Trop vite

Tout va trop vite, beaucoup trop vite. Les journées s’enchaînent, les week-ends filent… Après un samedi tout calme, je me suis réveillée à 8 heures dimanche. Pris mon petit déjeuner, et ai pris le temps de ne rien faire. Parce que là vraiment, ne rien faire pendant deux heures, c’est ça le luxe, le vrai.

Nous sommes allés au théâtre, voir une très jolie pièce, Les Humains. Très réussie ! Chéri n’était pas trop fatigué, il se sent mieux de jour en jour.

Lundi a été une rude journée au boulot. Comme c’est le seul jour où je ne vais au sport après le travail, j’en profite pour rester tard au bureau et avancer un maximum. Mais je n’ai pas vu l’heure. Total, 7h30, 19h30. Hier j’ai mangé…

A 5h30, des pancakes.

A 9h30, une barre et demi protéinée, 30 grammes de banane, 5 grammes d’oléagineux.

Au déjeuner, 100 grammes d’aiguillettes de poulet grillées, 100 grammes de riz complet, 125 grammes de tomates cerises, à peine cuites dans une cuillère à café d’huile d’olive. Je les ai fait cuire deux minutes le matin en préparant mon petit déjeuner, j’adore les tomates ainsi préparées. Je vous montre toujours sur les assiettes de la cuisine du bureau, pour mieux se rendre compte de la quantité.

A 17 heures, à nouveau une barre et demi, banane, oléagineux.

Et hier soir, Chéri a fait un poulet au four, avec des petites pommes de terre dans le plat. Et des champignons avec de l’ail.

Plus les jours passent, plus je mange simplement. Des produits frais, bruts… J’arrive au jour 30 de mon programme alimentaire, je veux continuer ainsi jusqu’à éliminer les derniers kilos de gras. Ce ne devrait pas être trop long. Ensuite, arrivera toute la phase de stabilisation, la fameuse phase de stabilisation, phase que je n’ai jamais réussie. JAMAIS je n’ai réussi à maintenir mon poids durablement.

Cette fois, je ne me laisse pas le choix… Je suis entrée en pré-ménopause, ça va devenir de plus en plus difficile de perdre du gras, de faire de gros efforts physiques lors des séances, alors, je ne pourrai plus, une fois encore, m’atteler à perdre des kilos. Ni physiquement, et surtout, ni mentalement.

Je veux vieillir sereinement, et mince. J’arrive tranquillement à un poids que je faisais à 13 ans. Je vous dirai mon poids quand il sera stable. A 13 ans j’avais déjà ma taille adulte, et j’étais en tout petit surpoids. Et j’arrive tranquillement à un taux de masse grasse bas. Je ne peux pas écrire taux de masse grasse le plus bas de ma vie, puisque jamais mon taux de masse grasse n’avait été évalué avec de vrais outils précis…

Bref, jusqu’à atteinte de mon objectif, je continue à manger très simplement, basiquement même, des produits bruts, très peu cuisinés, à index glycémique bas. En revanche je mange davantage que ces dernières années. Ce sont les collations qui changent tout… Les collations sont riches en macro-nutriments et en calories.

Aujourd’hui, mangé… A 5h30, un oeuf plus trois blancs, 40 grammes de pain intégral, 10 grammes de Primevère, un demi pamplemousse.

Pas de collation ce matin, j’étais en réunion ininterrompue de 8 heures à 11h30. J’ai déjeuné à 13 heures, 70 grammes d’aiguillettes de poulet qui restaient, un oeuf dur, laitue, concombre, riz complet.

A 16h30, une barre et demi de protéines, banane, oléagineux.

Ce soir en rentrant du sport, 100 grammes de pâtes complètes, 125 grammes de chou-fleur, deux oeufs au plat plus un blanc.

Sur ce, je vais me coucher, besoin de dormir, et je vous souhaite une bonne nuit. N’oubliez jamais de prendre soin de vous et de ceux que vous aimez.

L’appétit régulé ?

Moi qui ai toujours mangé pour régler mes problèmes, et notamment quand j’étais débordée de travail, je compensais en mangeant, je rentrais tard le soir et mangeais pour décompresser, et bien voilà que l’inverse se produit.

Depuis mon retour d’arrêt maladie fin août, je ne touche pas terre tellement j’ai de travail. J’enchaîne les courtes nuits, les longues journées, les week-ends sans repos, et j’aime ça avoir un rythme soutenu, mais là, ça devient un peu beaucoup… Oui j’aime, j’ai toujours aimé avoir de nouveaux projets dans mon travail, j’aime être au coeur de l’équipe et assister l’équipe, c’est dans ma nature profonde le support. C’est juste que là, depuis fin août je ne parviens pas vraiment à maintenir les choses en temps réel.

Bref, ce n’est pas de ça dont je voulais parler, mais de mon rapport à la nourriture qui a changé. Avant, je mangeais au travail, enfin je grignotais, pour me donner du courage, de la force, m’aider à tenir les longues journées… Le soir en rentrant je mangeais, pour compenser la fatigue, me récompenser, me réconforter, et surtout me punir de manger…

Alors qu’en fait, manger, outre-manger ne fait qu’accentuer la fatigue, dérégler le sommeil. Je dormais si mal en me sentant lourde, en me réveillant en sueur à cause des digestions longues… Maintenant ce n’est plus ça. Au contraire. Quand je suis exténuée d’une journée, je n’ai pas du tout envie de manger, j’ai juste envie de dormir.

Quand j’ai beaucoup de travail, j’oublie de manger. Pas plus tard que ce matin, les heures ont filé, j’ai oublié de prendre ma collation du matin. A un moment je me suis dit, tiens j’ai faim je vais prendre ma collation, mais en fait il était 12h30, alors j’ai déjeuné. Et maintenant c’est ça mon quotidien. La nourriture, il me semble, est remise à sa juste place, et ne me sert plus de « doudou ». Le fait aussi de me sentir mieux dans mon corps, dans ma tête, fait que je n’éprouve plus le besoin de me cacher, de compenser, de me punir ou au contraire de me récompenser.

Est-ce pour toujours ? Je n’en sais rien.

J’avance au jour le jour en ce qui concerne mon rapport à la nourriture, je ne me projette pas. J’essaie d’ancrer des habitudes, mais je ne sais que trop bien que tout peut basculer si vite, et retomber dans d’autres habitudes. En tout cas, ce dont je suis sûre, c’est que maigrir a considérablement amélioré ma vie.

On dit toujours que maigrir ne règle pas les problèmes sous-jacents. Certes, mais je nuance tout de même. Maigrir, se sentir bien dans son corps règle de nombreux problèmes. Les problèmes physiques évidement, mais aussi certains problèmes psychologiques.

En ce qui me concerne, maigrir, pouvoir m’habiller comme je le veux me rend plus sûre de moi, et donc moins sur la défensive tout le temps, les relations sociales sont tellement plus aisées. C’est réellement plus simple de parler avec les gens quand on n’est pas obsédée non-stop sur le fait de se tenir comme ci ou comme ça en face d’eux pour camoufler au mieux les bourrelets, le double-menton.

