Trop vite

Tout va trop vite, beaucoup trop vite. Les journées s’enchaînent, les week-ends filent… Après un samedi tout calme, je me suis réveillée à 8 heures dimanche. Pris mon petit déjeuner, et ai pris le temps de ne rien faire. Parce que là vraiment, ne rien faire pendant deux heures, c’est ça le luxe, le vrai.

Nous sommes allés au théâtre, voir une très jolie pièce, Les Humains. Très réussie ! Chéri n’était pas trop fatigué, il se sent mieux de jour en jour.

Lundi a été une rude journée au boulot. Comme c’est le seul jour où je ne vais au sport après le travail, j’en profite pour rester tard au bureau et avancer un maximum. Mais je n’ai pas vu l’heure. Total, 7h30, 19h30. Hier j’ai mangé…

A 5h30, des pancakes.

A 9h30, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes d’oléagineux.

Au déjeuner, 100 grammes d’aiguillettes de poulet grillées, 100 grammes de riz complet, 125 grammes de tomates cerises, à peine cuites dans une cuillère à café d’huile d’olive. Je les ai fait cuire deux minutes le matin en préparant mon petit déjeuner, j’adore les tomates ainsi préparées. Je vous montre toujours sur les assiettes de la cuisine du bureau, pour mieux se rendre compte de la quantité.

A 17 heures, à nouveau une barre et demi, banane, oléagineux.

Et hier soir, Chéri a fait un poulet au four, avec des petites pommes de terre dans le plat. Et des champignons avec de l’ail.

Plus les jours passent, plus je mange simplement. Des produits frais, bruts… J’arrive au jour 30 de mon programme alimentaire, je veux continuer ainsi jusqu’à éliminer les derniers kilos de gras. Ce ne devrait pas être trop long. Ensuite, arrivera toute la phase de stabilisation, la fameuse phase de stabilisation, phase que je n’ai jamais réussie. JAMAIS je n’ai réussi à maintenir mon poids durablement.

Cette fois, je ne me laisse pas le choix… Je suis entrée en pré-ménopause, ça va devenir de plus en plus difficile de perdre du gras, de faire de gros efforts physiques lors des séances, alors, je ne pourrai plus, une fois encore, m’atteler à perdre des kilos. Ni physiquement, et surtout, ni mentalement.

Je veux vieillir sereinement, et mince. J’arrive tranquillement à un poids que je faisais à 13 ans. Je vous dirai mon poids quand il sera stable. A 13 ans j’avais déjà ma taille adulte, et j’étais en tout petit surpoids. Et j’arrive tranquillement à un taux de masse grasse bas. Je ne peux pas écrire taux de masse grasse le plus bas de ma vie, puisque jamais mon taux de masse grasse n’avait été évalué avec de vrais outils précis…

Bref, jusqu’à atteinte de mon objectif, je continue à manger très simplement, basiquement même, des produits bruts, très peu cuisinés, à index glycémique bas. En revanche je mange davantage que ces dernières années. Ce sont les collations qui changent tout… Les collations sont riches en macro-nutriments et en calories.

Aujourd’hui, mangé… A 5h30, un oeuf plus trois blancs, 40 grammes de pain intégral, 10 grammes de Primevère, un demi pamplemousse.

Pas de collation ce matin, j’étais en réunion ininterrompue de 8 heures à 11h30. J’ai déjeuné à 13 heures, 70 grammes d’aiguillettes de poulet qui restaient, un oeuf dur, laitue, concombre, riz complet.

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane, oléagineux.

Ce soir en rentrant du sport, 100 grammes de pâtes complètes, 125 grammes de chou-fleur, deux oeufs au plat plus un blanc.

Sur ce, je vais me coucher, besoin de dormir, et je vous souhaite une bonne nuit. N’oubliez jamais de prendre soin de vous et de ceux que vous aimez.

« Il faut que tu manges »

Voilà ce que m’a dit le Coach pendant notre séance de cet après-midi. Il est vrai que cette semaine a été cahotique, et j’ai moins mangé que je ne le devrais. Hier encore, et aujourd’hui, ce fut moins que prévu. Je vous montre.

Hier matin à 5h30, gâteau de flocons d’avoine. J’aime beaucoup ces petites assiettes à dessert, en porcelaine de Gien, j’en suis folle, je me les suis offertes il y a peu.

A 11h30, deux heures et demi avant la séance de sport, collation. Une barre protéinée, une banane entière et 20 grammes d’oléagineux. Collation plus importante que d’habitude, puisqu’elle fait également office de déjeuner. Je sais que c’est bancal le vendredi, mais impossible pour moi de prendre un vrai déjeuner une heure ou deux avant la séance de sport sinon j’ai des désordres intestinaux qui gâchent la séance. J’aime réellement faire mes séances en me sentant légère, sans être en phase de digestion.

La séance a duré une heure et demi et non une heure, et le temps de rentrer, de prendre ma douche il était 17 heures. Puis je suis allée faire les coures, Chéri ne pouvant rien porter pendant deux semaines. Alors oui j’aurais dû prendre une collation, mais je ne l’ai pas fait.

En revanche, j’ai fait un beau marché. Une laitue, salsifis, patate douce, un chou-fleur, des petits pois, des tomates coeur de boeuf, un concombre, de quoi manger des légumes que j’aime pour la semaine à venir. En rentrant des courses à 18 heures, je me suis posée la question de prendre une petite collation, mais le temps de réfléchir à ça, je me suis endormie sur le canapé, et réveillée à 19 heures. La question de la collation ne se posait donc plus.

Nous avons dîné tôt, steak haché et salsifis pour moi. Pas de féculents encore une fois… cette semaine a été anarchique… J’avais juste envie de dormir, la semaine a été trop riche en émotions, et surtout en fatigue physique. Alors oui j’ai trop peu mangé…

Je me suis couchée à 23 heures, et réveillée ce matin à 10 heures. Peu fréquent que je fasse d’aussi longues nuits, et j’aime quand je dors ainsi longtemps, c’est tellement agréable de bien dormir.

