pars du principe que chacun connaît parfaitement son métier, et je lui fais donc confiance. Tout comme j’aime qu’on me fasse confiance quand j’exerce mon métier.

Paul m’a prévenue que certaines semaines dans l’année, il ne sera pas là. Il coache une personnalité dans le sud de la France. Il ne m’a pas dit qui, et je n’ai pas posé de questions. Je ne pose jamais de questions, j’accueille les confidences quand les gens se sentent en confiance, mais jamais je ne pose de questions. C’est la base de mon métier, et de celui de Paul, savoir être discret, respecter la confidentialité.

Voilà les z’amis, vous savez tout sur ma reprise du sport de façon intense, et vous savez le plaisir et la sérénité que cela me procure. Je vais donc publier mes repas, mes résultats, vous raconter mes séances, en plus du reste.

Ce matin, quand je suis rentrée de l’Usine, j’ai pris mon shake de protéines, et avec Chéri nous sommes allés au cinéma à la séance de midi. Voir Présidents. J’ai beaucoup, mais vraiment beaucoup aimé. Des dialogues jubilatoires, un casting parfait (Jean Dujardin et Grégory Gadebois que j’apprécie énormément entre autres). Ils sont parfaits dans leurs rôles. Bref un très bon film, de ce genre qui fait qu’on se sent bien d’avoir passé un si bon moment au cinéma.

Je vous laisse pour ce soir. Je vais (essayer de) venir bien plus régulièrement pour publier repas et séances de sport notamment. Passez une bonne soirée. Et vous comment allez-vous ?

Quelques jours bienvenus

Dans mon travail, nous avons ce qu’ils appellent des congés trimestriels. En plus des cinq semaines de congés payés, chaque trimestre, on nous offre trois jours, à prendre consécutivement. Ce trimestre, je les ai posés aujourd’hui, demain et vendredi. Et ils sont plus que bienvenus.

J’accumule depuis plus d’un an une fatigue psychologique usante. Et comme je ne fais pratiquement plus de sport, mon équilibre est rompu. J’ai peut-être trouvé une solution pour refaire du sport intense comme j’aime, je vous en parle quand j’ai fini de réfléchir et concrétisé la chose. D’ici la fin de la semaine prochaine normalement ce sera mis en place. Ce blog va à nouveau parler sport et alimentation yououh !

En attendant, me voici avec cinq jours devant moi. Aujourd’hui Chéri a travaillé, et dès demain matin tôt nous partons pour quatre jours à Bruxelles. Pratiquement deux ans que nous n’y sommes pas allés, nous sommes en manque:-) Nous y serons demain matin à 11 heures, quel bonheur ! Et jusqu’à dimanche après-midi.

Aujourd’hui, j’ai passé une journée ultra calme. Je me suis réveillée à 8h30 (ça change du 5h30 habituel). Après ma douche, j’ai bu tranquillement mon café avec Chéri. Je suis sortie en même temps que lui qui partait travailler, j’avais dans l’idée d’aller m’acheter des chaussures. J’avais envie d’une paire de derbies. Non ce n’est pas spécialement la saison ni la mode des derbies, mais je m’en fiche, moi c’est ce dont j’ai envie en ce moment. Et des baskets de ville. En été, je ne mets jamais de sandales, je n’aime pas montrer mes pieds d’abord, et surtout, avec des sandales, je ne me sens pas assez maintenue, je me tords trop souvent la cheville. Alors déjà que je tombe souvent dans la rue, pas la peine d’en rajouter en portant des chaussures qui ne tiennent pas bien mes pieds.

J’ai trouvé de jolies derbies en daim noir, des baskets toutes fofolles. De la marque Les Tropéziennes. Vous savez, la marque des fameuses sandales si connues. Je ne savais pas qu’ils faisaient d’autre modèles de chaussures que des sandales. Et bien si. Et fabriquées en France.

Et il y avait dans la boutique un sac à main, parfait pour l’été. Coton grainé et garnitures de cuir, ma couleur préférée, un sac fantaisie tout joli idéal pour la saison. Je ne connaissais pas cette marque « Crazy Lou ». Lou comme le prénom de ma nièce:-)

De plus, le patron de la boutique m’aime bien, j’y vais régulièrement acheter mes chaussures, alors il a fait un joli geste, et m’a fait le sac à 30 euros !! Comme ça, gentiment. Je n’avais rien demandé, je déteste parler d’argent, je déteste marchander, je déteste demander ou quémander, je déteste les gens qui font ça.

Je vous montre:-)

Je suis rentrée à midi, ai déjeuné en regardant la télé, et passé l’après-midi à… ne rien faire. Enfin si, j’ai rangé et fait un peu de ménage, histoire de partir, mais surtout revenir dans un appart propre. Préparé tout ce qu’il faut pour la dame qui passera nourrir les chattes, et surtout, faire les valises. Pendant que des demoiselles poilues dormaient allègrement:-)

Nous partons avec deux valises. L’une avec nos vêtements pour quatre jours, l’autre vide, pour tout ce que nous allons rapporter. Bières, chocolats et fromages pour les amis:-) Mais en attendant de vous raconter la Belgique, j’ai toute une semaine de retard à vous raconter.

