Reprises

Chéri va mieux. Beaucoup mieux. Il parvient à respirer à peu près normalement. Encore fatigué, mais ça s’améliore de jour en jour. Espérons que la nouvelle vague de chaleur prévue la semaine prochaine ne lui provoquera plus de malaise.

Je reprends le travail lundi prochain. Je suis prête. Mon corps va bien. Mon cerveau est opérationnel, il me semble en tout cas:-) Vendredi en fin d’après-midi, j’ai eu une collègue au téléphone pendant plus d’une heure, qui m’a raconté les blas-blas du bureau pendant ces six dernières semaines, ça m’a donné très envie d’y retourner. Mes collègues me manquent, même ceux qui m’agacent:-)) Et mon travail me manque.

Samedi, nous sommes allés à Reims. Nous avons passé la journée entière avec ma mère naturellement, mais aussi avec ma nièce. Elle était en week-end à Reims et nous a proposé de nous emmener en Belgique. Dans la jolie petite ville proche de la frontière où nous allions pratiquement chaque dimanche avec mes parents quand nous étions petits mon frère et moi. Ca a fait très plaisir à ma mère. Et à moi aussi ! Quand nous habitions Charleville, il fallait environ 25 minutes en voiture pour aller à Bohan, de Reims il faut une heure et demi. Nous sommes partis à 10 heures de Reims, Lou étant venue nous chercher à notre arrivée au train, puis nous avons bu un café chez ma mère. Arrivés à 11h30 à Bohan, nous nous sommes un peu promenés le long de la Semoy. Puis sommes allés à notre resto/friterie préféré. Comme depuis quelques jours, je mange à nouveau solide, lentement, à petites bouchées, de petits repas, je me réjouissais à l’idée de manger des frites pour la première fois depuis bien des semaines.

J’ai commandé une tomate farcie au thon piquant, avec une assiette de frites. Les belges sont toujours plus que généreux sur les portions, voyez vous-mêmes.

J’ai mangé une petite moitié de la tomate au thon, les rondelles de concombre, et le tiers de mon assiette de frites. Impossible de manger plus, et encore ça représente bien davantage que les jours précédents. Je me suis régalée, j’adore le thon froid, mélangé à de la sauce pimentée et plein d’herbes, et les tomates crues c’est ma folie. Quant aux frites, de vraies frites belges, un régal !!!!!!! Ma mère a pris la même chose que moi, avec du crabe au lieu du thon, et a tout mangé, pour vous donner une idée des quantités que je mange en ce moment. Ma mère a toujours été une toute petite mangeuse, et là, elle a tout mangé, après tout c’était une entrée…

Nous sommes ensuite allés faire quelques courses au petit magasin de Bohan, faisant le plein de biscuits, chocolats, fromages, bières à rapporter aux amis et collègues. Ensuite, nous avons bu un café en terrasse, admirant la Semoy et nous réjouissant, tout simplement, d’être là, comme nous l’avons été tant de fois. Puis nous avons repris la voiture et sommes rentrés à Reims.

Ces journées sont toujours joyeuses, les trois générations (ma mère, ma nièce et moi) sommes toujours heureuses de nous retrouver. Nous avons eu le temps de boire un verre chez ma mère, et Lou nous a ramenés à la gare, notre train est arrivé à Paris à 20 heures. Et c’est là que mon estomac a commencé à se rappeler à mon bon souvenir.

Ca s’est mis à gargouiller, j’avais mal au ventre, mal au coeur… Mon estomac tout dur et tout gonflé. Toute la soirée j’ai eu mal au ventre, ça ne dégonflait pas. Vers minuit, j’ai été prise d’une violente diarrhée, douloureuse, qui a duré une partie de la nuit. Mon ventre était toujours très dur. Dimanche je n’ai rien mangé pratiquement, toujours le ventre dur et douloureux. Ca a fini par passer en fin d’après-midi. Je me rends compte que pour le moment je peux manger solide certes, mais uniquement des produits bruts, cuisinés sans gras. Encore un peu tôt pour la friture…

Le fait est que le chirurgien m’a dit qu’il faudra trois à six mois pour que ça redevienne vraiment plus facile la digestion. Et là, ça fait tout pile sept semaines. Alors pour le moment je continue mes tout petits repas, à petites bouchées. Déjà, c’est un tel plaisir de manger à nouveau solide.

Hier, j’ai ouvert mon ordinateur portable, que j’avais rapporté à la maison après mon dernier jour de travail vendredi 24 juin, et auquel je n’ai pas touché depuis. Avoir parlé à ma collègue vendredi m’a donné envie de retrouver mon travail, et aussi, je me suis dit, je vais faire un peu de tri dans mes mails pour ne pas être complètement submergée en arrivant au bureau lundi prochain. Bien m’en a pris.

Plus de 2500 mails dans ma boîte de réception. J’ai passé deux heures, j’en ai lu plus de 1500, en diagonale, histoire de voir ceux que je pouvais supprimer, ceux qu’on m’a envoyés pour info, et ceux à traiter. Ce matin, je me suis réveillée à 5h30, depuis plusieurs jours, je me réveille spontanément tôt, comme quand je vais travailler, c’est aussi pour ça que je me dis que vraiment je suis prête à reprendre. Je me suis douchée, pris mon petit déjeuner, et de 6h30 à 9h30 j’ai fini de lire tous les mails et commencé à les traiter. Je ferai pareil demain, jeudi et vendredi, deux ou trois heures à chaque fois.

Je sais… je ne suis pas censée faire ça, vous allez me le dire, mais je le fais parce que j’en ai envie, parce que j’aime mon travail qui commence à vraiment me manquer, et pour mon confort, pour être opérationnelle et pas complètement larguée lundi prochain. D’autant que je suis en vacances dans pile un mois, vendredi 16 septembre, et nous nous envolons Chéri et moi pour Lisbonne.

Nous ne les aurons pas volées ces vacances, nous en avons autant besoin l’un que l’autre. Chéri a demandé au chirurgien cardio s’il pourra prendre l’avion deux semaines après sa petite intervention, le chirurgien a dit oui. On avisera quand ce sera fait de toute façon. Et moi, je suis contente d’avoir remis la tête dans le travail, vous n’imaginez pas:-) Ca, c’est donc la reprise (officieuse) du travail.

Et aujourd’hui, ce qui m’a rendue la plus heureuse, c’est la reprise du sport. le chirurgien m’avait dit d’attendre six à sept semaines avant de reprendre la musculation. La marche, je pouvais au bout de dix jours. Et aujourd’hui ça fait tout juste sept semaines, Paul et moi avons été plus que prudents et patients, en prenant le délai le plus long. J’ai repris la marche, d’abord 5000 pas quotidiens pendant un mois, puis en augmentant de 1000 pas par jour, revenant à mon niveau de 15 000 à 20 000 pas la semaine dernière, comme avant l’opération. La semaine dernière Paul m’a demandé, plutôt que faire une heure de marche rapide au stade comme depuis plusieurs semaines, d’aller marcher dans Montmartre, puisque nous y habitons. Ainsi je monte et descends les multiples escaliers de toutes les faces de la butte, et non seulement ça fait bien monter le cardio mais ça sollicite les muscles, ce que voulait Paul, pour me préparer à la reprise cette semaine.