C’est tellement plus facile de se concentrer au travail quand on n’est pas obsédée non-stop par ce qu’on va ou non manger, par la lutte perpétuelle pour ne pas craquer, par la peur d’être surprise et jugée par les collègues quand malgré toute notre bonne volonté on a craqué, et qu’on mange à toute vitesse derrière notre bureau.

C’est tellement plus simple d’être à l’écoute des autres, quand on n’est pas parasitée non-stop par l’idée de manger, ou de l’image qu’on renvoie.

Oui, je pense que maigrir règle bien des problèmes…

En tout cas, maintenant, je ressens la faim, et surtout, je ressens la satiété, ce n’était absolument pas le cas quand je mangeais dans l’unique but de me faire du mal. Je mange quand j’ai faim, ou quand j’ai envie en toute conscience, mais je ne mange plus quand je n’ai pas faim ou que l’envie est émotionnelle.

De plus, avec l’opération de cet été, je mange beaucoup plus lentement, à petites bouchées, en mâchant bien. Le chirurgien me l’a recommandé, afin de commencer la digestion dans la bouche, pour ménager mon oesophage, le diaphragme recousu, et surtout la valve qui maintient l’estomac en place. Impossible, même si je le voulais, de dévorer, de gober, de me remplir à toute vitesse…

Ce week-end, j’ai mangé, mes cinq petits repas par jour, en suivant le plan alimentaire. Aujourd’hui, j’ai donc oublié la collation du matin, mais à part ça, j’ai mangé… Ce matin à 5h15, gâteau de flocons d’avoine.

A 12h30, 150 grammes de lentilles (pesées cuites), 125 grammes de tomates totalement natures, 50 grammes de jambon de poulet. Oui, 50 grammes seulement, car quand je mange des lentilles, qui contiennent beaucoup de protéines, je divise la portion de viande (ou poisson, ou oeufs) par deux. Oui, je sais, les assiettes ne sont guère jolies, ce sont celles de la cuisine au bureau:-)

A 17h15, une barre protéinée, plus une demi barre supplémentaire, 30 grammes de banane, 5 grammes de noix de pécan.

Ce soir, 100 grammes de lentilles. Pas 150 grammes, car j’en ai gardé pour demain midi. Il y en avait soit trop peu pour deux fois 150 grammes, soit trop pour une seule fois. 100 grammes de courgettes. 80 grammes de steak haché.

Demain je fais mes cinq repas, c’est aussi contre-productif de ne pas manger que de manger trop. A demain. Bonne soirée. Prenez soin de vous !

Yessssss en week-end

Cette semaine a été rude… La semaine dernière je n’ai pas travaillé jeudi et vendredi puisque nous étions à Lyon, et comme à chaque fois que je reviens de quelques jours de congé, je suis submergée par le travail, l’inconvénient d’être seule sur un poste et non en binôme.

D’autant que je n’étais revenue de nos vacances à Lisbonne que le mercredi précédent. Donc en reprenant le mercredi, jusqu’au mercredi suivant, je n’avais pas encore eu le temps de rattraper mes dix jours de. vacances, et j’ai à nouveau posé deux jours, bref, cette semaine je me suis trouvée sous l’eau. Déjà que j’étais à peine remise à jour de mes sept semaines d’absence après l’opération… Et comme je n’ai pas posé de congés cet été, il me reste trois semaines et quelque à poser avant fin mai 2023.

Enfin donc, la semaine a été rude. Levée très très tôt pour être au bureau très très tôt. Je ne peux pas rester le soir puisque j’ai sport à 18h30. Je suis la dernière élève de Paul, après notre séance il a fini sa journée, c’est donc le matin que je peux allonger mes journées. Mais enfin ça y est, me voilà à peu près à jour, je vais retrouver la semaine prochaine mon quotidien, bien chargé, mais en temps réel, sans retard…

Hier soir j’étais complètement KO après la séance de sport, la douche, le dîner… je suis tombée. J’étais au lit, et endormie avant 22 heures. En général c’est entre 22h30 et 23 heures. Du coup j’étais réveillée avant cinq heures ce matin. Mais j’étais en forme et j’avais récupéré. J’aime me lever tôt, j’aime me coucher tôt, c’est un rythme davantage dans ma nature.

Le vendredi je suis censée terminer à midi. Mais j’ai demandé à Paul pour que nos séances le vendredi soient à 14 heures, comme ça je reste au bureau jusqu’à 13h30. Aujourd’hui, c’était muscu biceps-triceps. Le Coach a augmenté les charges, il les a toutes augmentées cette semaine. J’aime bien quand il augmente, j’aime quand c’est vraiment difficile et que j’ai la sensation de progresser, même si en général, à chaque augmentation il faut plusieurs séances pour que ça passe fluide, propre et avec la technique impeccable.

J’étais en train de faire une série sur un exercice de triceps quand un adhérent, que je vois chaque vendredi est venu me dire que l’évolution de mes bras était nette depuis quelques semaines. Ca m’a fait extrêmement plaisir ! Les séances ciblées bras, nous ne les avons commencées qu’à ma reprise le 17 août, donc en deux mois on voit une évolution. Ce que Paul m’a confirmé et ce que je vois avec mes yeux, remarquez. J’ai des bébés biceps et des bébés triceps qui apparaissent:-)))

Je suis rentrée à 15h30, et après ma douche, je me sentais en grande forme, le sport me donne le sourire, un bon moral, un mental d’acier, et de l’énergie à revendre. En aucun cas je ne pourrais tenir les semaines que je fais, et aller à Reims en plus sans le sport. J’ai fait du rangement, du ménage, et j’ai préparé des pancakes, en quantité suffisante pour quatre petits déjeuners. J’en garde deux pour demain matin, deux pour dimanche matin, et je surgèles les quatre derniers en portions de deux. C’est bien pratique, il me suffit de les réchauffer quelques instants au micro-ondes le matin, et voilà.

Sinon, aujourd’hui, je n’ai pas fait mes cinq repas… encore oui. Le vendredi me pose un réel problème. Je déteste manger avant le sport, ça me provoque des désordres intestinaux. Les collations que je prends avant le sport, c’est une heure et demi avant, au minimum. Donc le vendredi, ayant sport à 14 heures, je ne vais pas faire un vrai repas à midi. D’autant moins que je prends ma collation vers 10h30 voire 11 heures. Donc je ne vois pas comment faire mes cinq repas le vendredi. Et pas question d’augmenter les quantités de ma collation, je n’aurais pas le temps de digérer avant le sport. Alors, augmenter les quantités de la collation de l’après-midi vous allez me dire. Mais… après le sport, je n’ai pas faim dans l’immédiat. Donc le vendredi, bon, c’est cahin-caha quoi… Je vous montre.

Ce matin à 5 heures, des pancakes.

A 11h30, shaker protéiné, 120 g de banane et 15 grammes de noix de pécan.