Bon, j’ai beaucoup travaillé, rien de nouveau… Jeudi soir dernier, nous sommes allés à une avant-première dans un cinéma sur les Champs-Elysées. Soirée réservée aux porteurs de la carte Pass illimité, une jolie façon de renouer le contact entre cinéma et ceux qui ont la carte, qui vont très très très souvent au cinéma. C’était l’avant-première de Eiffel, avec Romain Duris, film qui sortira en septembre.

Je suis sortie de mon travail à 19 heures, nous avions rendez-vous avec Chéri sur les Champs à 19h30. Au cinéma, ils nous ont distribué de jolis sacs. Chéri a choisi le plus sobre, fond noir, moi j’ai pris celui avec les M & M’s. Dans chaque sac, deux sandwiches, une bouteille d’eau, plein de bonbons.

Avant le film, pas de pubs pour une fois, mais une heure de bandes annonces, ça c’est carrément chouette. J’ai beaucoup aimé le film, qui raconte comment est née l’idée de construire la Tour Eiffel, et toute sa construction. Vous connaissez ma passion pour la Tour Eiffel !! Beaux décors, belle reconstitution de Paris, beaux costumes, excellents acteurs, tout est réuni pour que ce film soit très très agréable. Pas un chef d’oeuvre, mais un bon film. Nous sommes rentrés à minuit, nous n’avons plus l’habitude de sortir ainsi en semaine.

Du coup, j’étais bien contente d’être en télétravail vendredi. Et je me suis déconnectée pratiquement à l’heure, à 13h30. Et j’ai passé une bonne partie de l’après-midi, en attendant Chéri, à lire. En plus il a fait une grosse chaleur la semaine dernière, ça fatigue un peu…

Samedi je suis partie comme d’habitude à 7h30 à Reims. Je me suis trouvée mal en faisant les courses pour ma mère. Le Carrefour n’étais pas climatisé, je me suis sentie étouffer sous mon masque, et j’ai perdu connaissance. Ce n’est pas grave, j’ai déjà vécu ce phénomène, une espèce de malaise vagal. Trop chaud, trop fatiguée, trop anxieuse…

Nous avons déjeuné vite fait chez ma mère et sommes allées à l’Ehpad. Mon père était dans un mauvais jour. Grognon, renfermé, presqu’agressif. J’ai mis lus d’une demi-heure à le faire sourire… Lui aussi souffrait de la chaleur.

En plus, il avait une main terriblement gonflée, une infection, et était sous antibiotiques… Il n’était visiblement pas très bien. Je suis rentrée à Paris samedi soir épuisée et démoralisée. Mais je ne peux rien faire de plus pour mes parents. Je les vois souvent, très souvent, bien plus que la plupart des enfants ne voient leurs parents. Mon frère les voit encore plus souvent. Ma nièce les voit une fois par semaine. Je leur apporte des douceurs et des surprises à chacune de mes visites, je leur téléphone chaque jour. Malheureusement je ne peux pas leur rendre la jeunesse ni la santé… Et ça me ronge. Putain ça me ronge !!

Heureusement quand je rentre, Chéri est là, plus aimant que jamais. La semaine prochaine il viendra avec moi. J’ai mal dormi la nuit de samedi à dimanche, comme les nuits d’avant, comme tout le monde je pense, à cause de la chaleur. Dimanche matin, il faisait un peu plus frais. Comme nous étions réveillés et prêts tôt avec Chéri, nous avons décidé d’aller au cinéma très tôt à la séance de 13h30. Nous voulions aller voir Cinquième set, qui ne se joue que dans peu de salles à Paris, nous sommes donc allés à Montparnasse. Et à Montparnasse il y a la crêperie Josselin. Une des meilleures crêperies dans laquelle j’ai mangé, Paris et Bretagne confondues. Vraiment, Josselin, c’est un artiste des crêpes:-)) Nous sommes donc partis tôt et à midi pile étions chez Josselin. Enfin plus précisément Le petit Josselin, le second Josselin, juste à côté du Josselin historique.

Nous avons commencé par nous partager une galette au Sarrazin nature; Leurs crêpes et galettes sont tellement bonnes qu’elles se suffisent à elles-mêmes croyez-moi.

Nous avons enchaîné avec une galette au saumon fumé pour moi, une épinards, lard et oeuf pour Chéri. Là encore, simplicité mais délice absolu. Une galette nature avec une grande tranche de saumon fumé maison, et de la crème fraîche avec un goût incroyable ! Pour Chéri, des épinards frais, du lard finement grillé, un oeuf ultra frais. Un régal sans nom !

Pour finir, une crêpe froment à la frangipane maison.

Quel repas de roi !!!!!!!! A 13h15. nous sommes arrivés au cinéma. Je voulais à tout prix voir ce film.

J’aime tellement Alex Lutz. Nous l’avons vu trois fois en one man show, il est d’une finesse, d’une subtilité, d’une sensibilité dans ses textes ! Quand il est acteur, il est extraordinaire. Il peut tout jouer, il est crédible dans tous les personnage. Et ce film, Cinquième set, mon coup de coeur de l’année ! Le week-end d’avant, je me suis régalée avec les demi-finales et la finale de Roland Garros, et ce film en a été la prolongation.