Je m’étais inscrite à l’Usine le 30 juin 2021, quand j’ai commencé les séances avec Paul. Mon inscription s’est donc terminée le 30 juin 2022, ce qui tombait parfaitement bien, juste au moment de mon opération. Je suis donc allée cet après-midi à l’Usine une heure avant l’heure de notre séance, pour refaire mon inscription, et surtout, avoir le temps de dire bonjour à tout le monde. Ils m’ont tous vraiment beaucoup manqué. J’étais surexcitée, et en même temps, j’appréhendais, presqu’intimidée. Pourtant, au long de ces sept semaines, j’ai pris deux fois un café avec Paul, on a échangé des message quotidiennement, il m’a soutenue tout du long de ma convalescence, chaque soir je lui dis ce que j’ai mangé, mon nombre de pas etc… et ça fait un an que je le vois quatre ou cinq fois par semaine, alors pourquoi j’étais intimidée ?

Je n’en sais rien. Je me sentais comme si c’était notre toute première séance, je savais qu’il allait me tester, pour voir les charges que je peux porter pour la reprise. C’est ça aussi que j’appréhendais beaucoup, est-ce que j’ai beaucoup perdu en force ? Et en fait, on ne le saura pas aujourd’hui, car nous n’avons pas fait de musculation. Paul a vu que je suis affaiblie, et que mes muscles sont moins apparents, et que je suis moins « puissante » qu’il y a quelques mois.

Il m’a dit que j’ai subi une grosse intervention, qu’on ne va pas directement faire de la musculation, ce serait plus dangereux que bénéfique. Que d’abord il faut réathlétiser mon corps. Je n’avais jamais entendu ce verbe. Mais j’ai vite compris:-)) Remettre en route le cardio, et l’ensemble des muscles. Après dix minutes d’échauffement à courir sur le tapis, faire des squats à vide, des pompes, nous avons fait un circuit, à trois reprises.

Six exercices, sans temps de pause. 40 secondes de corde ondulatoire, 15 tirages tractions, 15 squats avec un haltère de dix kilos, 15 pompes, 1 minute de gainage, 15 fentes, et une minutes de course sur tapis. Le temps de faire ce circuit trois fois, ça a pris 55 minutes, et brûlé 600 calories. Nous avons cinq séances cette semaine, nous ferons de la muscu dans la deuxième moitié de la semaine, Paul pense qu’on pourra repartir avec pratiquement les mêmes charges qu’avant l’opération, et il est certain que d’ici un mois je serai revenue au niveau d’avant l’opération, et je le crois.

On va bosser aussi fort qu’il le faut, et avant mes vacances à Lisbonne, je serai revenue à niveau:-))))) J’en ai bavé avec cette séance pourtant pas difficile du tout en réalité, je les sens les sept semaines d’inactivité et le fait que mon corps a été « traficoté ». Mais j’ai déjà hâte d’être à demain pour la séance suivante, un peu plus difficile, et ainsi de suite. J’ai pris goût à l’effort, à la discipline, aux défis à priori hors de portée… Je vous montre à quoi je ressemble aujourd’hui ? Je n’ai pas si mauvaise mine, ça se voit que j’ai bien dormi pendant mes semaines de convalescence.

Je vous souhaite une bonne soirée. Prenez soin de vous

Mais qu’est-ce que je mange ?

Voici donc mes repas de ces derniers jours. J’envoie toujours mes rapports détaillés à Paul. Je suis censée manger au minimum 2200 calories quotidiennes, 2500 serait mieux, en fait j’en suis un peu loin. Mon métabolisme de base augmente, grâce à la masse musculaire qui se développe, il est en ce moment à 1800 calories. Avec les marches, les séances de sport, le travail, je brûle entre 3000 et 3800 calories par jour. Je devrais même manger près de 3000 calories par jour. Je n’y arrive pas. Je suis sous les 2000 chaque jour, plus proche de 1800 en fait.

Il y a en grande partie le fait que j’appréhende les crises, donc je me prépare de petites assiettes. Et pour essayer d’éviter les crises, je mange de toutes petites bouchées, très lentement. Manger une assiette me prend plus de temps qu’il n’en faut à Chéri pour manger deux assiettes, plus son dessert. Et me rassasie plus vite de fait. Et au bureau, je mange peu, réellement trop peur d’avoir mal, de vomir… Ca m’est arrivé la semaine dernière, et plusieurs personnes m’ont entendue, me demandant quand je suis sortie des toilettes si tout allait bien. Je déteste tellement attirer l’attention sur moi. Et surtout, la douleur me paralyse, je ne peux ni travailler ni parler… Enfin bref, voilà un aperçu de mes repas. Dès que mes douleurs seront stabilisées, je mangerai plus c’est certain… Quoique…

Les petits déjeuners se ressemblent, c’est vraiment ce type de petit déjeuner que j’aime. Oeuf ou jambon, un fruit, des oléagineux. Quand j’ai du temps à la maison, je fais un ou deux oeufs sur le plat, des oeufs brouillés, un oeuf à la coque. Je suis en ce moment dans une période Wasa, j’en mange beaucoup, j’adore leur goût.

Le midi au bureau, extrêmement simple aussi. Des tartines craquantes de sarrasin, j’ai découvert ça il y a peu, c’est ma passion du moment, j’en ai au bureau, c’est pratique. Avec viande des grisons, ou jambon, ou oeuf. Et un fruit. Pas varié, je reviendrai aux bentos dès que possible. Et c’est là que je gagnerai des calories supplémentaires. Je prends aussi mes deux shakers protéines-glucides, un en milieu de matinée, un en milieu d’après-midi.

C’est le soir que je fais mon repas le plus important. Ca a toujours été, j’aime manger le soir. Le moment où j’ai le plus de temps, et le seul repas que je partage avec Chéri. J’ai la chance que Chéri cuisine. Et cuisine très bien. Le dimanche matin il fait le marché, nous faisons la liste ensemble, de ce dont nous avons envie. Quand mon repas consiste en une salade composée, je la fais moi, ce n’est pas Chéri. Mais sinon, c’est exclusivement lui qui cuisine. C’est sa passion, et moi je suis une piètre cuisinière de toute façon:-) Ici nous avons :

  • Boeuf aux carottes, pommes de terre vapeur
  • Oeufs au plat, ratatouille et pommes de terre vapeur
  • Merguez, ratatouille et champignons
  • Poulpe grillé avec sauce tomates et champignons, haricots verts vapeur et riz nature
  • Pâtes, veau haché, sauce tomates et champignons
  • Cabillaud, cocos plats avec lardons, carottes vapeur sautées à l’huile d’olive
  • Salade de mâche, gambas et oeuf dur
  • Salade de mâche, tomate orange, jambon blanc et oeuf dur
  • Linguine sauce tomates et boulettes de boeuf
  • Omelette avec champignons et lard fumé, carottes râpées

Sauf si je mentionne l’inverse, ce ne sont que des produits frais, bruts, cuisinés et assaisonnés intégralement par Chéri. En ce moment j’ai beaucoup d’envies de légumes, Chéri en fait pour plusieurs repas, c’est pour cela qu’on les retrouve d’un jour à l’autre.