Et ce soir, 100 grammes de pâtes complètes (pesées cuites), 100 grammes de tomates, et 100 grammes de saumon fumé.

Je vous dis à demain. Passez une bonne soirée, et un bon samedi.

Le jeudi c’est bien aussi !

En fait, j’aime chaque jour de la semaine. Le jeudi soir je commence à être un peu fatiguée, c’est la troisième séance de muscu de la semaine, le quatrième jour de travail. Hier soir la séance a été particulièrement difficile.

C’était dos épaules. Le Coach a augmenté notablement les charges pour les épaules, et lors d’un des exercices, mon bras gauche a vrillé, et l’haltère m’a échappé. Paul l’a rattrapé au vol (enfin, il a amorti la chute, on ne rattrape pas 20 kilos au vol). J’avais un haltère de 20 kilos dans chaque main, et mon bras a lâché quand je les portais à bout de bras justement. Je ne me suis pas fait mal, Paul m’a appris à lâcher correctement pour justement ne jamais me blesser… Mais ça m’a fait un drôle d’effet, jamais je n’avais lâché en plein effort.

Il m’a dit que c’était normal, on était en fin de séance et l’augmentation de poids par rapport à la semaine dernière était importante. Ca passera la prochaine fois. Il y a quelque temps, j’aurais ressassé, pris cela comme un échec, m’en serais voulu, me serais traité de nulle. Maintenant, non. Le travail mental que nous faisons avec Paul me fait au contraire me dire que c’est une progression dans l’effort, dans l’intensité, comme il me l’a d’ailleurs dit. Et ça me galvanise ! Bien sûr que ça passera. Si ce n’est pas la semaine prochaine, ce sera celle d’après, n’importe.

J’aime tellement la muscu, très technique, qui renforce les muscles bien sûr, mais aussi et surtout l’estime de soi, la confiance en soi. Je me rends compte que même ma façon de marcher est différente, plus affirmée, je me tiens bien droite, j’ai toujours le sourire aux lèvres. Ce soir c’était séance jambes. Le soulevé de terre et les squats barre aux épaules font partie de mes exercices préférés:-) Les fentes en revanche, pas vraiment. Surtout les fentes avec un haltère de 12,5 kilos dans chaque main, et toucher le sol d’un genou, se relever d’une poussée. C’est tellement dur, pour moi en tout cas. Et chaque fente qui n’est pas « propre », bien exécutée avec la bonne technique et la bonne amplitude, Paul ne la compte pas. Alors les quatre séries de 20, et bien souvent ça fait plutôt 90 fentes que 80. Enfin bref, vous le comprenez, j’adore la muscu:-)))))))

La séance a été très difficile, je commence à sentir la fatigue de la semaine, et le soulevé de terre à 75 kilos m’a paru rude. Le responsable des coachs est venu nous voir quand on était entre deux séries, il vient souvent nous parler, et m’a dit que ma transformation et ma progression en un an était sans doute une des plus belles. Il m’a dit que mes charges en muscu, ratio poids de corps/charges sont équivalentes à celles des tests exigés dans les examens de coachs. Ca m’a beaucoup touchée. J’ai peut-être raté ma voie. J’aime tellement la discipline en réalité…

Bon, sans transition, les repas de la journée. J’ai à nouveau « sauté » la collation du matin. Aujourd’hui, j’accueillais et passais la journée avec une collègue arrivée ce matin, j’ai donc totalement oublié ma collation du matin. Il faut vraiment que je veille à ce que ça ne se reproduise pas trop souvent, le but est que je mange vraiment ce qui est dans le plan, et pas moins.

Au petit déjeuner à 5h30, un oeuf entier et trois blancs, 40 grammes de pain aux céréales, 10 grammes de primevère, un demi pamplemousse.

Au déjeuner à 13h, 60 grammes de viande des grisons, 120 grammes de riz complet, 100 grammes de courgette.

A 15 heures, une tisane, j’ai rarement envie d’une tisane mais là, oui.

A 16h30, un shaker protéiné, 120 grammes de banane et 15 grammes de noix de pécan.

A 20h30, après sport et douche, après masque pour le visage, lait sur le corps, toute douce et fraîche, j’ai dîné d’un bol de soupe lentilles-petits pois, et deux oeufs plus deux blancs.

Passez une bonne soirée, je vous dis à demain.

Je suis là

Je suis sincèrement désolée, je sais que vous êtes nombreux à vous inquiéter, beaucoup m’ont écrit. Pardonnez-moi. J’ai été aspirée dans une spirale dont j’ai du mal à sortir. Je ne sais plus où donner de la tête, les journées sont trop courtes, les semaines filent… Et surtout, ce qui fait que je n’ai plus trop la force d’écrire c’est que mes crises de douleur de l’oesophage sont de plus en plus fréquentes, intenses, longues, et me laissent par terre

Toute mon énergie passe à faire face, à essayer de gérer la douleur tout en continuant à travailler, à m’occuper de mes parents. J’ai continué à passer des examens divers et variés, mon gastro a consulté plusieurs confrères, l’opération est devenue inévitable. J’ai rencontré le chirurgien en avril. C’est le chef de service de la chirurgie viscérale des Diaconesses, le seul en Ile de France qui accepte cette opération, rare, longue et délicate. Il m’a dit que ce que j’ai est « gravissime », c’est son terme. Bref je vous raconterai les détails plus tard, ce qui compte, c’est que je suis opérée mardi 28 juin.

Demain je vois l’anesthésiste. L’opération nécessite quatre heures d’anesthésie, quelques jours d’hôpital, deux semaines d’immobilisation totale, trois semaines minimum d’arrêt de travail, huit semaines sans sport. Après l’opération, six semaines d’alimentation exclusivement liquide, puis trois à six mois de repas tout petits, très fractionnés, avec une liste d’aliments autorisés ou pas. Il va poser une endo-prothèse entre l’estomac et l’oesophage, et recoudre le diaphragme béant autour de ce « bout de tuyau » qu’est l’endo-prothèse.

Il m’a prévenue que les deux semaines suivant l’opération seront pénibles, très douloureuses. Mais a-t-il dit, peut-être pas aussi douloureuses que mes crises actuelles. De toute façon, j’ai tellement mal en ce moment que deux semaines supplémentaires, si je sais qu’elles seront les dernières avant la fin de la souffrance, je vais les supporter avec le sourire. Il m’a dit que j’aurai de la morphine… suis pas sûre de vouloir prendre de la morphine… Enfin c’est un détail, je verrai après l’opération.