C’est drôle d’ailleurs, car bien que tourné en 2019, ils parlent des deux finalistes de 2021, mon chouchou Djokovic, et le jeune Tsitsipas. Je n’en dis pas plus, ce serait trop en dévoiler pour ceux d’entre vous qui vont avoir envie de voir Cinquième set. Croyez-moi, même si vous n’êtes pas amateur de tennis, allez le voir, ce film est… waouh !!!!!! Les dialogues ciselés, les acteurs fantastiques, le scénario, tout fonctionne à merveille.

La dernière scène à elle seule est une scène qui marquera le cinéma j’en suis certaine ! Les deux heures du film sont passées en un éclair. Quand les lumières se sont rallumées dans la salle, personne n’a bougé, encore sous le choc et la surprise des dernières images. Je n’ai pas souvenir d’un film avec une fin aussi originale et stupéfiante ! Ce genre de film me rend totalement heureuse, le cinéma sait procurer de si belles émotions.

Nous sommes rentrés en métro, et étions à la maison à 16h15. Que j’aime ce genre de dimanche. Resto et cinéma avec Chéri, c’est tout simplement ça ma conception du bonheur.

Lundi et mardi, j’ai travaillé jusqu’à 19h30, j’ai essayé de boucler le maximum de choses avant mes trois jours de congés. Hier soir avant que je ne quitte le bureau, ma DG, qui était en télétravail, m’a envoyé un mail pour me souhaiter de bons congés. Mail si élogieux que j’en ai eu les larmes aux yeux. Quand je pense que tous mes responsables ont toujours été élogieux envers moi, et qu’il a suffit d’un méchant pervers pour me démolir en deux ans….

Je commence à peine à reprendre confiance en moi. Je sais que je travaille bien, que j’ai toujours adoré et bien fait mon métier. J’en ai douté, ça m’a détruite, mais aujourd’hui, je sais que oui, je suis une bonne professionnelle. C’est le seul domaine où je suis sûre de moi. Voilà les z’amis les nouvelles de la semaine passée. Nous partons demain matin tôt et rentrons dimanche, je viendrai naturellement vous raconter Bruxelles. Ma belle Bruxelles qui m’a tant manqué. Quand je pense que c’est notre premier petit voyage depuis deux ans. C’est fou. A part aller à Charleville ou à Reims, pas un jour de vacances hors de Paris depuis septembre 2019… Mais ça va reprendre. Cet été, mon frère allant aux JO de Tokyo avec son athlète, je vais assurer la permanence auprès de. mes parents, et nous partirons juste une semaine. Mais une semaine, c’est mieux que tien du tout:-)

Et vous, comment allez-vous ? Prenez grand soin de vous !!

Je voulais vous écrire…

Je voulais vous écrire la douceur de cette semaine. Beaucoup de travail, mais du beau temps, de la douceur ambiante. J’adore, quand je rentre du bureau à pieds vers 19 heures, voir les gens rire aux terrasses. Entendre le bruissement de la vie me fait me sentir bien.

Jeudi j’étais en présentiel au bureau, et pour une fois, je me suis pris une vraie heure de déjeuner. Je suis allée m’installer dans un café-brasserie à 10 minutes à pieds du bureau, et j’ai savouré ce moment. Etre seule, à l’intérieur, regarder les gens parler, rire, tout en me régalant d’un tartare de saumon accompagné d’une salade de tomates anciennes.

J’avais envie (besoin) de ce moment seule.

Le travail va reprendre de plus en plus en présentiel, et ça me rend très heureuse. Depuis des mois nous avons l’autorisation de venir sur site un ou deux jours par semaine. Mais non obligatoire, le distanciel à 100% était autorisé, comme le préconisait le gouvernement. Pas mal de mes collègues ont ainsi pris l’habitude de travailler de chez eux totalement. Je suis arrivée dans ce travail le 25 août 2020 et certains de mes collègues, je ne les connais que par visio. En plus comme nos bureaux sont en travaux, l’un de nos mécènes nous a prêté des bureaux, en proche banlieue (desservie par le métro). Je fais partie des cinq personnes qui peuvent continuer à venir dans nos bureaux habituels, mon Président aime me savoir là, et moi j’adore voir les travaux avancer, discuter avec l’architecte, ça va être magnifique. Nous nous y retrouverons tous fin août.

Je vais donc au bureau deux jours par semaine, le maximum autorisé. Je vois ainsi mon Président, ma DG, la DRH, le directeur des services généraux. La plupart de mes collègues n’ont pas envie d’aller dans les bureaux provisoires, et pratiquent le télétravail total. Mais depuis mercredi, les nouvelles consignes sanitaires sont de reprendre en présentiel deux, et même plutôt trois jours par semaine. Ce qui est assez brutal pour les salariés en télétravail depuis plus d’un an. Chez nous, pour une reprise plus douce, la DRH demande un jour au bureau par semaine jusque fin juin, deux jours du premier juillet au 31 août, puis quatre jours au premier septembre.