J’ai pris mon petit déjeuner à 10h30, un oeuf entier plus trois blancs, 40 grammes de pain complet, un demi pamplemousse.

Aujourd’hui encore journée bancale côté repas, ma séance étant à 13h30, il est évident qu’en prenant mon petit déjeuner à 10h30 je n’allais pas prendre de collation ou de déjeuner juste avant la séance. Le coach est arrivé un peu en retard à la séance qui n’a commencé qu’à 14 heures. En l’attendant j’ai bu un café. j’aime bien boire un café à la salle, je m’y sens comme chez moi. C’est beau, c’est dynamisant tout en étant apaisant.

Nous avons fait la quatrième séance de muscu de la semaine. Les bras, biceps et triceps. Pour cette séance encore, Paul a augmenté les charges, et tout est passé, sauf le tout dernier exercice, j’avais tout donné, je n’avais plus de forces, rien, vidée.

Le coach m’a dit à la fin que la semaine a été belle, très belle, on a augmenté les charges pour chaque partie du corps. On a repris le 17 août, et en deux mois, non seulement j’ai retrouvé le niveau d’avant opération, mais je l’ai dépassé. Comme m’a dit le coach, ces deux mois ont été plus qu’intenses, on a travaillé très dur. Et on va progresser encore ! Venir à bout de la masse grasse, et définir la silhouette selon nos objectifs:-))))))))))

Le coach m’a aussi dit de manger plus, de vraiment bien respecter le plan. Cette semaine n’a certes pas été simple, trop émotionnelle, je n’avais pas envie de manger, mais la semaine prochaine il faut revenir dans les clous et manger davantage. En rentrant, à 16 heures, j’ai mangé une banane et 15 grammes d’oléagineux. Pas de shaker ni de barre protéinée, pas assez faim.

J’ai pris une douche bien chaude, pour détendre mes muscles douloureux, ai fait un gommage du visage, un gommage du corps au savon noir. Puis me suis massée avec un baume, et la journée était déjà bien avancée.

C’est cool de se lever tard, mais de fait ensuite la journée passe beaucoup trop vite. C’est pour ça que j’aime tant me lever tôt, j’aime les petits matins… Mais parfois il faut savoir juste se reposer, et récupérer. La récupération fait partie intégrante du processus d’amincissement, de fabrication de la masse musculaire…

Pour continuer cette journée de repos, nous avons regardé avec Chéri des épisodes de Staircase, la série que nous regardons en ce moment. Et qui nous tient en haleine… J’ai fait un dîner un peu plus copieux sur les conseils (injonction;-)) du Coach;-)

Deux oeufs durs, deux tranches de blanc de poulet, laitue, tomate, concombre, riz complet. Vinaigrette avec vinaigre de vin, huile d’olive, 5 grammes de mayonnaise, poivre, pas de sel.

J’aime vraiment les salades composées, ça revient souvent dans mes choix de menus. Ca va se tasser, ce n’est plus guère la saison, alors j’en profite encore un tout petit peu. Ce soir, j’ai mélangé laitue, tomates, concombre, alors qu’avec mon plan alimentaire, il faut éviter de mélanger les légumes, puisqu’on suit les index glycémiques de chaque, et que de ces index découle la quantité de chaque légume.

Enfin ce soir, je devais manger davantage, davantage en quantité, davantage de glucides, davantage de lipides, davantage de calories, alors c’est ce que j’ai fait.

Et comment va Chéri ? Il se sent bien, vraiment. Il est donc rentré jeudi. A dormi 14 heures la nuit de jeudi et fait trois heures de sieste vendredi. Il a dormi 11 heures la nuit dernière, de vendredi à samedi. Et a fait la sieste pendant que j’étais au sport, de 13 heures à 16 heures. Il n’a pas de douleurs, juste un tiraillement au niveau de l’artère fémorale. Il marche un peu chaque jour. Il se repose.

Demain nous allons au théâtre, en matinée. S’il se sent trop fatigué nous rentrerons en taxi. Il a envie de sortir un peu, alors théâtre en matinée, ce sera bien. Je vous souhaite une bonne soirée. Prenez soin de vous.

Ça se traîne

Hier soir, je suis allée voir Chéri. Il va plutôt bien. Il était bien réveillé, les idées claires, n’éprouvant de douleur nulle part. Le chirurgien a dit que l’opération s’est bien passée. Une IRM de contrôle ce matin, et Chéri est sorti de la clinique cet après-midi. 15 jours de repos, sans rien porter, sans trop marcher ni solliciter sa jambe. Ils sont passés par l’artère fémorale pour accéder au cœur, alors la jambe doit se remettre. Il a un gros pansement compressif. Et ne pas faire d’effort côté cardio pendant ces deux semaines.

Il était heureux de rentrer à la maison, et moi tout aussi heureuse qu’il rentre. Deux nuits l’un sans l’autre, c’est compliqué pour nous:-) Le chirurgien a appelé en fin d’après-midi pour dire à Chéri que les résultats de l’IRM sont moyens et qu’il doit retourner la clinique la semaine prochaine… On va essayer de ne pas trop y penser…

Hier soir, je suis rentrée de la clinique à 21 heures et n’ai pas dîné. Je n’avais ni faim, ni envie de manger. Juste envie de prendre une douche chaude et de dormir. Loupé, j’ai peu et mal dormi… C’est pour cela que j’ai l’impression que cette semaine se traîne. Pas dormi les nuits de lundi, mardi, mercredi… Ça devrait aller mieux ce soir.

Hier, voilà ce que j’ai mangé. A 5h30, un œuf et trois blancs, 40 grammes de pain avec Primevère, un demi pamplemousse.

A 10 heures, un shaker de protéines avec 120 grammes de banane et des oléagineux.

A 13h30, les restes de la veille, aiguillette de poulet, complétée de jambon de poulet, riz complet, courgettes.

A 16h30, une barre et demi de protéines, 30 grammes de banane, 5 grammes de noisettes.

Et donc, pas de dîner. Ce matin, je me suis levée avant cinq heures, et ai juste bu un café, toujours pas faim.