Ma plus grande peur, ce sont les quatre heures d’anesthésie, je ne demande qu’une chose, me réveiller. La douleur, je m’en arrangerai, mais je veux juste me réveiller. Car le chirurgien ne m’a pas caché le pourcentage de risque… et je suis terrifiée… je veux juste me réveiller…

Paul m’aide beaucoup. Physiquement mais aussi mentalement… Nous continuons nos séances, même si je m’affaiblis, je m’accroche à ça. On fait le maximum pour préparer mon corps pour une bonne récupération. D’ailleurs ma généraliste que j’ai vue il y a deux semaines m’a dit que jamais je n’ai été en meilleure santé. Une fois ce problème « mécanique » réglé, je serai en grande forme. Elle aussi m’a dit que ce n’est pas une opération anodine, plutôt risquée, et que peu de chirurgiens acceptent de la pratiquer. Quand je lui ai dit que je pourrais reprendre le travail au bout de trois semaines elle m’a dit « vous rêvez, le chirurgien en vous disant cela a voulu vous rassurer ». Bon, on verra…

En tout cas j’ai déjà acheté de quoi m’alimenter liquide, en ayant dans mes prises liquides tous les macros nutriments nécessaires. Pendant mon hospitalisation j’ai rendez-vous avec la diététicienne du service, qui me donnera des conseils supplémentaires. Le but est, pendant cette période, de ne pas m’affaiblir ni perdre trop de masse musculaire, pour une meilleure récupération.

Voilà les dernières nouvelles. Enfin en ce qui concerne ma santé. Car il y a aussi des plaisirs, des moments de joie, du bonheur. Ce que j’ai mis en place depuis bientôt un an m’a profondément changée, je suis (un tout petit peu) plus sûre de moi, plus sereine, prendre du recul m’aide tellement à avancer au quotidien, à tout affronter avec le sourire.

Côté travail aussi ça va bien. Cela va faire deux ans le 25 août que j’ai commencé, et jamais je n’ai eu une telle alchimie avec les personnes que j’assistais. Ma DG et mon Président sont des personnes qui sortent réellement de l’ordinaire.

Enfin, voilà, rapidement… Laissez-moi encore quelques jours. Après l’opération, je serai apaisée de cette peur qui me taraude, soulagée de ces douleurs qui m’épuisent, je vais enfin pouvoir dormir et me reposer un petit peu, et là, je viendrai tout vous raconter.

Merci pour tous vos gentils messages, ne m’en veuillez pas de ces trois mois de silence, ils ont été éprouvants, la douleur m’a terrassée. Mais je suis bel et bien là:-)) A très vite. Prenez soin de vous.

Un lundi agité

Quel lundi ! Télétravail. Huit heures vingt heures. Des urgences, des urgences, des urgences… Je n’ai pas pu rejoindre Philippe ce midi pour la séance de PPG (préparation physique générale)… tant pis je ne vais pas en faire une maladie, ce n’est que partie remise. Ce matin levée 5h30, je suis allée marcher une heure (un besoin réel maintenant, surtout quand je suis en télétravail). A 6h30 je me suis douchée, préparée, et à 7h15, un des moments de la journée que je préfère, m’accorder 45 minutes, seule, pour prendre mon petit déjeuner. Savourer mes deux cafés en explorant les réseaux sociaux. Je me suis fait deux oeufs sur le plat, accompagnés d’une Wasa. Et une grande tasse de café.

Je prends du café filtre, léger. Elle est très grande cette tasse, un des cadeaux de ma nièce à Noël. J’en ai pris une deuxième, à moitié remplie. Bon j’avoue… et une troisième que Chéri m’a faite plus tard, en se levant.

Une pause de dix minutes à dix heures et demi, le temps de faire, puis boire mon shaker du matin.

Une pause de 20 minutes pour le déjeuner. Le temps de faire une salade simplissime, avec une vinaigrette simplissime, et de la manger. Jeunes pousses, tomates (oui je sais ce n’est pas la saison, mais impossible pour moi de rester trop longtemps sans me régaler de tomates), une cuillère à café de vinaigre de vin, une cuillère à café d’huile d’olive, sel, poivre. Du thon au naturel et voilà. Préparation moins de cinq minutes. Un kaki en dessert.

En début d’après-midi, j’ai reçu un mail de l’Ehpad où réside mon père : visites suspendues jusqu’à nouvel ordre. J’ai tout de suite appelé ma mère, qui s’est mise à pleurer. Comment la consoler ? Et comment expliquer à mon père qu’il n’aura pas de visites cette semaine ? J’ai aussi de suite appelé mon frère. Ca ne sert à rien, mais j’avais besoin de lui parler. Il y a quelques mois, ça m’aurait rongée d’angoisse, de culpabilité, empêché de dormir. Aujourd’hui, non. Ca me fait beaucoup de peine, ça me brise le coeur, mais ça ne me fait plus culpabiliser. J’ai fait de vrais progrès quant aux évènements sur lesquels je n’ai aucune prise.

Mais quand même, FAIT CHIER ! Je vais à Reims dimanche, j’espère que d’ici là les visites seront rétablies. Que de choses nous supportons depuis deux ans, que de couleuvres avalées, pour ne pas risquer de ne plus pouvoir visiter mon père… Depuis deux ans, après chaque visite mon frère vomit, ma mère met des heures à s’en remettre, moi je pleure dans le train de retour. Mais malgré tout ça, nous attendons chaque semaine de pouvoir aller voir mon père, de lui adoucir la (fin de sa) vie, et même ça, on ne peut plus alors ?

Mon frère et moi avons réorganisé notre vie autour de nos parents, parce que nous les aimons, tout simplement, et même ça on n’a plus le droit alors ? Vous comprenez pourquoi les séances de sport me font tant de bien, là je peux tout lâcher, tout hurler… Bref, pardon…

A 17 heures, j’ai pris mon shaker de l’après-midi. J’ai aussi bu un thé vert à la menthe.

Je me suis déconnectée peu avant 20 heures, et ai rejoint Chéri dans le salon. En apéro, un demi bol de soupe. Puis un filet de poulet que Chéri a fait mariner dans de l’huile d’olive avec du paprika fumé avant de le faire griller. Des haricots verts cuits vapeur, puis sautés à la poêle avec de l’ail. Et pour finir, des litchis. J’adore les litchis, moins les éplucher en revanche.

Voilà, un lundi classique finalement. Il est 22h30, je vais aller lire un peu. Demain soir, séance à l’Usine avec Paul, j’ai hâte:-)))))) Et demain et mercredi aussi, je vais au bureau:-)) Bonsoir vous tous.

Déjà la fin de semaine

Oui c’est invraisemblable la vitesse à laquelle défilent les semaines. Oui c’est un lieu commun, un poncif, mais c’est ce que je ressens, et je ne suis pas la seule n’est-ce pas ? Nous voilà samedi après-midi, un samedi après-midi doux et tranquille, sans aucune obligation, sans rien à faire… Je vous raconterai demain comment je n’ai rien fait:-) Mes retrouvailles avec Paul, rentré hier de ses deux semaines et demi de vacances.

Nous étions donc à mardi soir, après ma longue journée de télétravail et ma non séance de sport. Mercredi, télétravail à nouveau. Je n’ai pas petit déjeuné, je me suis installée très très tôt derrière mon ordi avec un café, et j’ai laissé filer les heures sans m’en rendre compte. Je n’ai même pas pris mon shaker de protéines dans la matinée. Bon, il y a quand mêmes des jolis côtés au télétravail. Passer la journée avec les minettes, et les observer quand elles sont au taquet, au max de leur énergie… qui consiste à changer de positions.