A compter du premier septembre, nous avons un accord de télétravail, autorisant un jour de télétravail par semaine. Chaque salarié a le choix de prendre ou non cet accord. Tout le monde chez nous l’a pris sauf moi. En effet, j’habite à 15 minutes à pieds du travail. Mais ce n’est pas la seule raison. J’en ai marre de trimballer ma sacoche avec l’ordi et mes dossier principaux. Et la raison principale est que si je prends un jour de télétravail, ce sera soit le lundi soit le vendredi et dans ce cas, mon ordi de boulot sera à la maison le week-end, et je me connais, chaque dimanche en fin d’après-midi j’irai voir mes mails pro, pour commencer à les trier, m’avancer pour le lundi. Je le sais c’est ce que je fais en ce moment. Et je ne veux plus le faire.

Je veux au contraire essayer de réduire mes heures. Donc ne pas avoir mon ordi pro à la maison. Déjà j’ai le téléphone pro en permanence sur moi, ça suffit. Et j’aime aller au bureau, pour bien différencier les choses. Quand je sors du bureau, c’est terminé, je n’y pense plus. Et puis le lundi et le vendredi au bureau ce sera d’autant plus agréable qu’il n’y aura pratiquement personne. La grande majorité de mes collègues a choisi le lundi ou le vendredi. D’autant que le vendredi nous ne travaillons que la matinée. Donc, en signant cet avenant à mon contrat concernant le télétravail, j’ai choisi télétravail occasionnel, jusqu’à dix jours par an. Ca peut malgré tout dépanner, une fois de temps en temps. Comme par exemple si nous partons en week-end, je télétravaille le vendredi, me déconnecte à midi et demi et hop on peut prendre un train très tôt dans l’après-midi. Oui, dix jours par an, dans mon cas c’est l’idéal.

En tout cas je trouve mon entreprise très à l’écoute et très réactive d’avoir mis cet accord en place avant même la fin du confinement et du télétravail obligatoire.

Je voulais aussi vous écrire ce chouette week-end. Vendredi je me suis déconnectée presque à l’heure, à 14 heures, et j’ai fait le grand rangement/désencombrement de l’entrée, le salon et la cuisine. J’avais prévu de me coucher tôt vendredi soir, car avec mes deux allers-retours à Reims le week-end dernier, j’ai enchaîné 12 jours à me lever avant six heures. D’ailleurs vendredi dès 20 heures je commençais à avoir les yeux qui se ferment.

Mais voilà que je me suis mise à regarder la demi finale de Roland Garros Rafael Nadal, Novak Djokovic. Et croyez-moi ça m’a bien réveillée. Un match d’une intensité invraisemblable, qui a duré plus de quatre heures, chaque point étant longuement disputé. Impossible de décrocher, quand le tennis atteint ce niveau de technique et de beauté, ça devient du grand art, et c’est magique de regarder un tel match. Je me suis couchée à minuit, très très réveillée et excitée, d’autant que c’est mon chouchou qu a gagné, détrônant ainsi Rafael Nadal. J’ai ensuite lu jusqu’à presque une heure du matin. Je n’ai pas vraiment fait la longue nuit récupératrice que j’espérais. Je me suis levée samedi à 9h30. J’ai pris mon café dans le calme, avec les chattes, j’aime ces moments où Chéri dort encore, avant que la journée ne démarre.

J’ai repris un café avec Chéri quand il s’est levé et nous sommes allés au cinéma très tôt, à la séance de 13h30. C’est tellement bien de reprendre nos habitudes, d’aller au cinéma notamment. Nous avons vu des bandes annonces de plein de films que j’ai envie de voir. Forcément, tous les films de 2020 et début 2021 vont sortir d’un coup, il y en a pour tous les goûts. Et pour une fois il y aura plein de films intéressants pendant l’été.

Nous avons vu Le discours.

Qu’en dire ? C’est la première fois je crois que je trouve un film chiant mais qu’en même temps je le trouve émouvant, parfois drôle. Certains passages m’ont mis la larme à l’oeil, me faisant penser à mon frère et moi, d’autres m’ont fait rire, mais dans l’ensemble j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs maladroites. Bref, très mitigée. En revanche, jeudi soir prochain nous allons à l’avant-première d’Eiffel, avec Romain Duris, sur les Champs Elysées. J’ai une telle passion pour Eiffel, j’attends ce film avec impatience. Il dure deux heures et demi, nous n’avons plus l’habitude de sortir en semaine:-) Et dimanche prochain, nous irons voir Cinquième set avec Alex Lutz. Un an que ce film aurait dû sortir, que je me languis de le découvrir, j’admire tellement Alex Lutz et sa sensibilité, son talent, ce film a l’air incroyable.

Nous avons fait des courses en rentrant du cinéma, et à 16h30, de retour à la maison, je me suis allongée au frais dans notre chambre pour lire. Au dîner, j’ai « cassé » mes six semaines sans sucres ni féculents:-) Chéri a fait des croque-monsieur. J’en ai mangé un avec pain aux céréales, jambon blanc, comté, rondelle de tomate et rondelles d’oignon. Inutile de vous dire que je me suis régalée !!

Et après ce croque-monsieur, j’ai savouré un cône caramel au beurre salé. Délicieux.

Nous avons regardé un épisode de la saison 4 de Handmaid’s Tale, et enchaîné avec Marie Octobre. J’adore ce film ! Avec un casting éblouissant, ce film a formidablement bien vieilli. A mon palmarès avec Le repas des fauves. Je me suis encore couchée à minuit passé.