Voilà ce que j’ai mangé en détail, hier et aujourd’hui. Pas de shaker le matin, j’allais au sport à 11h30. Dans l’après-midi en revanche j’ai pris un shaker avec une banane.

Ce matin, un oeuf sur le plat, wasa beurrée, clémentine et des oléagineux. Ce midi, une cuisse du poulet rôti rapporté tout chaud du marché par Chéri, macédoine (en conserve) avec une cuillère à café de mayonnaise et carottes râpées. Une orange. Pas de shaker ce matin, à part un peu de rangement, je n’ai rien fait de la matinée, et donc pas faim.

Je suis allée courir en début d’après-midi. En rentrant, je me suis douchée, ai fait un gommage corps, un masque visage, un masque mains, allumé des bougies. Puis j’ai lu. Je ne lis plus pour ainsi dire, vraiment pas le temps… Le soir, je m’endors sitôt couchée, même pas le temps de lire un chapitre en général.

Après-midi douceur et détente pendant que Chéri faisait du tri dans ses disques. Pas de shaker cet après-midi, en revanche j’ai mangé un petit, très petit je reconnais, morceau de gâteau basque, et une pomme. Ce soir, envie d’une salade composée. J’y ai mis de la mâche, tomates cerises, concombre, du blanc du poulet de ce midi, un oeuf dur. Régal. Je sens que je vais déclarer immédiatement la saison des soupes terminées et celle des salades ouverte:-))

J’espère que vous avez passé un bon week-end ? Prenez soin de vous.

Calme absolu

Décidément ce week-end n’est pas ce qu’il aurait dû être. Nous devions aller à Lyon, nous restons à Paris. De ce fait, je devais finalement voir Paul vendredi et samedi. Mais vendredi, deux heures avant l’heure prévue de notre séance Paul me dit qu’il a un imprévu nous empêchant de nous voir. Et qu’au lieu de faire notre séance ce samedi comme d’habitude à 13h30 à l’Usine, il me proposait de nous rejoindre au stade à 10 heures. Première fois que nous allions nous voir en extérieur.

J’étais réveillée tôt samedi matin et ai pris un copieux petit déjeuner.

A 9 heures Paul m’envoie un message me disant d’aller au stade 15 minutes avant l’heure. Et de m’échauffer en faisant 30 squats, 30 fentes, les exercices de mobilité habituels et dix minutes de jogging tranquille. Ce que j’ai fait. Paul est arrivé à 10 heures, et pendant une heure et demi non stop il m’a fait faire des sprints très courts (50 mètres), et travailler les appuis, autant sur pied gauche que pied droit. Je n’en pouvais plus, mes jambes me brûlaient, pas facile de faire de beaux appuis. Je suis rentrée à près de midi.

Nous avions prévu de déjeuner d’un ramen japonais puis d’aller au cinéma. Mais comme rien n’a été fait comme ça aurait dû être fait ce week-end, nous nous sommes retrouvés dans une brasserie de la place de Clichy. Et je me suis régalée d’un burger et de frites. Chéri d’un tartare.

Puis voyant ma tête fatiguée, Chéri m’a proposé de rentrer faire la sieste plutôt que d’aller au cinéma. Nous sommes rentrés à 15 heures, et j’ai dormi jusqu’à 17h30. Chéri a préparé au dîner un plat que j’aime tout particulièrement. Du boudin blanc, du vrai, en provenance directe de Rethel. Et de la purée. Il a mis plein de noix de muscade il sait que je suis dingue de la noix de muscade. Des échalotes confites et voilà, un plat de rêve (pour moi le rêve pas forcément pour tout le monde).

Et un morceau d’une galette des rois délicieuse, d’une superbe pâtisserie.

Malgré les deux heures de sommeil profond de la sieste, j’ai enchaîné sur une longue nuit de huit heures de sommeil, de l’exceptionnel pour moi. Comme quoi j’ai un sacré déficit de sommeil. Je devais aller courir ce matin, donc je n’y suis pas allée à jeun cette fois, mais ne voulais pas trop manger non plus, je n’aime vraiment pas faire du sport le ventre plein. J’ai juste pris un shaker protéines-glucides et pour avoir des lipides, j’ai aussi mangé des noix-noisettes-amandes.

Et suis allée courir 45 minutes. Un temps idéal, ciel bleu, soleil, douceur. J’ai senti les séances des jours précédents peser sur mes jambes, et impossible de courir vite, j’ai stagné à 8km/h. Pas grave, ce fut une sortie agréable. Et ce n’était pas pour travailler la vitesse, c’est grâce aux fractionnés et intervalles qu’on gagne en vitesse. Je me suis douchée en rentrant, me suis fait un gommage corps, un masque visage. Et nous sommes allés, Chéri et moi, à la pizzéria au coin de notre rue, Chéri avait envie de lasagnes. Nous nous sommes donc régalés.

Puis, de nouveau, juste l’envie d’être tranquilles chez nous plutôt que d’aller au cinéma. Chéri a regardé des films une bonne partie de l’après-midi, j’ai lu, allongée dans notre chambre, en compagnie des chattes, profondément endormies sur notre lit, tout contre moi. Enfin voilà, un week-end comme nous n’en avons pas eu depuis longtemps, et c’est bien agréable. J’espère que votre fin de semaine a été belle.

Un délicieux dimanche

Ce titre en référence au film que nous avons vu cet après-midi. Délicieux, avec Isabelle Carré et Grégory Gadebois. Un très très joli film. Si vous avez l’occasion de le voir, n’hésitez pas.

Ce matin, quand je me suis levée à sept heures, le temps était celui de la photo (prise à mon retour de jogging). J’ai bu deux cafés tranquillement, en me disant que je pouvais aller courir en extérieur puisqu’il faisait très gris, mais sans pluie. Puis il s’est mis à pleuvoir à verse, et je me suis dit que j’allais aller courir sur un tapis à la salle. Le temps que je tergiverse, il était dix heures, et un timide rayon de soleil est apparu. Je me suis donc dépêchée de sortir.

A peine avais-je couru cinq minutes qu’il s’est mis à pleuvoir de nouveau, très fort. De la pluie glacée. Forcément, puisque la température ambiante était de cinq degrés. J’ai hésité, puis je me suis dit que je ne suis pas en sucre, que je n’allais pas fondre, et j’ai continué. Et une fois dépassée la peur de glisser, en fait, j’ai pris un réel plaisir à courir ainsi. Il n’y avait pas un chat dans les rues. Au bout des 45 minutes, j’étais complètement trempée, mes cheveux dégoulinaient, mes chaussettes à tordre, mes trois épaisseurs de vêtements de course mouillées.

J’ai sauté l’étape des 15 minutes de récup’ à trottiner ou marcher, je suis rentrée. Car dès que j’ai arrêté de courir, j’ai senti la pluie et la morsure du froid. J’ai bien couru, mieux que la semaine dernière. Gagné 13 secondes au kilomètre par rapport à samedi premier. Je cours une fois par semaine, mais entre-temps, je fais de la musculation, des circuits cardio et des fractionnés sur tapis, avec Paul. Et tout cela contribue à améliorer la course. Vitesse, endurance, cardio, posture…

En un mois je suis passée de 7’17 au kilomètre (8,2 km/h) à 6’34 au kilomètre (9,1 km/h). Mon premier défi est de courir les 10 kilomètres chronométrés de la course du Grand Paris le 13 mars en une heure maximum. Il y a encore beaucoup de travail en deux mois. Sais pas s’il sera possible de retrouver la vitesse de 12 km/h à laquelle je courais il y a quelques années, avant l’opération du ménisque, et avant d’avoir passé la cinquantaine…

Je suis rentrée à 11 heures, Chéri était au marché. J’ai pris une douche bien chaude, me suis fait un masque visage, un gommage du corps, mis du lait pour le corps, allumé une bougie parfumée dans le salon, j’étais toute détendue. Chéri est rentré du marché, trempé lui aussi. Il était midi, je me suis rendue compte que j’avais très faim.

