Quelques jours bienvenus

Dans mon travail, nous avons ce qu’ils appellent des congés trimestriels. En plus des cinq semaines de congés payés, chaque trimestre, on nous offre trois jours, à prendre consécutivement. Ce trimestre, je les ai posés aujourd’hui, demain et vendredi. Et ils sont plus que bienvenus.

J’accumule depuis plus d’un an une fatigue psychologique usante. Et comme je ne fais pratiquement plus de sport, mon équilibre est rompu. J’ai peut-être trouvé une solution pour refaire du sport intense comme j’aime, je vous en parle quand j’ai fini de réfléchir et concrétisé la chose. D’ici la fin de la semaine prochaine normalement ce sera mis en place. Ce blog va à nouveau parler sport et alimentation yououh !

En attendant, me voici avec cinq jours devant moi. Aujourd’hui Chéri a travaillé, et dès demain matin tôt nous partons pour quatre jours à Bruxelles. Pratiquement deux ans que nous n’y sommes pas allés, nous sommes en manque:-) Nous y serons demain matin à 11 heures, quel bonheur ! Et jusqu’à dimanche après-midi.

Aujourd’hui, j’ai passé une journée ultra calme. Je me suis réveillée à 8h30 (ça change du 5h30 habituel). Après ma douche, j’ai bu tranquillement mon café avec Chéri. Je suis sortie en même temps que lui qui partait travailler, j’avais dans l’idée d’aller m’acheter des chaussures. J’avais envie d’une paire de derbies. Non ce n’est pas spécialement la saison ni la mode des derbies, mais je m’en fiche, moi c’est ce dont j’ai envie en ce moment. Et des baskets de ville. En été, je ne mets jamais de sandales, je n’aime pas montrer mes pieds d’abord, et surtout, avec des sandales, je ne me sens pas assez maintenue, je me tords trop souvent la cheville. Alors déjà que je tombe souvent dans la rue, pas la peine d’en rajouter en portant des chaussures qui ne tiennent pas bien mes pieds.

J’ai trouvé de jolies derbies en daim noir, des baskets toutes fofolles. De la marque Les Tropéziennes. Vous savez, la marque des fameuses sandales si connues. Je ne savais pas qu’ils faisaient d’autre modèles de chaussures que des sandales. Et bien si. Et fabriquées en France.

Et il y avait dans la boutique un sac à main, parfait pour l’été. Coton grainé et garnitures de cuir, ma couleur préférée, un sac fantaisie tout joli idéal pour la saison. Je ne connaissais pas cette marque « Crazy Lou ». Lou comme le prénom de ma nièce:-)

De plus, le patron de la boutique m’aime bien, j’y vais régulièrement acheter mes chaussures, alors il a fait un joli geste, et m’a fait le sac à 30 euros !! Comme ça, gentiment. Je n’avais rien demandé, je déteste parler d’argent, je déteste marchander, je déteste demander ou quémander, je déteste les gens qui font ça.

Je vous montre:-)

Je suis rentrée à midi, ai déjeuné en regardant la télé, et passé l’après-midi à… ne rien faire. Enfin si, j’ai rangé et fait un peu de ménage, histoire de partir, mais surtout revenir dans un appart propre. Préparé tout ce qu’il faut pour la dame qui passera nourrir les chattes, et surtout, faire les valises. Pendant que des demoiselles poilues dormaient allègrement:-)

Nous partons avec deux valises. L’une avec nos vêtements pour quatre jours, l’autre vide, pour tout ce que nous allons rapporter. Bières, chocolats et fromages pour les amis:-) Mais en attendant de vous raconter la Belgique, j’ai toute une semaine de retard à vous raconter.

Bon, j’ai beaucoup travaillé, rien de nouveau… Jeudi soir dernier, nous sommes allés à une avant-première dans un cinéma sur les Champs-Elysées. Soirée réservée aux porteurs de la carte Pass illimité, une jolie façon de renouer le contact entre cinéma et ceux qui ont la carte, qui vont très très très souvent au cinéma. C’était l’avant-première de Eiffel, avec Romain Duris, film qui sortira en septembre.