A midi et demi j’avais faim. Je me suis fait une salade avec mâche, betterave rouge, le reste de riz jasmin de la veille, un oeuf dur et jambon blanc. Pas de fruit en dessert, les glucides étant présents avec le riz.

Je me suis déconnectée à 18 heures et suis allée à l’Usine. Pour y faire la séance muscu haut du corps selon les instructions laissées par Paul. Mais quand je suis arrivée, il en a été autrement. William, le directeur de la salle m’a dit « Voilà deux semaines que tu fais tes séances seules, sans Paul, ce soir je vais m’occuper de toi ». Waouh ! Je me demandais quel genre de séance ça allait donner. Car William, c’est un bodybuilder. Il a des muscles impressionnants. Pas le genre de muscles que je souhaite, je désire des muscles plus en finesse, mais ça m’intéressait grandement de voir ce que donne une séance. Et je n’ai pas été déçue !!!!!!!! William m’a fait faire des exercices que je ne connaissais pas, en m’expliquant pour chacun la notion de « dégressif » et de « tempo ». Je n’en avais jamais entendu parler.

Il m’a dit que cette façon de travailler a pour but d’hypertrophier les muscles. Ouh là heureusement que ce n’était que pour une séance, je ne veux pas avoir des muscle sur-développés. J’ai souffert aïe aïe aïe. Très différent de ce que je fais avec Paul, mes muscles sollicités autrement que ce que je connais. La séance a duré une heure et demi, je n’en pouvais plus. William m’a félicitée, me disant que je ne lâche rien, que c’est agréable de travailler avec moi. Oui, j’écoute ce que disent les coachs, et le fais du mieux que je peux. Il m’a aussi prévenue en riant que je risquais d’avoir des difficultés à marcher les jours suivants.

Je suis rentrée rentrée tard du coup, à 21 heures passées. Chéri avait rôti au four une petite cuisse de dinde, avec oignons, ail, carottes, pommes de terre.

Jeudi, enfin, je suis allée au bureau pour la première fois de la semaine. Nous n’étions pas très nombreux, puisque nous nous répartissons au long de la semaine, mais j’aime toujours mieux cela que le télétravail. Mon Président m’a offert une jolie petite boîte de pralines roses de Lyon:-)

A 18h30 hop je suis allée à l’Usine pour la séance haut du corps que je n’avais pas faite la veille. William m’a demandé si j’avais mal aux jambes. Je lui ai dit un peu, et c’était la vérité, sur le moment. J’ai fait ma séance bras-dos-épaules et suis rentrée à 20h30. Je me suis régalée d’une soupe avec deux oeufs au plat.

Et me suis couchée tôt, mon rhume m’a mise à plat. Vendredi, à nouveau je suis allée au bureau. J’avis prévu d’aller faire une séance de fractionnés avant de retrouver Paul aujourd’hui mais… impossible. Je pouvais à peine marcher. Les courbatures promises par William étaient bien là. Logique, c’est plutôt le surlendemain les courbatures en général. Et mes cuisses étaient comme des blocs de béton, raides au possible. Mes fessiers… ouh là terrible…. Mon bureau est au quatrième étage et vous savez, je ne prends jamais l’ascenseur. La montée fut pénible, mais le pire, ça a été pour descendre !!!!!!!!!! Même m’asseoir me tirait une grimace:-))))))) Je suis donc rentrée à la maison. Pour le dîner Chéri a utilisé le reste de la cuisse de dinde, et le reste du curry vert, du lait de coco, de la civ et du basilic chinois. Et a donc fait des linguine et dinde au curry. Délice !

Je me suis couchée à 23 heures, et levée ce matin à sept heures. Huit heures de sommeil, quel bonheur, c’est rare. J’ai oublié de photographier mes déjeuners au bureau de jeudi et vendredi, désolée.

A demain vous tous, bon samedi soir.

Aller au bureau

Hier et aujourd’hui je suis allée au bureau. Je préfère vraiment aller au bureau que travailler à la maison. Hier je suis passée souhaiter la bonne année à ceux de mes collègues qui étaient là, idem ce matin. Avec ces histoires de trois jours obligatoires de télétravail, et un quatrième pour ceux qui le souhaitent, il y a certains collègues que je ne vois pas de la semaine.

Trois de mes collègues préférées, je leur avais acheté un petit cadeau. Et je dois faire partie de leurs collègues préférées car elles m’ont également offert un présent chacune. L’une m’a offert un cahier japonais et un pot de confiture qu’elle a faite (framboise-myrtilles-fleurs d’hibiscus), l’autre un mug de Noël, et la troisième un trio de crèmes pour ongles et mains.

Et la semaine prochaine j’aurai le cadeau de mon secret Santa. j’adore ce principe. Nous avons chacun tiré le nom d’un collègue dont nous devons être le père Noël secret, et faire à ce collègue un cadeau mystère. Sans dépasser le tout petit budget de dix euros. C’est rigolo d’aller à la chasse au cadeau à offrir avec cette contrainte de budget, trouver quand même ce qui fera plaisir. Nous avons tous déposés nos cadeaux au pied du sapin au fil de la semaine…

Hier midi j’ai profité que j’étais au bureau pour aller chez la manucure pendant ma pause déjeuner. J’ai choisi un vernis violet. Moi qui me suis rongé les ongles pendant tant d’années quand j’étais plus jeune, quel plaisir maintenant de prendre soin de mes mains.

Hier soir après le bureau je suis allée à l’Usine, séance de fractionnés, et gainage. Paul n’est pas là, mais il a laissé des consignes. Pas qu’à moi. Aux autres coachs, qui me surveillent du coin de l’oeil. Pendant que je faisais mes fractionnés, l’un d’eux est venu voir que j’étais à la bonne vitesse. Puis un autre est venu me voir pendant le gainage, rectifier la position de mon bassin… C’est trop bien, je me sens si bien à l’Usine. Hier, j’ai mangé

Je n’ai en fait mangé que le kaki hier matin, et les oeufs le midi avec la viande des grisons. Et deux tartines de sarrasin. Et hier soir, filet de colin et ma sempiternelle ratatouille;-)

Ce matin à huit heures, j’avais mon entretien d’évaluation annuelle, avec mon Président et ma DG. Je n’aime pas cet exercice, j’en garde un si mauvais souvenir d’il y a quatre ans, avant le burn-out. Mais ici le contexte est tellement différent. J’avais préparé mes réponses à la quinzaine de questions dans le logiciel RH, réponses que j’ai validées et partagées avec Président et DG. Certains choisissent de ne pas montrer ce qu’ils écrivent à leur supérieur, moi je n’ai pas de problème à ce qu’ils lisent avant notre entretien. De toute façon je n’ai rien écrit que je n’aie déjà dit en cours d’année. Il est bien loin le temps où je n’osais rien dire…