En revanche, j’ai eu faim à 9h30, j’ai pris un shaker de protéines, 120 grammes de banane et 10 grammes d’oléagineux.

A 13 heures, 100 grammes de truite fumée, salade verte, tomates cerises, et deux wasas. Vinaigrette avec vinaigre de vin, une cuillère à café d’huile et 5 grammes de mayonnaise.

Ce n’est pas assez de glucides, mais j’avoue, je n’avais pas fait cuire de pâtes ou riz, ou pommes de terre, ou quinoa, bref, de féculents, d’avance. Comme quoi, l’organisation et la planification sont importantes pour suivre un plan alimentaire. Bref, depuis deux jours, clairement, je ne mange pas assez…

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane et oléagineux.

En sortant du travail, je suis allée à ma séance avec Paul. Ca va paraître ridicule, mais oui, le sport m’a manqué durant ces deux jours. Et la séance de muscu dos épaules m’a fait le plus grand bien. J’ai passé un palier avec la charge des exercices dos. Des mois que je ne parvenais pas à franchir le cap de 50 kilos, et bien ce soir ça y est ! Le Coach m’a dit qu’il est très fier de moi, de mon évolution. C’est relativement rare qu’il balance un compliment, alors je prends:-). Je suis ensuite vite rentrée rejoindre Chéri. Douche. Dîner très simple, des pâtes complètes, deux oeufs au plat. Et ben non, pas de légumes;-)

Demain, je mange davantage, sinon ce n’est pas comme ça que je serai moins fatiguée. En attendant, je vais me coucher plus que tôt ce soir. Il est 21h30, et déjà mes yeux se ferment. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

C’est trop long

Alors, qu’est-ce que j’ai mangé aujourd’hui ?

Ce matin à 5h30, un oeuf plus trois blancs d’oeufs, 40 grammes de pain multicéréales, 10 grammes de Primevère, une demi orange.

A 9h30, un shaker de protéines, 120 grammes de banane, 15 grammes de noix de pécan.

A 13h30, 180 grammes de crevettes fraîches, 100 grammes de lentilles, salade verte et vinaigrette faite d’une cuillère à café d’huile d’olive, vinaigre de vin, sel, poivre, 5 grammes de mayonnaise.

A 17 heures, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

Et ce soir à 20h30, 100 grammes d’aiguillettes de poulet grillées, 120 grammes de riz complet, 100 grammes de courgettes.

Ce soir je suis toute seule, Chéri est entré à l’hôpital. Il est opéré demain matin à huit heures… C’est long, chaque heure sans lui est trop longue… Je vous dis à demain soir. Prenez soin de vous.

L’appétit régulé ?

Moi qui ai toujours mangé pour régler mes problèmes, et notamment quand j’étais débordée de travail, je compensais en mangeant, je rentrais tard le soir et mangeais pour décompresser, et bien voilà que l’inverse se produit.

Depuis mon retour d’arrêt maladie fin août, je ne touche pas terre tellement j’ai de travail. J’enchaîne les courtes nuits, les longues journées, les week-ends sans repos, et j’aime ça avoir un rythme soutenu, mais là, ça devient un peu beaucoup… Oui j’aime, j’ai toujours aimé avoir de nouveaux projets dans mon travail, j’aime être au coeur de l’équipe et assister l’équipe, c’est dans ma nature profonde le support. C’est juste que là, depuis fin août je ne parviens pas vraiment à maintenir les choses en temps réel.

Bref, ce n’est pas de ça dont je voulais parler, mais de mon rapport à la nourriture qui a changé. Avant, je mangeais au travail, enfin je grignotais, pour me donner du courage, de la force, m’aider à tenir les longues journées… Le soir en rentrant je mangeais, pour compenser la fatigue, me récompenser, me réconforter, et surtout me punir de manger…

Alors qu’en fait, manger, outre-manger ne fait qu’accentuer la fatigue, dérégler le sommeil. Je dormais si mal en me sentant lourde, en me réveillant en sueur à cause des digestions longues… Maintenant ce n’est plus ça. Au contraire. Quand je suis exténuée d’une journée, je n’ai pas du tout envie de manger, j’ai juste envie de dormir.

Quand j’ai beaucoup de travail, j’oublie de manger. Pas plus tard que ce matin, les heures ont filé, j’ai oublié de prendre ma collation du matin. A un moment je me suis dit, tiens j’ai faim je vais prendre ma collation, mais en fait il était 12h30, alors j’ai déjeuné. Et maintenant c’est ça mon quotidien. La nourriture, il me semble, est remise à sa juste place, et ne me sert plus de « doudou ». Le fait aussi de me sentir mieux dans mon corps, dans ma tête, fait que je n’éprouve plus le besoin de me cacher, de compenser, de me punir ou au contraire de me récompenser.

Est-ce pour toujours ? Je n’en sais rien.

J’avance au jour le jour en ce qui concerne mon rapport à la nourriture, je ne me projette pas. J’essaie d’ancrer des habitudes, mais je ne sais que trop bien que tout peut basculer si vite, et retomber dans d’autres habitudes. En tout cas, ce dont je suis sûre, c’est que maigrir a considérablement amélioré ma vie.

On dit toujours que maigrir ne règle pas les problèmes sous-jacents. Certes, mais je nuance tout de même. Maigrir, se sentir bien dans son corps règle de nombreux problèmes. Les problèmes physiques évidement, mais aussi certains problèmes psychologiques.

En ce qui me concerne, maigrir, pouvoir m’habiller comme je le veux me rend plus sûre de moi, et donc moins sur la défensive tout le temps, les relations sociales sont tellement plus aisées. C’est réellement plus simple de parler avec les gens quand on n’est pas obsédée non-stop sur le fait de se tenir comme ci ou comme ça en face d’eux pour camoufler au mieux les bourrelets, le double-menton.

C’est tellement plus facile de se concentrer au travail quand on n’est pas obsédée non-stop par ce qu’on va ou non manger, par la lutte perpétuelle pour ne pas craquer, par la peur d’être surprise et jugée par les collègues quand malgré toute notre bonne volonté on a craqué, et qu’on mange à toute vitesse derrière notre bureau.