Je suis sortie de mon travail à 19 heures, nous avions rendez-vous avec Chéri sur les Champs à 19h30. Au cinéma, ils nous ont distribué de jolis sacs. Chéri a choisi le plus sobre, fond noir, moi j’ai pris celui avec les M & M’s. Dans chaque sac, deux sandwiches, une bouteille d’eau, plein de bonbons.

Avant le film, pas de pubs pour une fois, mais une heure de bandes annonces, ça c’est carrément chouette. J’ai beaucoup aimé le film, qui raconte comment est née l’idée de construire la Tour Eiffel, et toute sa construction. Vous connaissez ma passion pour la Tour Eiffel !! Beaux décors, belle reconstitution de Paris, beaux costumes, excellents acteurs, tout est réuni pour que ce film soit très très agréable. Pas un chef d’oeuvre, mais un bon film. Nous sommes rentrés à minuit, nous n’avons plus l’habitude de sortir ainsi en semaine.

Du coup, j’étais bien contente d’être en télétravail vendredi. Et je me suis déconnectée pratiquement à l’heure, à 13h30. Et j’ai passé une bonne partie de l’après-midi, en attendant Chéri, à lire. En plus il a fait une grosse chaleur la semaine dernière, ça fatigue un peu…

Samedi je suis partie comme d’habitude à 7h30 à Reims. Je me suis trouvée mal en faisant les courses pour ma mère. Le Carrefour n’étais pas climatisé, je me suis sentie étouffer sous mon masque, et j’ai perdu connaissance. Ce n’est pas grave, j’ai déjà vécu ce phénomène, une espèce de malaise vagal. Trop chaud, trop fatiguée, trop anxieuse…

Nous avons déjeuné vite fait chez ma mère et sommes allées à l’Ehpad. Mon père était dans un mauvais jour. Grognon, renfermé, presqu’agressif. J’ai mis lus d’une demi-heure à le faire sourire… Lui aussi souffrait de la chaleur.

En plus, il avait une main terriblement gonflée, une infection, et était sous antibiotiques… Il n’était visiblement pas très bien. Je suis rentrée à Paris samedi soir épuisée et démoralisée. Mais je ne peux rien faire de plus pour mes parents. Je les vois souvent, très souvent, bien plus que la plupart des enfants ne voient leurs parents. Mon frère les voit encore plus souvent. Ma nièce les voit une fois par semaine. Je leur apporte des douceurs et des surprises à chacune de mes visites, je leur téléphone chaque jour. Malheureusement je ne peux pas leur rendre la jeunesse ni la santé… Et ça me ronge. Putain ça me ronge !!

Heureusement quand je rentre, Chéri est là, plus aimant que jamais. La semaine prochaine il viendra avec moi. J’ai mal dormi la nuit de samedi à dimanche, comme les nuits d’avant, comme tout le monde je pense, à cause de la chaleur. Dimanche matin, il faisait un peu plus frais. Comme nous étions réveillés et prêts tôt avec Chéri, nous avons décidé d’aller au cinéma très tôt à la séance de 13h30. Nous voulions aller voir Cinquième set, qui ne se joue que dans peu de salles à Paris, nous sommes donc allés à Montparnasse. Et à Montparnasse il y a la crêperie Josselin. Une des meilleures crêperies dans laquelle j’ai mangé, Paris et Bretagne confondues. Vraiment, Josselin, c’est un artiste des crêpes:-)) Nous sommes donc partis tôt et à midi pile étions chez Josselin. Enfin plus précisément Le petit Josselin, le second Josselin, juste à côté du Josselin historique.

Nous avons commencé par nous partager une galette au Sarrazin nature; Leurs crêpes et galettes sont tellement bonnes qu’elles se suffisent à elles-mêmes croyez-moi.

Nous avons enchaîné avec une galette au saumon fumé pour moi, une épinards, lard et oeuf pour Chéri. Là encore, simplicité mais délice absolu. Une galette nature avec une grande tranche de saumon fumé maison, et de la crème fraîche avec un goût incroyable ! Pour Chéri, des épinards frais, du lard finement grillé, un oeuf ultra frais. Un régal sans nom !