Ce matin, réveillée à 8h30, j’ai bu mon café au calme et Chéri s’est levé à neuf heures. Nous avons passé la matinée à faire le ménage. Après le grand rangement que j’ai fait vendredi, faire le ménage fut un plaisir. Enfin non, je déteste faire le ménage, mais le plaisir, c’est que c’est plus simple à faire quand tout est bien rangé. Et autant je déteste faire le ménage, autant j’aime quand je l’ai fait, que l’appart sent le frais, le propre. Après ce ménage nous avons pris notre douche et sommes allés déjeuner au petit quartier chinois du 18e arrondissement. Pas le vrai grand du 13e, mais le petit que j’aime tant, tout proche de chez nous.

Nous avons retrouvé avec bonheur le restaurant où nous allions au moins deux fois par mois.

Ce restaurant n’a aucune possibilité de terrasse et n’a dont rouvert que mercredi. Quel plaisir de retrouver le couple thaï qui tient ce restaurant, et reconnaitre certains habitués comme nous. Nous avons pris plusieurs petits plats à nous partager.

Et un café glacé pour moi, du thé glacé pour Chéri.

Nous sommes ensuite rentrés tout tranquillement. Il a fait aujourd’hui un temps absolument parfait. Ni trop chaud ni trop frais, un vent léger, bref, parfait. Et nous sommes donc rentrés pile pour la finale de Roland Garros. Et quelle finale !!!!!! Vendredi on a assisté à un troisième set d’anthologie. Là ce fut le cinquième set qui nous a tenus en haleine ! Quel mental ont ces sportifs ! Djokovic, mené deux sets à rien, qui est allé chercher au bout de ses ressources, physiques et surtout mentales. Comment ne pas admirer ces champions ?

Le jeune grec Tsitsipas, 22 ans, n’a rien lâché jusqu’au bout, pas un point, pas une seconde il n’a décroché. Respect messieurs. Quel bel exemple, que ça donne envie de se dépasser de voir de tels sportifs. Novak Djokovic, humble, élégant, fair play, sportif hors pair, qui travaille sans relâche pour parvenir à ses objectifs. Le seul a avoir remporté chaque tournoi du grand Chelem à deux reprises. Un des plus grands joueurs de tous les temps. Et un homme exceptionnel. Mon chouchou depuis plus de dix ans. La fin du match m’a rendue dingue, je sautais, je criais, et j’ai pleuré tant et plus de bonheur et d’émotion.

A 17 heures, ma nièce qui passait le week-end à Paris, est venue boire un verre a avec nous avant de rentrer à Reims. Elle a regardé une partie du match avec nous. Ca me fait tellement plaisir qu’à chaque fois qu’elle vient à Paris, même pour une journée pour voir ses amis, ma nièce trouve toujours une heure ou deux pour venir nous voir.

Oui voilà tout ce que je voulais vous écrire. Que de la douceur et du bien-être ce week-end.

Et tout à coup, tout cela est parti et ne me reste qu’un terrible goût de culpabilité dans la bouche. J’ai eu mon père au téléphone en toute fin d’après-midi. Il pleurait en me demandant quand je vais venir, qu’il s’ennuie de moi, que je lui manque. Depuis quelques semaines je ne vais plus à Reims qu’un week-end sur deux, et mon père s’en aperçoit. Il en est malheureux. Je culpabilise, j’ai terriblement honte, je me sens moins que rien de n’y aller qu’une semaine sur deux.

Et en même temps y aller toutes les semaines m’épuise et je ne pourrai pas tenir sur la durée, je finirai par faire des bêtises dans mon travail. Alors deux semaines sur trois serait le bon rythme ? Quoique je fasse je me sens mal. Mal par rapport à mon père, mal par rapport à Chéri. Je n’arrive pas à ne pas culpabiliser. Depuis le 21 avril 2020 je suis rongée je ne sais pas comment je ressortirai de cela. Comme dit Nietzsche « Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort ».

Alors oui, je suis plus forte que jamais, mais à quel prix… Car aller à Reims est une chose, mais il y a aussi m’occuper de tous les rendez-vous. Réserver la navette qui vient chercher ma mère quand elle va voir mon père seule, gérer les comptes, être l’interlocutrice de l’Ehpad pour tous les soins de mon père. Plusieurs heures par semaine de démarches au téléphone… Je ne sais pas si je retrouverai un jour la tranquillité d’esprit et le repos. Sans compter les parents de Chéri qui commencent eux aussi à avoir des soucis sérieux de santé. Ma DG m’a dit que pour accompagner sa mère en fin de vie comme j’accompagne mes parents, elle a tout lâché, son travail, son mari… Moi je ne veux pas tout lâcher, bien au contraire…

Alors oui je voulais juste vous écrire du bonheur, mais ici j’écris tout, je ne fais pas de mystère de mes faiblesses, de mes failles, de mes chagrins.

Merci à vous d’être là, de me soutenir depuis de longues années. j’espère que vous avez passé un heureux week-end:-)

Fini les conneries ?!

Non mais… Je viens de vérifier… depuis le 11 avril je n’ai pas écrit !!!! alors ça suffit les conneries, il faut reprendre le rythme ! Non mais ! Et je sais, la photo n’est pas d’actualité, mais j’adore cette photo avec le brin de muguet que Chéri m’a offert le premier mai.