L’entretien a duré une heure et demi, et à un moment j’ai pleuré. Pleuré d’émotion, car mon Président et ma DG n’ont cessé de me dire qu’ils ont une grande chance de travailler avec moi. Que je suis devenue en à peine un an, un pilier, que les nouvelles organisations que j’ai mises en place montrent la maîtrise de mon métier. Que je suis toujours souriante, positive, sachant anticiper les besoins de tous, qu’ils saluent mon sens de l’adaptation et de trouver des solutions à chaque situation imprévue. Et j’en passe…

Je ne savais plus où me mettre, je suis devenue tellement rouge. En un an ils ont reconstruit toute la confiance en moi que j’avais perdue. A nouveau je sais que j’aime mon métier et que je le fais bien. C’était ma seule certitude dans la vie, et l’associé de la multinationale dont j’étais l’assistante l’avait démolie, me laissant à terre… Ma DG a salué tellement de choses que je fais, me disant que je l’impressionne chaque jour, d’autant plus depuis juillet où elle voit ma transformation physique et se demande où je trouve cette énergie de cumuler les activités en restant d’humeur égale, ne montrant jamais un signe de fatigue ou d’agacement… Et encore, elle ne connaît pas mes allers-retours à Reims… Le Président, m’a lui dit, qu’il a le bonheur de travailler chaque jour avec moi, et que la société a beaucoup de chance de m’avoir. Enfin bref, je suis sortie remuée…

Je n’ai pas pris de petit déjeuner, ce matin j’appréhendais un peu cet entretien, et ensuite, j’avais cette émotion qui me bloquait la gorge. Alors, à 13 heures, j’avais très faim. Je m’étais apporté un bento relativement sommaire. Coleslaw, jambon blanc et filet mignon de porc fumé. Un kaki.

Je suis rentrée à 19 heures. Pas de sport ce soir, premier jour off de la semaine. Paul veut que j’ai deux jours off. La récupération et le repos sont parties intégrantes du processus. Pour le dîner, Chéri a fait rôtir un poulet. Dans le plat il a mis des carottes, des pommes de terre, des oignons. Et il a cuit un chou-fleur vapeur, le faisant ensuite sauter dans un mélange beurre-huile. Je me suis régalée d’une belle assiette.

Allez, la photo de moi c’est cadeau, une jolie grimace faite avant mon entretien… Demain après-midi, avant mon rendez-vous chez le gastro, je vais chez le coiffeur, il est temps de raccourcir les cheveux et raviver la couleur.

Bonne fin de soirée vous tous:-)

Vite… vendredi

Hier dimanche, nous avons donc passé la journée chez mon frère. Nous avons pris le TGV très chargés, les cadeaux de Noël, un magnum de vin et un gâteau pour le déjeuner. La journée fut réussie, simple et douce, juste la joie d’être avec mon frère et ma mère. L’amoureuse de mon frère avait cuisiné un délicieux repas, et c’est là que ça a commencé à se gâter pour moi.

J’ai eu des douleurs à l’oesophage, plus intenses que jamais. Je vous en ai déjà parlé, j’ai un EBO (endobrachyeosophage), découvert en 2005. Je passe des fibroscopies fréquemment, il est attentivement surveillé par mon gastro. A la base, c’est une malformation, le clapet entre oesophage et estomac s’ouvre du mauvais côté, ce qui fait que les « bactéries » de l’estomac remontent dans l’oesophage, qui est du coup en assez mauvais état. Le médicament que je prends chaque matin empêche les douleurs. Il m’est arrivé quelquefois d’oublier de le prendre le matin, la douleur s’est réveillée illico.

Au fil des années, le gastro a dû me donner un médicament de plus en plus fort. L’EBO est évolutif, on peut juste essayer de ralentir sa progression. A chaque fibroscopie, le gastro prélève le plus de polypes possibles pour analyse. A chaque fibro je tends le dos, attendant de savoir si l’EBO s’est aggravé. Entre 2005 et 2021 je suis passé du stade 1 au stade 4. J’aimerais ne pas passer au niveau suivant, le stade 1 du cancer.

Ces derniers mois, depuis fin juin, j’ai eu des douleurs de plus en plus fréquentes, de plus en plus fortes, provoquant des vomissements. Ces douleurs, caractéristiques des maux d’oesophage, se manifestent dans le dos. Comme si on m’enfonçait un poignard entre les côtes sous la poitrine, et que ce poignard ressorte au milieu des omoplates, et qu’on le tourne, le tourne… Ceux qui ont une maladie d’oesophage reconnaîtront cette douleur précise.

Les crises arrivent toujours au cours d’un repas, au bout de quelques bouchées. En revanche, la fréquence est totalement aléatoire, ça peut être une crise en plusieurs semaines, ou une crise chaque jour pendant quelques jours consécutifs. Elles peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures. Elles ne sont jamais déclenchées par un aliment type. Il est donc très difficile de comprendre le pourquoi de ces crises. Je suis allée voir le gastro dès la première crise, il m’a fait faire toute une batterie d’examens, qui n’ont rien montré. Mais les crises continuent, de plus en plus douloureuses. C’est surtout excessivement pénible quand ça arrive au bureau, ce qui m’amène à ne plus manger dans la journée, trop gênant de risquer de vomir au bureau, et d’être paralysée de douleur pendant mon travail. Le gastro a continué à explorer toutes les pistes, il faut vraiment trouver ce que j’ai. J’ai eu peur en octobre, quand il a demandé une analyse approfondie du foie et du pancréas.

Mais tout va bien, foie et pancréas sont opérationnels:-) Alors nous avons continué les examens, jusqu’au TOGD du 22 décembre, qui montre que mon estomac a perforé le diaphragme et est venu s’entortiller autour de l’oesophage. Le radiologue m’a dit que ça peut expliquer les douleurs violentes et les régurgitations. J’ai rendez-vous ce vendredi 7 janvier avec mon gastro, qui va m’expliquer vraiment ce que ça implique, et j’espère, me soulager. J’ai hâte de ce rendez-vous, car vraiment, deux crises hier, une le midi, une le soir, m’ont littéralement mises par terre.

C’est épuisant la douleur. Première fois que j’ai deux crises dans la même journée, avec des douleurs aussi fortes. Alors, vite vendredi, que le gastro trouve un traitement. Je n’ai que peu dormi cette nuit, et reprendre le travail ce matin a été un peu difficile. Pour une fois j’étais plutôt contente d’être en télétravail.

Hier midi donc, je n’ai guère profité du repas festif. Pas grave, l’essentiel c’est que nous étions ensemble. Pour qu’on ne remarque pas trop ma tête fatiguée, j’avais mis un sweat-shirt pailleté et mon beau ciré doré Petit-Bateau (cadeau de noël). J’adore:-)))))) Bon ça n’a pas empêché ma mère et mon frère de me trouver mauvaise mine…

Quand nous sommes rentrés hier soir, j’avais très faim, mais nouvelle crise dès la troisième bouchée. Du coup ce matin, j’avais encore plus faim. Et cette fois mon petit-déjeuner est passé sans problème. Baguette aux céréales, jambon blanc et kaki, je me suis régalée !