C’est tellement plus simple d’être à l’écoute des autres, quand on n’est pas parasitée non-stop par l’idée de manger, ou de l’image qu’on renvoie.

Oui, je pense que maigrir règle bien des problèmes…

En tout cas, maintenant, je ressens la faim, et surtout, je ressens la satiété, ce n’était absolument pas le cas quand je mangeais dans l’unique but de me faire du mal. Je mange quand j’ai faim, ou quand j’ai envie en toute conscience, mais je ne mange plus quand je n’ai pas faim ou que l’envie est émotionnelle.

De plus, avec l’opération de cet été, je mange beaucoup plus lentement, à petites bouchées, en mâchant bien. Le chirurgien me l’a recommandé, afin de commencer la digestion dans la bouche, pour ménager mon oesophage, le diaphragme recousu, et surtout la valve qui maintient l’estomac en place. Impossible, même si je le voulais, de dévorer, de gober, de me remplir à toute vitesse…

Ce week-end, j’ai mangé, mes cinq petits repas par jour, en suivant le plan alimentaire. Aujourd’hui, j’ai donc oublié la collation du matin, mais à part ça, j’ai mangé… Ce matin à 5h15, gâteau de flocons d’avoine.

A 12h30, 150 grammes de lentilles (pesées cuites), 125 grammes de tomates totalement natures, 50 grammes de jambon de poulet. Oui, 50 grammes seulement, car quand je mange des lentilles, qui contiennent beaucoup de protéines, je divise la portion de viande (ou poisson, ou oeufs) par deux. Oui, je sais, les assiettes ne sont guère jolies, ce sont celles de la cuisine au bureau:-)

A 17h15, une barre protéinée, plus une demi barre supplémentaire, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

Ce soir, 100 grammes de lentilles. Pas 150 grammes, car j’en ai gardé pour demain midi. Il y en avait soit trop peu pour deux fois 150 grammes, soit trop pour une seule fois. 100 grammes de courgettes. 80 grammes de steak haché.

Demain je fais mes cinq repas, c’est aussi contre-productif de ne pas manger que de manger trop. A demain. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

Yessssss en week-end

Cette semaine a été rude… La semaine dernière je n’ai pas travaillé jeudi et vendredi puisque nous étions à Lyon, et comme à chaque fois que je reviens de quelques jours de congé, je suis submergée par le travail, l’inconvénient d’être seule sur un poste et non en binôme.

D’autant que je n’étais revenue de nos vacances à Lisbonne que le mercredi précédent. Donc en reprenant le mercredi, jusqu’au mercredi suivant, je n’avais pas encore eu le temps de rattraper mes dix jours de. vacances, et j’ai à nouveau posé deux jours, bref, cette semaine je me suis trouvée sous l’eau. Déjà que j’étais à peine remise à jour de mes sept semaines d’absence après l’opération… Et comme je n’ai pas posé de congés cet été, il me reste trois semaines et quelque à poser avant fin mai 2023.

Enfin donc, la semaine a été rude. Levée très très tôt pour être au bureau très très tôt. Je ne peux pas rester le soir puisque j’ai sport à 18h30. Je suis la dernière élève de Paul, après notre séance il a fini sa journée, c’est donc le matin que je peux allonger mes journées. Mais enfin ça y est, me voilà à peu près à jour, je vais retrouver la semaine prochaine mon quotidien, bien chargé, mais en temps réel, sans retard…

Hier soir j’étais complètement KO après la séance de sport, la douche, le dîner… je suis tombée. J’étais au lit, et endormie avant 22 heures. En général c’est entre 22h30 et 23 heures. Du coup j’étais réveillée avant cinq heures ce matin. Mais j’étais en forme et j’avais récupéré. J’aime me lever tôt, j’aime me coucher tôt, c’est un rythme davantage dans ma nature.

Le vendredi je suis censée terminer à midi. Mais j’ai demandé à Paul pour que nos séances le vendredi soient à 14 heures, comme ça je reste au bureau jusqu’à 13h30. Aujourd’hui, c’était muscu biceps-triceps. Le Coach a augmenté les charges, il les a toutes augmentées cette semaine. J’aime bien quand il augmente, j’aime quand c’est vraiment difficile et que j’ai la sensation de progresser, même si en général, à chaque augmentation il faut plusieurs séances pour que ça passe fluide, propre et avec la technique impeccable.

J’étais en train de faire une série sur un exercice de triceps quand un adhérent, que je vois chaque vendredi est venu me dire que l’évolution de mes bras était nette depuis quelques semaines. Ca m’a fait extrêmement plaisir ! Les séances ciblées bras, nous ne les avons commencées qu’à ma reprise le 17 août, donc en deux mois on voit une évolution. Ce que Paul m’a confirmé et ce que je vois avec mes yeux, remarquez. J’ai des bébés biceps et des bébés triceps qui apparaissent:-)))

Je suis rentrée à 15h30, et après ma douche, je me sentais en grande forme, le sport me donne le sourire, un bon moral, un mental d’acier, et de l’énergie à revendre. En aucun cas je ne pourrais tenir les semaines que je fais, et aller à Reims en plus sans le sport. J’ai fait du rangement, du ménage, et j’ai préparé des pancakes, en quantité suffisante pour quatre petits déjeuners. J’en garde deux pour demain matin, deux pour dimanche matin, et je surgèles les quatre derniers en portions de deux. C’est bien pratique, il me suffit de les réchauffer quelques instants au micro-ondes le matin, et voilà.

Sinon, aujourd’hui, je n’ai pas fait mes cinq repas… encore oui. Le vendredi me pose un réel problème. Je déteste manger avant le sport, ça me provoque des désordres intestinaux. Les collations que je prends avant le sport, c’est une heure et demi avant, au minimum. Donc le vendredi, ayant sport à 14 heures, je ne vais pas faire un vrai repas à midi. D’autant moins que je prends ma collation vers 10h30 voire 11 heures. Donc je ne vois pas comment faire mes cinq repas le vendredi. Et pas question d’augmenter les quantités de ma collation, je n’aurais pas le temps de digérer avant le sport. Alors, augmenter les quantités de la collation de l’après-midi vous allez me dire. Mais… après le sport, je n’ai pas faim dans l’immédiat. Donc le vendredi, bon, c’est cahin-caha quoi… Je vous montre.