Depuis le 11 avril, que s’est-il passé ? En réalité pas grand chose. Je travaille beaucoup, j’adore mon travail, j’avais oublié à quel point travailler beaucoup mais avec une pression positive est ce que j’aime. J’avais oublié que travailler avec des gens compétents, bienveillants, honnêtes, enthousiastes est un moteur extraordinaire. Se sentir bien dans une équipe, quel bonheur… alors oui, je travaille beaucoup, j’aime travailler, j’ai toujours aimé travailler, et mon traumatisme du burn out commence à s’estomper, je retrouve le vrai plaisir d’un travail qui me comble, intellectuellement, et dans lequel nous faisons concrètement avancer les choses.

Mais bon, comme nous le savons tous, je suis excessive, alors oui, je travaille (un peu trop) beaucoup. Et le télétravail ne m’aide pas, j’ai du mal à déconnecter, et à bien différencier télétravail et être à la maison. Les jours de télétravail, étant une lève-tôt, à 7h30 je suis devant mon ordi, et je me déconnecte rarement avant 19 heures. Les jours où je vais au bureau j’arrive à 8 heures et repars à 18h30. Ma DG me dit de réduire mes horaires…. j’y travaille, c’est le cas de la dire:-)

Vivement la reprise du présentiel à plein temps. En septembre j’espère. Donc, à part le travail, vu que jusqu’à la semaine dernière tout était fermé, il ne s’est pas passé grand chose.

Les samedis à Reims, les dimanches à lire, regarder des films avec Chéri. Côté sport, je me heurte à un problème… Uniquement à cause de moi. JC comme Philippe me proposent des séances à 19 heures, mais je n’arrive pas à être prête si tôt. Il faudrait pour cela que je termine mon boulot à 18 heures, et pour le moment, je n’ai pas cette auto-discipline. Mais le sport me manque, je me sens incomplète alors je veux réintégrer au minimum deux séances par semaine dès cet été.

Et ça me fera le plus grand bien, car je pleure toujours beaucoup. Chaque samedi en rentrant de Reims je pleure tellement. Mes parents s’affaiblissent, mon père est en profonde dépression… Je suis fatiguée, psychologiquement autant que physiquement. Car aller à Reims représente une sixième journée après mes cinq jours de travail. Et une journée fatigante. De plus de 12 heures où je n’arrête pas un instant. Mais pour rien au monde je n’arrêterais d’aller à Reims. Même si maintenant ce n’est qu’une semaine sur deux, ces moments passés le matin avec ma mère, l’après-midi avec mon père sont inestimables. Et les deux fois 45 minutes de TGV me permettent de me détendre, de lire, de décompresser.

Et la super grande géniale nouvelle : j’ai reçu un mail de l’Ehpad, et ENFIN, ENFIN ils adoucissent les mesures sanitaires. En ce moment on ne peut aller voir mon père qu’à deux, en restant dans sa chambre, ou dans le jardin de l’Ehpad. Mais là, ça y est, ils autorisent les sorties à l’extérieur. J’ai rempli la demande, et dimanche prochain, Chéri et moi allons à Reims, et nous allons aller chercher mon père pour l’amener quelques heures chez mon frère. Il y aura mon frère et son amie, ma mère, ma nièce, Chéri et moi.

Nous fêterons l’anniversaire de mon père (il a eu 86 ans ce mardi 25). Sa première sortie depuis 14 mois. Il va nous voir tous. Comme il se fatigue vite, et que c’est la toute première sortie, on va faire assez court. On verra si pour les prochaines, on peut le prendre toute la journée, l’emmener boire un verre en ville (il en rêve)… La directrice de l’Ehpad m’a appelée pour me confirmer que l’état de mon père est compatible avec une petite sortie. Bon évidemment, chez mon frère nous serons juste six en plus de mon père, et resterons à un mètre de lui. Mais c’est un bon début, j’espère que tout se passera bien.

La directrice m’a dit que pour éviter tout incident, ils lui mettront une protection propre juste avant que nous ne venions le chercher. J’avoue que cet aspect m’effraie un peu. Bon, nous verrons… Mon père est si heureux de cette nouvelle… Et nous tous aussi. Ca ne paraît rien, mais pour nous c’est une si merveilleuse nouvelle.

Côté santé, j’ai eu un petit souci. Je me sentais fatiguée, épuisée, je dormais peu et mal, j’avais toujours froid. Ma généraliste m’a fait faire une prise de sang, et il s’avère que la fatigue et la tension accumulées depuis plus d’un an ont fait que mon corps a développé beaucoup beaucoup beaucoup plus d’anticorps que la norme. Et ces anticorps ont fait leur boulot, ils ont voulu défendre mon corps. Mais comme je n’ai pas de maladie contre laquelle ils peuvent lutter, ils se sont attaqués à un rein et à ma thyroïde.

Je dois passer une échographie des reins. Pour la hausse de thyroïde (taux 10 fois plus élevé que la norme), ma généraliste m’a donné du lévothyrox à un dosage plus élevé. J’ai refait une prise de sang vendredi dernier, le taux de thyroïde commence à bien baisser. Ma généraliste a réajusté le dosage de Lévothyrox. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, il y a quelques années, j’avais déjà eu un dérèglement de la thyroïde, et le temps qu’on trouve le bon dosage, j’avais pris 15 kilos, que j’ai eu terriblement de mal à perdre.