Nous avons pris un petit déjeuner/déjeuner. Un oeuf au plat (avec deux jaunes l’oeuf), du jambon au torchon, de la baguette aux céréales, et deux oranges pressées. Pas vraiment dans l’équilibre habituel, pas de légumes et un peu trop de glucides avec deux oranges plutôt qu’une, et du pain en plus. Mais en réalité, aucune importance…

Après ce déjeuner, nous étions au taquet de l’énergie Chéri et moi. Chéri est allé faire la sieste, et moi, affalée sur le canapé j’ai regardé une série à la télé. Chéri en se levant de sa sieste, m’a trouvée endormie sur le canapé:-))))) Nous avons ensuite regardé Délicieux. Puis dîné, toujours relativement déséquilibré;-) Des pâtes avec poivron rouge et jambon. En allant chez le boucher acheter la viande hachée hier, Chéri a pris un gros talon de jambon au torchon, voilà pourquoi nous en avons beaucoup mangé aujourd’hui.

Voilà, un dimanche ultra calme, mais tellement agréable. Un sas de douceur et de repos avant une nouvelle semaine emplie de travail et de sport. Le week-end prochain je ne vais pas à Reims. J’y suis allée quatre fois en trois semaines, profitant de mes vacances de Noël pour y aller beaucoup, alors le week-end prochain, je reste à Paris avec Chéri:-) Et samedi prochain, je retrouve Paul, qui rentre de Guadeloupe vendredi.

J’espère que vous avez passé un bon week-end !

Qu’est-ce que je mange ?

Cet article ne va parler que d’alimentation, et sport. Et donc alimentation sportive. Je préviens, pour éviter à ceux que ça ne passionne pas vraiment, de revenir pour le prochain article.

Vous savez que j’ai changé de prof de sport, et de lieu pour faire les séances. Depuis le 29 juin, je suis inscrite à l’Usine. J’aime infiniment cet endroit. Evidemment parce qu’il offre multitude d’équipements sportifs parmi les meilleurs du monde, mais aussi pour le lieu lui-même. Niché au coeur de la gare Saint-Lazare, dans d’anciens bureaux de la SNCF, plusieurs milliers de mètres carrés sur deux niveaux, avec des verrières offrant une vue splendide sur la gare, la Tour Eiffel. Une luminosité incroyable. Un aménagement tellement beau.

L’Usine est un lieu confidentiel. Je suis passée des dizaines de fois gare Saint-Lazare sans la voir, la porte est toute simple, et juste une petite plaque. Rien d’ostentatoire, pas de gros panneau pour attirer les gens, on n’y vient pas par hasard. De l’extérieur, quand on est devant la gare, on voit les immenses verrières, sans se douter qu’il y a là une des plus belles salles de sport imaginable.

Au début, j’étais un peu mal à l’aise d’être dans ce si bel endroit, fréquenté par les meilleurs athlètes professionnels, des mannequins, des danseurs de l’Opéra tout proche, des hommes et femmes publics… Mais j’y suis maintenant comme chez moi, je m’entends très bien avec les personnes qui y travaillent, j’ai une jolie complicité avec le directeur de la salle. Et je connais maintenant le plupart des coachs, qui viennent m’encourager, me parler.

Mes séances, c’est avec Paul que je les fais. Ce n’est pas moi qui l’ai choisi au départ. Quand enfin j’ai osé appeler l’Usine, après des semaines à comparer les salles de sport de Paris, lors du premier entretien téléphonique, j’ai demandé à rencontrer le coach le plus exigeant, et qui soit non seulement diplômé de sport, mais également de nutrition. Ils m’ont donc fixé un entretien avec Paul.

Je vous ai raconté notre première rencontre. Depuis fin juin, nous faisons quatre ou cinq séance Paul et moi, et j’en fais une supplémentaire seule, quand je vais courir. Lors de ce premier rendez-vous pour évaluer mon niveau sportif, et que j’explique les envies, mes objectifs, j’ai dit à Paul que je voulais développer ma masse musculaire, et éliminer du gras, avoir un corps en bon état de fonctionnement, tonique, ferme, développer mon énergie, enfin vous voyez quoi. Que j’étais prête à apprendre, à ne rien lâcher, à être disciplinée, assidue. Qu’il n’était pas obligé de me croire, ne me connaissant pas, mais qu’il pouvait me mettre à l’épreuve. Ce qu’il n’a pas manqué de faire:-)

Pour être exigeant, il l’est !!!!!!!!!!!! Je vous raconterai les séances dans un autre article, aujourd’hui, j’explique le côté alimentation. Car éliminer la masse grasse, c’est surtout par l’alimentation que ça passe. Le sport est un complément idéal, notamment pour augmenter le métabolisme de base, mais l’alimentation est le facteur essentiel. Au moins 80%. Ce que m’a toujours dit JC également. Alimentation – sport – sommeil.

Après analyse approfondie il s’est avéré que j’avais plus de 50% de masse grasse. On peut aussi être mince et avoir énormément de masse grasse, je ne parle pas là de surpoids ou d’obésité, je parle de la répartition des masses. Certaines personnes très minces ont pour autant un corps flasque croyez-moi ! Aujourd’hui, six mois après, je suis à 30% de masse grasse, la moyenne pour une femme de mon âge. Maintenant qu’on a éliminé le plus gros si j’ose dire, on va continuer de plus belle.

L’objectif, être à 25% ou un peu moins de masse grasse fin 2022. Moins ne semble pas possible à Paul, on arrive là sur des pourcentages d’athlètes jeunes, de haut niveau, extrêmement secs. Ce n’est de toute façon pas mon objectif. Mais je veux travailler pour avoir très peu de masse grasse, et une jolie masse musculaire, une silhouette élancée, une jolie posture.

Alors voilà en quoi ont consisté mes journées alimentaires de juillet à décembre 2021. L’année qui vient sera un peu différente, Paul m’en parlera à son retour. Il m’a dit fin juin qu’on pouvait parvenir en un an (au minimum, sans doute plus) à un beau résultat , en travaillant très dur, et très sérieusement. Il m’a demandé un réel engagement. C’est comme ça qu’il fonctionne, il ne travaille qu’avec les personnes lui paraissant déterminées pour un but.

Nous étions convenus que les six premier mois, ceux qui viennent de s’écouler donc, je ne dérogerais pas au plan alimentaire. J’ai accepté, en sachant que j’aurais des moments un peu plus compliqués à gérer. En août, nous sommes partis dix jours à Lisbonne. En octobre, un week-end de trois jours à Saint-Malo. Début décembre, un week-end de trois jours pour notre anniversaire de mariage, à Lille. Et puis les fêtes de fin d’année naturellement.