Ce matin à 5 heures, des pancakes.

A 11h30, shaker protéiné, 120 g de banane et 15 grammes de noix de pécan.

Et ce soir, 100 grammes de pâtes complètes (pesées cuites), 100 grammes de tomates, et 100 grammes de saumon fumé.

Je vous dis à demain. Passez une bonne soirée, et un bon samedi.

Mercredi

Et voilà ma journée d’aujourd’hui. Ce matin, gâteau de flocons d’avoine.

Au déjeuner, j’ai mangé avec une collègue, qui avait besoin de vider son sac. Un petit resto au coin de la rue du bureau, un restaurant kurde, dont les plats du jour sont parfaits pour mon plan. alimentaire. J’ai choisi les aiguillettes de poulet cuites dans un bouillon plein d’épices, servies avec 80 grammes de boulgour avec là aussi beaucoup d’épices, et une petite salade de légumes crus, assaisonnée au jus de citron.

Un délice. Très peu copieux. Ma collègue a pris avec, une entrée et un dessert, moi j’ai juste pris le plat du jour. Je n’avais pas pris de collation ce matin en me disant que manger au resto serait forcément plus copieux qu’un de mes repas habituels. Et finalement non, au contraire en fait. Pas grave, j’ai un peu moins mangé que prévu dans le plan aujourd’hui.

A 16h30, une barre protéinée, banane et noix de pécan.

A 20h30, dîner après la séance de sport. Lieu noir grillé, riz complet, tomates cerises passées quelques instants à la poêle, donc à peine cuites, je les aime comme ça.

Vous avez été plusieurs à me demander les recettes des petits déjeuners, les voici.

Gâteau de flocons d’avoine :

– Un oeuf entier, plus trois blancs

– 50 grammes de flocons d’avoine

– 10 grammes d’amandes (environ une dizaine), sans sel ni sucre ajouté

– une cuillère à café de cacao amer non sucré (moi je prends du Van Houten)

Dans un bol, je mélange l’oeuf entier et les trois blancs, j’ajoute les flocons d’avoine, les amandes que j’ai coupées en deux (libre à vous de les laisser entières ou de les couper plus finement). Je mélange bien, et je mets deux minutes au micro-ondes. Puis je démoule, ça se démoule tout seul. Je saupoudre de cacao noir. Et je le mange tiède, ça refroidit très vite une fois démoulé. Deux minutes à préparer, deux minutes de cuisson. J’aime beaucoup. Il faut aimer les flocons d’avoine non sucrés évidemment.

Les pancakes :

– Deux oeufs entiers

– 10 cl de lait d’amande (ou lait de vache, ou tout autre lait végétal si vous préférez)

– 30 grammes de farine de patate douce ou de farine de flocons d’avoine (je commande les miennes sur le site nutrimuscle)

– 15 grammes de poudre de protéines Sync, parfum au choix (je suppose que n’importe quelle marque de protéines convient, si ce n’est que dans la Sync il n’y a pas pratiquement pas de glucides, regardez bien la composition)

– Un tiers de cuillère à café de levure (je prends de l’Alsa tout simplement)

Vous mélangez tous les ingrédients, comme pour une pâte à crêpes. Pas besoin de laisser reposer, je les cuits de suite. Avec les quantités indiquées, ça me fait trois beaux pancakes. C’est délicieux, moelleux. Je multiplie les quantités par deux ou trois, comme ça j’en ai d’avance, je peux les congeler, ou les garder deux jours au réfrigérateur. Le premier jour je les mange chauds tout droits sortis de la poêle, sinon je les réchauffe une minute au micro-ondes. Là encore moins de cinq minutes de préparation, et quelques minutes de cuisson. Que ce soit les flocons d’avoine ou les pancakes, c’est en fait moins long à préparer que le troisième petit déjeuner avec lequel j’alterne, et pour lequel je cuits les oeufs au plat, épluche le pamplemousse, grille le pain…

Voilà, ne vous reste plus qu’à tester si ça vous dit, moi je me régale chaque matin avec l’un ou l’autre de ces trois petits déjeuners:-) Passez une bonne soirée. A demain

J’aime le mardi

Voici l’article que j’ai écrit hier soir. Je ne pouvais plus insérer de photos, mais l’assistance m’a réglé le problème cet après-midi, et en prime, normalement vous ne devriez plus voir de pubs.

J’aime le mardi parce que c’est le jour où je retrouve le coach pour la première séance de la semaine. Le dimanche, pas de sport, je vais à Reims et le lundi il ne travaille pas. De toute façon il préfère que j’aie deux jours « off » par semaine.

Donc le mardi, je le retrouve, je ne l’ai pas vu depuis le samedi matin, et ça me manque. Le sport me manque, le coach me manque, l’ambiance de la salle de sport me manque. Nos semaines sont bien calées. Mardi, muscu, séance pecs. mercredi, muscu, séance dos et épaules. Jeudi, muscu, séance jambes. Vendredi, muscu, séance biceps-triceps et encore un peu d’épaules. Samedi, circuits cardio. J’aime tellement la routine. Et pas que la routine sportive.

J’aime le quotidien. J’aime les imprévus, les surprises, partir en vacances, en week-end, mais je n’aime rien tant que la routine. C’est doux, c’est rassurant, c’est apaisant. J’aime me lever tôt, me préparer, petit-déjeuner, j’aime arriver au travail avant tout le monde, allumer la lumière, la machine à café, pour que ça sente bon quand mes collègues arrivent, j’aime travailler, j’aime quitter mon travail pour aller au sport, j’aime arriver à la salle et parler quelques minutes avec le directeur avant de rejoindre mon coach, j’aime nos séances, j’aime la sensation de bien-être après les séances, et plus que tout, j’aime rentrer à la maison retrouver Chéri. J’aime la répétition de ces petits moments heureux.