Alors cette fois j’ai pris les devants. Depuis quatre semaines, je ne mange plus de sucres. Pas de fruits, pas de féculents, pas de pain, pas de sucre industriel. Je vais continuer cela jusque fin juin. Puis je réintégrerai un fruit par jour, et une portion de féculents…. Jusqu’à ce que ma thyroïde soit bien régulière.

En tout cas, je commence à me sentir bien mieux maintenant que la thyroïde est en cours de régulation. Je dors plus et mieux (j’ai beaucoup de retard à rattraper), je pleure un tout petit peu moins, j’ai moins froid, mes doigts ne deviennent plus bleus, je me sens mieux dans mon corps. J’espère que dans quelques semaines tout cela sera réglé, comme le petit souci au rein et le manque de potassium. Bref, je fais le max du max pour aller bien.

En parlant d’aller bien, ce qui me donne le sourire, c’est la réouverture des magasins, cinémas etc depuis le 19 mai. Quel bonheur de voir des gens riant aux terrasses, de voir les boutiques ouvertes, d’aller s’installer dans un fauteuil au cinéma. Tout ce qui était si naturel il y a un peu plus d’un an mais devenu impossible depuis. Rien que d’entendre le bruit des conversations aux terrasses quand je marche dans la rue me donne le sourire.

Vendredi après-midi, je me suis déconnectée à 14 heures (je ne travaille pas le vendredi après-midi et suis censée quitter à 13 heures mais souvent je déborde), et Chéri est rentré du travail à 15 heures. Nous sommes allés chez l’opticien choisir les montures de mes futures lunettes (que je vais mettre pour l’ordi et la lecture…ah vieillerie qui arrive… 54 ans en août au secours), puis, pour la première fois depuis un an, avons bu un verre en terrasse, au soleil. Je me répète, mais quel bonheur !!

Hier samedi, je suis allée à une dédicace de plusieurs écrivains. C’était dans un grand hôtel à Montparnasse, hôtel avec un très beau jardin. La garden party, comme les éditions avaient nommé l’évènement, a donc eu lieu dans le jardin. Petits fours à profusion (je n’en ai pas mangé, pas de sucre en ce moment n’est-ce pas), thés, cafés, eau… Et neuf écrivains. Je venais pour ma chouchoute Clarisse Sabard, mais j’ai découvert d’autres auteures. Laura Trompette, que je ne connais pas, et dont le dernier livre raconte la vie de sa grand-mère en Ehpad. j’ai naturellement acheté son livre, elle me l’a dédicacé, et pendant un bon quart d’heure nous avons parlé de la culpabilité de mettre ceux qu’on aime en Ehpad, puis de la façon de rentrer dans leur monde et d’en saisir tous les instants heureux.

J’ai aussi acheté le dernier livre de Sophie Jomain, sur le handicap, et plus particulièrement le spectre autistique. Là encore elle me l’a dédicacé, je lui ai dit où je travaille, et que je suis confrontée chaque jour au désespoir des parents d’enfants en situation de handicap intellectuel ou psychique. Elle m’a confié que ce livre n’est pas une totale fiction, elle est l’histoire de sa propre fille autiste.

J’ai aussi pu discuter avec ma chouchoute Clarisse. Avec une autre auteure que je ne connais pas, Tonie Behar, et dont j’ai acheté le livre aussi, La chanson du rayon de lune. Il y avait là aussi Marie Vareille, dont j’ai tellement entendu parler depuis son livre, La vie rêvée des chaussettes orphelines. Que j’ai donc également acheté. Je suis repartie avec tous ces livres, et de jolis cadeaux des éditions Charleston.

Je me suis ensuite promenée dans le quartier de Montparnasse, très animé en ce samedi si ensoleillé. Puis suis allée rejoindre Chéri à Saint-Germain, qui lui, a écumé les rayons de Gibert:-). Nous sommes rentrés tranquillement et Chéri nous a mijoté un délicieux dîner. Filet de julienne et compotée de tomates-oignons.

Ce matin, Chéri est allé au marché. A rapporté plein de légumes pour faire des salades composées entre autres. Et surtout, il est revenu avec un bar, une daurade et un pavé de saumon que nous avons mangé en sashimis ce soir. Et des oeufs, car j’en mange beaucoup des oeufs, j’adore ça. De gros oeufs en direct du producteur, ultra frais. Ce midi, je me suis préparé une salade très simple. J’ai fait la vinaigrette avec huile d’olive, vinaigre de vin, une demi cuillère à café de mayonnaise au citron, sel fumé, poivre.

En début d’après-midi, Chéri ma cuisiné une grosse portion de mon plat préféré entre tous:-) Une ratatouille. Enfin pas une vraie de vraie car il n’a pas acheté d’aubergines. Comme je serai en télétravail lundi et mardi, j’aurai de quoi manger. Il l’a laissée bien cuire, confire, réduire, ça va être exactement comme j’aime j’en suis certaine.