Mais Paul m’a appris à faire la part des choses, à ne pas avoir peur d’un repas festif. A ne pas pratiquer le « foutu pour foutu ». Vous savez, c’est quand on se restreint, puis qu’on a un repas de fête, qu’on culpabilise d’avoir lâché prise et mangé davantage, on se dit allez, foutu pour foutu je mange aussi aujourd’hui en quantité, puis demain, allez, je redeviendrai sérieuse lundi, je m’accorde encore ce week-end… Et un jour plus un jour plus un jour, on passe ainsi de la restriction à l’excès quotidien, et les quelques jours d’alimentation équilibrée deviennent des semaines d’excès..

Je suis bien placée pour le savoir, moi qui ai si souvent été dans le « tout ou rien », dans l’excès… L’excès de restriction, ne mangeant que très très peu, l’excès de quantité, mangeant trop par rapport à mes besoins… Moi qui souvent ai eu des périodes à m’alimenter correctement, puis dérapant lors de vacances, lors d’un week-end, lors d’une fête, et ne sachant pas revenir à une alimentation me convenant.

J’ai expliqué tout cela à Paul, humblement, avec lucidité, sans me chercher d’excuses, lui disant sans détour que je n’ai jamais su rester à un poids stable, j’ai toujours fait le yoyo, du coup mon corps devenait de plus en plus flasque. Alors, j’ai écouté tout ce que Paul m’a proposé, j’ai posé des questions, pour comprendre, j’adore quand il m’explique le fonctionnement du corps. Moi qui ai toujours détesté les sciences naturelles et la physique-chimie, j’aime quand il m’explique les muscles, les fibres musculaires, les macros et micros nutriments…

Bref, concrètement, voilà l’alimentation de ces derniers mois. En faisant des repas plaisir, mais pas chaque jour, pas à chaque heure de la journée. J’ai goûté des plats typiques à Lisbonne. Une crêpe à Saint-Malo. Un cornet de frites àLille. Quelques chocolats. Une part de bûche à Noël. Une part de galette des rois le week-end prochain. Mais rien de démesuré. De plus, au bout de plusieurs mois de sport intensif (oui, avec Paul, plus intensif que jamais je n’en avais fait), mes envies ont changé. J’ai de moins en moins envie de sucré par exemple.

La base de cette alimentation destinée à éliminer la masse grasse est « aucun produit transformé ». Des aliments bruts que l’on cuisine soi-même. Pas de produits laitiers. Pas un sacrifice pour moi qui n’aime pas le fromage ni les yaourts ni la crème fraîche, mais je conçois que cela puisse être frustrant pour beaucoup. Pas de beurre non plus, le beurre est un produit laitier, de l’huile. Un programme d’une simplicité absolue. Matin, midi et soir, mettre au menu des protéines, des lipides, des glucides, des légumes. Voilà, c’est tout. Les lipides ça peut-être de l’huile, mais aussi des oléagineux (pratique le matin notamment). Les glucides, c’est soit des féculents, ou pain, ou légumineuses, ou fruit. Donc un choix à faire lors des repas. Si j’ai envie d’un fruit, je ne vais pas manger de pâtes ou riz ou pommes de terre, ou pain…

Pour les quantités là encore, simplicité. Les protéines, l’équivalent d’une paume de main, glucides, un poing fermé, lipides, un index. Légumes, pas de quantité, c’est autant que je souhaite. Fini de me prendre la tête comme je l’ai trop fait à compter, peser, calculer… Et en plus de ces trois repas, je prends, en milieu de matinée, et en milieu d’après-midi, un complément de protéines en poudre, additionnées d’eau. C’est Paul qui me les commande, ce sont des protéines de bonne qualité, celles que lui-même consomme. Il y a dans la composition également des glucides. Moi qui ai toujours eu peur des glucides, comme de nombreuses personnes ayant des problèmes de poids, voilà que j’en prends des suppléments…

Il n’empêche que cette façon de manger fait ses preuves. Ma silhouette change de semaine en semaine. Evidemment le sport a aussi son rôle. Cinq à six heures de sport intensif par semaine, ça affine. Ajoutées à cela, des heures et des heures de marche. Je me lève chaque matin entre cinq heures et cinq heures trente pour aller marcher une heure, avant le travail. Je ne prends plus jamais les escaliers (et mon bureau est au 4e étage), je ne prends plus jamais les escalators dans le métro ou les gares, je ne reste plus jamais statique à attendre le bus par exemple, je fais plusieurs stations à pieds. Quand j’attends le métro, je fais les cent pas sur le quai. Voilà… En six mois tous les gens me voyant, que ce soit tous les jours comme mes collègues, ou moins fréquemment, voient les changements.

Pas seulement physiques les changements, mais aussi plus de force mentale, une énergie décuplée, un meilleur sommeil, une concentration accrue au travail, une meilleure organisation, des pleurs beaucoup moins nombreux… Je vais enfoncer une porte ouverte, mais sans aucun doute, une alimentation brute, sans produits transformés, et du sport changent tout, corps et mental. Ceux qui veulent ricaner le peuvent, peu m’importe. Je privilégie la gentillesse, l’ouverture d’esprit, tout simplement parce que c’est à moi que ça fait du bien;-) J’ai toujours été déterminée et résistante, et dynamique. Je le suis aujourd’hui plus que jamais. C’est aussi grâce au fait que j’aime énormément mon travail je pense. 16 mois que j’y suis déjà.

Maintenant reste à pérenniser tout cela… 2022 et 2023 au minimum seront nécessaires pour stabiliser les habitudes alimentaires, non poids, ancrer les routines sportives… S’il s’avère que je dois être opérée de l’oesophage, j’ai hâte d’être fixée, Paul m’a dit qu’il y a toujours moyen d’avoir une activité. JC me le disait aussi, et c’est de plus en plus constaté, les pathologies même les plus graves, sont compatibles avec une activité physique adaptée.

Il faudra encore au moins toute une année de séances intensives pour que mes muscles soient dessinés. Pour le moment ma silhouette est visiblement affinée, mais quand je suis nue, on voit à peine les muscles. Reste de la masse grasse… Mais vous savez à quel point j’aime les défis et la difficulté, alors j’y arriverai et puis c’est tout ! Ce soir, après ma journée de télétravail, je suis allée à l’Usine, faire une séance muscu bras-dos-épaules, après le bas du corps hier. Et pendant ce temps là, Paul m’envoie des photos paradisiaques de ses vacances en Guadeloupe:-)))) Et moi je lui ai envoyé une photo de mes ampoules aux mains:-))))) Et sinon, aujourd’hui, j’ai mangé…

Ce matin, un oeuf en omelette, de la viande des grisons, un demi pamplemousse et des amandes. A 10h30, mon shaker de protéines. A 13h30, salade de mâche, betterave rouge, vinaigrette huile quatre graines, jambon blanc et oeuf dur.

A 17 heures, un autre shaker de protéines et une banane, car séance de muscu. Et ce soir, un pavé de saumon, avec choudou blanchi, puis sauté avec oignons et lardons dans de l’huile d’olive. Et une clémentine pour finir.