J’ai pris ma pause déjeuner à 13h30, et me suis fait à manger. « Petit » repas, moins que ce que je mange habituellement, et surtout incomplet (très très peu de légumes notamment), mais correspondant à mon envie du moment. Solylès de dinde et linguine avec pesto et champignons. Pas très copieux, mais correspondant à ma faim de l’instant et surtout, à mon envie de ce midi. je me suis régalée.

Puis j’ai travaillé de 14 à 18 heures. Le télétravail me fait perdre la notion du temps, et surtout, je n’aime pas être ainsi seule, parler à mes collègues par visio interposée. Le travail en équipe est mon moteur depuis toujours. Mais bon, ce n’est pas dans l’immédiat que ça va changer. En décembre nous étions à deux jours de télétravail par semaine, mais avec les annonces gouvernementales du nouvel an, nous voici à trois jours par semaine obligatoires, quatre conseillés… jusque fin janvier au mieux.

Heureusement qu’il y a le sport. Les jours de télétravail je l’aime encore plus. Aller à l’Usine, parler, voir du monde, quel bonheur. Cette semaine et la prochaine sont spéciales, car Paul est en vacances. Il est en Guadeloupe jusqu’au 14 janvier. Il est parti le 30 décembre, nous nous sommes vus le 29 pour la dernière fois de l’année. Il est absent 16 jours, il m’a donné un programme pour 12 séances, pas de relâche:-) Chaque soir, je lui envoie le compte-rendu de la séance faite sans lui. Il rentre vendredi 14 janvier, nous nous retrouvons samedi 15. J’ai hâte. Sans lui, les séances sont moins drôles. Mais je me suis bien donnée, regardez ma tête après la séance.

A 18 heures donc, je me suis déconnectée, et à 18h30 j’attaquais ma séance « muscu jambes ». Je suis rentrée à 20 heures, douche, dîner. Mon dîner préféré ces dernières semaines. Un grand bol de soupe de légumes (surtout du céleri) avec deux oeufs au plat. Je ne m’en lasse pas. J’ai aussi mangé deux clémentines, un coussin de Lyon, et quelques pralines roses. Offerts par ma nièce, puisqu’elle étudie cette année à Lyon.

Je ne vais pas me coucher tard ce soir, réellement besoin de dormir. Bonne fin de soirée à vous tous.

Quelques jours bienvenus

Dans mon travail, nous avons ce qu’ils appellent des congés trimestriels. En plus des cinq semaines de congés payés, chaque trimestre, on nous offre trois jours, à prendre consécutivement. Ce trimestre, je les ai posés aujourd’hui, demain et vendredi. Et ils sont plus que bienvenus.

J’accumule depuis plus d’un an une fatigue psychologique usante. Et comme je ne fais pratiquement plus de sport, mon équilibre est rompu. J’ai peut-être trouvé une solution pour refaire du sport intense comme j’aime, je vous en parle quand j’ai fini de réfléchir et concrétisé la chose. D’ici la fin de la semaine prochaine normalement ce sera mis en place. Ce blog va à nouveau parler sport et alimentation yououh !

En attendant, me voici avec cinq jours devant moi. Aujourd’hui Chéri a travaillé, et dès demain matin tôt nous partons pour quatre jours à Bruxelles. Pratiquement deux ans que nous n’y sommes pas allés, nous sommes en manque:-) Nous y serons demain matin à 11 heures, quel bonheur ! Et jusqu’à dimanche après-midi.

Aujourd’hui, j’ai passé une journée ultra calme. Je me suis réveillée à 8h30 (ça change du 5h30 habituel). Après ma douche, j’ai bu tranquillement mon café avec Chéri. Je suis sortie en même temps que lui qui partait travailler, j’avais dans l’idée d’aller m’acheter des chaussures. J’avais envie d’une paire de derbies. Non ce n’est pas spécialement la saison ni la mode des derbies, mais je m’en fiche, moi c’est ce dont j’ai envie en ce moment. Et des baskets de ville. En été, je ne mets jamais de sandales, je n’aime pas montrer mes pieds d’abord, et surtout, avec des sandales, je ne me sens pas assez maintenue, je me tords trop souvent la cheville. Alors déjà que je tombe souvent dans la rue, pas la peine d’en rajouter en portant des chaussures qui ne tiennent pas bien mes pieds.

J’ai trouvé de jolies derbies en daim noir, des baskets toutes fofolles. De la marque Les Tropéziennes. Vous savez, la marque des fameuses sandales si connues. Je ne savais pas qu’ils faisaient d’autre modèles de chaussures que des sandales. Et bien si. Et fabriquées en France.

Et il y avait dans la boutique un sac à main, parfait pour l’été. Coton grainé et garnitures de cuir, ma couleur préférée, un sac fantaisie tout joli idéal pour la saison. Je ne connaissais pas cette marque « Crazy Lou ». Lou comme le prénom de ma nièce:-)

De plus, le patron de la boutique m’aime bien, j’y vais régulièrement acheter mes chaussures, alors il a fait un joli geste, et m’a fait le sac à 30 euros !! Comme ça, gentiment. Je n’avais rien demandé, je déteste parler d’argent, je déteste marchander, je déteste demander ou quémander, je déteste les gens qui font ça.

Je vous montre:-)

Je suis rentrée à midi, ai déjeuné en regardant la télé, et passé l’après-midi à… ne rien faire. Enfin si, j’ai rangé et fait un peu de ménage, histoire de partir, mais surtout revenir dans un appart propre. Préparé tout ce qu’il faut pour la dame qui passera nourrir les chattes, et surtout, faire les valises. Pendant que des demoiselles poilues dormaient allègrement:-)

Nous partons avec deux valises. L’une avec nos vêtements pour quatre jours, l’autre vide, pour tout ce que nous allons rapporter. Bières, chocolats et fromages pour les amis:-) Mais en attendant de vous raconter la Belgique, j’ai toute une semaine de retard à vous raconter.

Bon, j’ai beaucoup travaillé, rien de nouveau… Jeudi soir dernier, nous sommes allés à une avant-première dans un cinéma sur les Champs-Elysées. Soirée réservée aux porteurs de la carte Pass illimité, une jolie façon de renouer le contact entre cinéma et ceux qui ont la carte, qui vont très très très souvent au cinéma. C’était l’avant-première de Eiffel, avec Romain Duris, film qui sortira en septembre.

Je suis sortie de mon travail à 19 heures, nous avions rendez-vous avec Chéri sur les Champs à 19h30. Au cinéma, ils nous ont distribué de jolis sacs. Chéri a choisi le plus sobre, fond noir, moi j’ai pris celui avec les M & M’s. Dans chaque sac, deux sandwiches, une bouteille d’eau, plein de bonbons.