Pour finir, une crêpe froment à la frangipane maison.

Quel repas de roi !!!!!!!! A 13h15. nous sommes arrivés au cinéma. Je voulais à tout prix voir ce film.

J’aime tellement Alex Lutz. Nous l’avons vu trois fois en one man show, il est d’une finesse, d’une subtilité, d’une sensibilité dans ses textes ! Quand il est acteur, il est extraordinaire. Il peut tout jouer, il est crédible dans tous les personnage. Et ce film, Cinquième set, mon coup de coeur de l’année ! Le week-end d’avant, je me suis régalée avec les demi-finales et la finale de Roland Garros, et ce film en a été la prolongation.

C’est drôle d’ailleurs, car bien que tourné en 2019, ils parlent des deux finalistes de 2021, mon chouchou Djokovic, et le jeune Tsitsipas. Je n’en dis pas plus, ce serait trop en dévoiler pour ceux d’entre vous qui vont avoir envie de voir Cinquième set. Croyez-moi, même si vous n’êtes pas amateur de tennis, allez le voir, ce film est… waouh !!!!!! Les dialogues ciselés, les acteurs fantastiques, le scénario, tout fonctionne à merveille.

La dernière scène à elle seule est une scène qui marquera le cinéma j’en suis certaine ! Les deux heures du film sont passées en un éclair. Quand les lumières se sont rallumées dans la salle, personne n’a bougé, encore sous le choc et la surprise des dernières images. Je n’ai pas souvenir d’un film avec une fin aussi originale et stupéfiante ! Ce genre de film me rend totalement heureuse, le cinéma sait procurer de si belles émotions.

Nous sommes rentrés en métro, et étions à la maison à 16h15. Que j’aime ce genre de dimanche. Resto et cinéma avec Chéri, c’est tout simplement ça ma conception du bonheur.

Lundi et mardi, j’ai travaillé jusqu’à 19h30, j’ai essayé de boucler le maximum de choses avant mes trois jours de congés. Hier soir avant que je ne quitte le bureau, ma DG, qui était en télétravail, m’a envoyé un mail pour me souhaiter de bons congés. Mail si élogieux que j’en ai eu les larmes aux yeux. Quand je pense que tous mes responsables ont toujours été élogieux envers moi, et qu’il a suffit d’un méchant pervers pour me démolir en deux ans….

Je commence à peine à reprendre confiance en moi. Je sais que je travaille bien, que j’ai toujours adoré et bien fait mon métier. J’en ai douté, ça m’a détruite, mais aujourd’hui, je sais que oui, je suis une bonne professionnelle. C’est le seul domaine où je suis sûre de moi. Voilà les z’amis les nouvelles de la semaine passée. Nous partons demain matin tôt et rentrons dimanche, je viendrai naturellement vous raconter Bruxelles. Ma belle Bruxelles qui m’a tant manqué. Quand je pense que c’est notre premier petit voyage depuis deux ans. C’est fou. A part aller à Charleville ou à Reims, pas un jour de vacances hors de Paris depuis septembre 2019… Mais ça va reprendre. Cet été, mon frère allant aux JO de Tokyo avec son athlète, je vais assurer la permanence auprès de. mes parents, et nous partirons juste une semaine. Mais une semaine, c’est mieux que tien du tout:-)

Et vous, comment allez-vous ? Prenez grand soin de vous !!

Je voulais vous écrire…

Je voulais vous écrire la douceur de cette semaine. Beaucoup de travail, mais du beau temps, de la douceur ambiante. J’adore, quand je rentre du bureau à pieds vers 19 heures, voir les gens rire aux terrasses. Entendre le bruissement de la vie me fait me sentir bien.

Jeudi j’étais en présentiel au bureau, et pour une fois, je me suis pris une vraie heure de déjeuner. Je suis allée m’installer dans un café-brasserie à 10 minutes à pieds du bureau, et j’ai savouré ce moment. Etre seule, à l’intérieur, regarder les gens parler, rire, tout en me régalant d’un tartare de saumon accompagné d’une salade de tomates anciennes.