Pas de coussin de Lyon, ni de praline rose ni de chocolat ce soir. Et d’une je n’ai plus faim, et de deux, pas de confiserie tous les jours;-) En revanche, une tisane me tente bien… Bonne soirée vous tous, prenez grand soin de vous.

Quel mardi…

Non mais quel mardi. Au boulot pour commencer.

Vendredi c’est notre assemblée générale. Cette année, elle est entièrement digitale, dans un studio de tournage pro. Habituellement, l’AG se passe dans une ville en région, où tout le monde se réunit pour trois jours. Cette année, ce devait être à Montpellier. J’espère bien connaître ça l’année prochaine. Enfin rencontrer tous ces gens que je vois depuis neuf mois par vidéo uniquement, la perspective m’enchante d’avance:-) L’AG nécessite une énorme préparation, mais en digital, cela génère plus encore de travail. La dernière ligne droite s’annonce… corsée.

En plus ce matin première heure, mon président m’a demandé de rédiger une lettre en urgence à envoyer avant midi à la secrétaire d’Etat chargée du handicap. Je commence à me familiariser avec ces courriers à rédiger aux ministres, députés, sénateurs, mais j’ai toujours peur malgré tout de faire une coquille…

Enfin, à 14 heures, j’ai pris le temps de déjeuner. 45 minutes. Car je me suis fait une salade, et éplucher, couper les légumes, bref, assembler la salade prend déjà une vingtaine de minutes. Mais vraiment, j’aime tellement les salades composées. D’autant que Chéri a fait dimanche au marché un plein de légumes très bons. Les tomates coeur de boeuf par exemple, de vrais bonbons. Les minis concombres, les radis croquants, la laitue achetée au producteur, bref, que du régal. Salade, concombre, tomate, radis, oeufs durs, jambon blanc, ciboulette. Toujours un peu de Mayo dans la vinaigrette. Résultat, un gros bol de salade rassasiante.

Je suis dans ma cinquième semaine sans sucre. Je vais continuer le « sans sucre » jusqu’au 23 juin. Car le 24, nous partons pour quatre jours à Bruxelles, et là…. Hummm je rêve d’une portion de frites, d’un vol au vent aux ris de veau, de boulettes à la liégeoise…

Vous le savez, nous adorons Bruxelles et y allons deux ou trois week-ends par an. Mais là, ça fait un an et demi. Bon sang quand j’y pense, c’est incroyable la période que le monde vient de traverser. En tout cas nous, nous n’avons pas quitté Paris une seule journée depuis août 2019 !!!!!! Uniquement les allers-retours à Charleville, à Reims pour m’occuper de mes parents, mais depuis Séville en août 2019, aucun jour de détente hors de Paris.

Alors ces quatre jours à Bruxelles, j’en rêve. Départ jeudi 24 juin matin, retour dimanche 27 en fin d’après-midi. Et cet été, nous allons partir une semaine à Lisbonne. Chéri a trouvé un hôtel avec piscine sur le toit, spa au sous-sol, une chambre immense avec salon… bref de quoi renouer avec des vacances, la détente absolue. Espérons qu’il n’y aura pas de contrordre d’ici là.

Ni de soucis avec mes parents, ou ceux de Chéri qui commencent eux aussi à cumuler de sérieux problèmes de santé. Ils ont le même âge que mes parents… Et pas de contrordre sanitaire j’espère. Juste quelques jours de vrai dépaysement, sans penser à rien d’autre que passer du temps avec Chéri en visitant une ville magnifique.

Enfin, avant les vacances, focus sur la préparation de l’assemblée générale ! Je me suis déconnectée »tôt », 18h45. Et si je dis quel mardi, c’est qu’en plus de la journée intense de travail, j’ai entendu ce matin très tôt en prenant mon café un témoignage sur les « aidants ».

Ceux qui cumulent un travail à plein temps, et la responsabilité d’être tuteur d’un adulte protégé. Les responsabilités, les démarches chronophages, la culpabilité qui tord les entrailles, le chagrin qui pèse une tonne sur les épaules, la fatigue, physique autant que psychologique. Visiblement, tout le monde passe à peu près par les mêmes phases. Ceci dit, je m’en sors plutôt bien je crois. Depuis le sevrage des anti dépresseurs, jamais je n’ai eu à nouveau besoin d’y recourir. Je pleure souvent c’est vrai, mais au moins je laisse sortir les émotions, je ne les enferme pas. C’est ce que fait mon frère par exemple, et souvent je me fais du souci pour lui. Il ne laisse rien ou presque sortir, mais le jour où ça explosera… Enfin je serai là. Car moi, je pleure beaucoup, mais ça me permet d’être d’autant plus forte pour tout le reste de laisser sortir ce qui va, ce qui ne va pas.

Et j’ai la chance absolue d’avoir Chéri. Chéri, au-delà d’être un mari exceptionnel, est l’homme le plus fantastique qui puisse exister. Il me soutient inconditionnellement. Bref, voilà, quel mardi donc…

Sinon, j’ai repassé des robes d’été. Puisque nous avons été propulsés en plein été. Et demain et après-demain je vais au bureau. Ah que je suis contente les jours où je vais au bureau ! Je retrouve à chaque fois le plaisir de m’habiller, me maquiller, me parfumer. Pendant que je repassais mes jolies robes fleuries, Chéri nous a préparé un dîner que j’ai adoré. Très simple, mais plus ça va, plus j’aime la simplicité absolue. Un blanc de poulet grillé, le reste (et la fin) de la fausse ratatouille (sans aubergines), parsemés au dernier moment de ciboulette et basilic.

Puis une tisane et voilà:-) J’espère que vous avez passé un joyeux mardi.

Bien joli week-end

Le week-end a donc commencé vendredi à 13h30, non mais c’est incroyable ça, je n’y suis pas encore habituée:-) La semaine de travail, cette deuxième semaine a passé à la vitesse de l’éclair ! J’aime beaucoup la petite rue où je travaille. Elle est rigolote cette petite rue. Il n’y a aucun commerce, aucune boutique mais il y a… un tatoueur. Un tatoueur à cet endroit c’est surprenant:-).

Donc vendredi à 13h30, je quitte le bureau, et je suis allée chez la manucure. J’ai choisi un vernis bordeaux, je n’avais jamais mis de bordeaux, je me disais que ça fait vieillot le bordeaux, mais en fait non, je trouve carrément cette couleur élégante sur les ongles.

Samedi tranquille. Réveillée à sept heures passées (et ce matin à neuf heures), j’ai l’impression que le sommeil commence à revenir. Nous sommes allés faire les courses avec Chéri. Alors que nous rentrions, le facteur m’a déposé un colis. Et quel colis ! Une tasse à café et une tasse à thé/tisane, envoyé par l’une d’entre vous. Merci mille fois !!!!!!!!!! Je vais les emporter au bureau dès demain:-) Elles sont trop belles, merci encore !

Puis j’ai passé l’après-midi seule à la maison, Chéri étant à son Festival. J’en ai profité pour regarder une série, lire. Et j’ai pris mes billets de train pour la semaine de thalasso d’octobre. Une semaine de thalasso à Roscoff avec ma jolie Karin:-) Il y a deux ans nous sommes allées à Pornic, il y a quatre ans à Pornic aussi. C’est tellement génial cette semaine de thalasso que nous nous offrons tous les deux ans, entre filles. Aujourd’hui, Chéri est allé au marché ce matin, puis est parti au Festival. J’ai quant à moi rejoint deux amies, dont une que je n’avais pas vue depuis janvier.