Sans transition… qu’est-ce que j’ai mangé aujourd’hui ? Ce matin, à 5h30, un oeuf entier plus trois blancs, un demi pamplemousse, 40 grammes de pain complet avec 10 grammes de Primevère.

A 9h30 au bureau, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

A 13h30, 120 grammes d’escalope de poulet, 120 grammes de riz complet (pesé cuit), 125 grammes de champignons, 1 cuillère à café d’huile pour faire sauter les champignons avec de l’ail. Ici c’est dans une assiette du boulot, assiette très très bien remplie !

A 17 heures, un shaker protéiné, 120 grammes de banane, 15 grammes de noix de pécan.

Au dîner, à 20h30, après ma séance de sport, 105 grammes de veau haché, 90 grammes de patate douce coupée en frites, rôtie au four, juste badigeonnée d’huile avec un pinceau, et du paprika, et 100 grammes de courgettes sautées dans une cuillère à café d’huile d’olive et un demi oignon. Et de la ciboulette fraîche au dernier moment.

Je n’avais pas mangé de patate douce depuis des années. Les rares fois où j’en ai mangé, je n’avais pas vraiment aimé ça. Mais Paul m’a incitée à goûter à nouveau, en les cuisinant comme ça, car niveau index glycémique, apparemment c’est plus intéressant que la pomme de terre, même cuite à la vapeur. Et cuisinée comme ça, en effet, c’est réellement bon la patate douce. Comme quoi il faut régulièrement regoûter les aliments qu’on pense ne pas aimer.

J’aime de moins en moins le café, qui m’écœure depuis mon opération, j’en bois juste un le matin. Dans la journée, au bureau, je remplis trois fois à la fontaine à eau ma gourde de 50 cl. Je bois entre 50 et 75 cl d’eau pendant la séance de sport. Et encore un peu le soir. Je ne compte pas vraiment l’eau bue pendant le sport, qui compense la sueur, donc je bois entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour. C’est tout, pas de thé, je n’aime pas ça. De temps en temps une tisane le soir, mais j’y pense assez rarement.

Dans la mesure du possible, tous mes légumes sont frais, Chéri fait le marché le dimanche matin, parfois ils viennent de chez Picard Surgelés, mais c’est vraiment peu fréquent. J’ai indiqué les quantités aujourd’hui pour donner un ordre d’idée, c’est réellement plus que ce que je mangeais ces dernières années…

Passez une bonne soirée:-)

Manger davantage

Oui… Moi qui depuis des années me restreins, mange tantôt trop peu, tantôt en excès, ne réussis jamais à stabiliser, à trouver un équilibre durable, depuis deux semaines je mange davantage. Cela fait déjà plusieurs mois que Paul me demande d’augmenter mes calories journalières, et je l’ai fait. Après l’opération, progressivement je suis arrivée à 1600 calories.

Oui ça paraît peu au regard des calories que je brûle (entre 2800 et 3300 par jour selon les séances de sport), de mon activité (beaucoup de marche en plus des séances de muscu), et de la vie tout simplement (l’énergie dépensée par le corps pour faire fonctionner correctement les organes, travailler…), oui ça paraît peu, mais déjà c’était beaucoup pour moi, psychologiquement. Pendant tellement d’années, j’ai consommé moins de 1000 calories, puis 1200-1300, qu’arriver à 1600 me faisait peur.

Peur de regrossir. Peur totalement irrationnelle, puisque le sport a notablement augmenté mon métabolisme de base, que j’ai une bonne masse musculaire, et que les muscles brûlent plus d’énergie que la masse grasse. Mais malgré tout manger, arriver à augmenter mes calories jusqu’à 1600 a été long, et terrifiant pour moi. Dans ces 1600 calories, 120g de protéines, 150 de glucides, 50g de lipides. Je parle là de grammes de protéines, lipides, glucides purs. C’est à dire que 120 grammes de protéines ce n’est pas 120 grammes de viande ou de poisson par exemple. Non.

100 grammes de poulet, c’est 22 grammes de protéines pures. 1 oeuf, c’est 6 grammes de protéines. Donc, 120 grammes de protéines, c’est beaucoup. C’est pour cela aussi que je prends en collation des shakers de poudre de protéines. Chaque shaker représente 23 grammes de protéines. La marque que je prends « Sync », est on ne peut plus naturelle, pas chimique. Je prends aussi dans cette marque des barres protéinées, qui contiennent 15g de protéines chacune, mais aussi plus de 10 grammes de glucides, là où un shaker n’en comporte que deux. Oui je vous abreuve de chiffres, c’est nécessaire pour que le plan alimentaire dont je vais vous parler vous semble clair.

Fin juillet, alors en pleine convalescence, je suis allée boire un café avec Paul, il m’a parlé de son nouveau projet. Il a passé en même temps que son diplôme de coaching sportif, un diplôme d’alimentation spécialisée. Il s’est ces trois dernières années consacré au coaching sportif, et souhaite aujourd’hui développer le coaching alimentaire. Sa spécialité est l’obésité. Faire sortir les gens de l’obésité en les suivant nutritionnellement. Vous connaissez ma passion pour tout ce qui touche à l’alimentation, alors je lui ai tout de suite dit que ça m’intéressait de tester son plan.

Et là il m’a dit « tu n’es pas assez grosse ». Comment vous dire à quel point cette réponse m’a stupéfaite, puis fait rire. Moi, pas assez grosse ? C’est bien la première fois qu’on me le dit. Nous avons repris notre sérieux et j’ai dit à Paul que maintenant que je suis à peu près dans la norme j’ai vraiment envie de faire baisser mon pourcentage de masse grasse. Avoir un corps défini, tonique, solide, fin. Alors il a accepté de me faire un plan alimentaire, bien que je ne sois pas dans sa « cible ». Un plan pour renforcer la masse musculaire et non pour sortir de l’obésité, puisque je n’y suis plus;-)

Cette conversation a eu lieu le 30 juillet, et j’ai commencé le plan le 26 septembre. Parce qu’entre-temps Paul est parti en vacances, puis a déménagé, et c’est du boulot de déménager, puis je suis à mon tour partie en vacances. C’est pour cela que j’ai commencé lundi 26 septembre, à mon retour de Lisbonne il y a deux semaines.