Avant le film, pas de pubs pour une fois, mais une heure de bandes annonces, ça c’est carrément chouette. J’ai beaucoup aimé le film, qui raconte comment est née l’idée de construire la Tour Eiffel, et toute sa construction. Vous connaissez ma passion pour la Tour Eiffel !! Beaux décors, belle reconstitution de Paris, beaux costumes, excellents acteurs, tout est réuni pour que ce film soit très très agréable. Pas un chef d’oeuvre, mais un bon film. Nous sommes rentrés à minuit, nous n’avons plus l’habitude de sortir ainsi en semaine.

Du coup, j’étais bien contente d’être en télétravail vendredi. Et je me suis déconnectée pratiquement à l’heure, à 13h30. Et j’ai passé une bonne partie de l’après-midi, en attendant Chéri, à lire. En plus il a fait une grosse chaleur la semaine dernière, ça fatigue un peu…

Samedi je suis partie comme d’habitude à 7h30 à Reims. Je me suis trouvée mal en faisant les courses pour ma mère. Le Carrefour n’étais pas climatisé, je me suis sentie étouffer sous mon masque, et j’ai perdu connaissance. Ce n’est pas grave, j’ai déjà vécu ce phénomène, une espèce de malaise vagal. Trop chaud, trop fatiguée, trop anxieuse…

Nous avons déjeuné vite fait chez ma mère et sommes allées à l’Ehpad. Mon père était dans un mauvais jour. Grognon, renfermé, presqu’agressif. J’ai mis lus d’une demi-heure à le faire sourire… Lui aussi souffrait de la chaleur.

En plus, il avait une main terriblement gonflée, une infection, et était sous antibiotiques… Il n’était visiblement pas très bien. Je suis rentrée à Paris samedi soir épuisée et démoralisée. Mais je ne peux rien faire de plus pour mes parents. Je les vois souvent, très souvent, bien plus que la plupart des enfants ne voient leurs parents. Mon frère les voit encore plus souvent. Ma nièce les voit une fois par semaine. Je leur apporte des douceurs et des surprises à chacune de mes visites, je leur téléphone chaque jour. Malheureusement je ne peux pas leur rendre la jeunesse ni la santé… Et ça me ronge. Putain ça me ronge !!

Heureusement quand je rentre, Chéri est là, plus aimant que jamais. La semaine prochaine il viendra avec moi. J’ai mal dormi la nuit de samedi à dimanche, comme les nuits d’avant, comme tout le monde je pense, à cause de la chaleur. Dimanche matin, il faisait un peu plus frais. Comme nous étions réveillés et prêts tôt avec Chéri, nous avons décidé d’aller au cinéma très tôt à la séance de 13h30. Nous voulions aller voir Cinquième set, qui ne se joue que dans peu de salles à Paris, nous sommes donc allés à Montparnasse. Et à Montparnasse il y a la crêperie Josselin. Une des meilleures crêperies dans laquelle j’ai mangé, Paris et Bretagne confondues. Vraiment, Josselin, c’est un artiste des crêpes:-)) Nous sommes donc partis tôt et à midi pile étions chez Josselin. Enfin plus précisément Le petit Josselin, le second Josselin, juste à côté du Josselin historique.

Nous avons commencé par nous partager une galette au Sarrazin nature; Leurs crêpes et galettes sont tellement bonnes qu’elles se suffisent à elles-mêmes croyez-moi.

Nous avons enchaîné avec une galette au saumon fumé pour moi, une épinards, lard et oeuf pour Chéri. Là encore, simplicité mais délice absolu. Une galette nature avec une grande tranche de saumon fumé maison, et de la crème fraîche avec un goût incroyable ! Pour Chéri, des épinards frais, du lard finement grillé, un oeuf ultra frais. Un régal sans nom !

Pour finir, une crêpe froment à la frangipane maison.

Quel repas de roi !!!!!!!! A 13h15. nous sommes arrivés au cinéma. Je voulais à tout prix voir ce film.

J’aime tellement Alex Lutz. Nous l’avons vu trois fois en one man show, il est d’une finesse, d’une subtilité, d’une sensibilité dans ses textes ! Quand il est acteur, il est extraordinaire. Il peut tout jouer, il est crédible dans tous les personnage. Et ce film, Cinquième set, mon coup de coeur de l’année ! Le week-end d’avant, je me suis régalée avec les demi-finales et la finale de Roland Garros, et ce film en a été la prolongation.

C’est drôle d’ailleurs, car bien que tourné en 2019, ils parlent des deux finalistes de 2021, mon chouchou Djokovic, et le jeune Tsitsipas. Je n’en dis pas plus, ce serait trop en dévoiler pour ceux d’entre vous qui vont avoir envie de voir Cinquième set. Croyez-moi, même si vous n’êtes pas amateur de tennis, allez le voir, ce film est… waouh !!!!!! Les dialogues ciselés, les acteurs fantastiques, le scénario, tout fonctionne à merveille.

La dernière scène à elle seule est une scène qui marquera le cinéma j’en suis certaine ! Les deux heures du film sont passées en un éclair. Quand les lumières se sont rallumées dans la salle, personne n’a bougé, encore sous le choc et la surprise des dernières images. Je n’ai pas souvenir d’un film avec une fin aussi originale et stupéfiante ! Ce genre de film me rend totalement heureuse, le cinéma sait procurer de si belles émotions.

Nous sommes rentrés en métro, et étions à la maison à 16h15. Que j’aime ce genre de dimanche. Resto et cinéma avec Chéri, c’est tout simplement ça ma conception du bonheur.

Lundi et mardi, j’ai travaillé jusqu’à 19h30, j’ai essayé de boucler le maximum de choses avant mes trois jours de congés. Hier soir avant que je ne quitte le bureau, ma DG, qui était en télétravail, m’a envoyé un mail pour me souhaiter de bons congés. Mail si élogieux que j’en ai eu les larmes aux yeux. Quand je pense que tous mes responsables ont toujours été élogieux envers moi, et qu’il a suffit d’un méchant pervers pour me démolir en deux ans….

Je commence à peine à reprendre confiance en moi. Je sais que je travaille bien, que j’ai toujours adoré et bien fait mon métier. J’en ai douté, ça m’a détruite, mais aujourd’hui, je sais que oui, je suis une bonne professionnelle. C’est le seul domaine où je suis sûre de moi. Voilà les z’amis les nouvelles de la semaine passée. Nous partons demain matin tôt et rentrons dimanche, je viendrai naturellement vous raconter Bruxelles. Ma belle Bruxelles qui m’a tant manqué. Quand je pense que c’est notre premier petit voyage depuis deux ans. C’est fou. A part aller à Charleville ou à Reims, pas un jour de vacances hors de Paris depuis septembre 2019… Mais ça va reprendre. Cet été, mon frère allant aux JO de Tokyo avec son athlète, je vais assurer la permanence auprès de. mes parents, et nous partirons juste une semaine. Mais une semaine, c’est mieux que tien du tout:-)

Et vous, comment allez-vous ? Prenez grand soin de vous !!