Mon frère m’a envoyé des photos. Ce midi ils ont emmené ma mère manger en terrasse, dans une brasserie sur le parvis de la cathédrale de Reims. Je suis heureuse pour ma mère, déjeuner en terrasse sur une place sans voitures, devant la magnifique cathédrale, avec mon frère et ma nièce, je sais que c’est un moment de pur bonheur pour elle. Et pour moi, les moments de bonheur de mes parents, il n’y a que ça qui compte !

Cet après-midi, avant le cinéma nous sommes à nouveau allés boire un verre en terrasse. Ca paraît extraordinaire, alors qu’avant mars 2020 nous y allions plusieurs fois par semaine, tout comme au ciné. Mais pour le moment, on savoure encore la douceur des retrouvailles avec tous ces plaisirs !

Et en fin d’après-midi, nous sommes allés à l’avant-première du film Un tour chez ma fille, qui sortira cet été, avec Josiane Balasko. Pas le film du siècle, mais un film léger où j’ai ri de bon coeur, et rien que ça, c’est tellement bon ! Et ce plaisir de reprendre l’habitude d’aller au cinéma !! Nous qui y allions plusieurs fois par semaine, inutile de vous dire que nous étions cruellement en manque. Au cinéma, on m’a offert une rose, pour la fête des mères. C’est tout bête, mais ça m’a fait plaisir, tout me fait plaisir en ce moment tellement je suis heureuse d’avoir passé un week-end à faire des choses que j’aime. Simples au possible, mais dont nous avons été privés tellement longtemps.

Nous sommes rentrés à 19h30 et Chéri a préparé le bar, la daurade et le pavé de saumon achetés ce matin au marché. Je suis dingue de poisson crus. Chéri a découpé de beaux sashimis, les a parsemés de ciboulette. Et il a fait deux sauces. Une salée, à base de sauce soja et oignons crus, l’autre légèrement sucrée, avec une sauce coréenne de laquage, de l’huile de sésame, du soja et des graines de pavot. Et Wasabi et gingembre naturellement. Une tuerie sans nom tous ces poissons crus ! Le tout accompagné d’une salade de tomates, radis, pousses de cive.

Pas de dessert pour moi. Pour Chéri une glace noisette.

Voilà les dernières nouvelles les z’amis. J’espère que tout le monde va bien ? Passez une très bonne fin de dimanche.

Un dimanche comme je les aime

Oui, un dimanche tout simple, seule avec Chéri. Sans courir partout pour une raison ou une autre, sans chagrin, sans mauvaises nouvelles. Un dimanche tellement simple et banal, mais tellement heureux, parce que nous sommes tous les deux.

Je me suis réveillée à huit heures et demi, en m’étant couchée à minuit , voilà ce que j’appelle une super nuit:-) J’ai pris mon café en mangeant le reste de la baguette aux céréales d’hier soir, grillée et beurrée. Chéri s’est levé plus tard, j’ai pris un deuxième café avec lui.

Ensuite il est allé faire le plein de fruits et légumes au marché, tandis que je nettoyais la salle de bains à fond. Je vais commencer le travail tranquille de ce côté là, ces dernières semaines, j’ai trié, désencombré, nettoyé l’appartement. Chéri lui s’est occupé du balcon et des fenêtres… Comme ça, lui comme moi reprenons le travail sans avoir à nous préoccuper du ménage. L’entretien courant oui, mais tout est rangé, et surtout désencombré et ça, ça allège l’esprit. 13 ans que nous habitons cet appartement, c’est terrifiant ce qu’on accumule dans les placards…

Nous sommes ensuite allés au cinéma… en sautant la case déjeuner… quand on n’a pas faim après tout, pas bien grave. Nous avons bu un café avant le cinéma, dans un joli petit bar. Nous avons vu Enragé avec Russell Crowe. Le synopsis tient en une ligne, mais le numéro d’acteur est époustouflant, on vit le film sans le moindre moment de répit. Un bon moment de cinéma, c’est ça, vibrer, de peur ou de rire ou d’émotion, mais ressentir…

Nous sommes rentrés, et j’ai lu pratiquement toute la fin de l’après-midi.

Ce matin j’avais dit à Chéri que j’avais envie de pâtes bolonaise, et il a donc rapporté du boeuf hâché du marché. Il l’a préparé avec plein d’herbes, des échalotes, des épices, fait mijoter avec une pointe de vin blanc. Bref, un ragoût comme le font les italiens. La bolonaise c’est un peu plus subtil qu’un steak haché et un bocal de sauce tomate. Et encore, il me semble que c’est de l’éffiloché de boeuf ou de veau le vrai de vrai ragoût bolognaise.

Et nous avions bien faim cette fois:-)

Le résultat fut grandement à la hauteur de tout le travail que ça a donné à Chéri !!

Pour finir, un peu de raisin (Chéri en a acheté ce matin au marché, en avance pour la saison, mais il a fait vraiment très beau et chaud je ne vous apprends rien:-)). Et les macarons restants. Ispahan côté Pierre Hermé, réglisse et fleur d’oranger côté Laduré. Mais quelles merveilles

Le semaine prochaine, je reprends plein pot le sport et je me concentre sur une alimentation plus équilibrée. Je ne manquerai naturellement pas de vous en parler, je vais recentrer le blog sur l’alimentation, les bentos, les sensations alimentaires, le sport. Je vous préviens, comme ça si ça vous ennuie d’avance…

Passez une douce soirée. A demain:-)