Paul a calculé mes besoins en glucides, protéines, lipides (GPL), en fonction de mon poids, ma taille, mon âge, mon métabolisme de base, mon score métabolique, mes dépenses énergétiques lors de nos séances, mes dépenses énergétiques de NEAT. Et également en tenant compte des index glycémiques. C’est pour ça par exemple que je ne mange pas les mêmes sortes de sucres lents le matin, que le midi, que le soir. Il m’a dit que j’allais manger plus, réellement plus.

Il a vu que ma peur de regrossir, bien qu’irrationnelle, est réelle, et s’est adouci. Il voulait au départ me passer à 2500 calories, ce qu’il estime encore trop peu, mais il a finalement opté pour moins devant ma peur, me disant qu’on augmentera progressivement. je consomme donc 150 grammes de protéines par jour, 150 grammes de glucides, 60 grammes de lipides. Ces besoins sont naturellement les miens, compte-tenu de tous les paramètres que j’ai cités au-dessus, ne peuvent pas s’adapter à tous.

Les calculs sont différents pour les uns et les autres. Habituellement, une personne de corpulence moyenne, faisant deux à trois séances de sport par semaine, avec une activité professionnelle peu intense, comme la mienne, consomme 1 à 1,2 grammes de protéines par kilo de corps. Paul m’en fait consommer plus de 2. Et en revanche, un tout petit peu moins de glucides que la moyenne. Je fais beaucoup de musculation, et le but est d’augmenter la masse maigre (musculaire donc), au détriment de la masse grasse.

J’attaque ma troisième semaine, Paul reprendra toutes mes mesures corporelles à un mois, et ajustera le plan. J’ai l’impression de manger comme un ogre ! Je me rends compte qu’en réalité depuis des années je mange trop peu. Ou je mange deux fois trop. Bref, je ne suis jamais dans les bonnes quantités pour avoir un poids stable. Espérons que cette fois sera la définitive.

Concrètement, chaque repas se compose, très classiquement de protéines, lipides, glucides, que je choisis dans la liste dressée par Paul. Il a établi, en tenant compte de ce que j’aime ou n’aime pas, la liste des aliments à IG bas ou moyen, et indiqué à chaque fois la quantité que je peux manger. Quantités très différentes selon les légumes que je choisis par exemple, ou selon les viandes, oeufs ou poissons. Les différences les plus notables sont dans les glucides, dont la liste est totalement différente entre le matin, le midi ou le soir. Quand je vous dis que j’ai l’impression de manger comme un ogre, par exemple, quand je mange des oeufs, ce sont deux oeufs entiers + deux blancs.

Moi qui me suis privée de bananes pendant des années car c’est très calorique, aujourd’hui, j’en mange deux fois par jour. En revanche, dans un premier temps, pratiquement pas de fruits. Uniquement le matin, et encore, pas avec n’importe quelle sorte de petit déjeuner, et seulement pamplemousse ou orange. Ca m’a toujours paru compliqué de manger selon les IG, là c’est plutôt ludique. Je le répète, c’est vraiment adapté à moi. Et en tenant compte de nos séances, qu’il connaît mieux que personne puisque c’est lui qui les conçois.

D’où par exemple beaucoup de bananes. Et d’oléagineux. Je fais trois repas par jour, plus deux collations composées de protéines en shaker ou en barres, banane et noix de pécan. Ce sera plus parlant quand je vous mettrai les photos de tous mes repas. En tout cas, je mange tellement plus… Et je m’affine, je le sens aux vêtements. On verra ce que ça donne en masse grasse et masse musculaire lors des mesures avec la balance qui mesure tout. A priori je vais aussi perdre quelques kilos, à voir…

Aujourd’hui, voici ce que j’ai mangé. A six heures ce matin, pancakes, c’est trop bon, moëlleux au possible. Je les fais la veille, et réchauffer quelques instants. J’ai trois petits déjeuners que j’alterne. Les pancakes, un gâteau de flocons d’avoine (trois minutes de préparation, deux minutes de cuisson), ou, plus classiques, oeufs, pain, pamplemousse. Chacun de ces petits déjeuners contient la bonne dose de glucides, protéines, lipides, et vraiment, le petit déjeuner est devenu mon repas préféré.

A dix heures, un shaker de protéines avec banane et noix de pécan. 13h30, pâtes complètes, tomates, aiguillettes de poulet. Cuisinées avec de l’huile d’olive, du paprika pour relever le goût. A 17 heures, barre protéinée, banane, amandes-noisettes-noix de cajou. Et ce soir, filet de cabillaud, riz complet, tomates cerises.

Naturellement, quand je ne suis pas à la maison, comme ce week-end, quatre jours de restos matin, midi et soir, ou si je déjeune avec des collègues, simplement j’essaie de m’approcher au mieux du repas habituel. Enfin, vous voyez, rien que de très simple. Il me semble justement que pour adopter une alimentation que l’on peut suivre longtemps, sans se lasser, la simplicité est de mise. Et l’organisation.

Savoir à l’avance ce que je vais manger, faire les courses pour la semaine et non au jour le jour pour éviter les improvisations hasardeuses, cuisiner un maximum d’avance. Car oui, pendant quelques mois, c’est moi qui cuisine, et non Chéri:-) Je veux respecter les quantités, les mélanges, au moins jusqu’à la fin de l’année ne pas déroger au plan. Je veux vraiment me débarrasser de cette masse grasse qui me dérange. Qui me dérange quand je cours, quand je fais des circuits cardio intenses…

Encore une fois, cela n’engage que moi. Tout le monde me dit que je suis bien, que je n’ai pas besoin de faire plus, que ma silhouette est jolie… Après m’être entendue dire pendant des années que je devrais faire du sport, que je devrais maigrir, que c’est dommage d’avoir un joli visage mais un gros corps, et j’en passe… Aujourd’hui on me dit attention tu as le visage creux, tu fais trop de sport, tu es plus musclée que les jeunes… Bref, que je fasse n’importe quoi, les gens ont toujours à y redire, alors moi, après m’être rendue malade pendant si longtemps de ces réflexions qui m’empêchaient de dormir, et bien aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus jamais être malheureuse des réflexions, d’avoir le corps qui me convient, dans lequel je me sens bien, et ces quelques kilos de gras, oui ils me dérangent, et me gênent… donc, pendant quelques mois, c’est moi qui cuisine.