Nous avions rendez-vous à Opéra pour aller au Paradis du Fruit. J’ai fait une partie du trajet à pieds, et en passant devant les Galeries Lafayette et les nombreuses boutiques de chaussures des rues commerçantes dans ce quartier, j’ai constaté que toutes les vitrines sont emplies de bottines. Cool que les bottines soient tendance pour l’automne et l’hiver qui arrivent, j’en ai cinq paires, de couleurs différentes, pas besoin d’acheter des chaussures cet hiver.

Et ça m’arrange bien, autant j’aime les sacs à main, autant les chaussures ne m’intéressent pas, et comme j’ai les pieds ultra sensibles, j’ai du mal à trouver des chaussures qui ne me fassent pas d’ampoules et me permettent de marcher au long de la journée.

Nous sommes restées au paradis du Fruit de 13 heures à 17h30, à discuter encore et encore, à rire… Ça fait du bien les journées entre copines ! J’ai bu mon cocktail préféré de fruits pressés minute, kiwi, orange, pamplemousse, citron. Puis pris une assiette « trois saveurs ». J’ai choisi du tarama avec blini, sashimis de saumon et pita pastrami-cheddar. En accompagnement, salade verte et coleslaw. J’adore leurs formules, composer notre assiette de petites choses en choisissant parmi plein de saveurs, en petites portion. Pour finir un cornet surprise d’amour. Dans le cornet, morceaux de banane et fraises Mara des bois. Pour le parfum de glace, j’ai choisi café. Et pour clore cet agréable déjeuner, un thé à la menthe très bon, en feuilles. Maroc’N Roll s’appelle le thé:-)

Je suis rentrée en métro à presque 18 heures, et j’ai le plaisir de passer la soirée avec Chéri, rentré tôt du Festival:-) J’ai allumé des bougies, je le fais presque tous les soirs, ça fait une jolie lumière et ça sent bon et j’ai fait mes deux masques, visage et yeux (sur peau soigneusement démaquillée et nettoyée naturellement). Ca devient mon rituel du dimanche soir, et ça détend totalement.

Je suis détendue, reposée, heureuse d’aller travailler demain.

J’espère que vous avez passé un tout aussi bon week-end. Passez une douce soirée:-)

Samedi… dimanche tout doux

Samedi matin, fatiguée de cette première semaine, je me suis réveillée à 10 heures. Le temps de prendre notre petit déjeuner avec Chéri, de nous habiller, il était midi. Nous avons décidé d’aller nous balader au quartier chinois, d’y déjeuner et faire des courses.

Chéri a acheté de quoi faire des nouilles sautées, des nouilles de riz fraîches, de la saucisse thaï, des germes de soja, de la ciboulette chinoise…. Nous avons déjeuné tard, très tard… que j’aime nos week-ends retrouvés. Nous nous sommes régalés d’une soupe aux raviolis de crevettes. J’ai ajouté à la mienne de la sauce piment.

Chéri a quant à lui commandé un plat de tripes qu’il a mises dans sa soupe.

Euh…bon… chacun ses goûts;-)) J’ai calé à la moitié de ma soupe. Maintenant quand je me rends compte que je n’ai plus faim, j’arrête. Il y a un temps, je finissais, par habitude, ou par gourmandise, ou pour ne pas gâcher. Mais alors, sous prétexte de ne pas gâcher , c’est mon corps qui servait de poubelle pour les restes ? J’ai donc laissé cela de ma soupe.

Nous sommes rentrés en milieu d’après-midi, Chéri a regardé un film, et j’ai lu les revues médicales éditées par mon boulot, pour me familiariser avec le jargon. Samedi soir, Chéri a cuisiné des nouilles sautées. En ajoutant aux ingrédients de base (nouilles, germes de soja, saucisse thaï), des haricots plats, poivron, oignons, et les assaisonnements dont il a le secret. De la cive au moment de servir, et résultat… je me suis régalée encore une fois.

Ce matin en revanche, levée sept heures, en m’étant couchée à minuit. Ceci dit, si je pouvais dormir chaque nuit sept heures, ce serait parfait, exactement le nombre d’heures de sommeil pour que je me sente bien. Six heures ça me va aussi c’est mieux que rien, mais sept heures c’est l’idéal. J’ai pris mon café tranquillement, avec des flocons d’avoine cuits dans du lait de coco. Encore plus savoureux que le lait d’amandes, pour mon goût naturellement.

En fin de matinée, nous sommes allés faire le marché avec Chéri, et acheté pour le déjeuner du pâté en croûte de veau, j’aime tellement le pâté en croûte. Ce dimanche après-midi s’est passée tout tranquillement. Pour le moment, nous n’avons pas vraiment envie de voir du monde, juste envie d’être tous les deux, après ces semaines où j’ai fait tant d’allers-retours. Allers-retours qui vont reprendre très vite d’ailleurs…

En fin d’après-midi, j’ai fait un masque hydratant du visage. puis un masque avec des matchs pour les yeux. Je vais essayer de me tenir à en faire chaque dimanche, pour garder les bénéfices du soin Guerlain qui a redonné un vrai éclat à ma peau.

Voilà donc, un week-end on ne peut plus calme et simple, je n’ai besoin que de cela en ce moment. Je suis prête pour une nouvelle semaine. Et heureuse d’aller travailler, ça m’a réellement manqué de travailler…

J’espère que vous avez tous passé un excellent week-end.

Prête pour la rentrée… ou pas

Sur le papier, oui je suis prête :

  • Coiffeur ce matin, qui m’a fait une bien jolie coupe et un roux flamboyant comme j’aime tant
  • Manucure
  • Tenue préparée
  • Ma jolie bouteille toute neuve (50cl), à remplir deux à trois fois par jour pour m’assurer que je bois assez
  • Thés et tisanes
  • Agenda
  • Joli cahier pour noter tout ce que je dois retenir
  • Trousse avec mes stylos fétiches
  • Pas de Bento pour demain, sans doute irai-je déjeuner avec mes nouveaux collègues:-)

Voilà, toutes ces choses sont faciles à préparer. En revanche, suis-je prête mentalement ? Je suis excitée, comme à la veille de toute nouvelle aventure, un peu anxieuse, comme quand on va vivre quelque chose qu’on ne connaît pas, mais surtout je suis heureuse de travailler, de retrouver un rythme, une routine quotidienne…

Alors pourquoi ai-je cette boule au ventre ? Ce syndrome de l’imposteur qui me revient ? Vais-je réussir ce nouveau travail ? Ont-ils eu raison de me choisir, de miser sur moi ? J’y verrai plus clair vendredi déjà, après quatre jours passés là bas. Ce matin donc, coiffeur. Coupe rafraîchie et couleur ravivée:-)

Ensuite je suis partie me balader dans Paris, histoire de ne pas rester à cogiter seule à la maison. J’ai beaucoup marché, depuis le 18e, traversé le Louvre et les Tuileries, et je me suis retrouvée à Saint-Germain-des-Prés. Vraiment étrange tous ces quartiers habituellement si touristiques, vides…

Je me suis arrêtée pour boire un thé vert à la menthe Aux Deux Magots, mais je n’ai pas mangé, et comme je n’avais pas pris de petit déjeuner, en rentrant à 17h30, je crevais de faim:-) J’ai mangé quelques rondelles de saucisson pour patienter en attendant le dîner.

Dîner simple, le reste des pâtes à la bolognaise d’hier soir. Un morceau de baguette tradition achetée Au grenier à Pain sur mon chemin du retour avec des radis, du beurre, du sel.

Et du melon, un morceau de chocolat « ambré », une tuerie made in Le Chocolat de Poche dont je vous parle souvent sur Instagram, et une tisane.

Je vais me coucher tôt pour lire, histoire de ne pas laisser de mauvaises idées me submerger. A demain, douce soirée:-)

Journée douceur de Pétarisienne

Ce matin je me suis encore éveillée très tôt. Tirée du sommeil par un rêve. Depuis plusieurs semaines, je fais le même rêve/cauchemar chaque nuit. Mais chaque nuit, outre les personnages principaux, une personne de mon passé intervient dans le rêve. Ca va de mes ex belles-soeurs à mes amis de collège, de lycée, de fac, les premiers collègues…

Ca me remue. Cette période est une période charnière. La situation de mes parents me bouleverse et me fait me sentir en totale insécurité, la perspective de ce nouveau défi professionnel (le dernier de ma carrière je le souhaite)… Je suppose que tout cela agit sur mon inconscient, ou subconscient et ressort chaque nuit.

Ce n’est pas mon anniversaire qui approche. Je vais avoir 53 ans, ce qui n’est pas une année à marquer. Pas un chiffre rond, juste une année de plus de cette sixième décennie que je passe sur terre. Autant 40 ans, puis 50 ans, ça m’a vraiment vraiment fait iech, autant maintenant mon âge me perturbe moins. Il faut dire que je me sens tellement mieux d’année en année. L’accord tête/corps se met en place doucement et ça, c’est inestimable.

Et puis, une fois de plus, s’il en était besoin, la journée d’hier m’a rappelé à quel point la vie est belle, précieuse, mais courte. Je repense à la cérémonie, tantôt en français, tantôt en anglais (autant de présents français qu’américains), et elle fut apaisante cette cérémonie, insistant sur la valeur de la vie, physique tant que spirituelle… Bref, pardon, je m’égare.

Donc, levée tôt, douche, habillée, maquillée, j’ai pris un petit déjeuner léger. Juste café et un kiwi. Et oui, pas envie de me couper l’appétit pour mon déjeuner en tête à tête avec moi:-)

J’ai écrit quelques mails, fait le tour des réseaux sociaux, et hop le bus direction les Champs-Elysées. Pour ma journée de Pétarisienne. Chéri a trouvé ce surnom. Contraction de pétasse et parisienne, et j’adore. J’adore jouer à la Pétarisienne parfois.

Pour commencer, Ladurée.

Déception, La boutique pour la vente de macarons est ouverte, en revanche le resto non. Adieu mon club sandwich rêvé. Pas de déjeuner du coup. Bon j’ai acheté des macarons, dans une jolie boîte, vous savez que je collectionne plus ou moins les boîtes Ladurée. J’ai pris nos parfums préférés, réglisse, fleur d’oranger, pistache. Et une nouveauté, safran.

Du coup j’étais très en avance pour mon rendez-vous de 13h30 alors je me suis baladée sur les Champs-Elysées, pratiquement vides. Comme il n’y a pas de touristes dans Paris, et bien il n’y a vraiment vraiment pas grand monde sur Les Champs. J’ai apprécié cette balade au calme. Longtemps que je n’avais pas arpenté les Champs. Chéri, en bon parisien né à Paris déteste aller sur les Champs. Du coup, j’ai vu plein de nouvelles enseignes.

Notamment une boutique Pierre Hermé – L’Occitane.

Collaboration qui peut sembler étrange, mais la boutique est splendide. On peut boire un café en dégustant une pâtisserie Pierre Hermé, le tout dans une boutique l’Occitane, c’est très beau. J’y ai bu un café (et acheté encore des macarons). Parfums Ispahan, THE parfum emblématique Pierre Hermé, et praliné-noisettes. Puis je me suis rendue à l’Institut Guerlain.

J’avais rendez-vous pour un soin « sur-mesure » d’une heure et demi, mais comme il y a très peu de rendez-vous en ce moment, elle m’a gardée trois heures. Non mais quelle expérience magique.

A peine arrivée, on m’a donné des mules, un peignoir moëlleux, une serviette rafraîchissante et de l’eau gazeuse. Enfin j’avais le choix entre thé, café, eaux, jus de fruits. Et j’ai patienté dans un salon tellement calme et beau. J’ai discuté avec la jeune femme qui allait s’occuper de moi. Je lui ai expliqué ma peau déshydratée, fatiguée, terne, mes cernes. Elle m’a posé beaucoup de questions sur mon mode de vie, mon alimentation, mon sommeil, puis a choisi ce qu’elle allait me faire comme soins.

Nous sommes allées dans la cabine de soins, je me suis étendue sur un nuage de douceur, en sous-vêtements, enfouie sous une couverture toute douce.

Elle m’a fait un massage des cervicales pour commencer. Puis démaquillage, gommage, masque. Pendant le temps de pose du masque, elle m’a fait un massage des mains avec une crème tellement douce et odorante. Puis un massage des pieds.

Ensuite, masque ultra hydratant pour le contour des yeux… Puis massage de l’ovale du visage. Et enfin, elle m’a remaquillée. Quand je me suis regardée après tout ça, j’avais nettement meilleure mine !! Et tenez-vous bien… je me suis trouvée jolie.

Je me suis rhabillée, et elle m’a à nouveau offert à boire. Puis elle m’a offert plein de cadeaux. Des masques, des échantillons de sérums, pour le visage et pour les yeux, des patchs pour le contour des yeux. Un sac en coton épais. Et même les mules:-)

Et comme ça va être mon anniversaire, et que lorsqu’on est cliente dans les fichiers Guerlain chaque année on reçoit un cadeau pour son anniversaire, là j’ai eu une pochette (j’ai plein de pochettes dans mon sac, j’adore), un eye-liner et un fard à paupières.

J’ai quitté ce havre de calme et de beauté pour reprendre le bus et revenir dans notre quartier, rendez-vous chez la manucure. J’ai choisi un vernis rouge tout à fait classique.

Je suis rentrée à la maison à 18h30, retrouver Chéri:-)

Cette journée s’est parfaitement bien terminée, Chéri étant allé cet après-midi chez le traiteur libanais près de chez nous où il a acheté de la salade de lentilles aux tomates, herbes et citron et du caviar d’aubergines. Il a aussi pris du jambon cru chez le charcutier, du saumon fumé chez le poissonnier et une baguette aux céréales. Délicieux dîner.

Conclu en beauté par un macaron Pierre Hermé praliné-noisettes. Un pistache Ladurée et on s’est partagé le safran Ladurée. Tous très très bons. Que j’aime les macarons !!

Voilà une bien jolie journée. Qui ne m’a pas pour autant fait oublier celle d’hier… Mais il faut avancer…

J’espère que votre week-end se déroule bien:-)