Evidemment j’en ai parlé avec Chéri, qui m’a dit que ça ne le dérange pas… Enfin un peu, car son amour passe par le fait de me nourrir, mais qui comprend que j’ai besoin, (pas juste envie, besoin) d’aller au bout de ma démarche une bonne fois pour toutes. Après vous avoir écrit les articles cet été sur mon obésité, je me suis rendue compte, plus que jamais, que je ne lâcherai rien, que je viendrai à bout de mes démons…

Je vous souhaite une bonne soirée. N’oubliez pas de prendre soin de vous.

Vous m’engueulez… et vous avez raison

Je reste trop longtemps sans écrire. Je me laisse dépasser par le temps. Reprise du travail, reprise du sport, ça m’a fatiguée plus que je ne l’aurais pensé. Finalement Chéri n’a pas eu son opération du coeur le 5 septembre, elle a été décalée au 19 octobre. Il voit l’anesthésiste mardi. Il a revu le chirurgien, l’opération va durer deux heures et demi. Il rentre à l’hôpital mardi 18, est opéré mercredi 19 à huit heures et ressort jeudi ou vendredi.

Bref. Comme je vous disais je suis dépassée. Je ne cherche pas d’excuse, et je veux trouver du temps dans mon organisation pour vous écrire. J’ai des choses à vous raconter. Bon, nous sommes allés à Lisbonne six jours en septembre pour nos vacances. Et nous revenons de quatre jours à Lyon. Pour aller voir ma nièce. Elle entame son année de master 2. A priori sa dernière année d’étude, à l’issue en juin, elle aura bac +5, à 22 ans, et cherchera à entrer dans la vie active.

J’avais posé jeudi et vendredi, nous sommes partis jeudi matin. Nous avons passé un très bon week-end. Qui m’a permis de beaucoup parler avec Lou, notre entente est de plus en plus profonde. Elle s’entend aussi très bien avec Chéri, avec qui elle partage d’autres centres d’intérêt. Nous avons fait de bons restaurants, avons beaucoup marché dans Lyon, et avons fait les boutiques. Beaucoup de boutiques. Chéri est allé voir des disquaires qui l’intéressaient, et nous a laissées seules pour faire les boutiques.

Quelle erreur:-)))))))))))

Maintenant que j’ai la silhouette me permettant d’essayer et de rentrer dans chaque vêtement qui me plaît (et non plus devoir me contenter des quelques vêtements existant en tailles 50-52), je ne me lasse pas d’essayer, d’acheter… Selon les vêtements, les formes, les marques, je fais du 40 ou du 42, du S ou du M. J’ai acheté à Lyon une doudoune, une veste en velours (taille unique), un pull, un collier…

Sur les photos en haut, je porte la veste en velours achetée ce week-end. Ces photos ont été prises hier, à l’hôtel. Il n’y a pas de filtre, c’est ma tête actuelle, ma tête de 55 ans…

Ce dont je veux vous parler en détail c’est d’alimentation et de sport. Oui, c’est quand même la vocation première du blog. J’ai totalement récupéré de l’opération. Je n’ai plus aucune douleur. Je revis. J’ai repris le sport après sept semaines de convalescence, et en quatre semaines, comme l’avait prévu Paul, suis revenue à mon niveau d’avant opération. Depuis que nous sommes rentrés de Lisbonne, j’ai commencé un plan alimentaire fait par Paul.

Le but n’étant pas de perdre du poids, plus maintenant, mais de perdre de la masse grasse. Et augmenter ma masse musculaire. Définir la silhouette, l’affiner. Et ce n’est pas facile, maintenant, de perdre encore 5 à 10% de masse grasse. Je vous expliquerai donc en détail. Ceci dit c’est très simple. Il a augmenté les protéines, mais aussi beaucoup augmenté les glucides que je mange chaque jour, tout comme les lipides.

Je ne mangeais vraiment pas assez au vu de mes journées. Le travail, cinq à six séances de sport par semaine, mais aussi le NEAT. Minimum 15000 pas par jour, environ 12 kilomètres. Et les derniers mois avant l’opération, je pouvais à peine manger, et je vomissais tellement. Je me demande comment j’ai tenu quand j’y pense aujourd’hui. Je travaille aussi sur le sommeil. Je dormais à peine cinq heures par nuit. Or le sommeil est également réellement important pour la récupération, et le développement de la masse musculaire. C’est même essentiellement pendant les phases de récupération que le muscle se construit.

Alors vraiment, je dois dormir plus. J’ai donc pris la résolution, depuis deux semaines que nous sommes rentrés de Lisbonne, de me coucher à maximum 22h30. Comme je me lève à 5h30 et que souvent je suis éveillée une à deux heures, entre deux et quatre heures du matin, me coucher à 22h30 ça m’aide. Car m’endormir n’est pas un problème, ça me prend moins de cinq minutes en général tellement mes journées sont intenses. En revanche je m’éveille excessivement tôt… et ne me rendors pas.

Voilà pourquoi j’ai du mal à tenir le rythme d’écrire ici. Mes journées commencent à 5h30, je rentre entre 19h45 et 20h15, je me couche à 22h30, il est essentiel pour moi de passer de vrais moments avec Chéri, je vais un dimanche sur deux à Reims…

Mais j’y réfléchis, venir ici est un plaisir, j’aime écrire, raconter… Je vais réfléchir à comment me réserver ces moments. C’est dit, c’est au programme, revenir ici tenir mon blog, mon journal alimentaire et sportif. Et vous comment ça va ?