J’avais envie (besoin) de ce moment seule.

Le travail va reprendre de plus en plus en présentiel, et ça me rend très heureuse. Depuis des mois nous avons l’autorisation de venir sur site un ou deux jours par semaine. Mais non obligatoire, le distanciel à 100% était autorisé, comme le préconisait le gouvernement. Pas mal de mes collègues ont ainsi pris l’habitude de travailler de chez eux totalement. Je suis arrivée dans ce travail le 25 août 2020 et certains de mes collègues, je ne les connais que par visio. En plus comme nos bureaux sont en travaux, l’un de nos mécènes nous a prêté des bureaux, en proche banlieue (desservie par le métro). Je fais partie des cinq personnes qui peuvent continuer à venir dans nos bureaux habituels, mon Président aime me savoir là, et moi j’adore voir les travaux avancer, discuter avec l’architecte, ça va être magnifique. Nous nous y retrouverons tous fin août.

Je vais donc au bureau deux jours par semaine, le maximum autorisé. Je vois ainsi mon Président, ma DG, la DRH, le directeur des services généraux. La plupart de mes collègues n’ont pas envie d’aller dans les bureaux provisoires, et pratiquent le télétravail total. Mais depuis mercredi, les nouvelles consignes sanitaires sont de reprendre en présentiel deux, et même plutôt trois jours par semaine. Ce qui est assez brutal pour les salariés en télétravail depuis plus d’un an. Chez nous, pour une reprise plus douce, la DRH demande un jour au bureau par semaine jusque fin juin, deux jours du premier juillet au 31 août, puis quatre jours au premier septembre.

A compter du premier septembre, nous avons un accord de télétravail, autorisant un jour de télétravail par semaine. Chaque salarié a le choix de prendre ou non cet accord. Tout le monde chez nous l’a pris sauf moi. En effet, j’habite à 15 minutes à pieds du travail. Mais ce n’est pas la seule raison. J’en ai marre de trimballer ma sacoche avec l’ordi et mes dossier principaux. Et la raison principale est que si je prends un jour de télétravail, ce sera soit le lundi soit le vendredi et dans ce cas, mon ordi de boulot sera à la maison le week-end, et je me connais, chaque dimanche en fin d’après-midi j’irai voir mes mails pro, pour commencer à les trier, m’avancer pour le lundi. Je le sais c’est ce que je fais en ce moment. Et je ne veux plus le faire.

Je veux au contraire essayer de réduire mes heures. Donc ne pas avoir mon ordi pro à la maison. Déjà j’ai le téléphone pro en permanence sur moi, ça suffit. Et j’aime aller au bureau, pour bien différencier les choses. Quand je sors du bureau, c’est terminé, je n’y pense plus. Et puis le lundi et le vendredi au bureau ce sera d’autant plus agréable qu’il n’y aura pratiquement personne. La grande majorité de mes collègues a choisi le lundi ou le vendredi. D’autant que le vendredi nous ne travaillons que la matinée. Donc, en signant cet avenant à mon contrat concernant le télétravail, j’ai choisi télétravail occasionnel, jusqu’à dix jours par an. Ca peut malgré tout dépanner, une fois de temps en temps. Comme par exemple si nous partons en week-end, je télétravaille le vendredi, me déconnecte à midi et demi et hop on peut prendre un train très tôt dans l’après-midi. Oui, dix jours par an, dans mon cas c’est l’idéal.

En tout cas je trouve mon entreprise très à l’écoute et très réactive d’avoir mis cet accord en place avant même la fin du confinement et du télétravail obligatoire.

Je voulais aussi vous écrire ce chouette week-end. Vendredi je me suis déconnectée presque à l’heure, à 14 heures, et j’ai fait le grand rangement/désencombrement de l’entrée, le salon et la cuisine. J’avais prévu de me coucher tôt vendredi soir, car avec mes deux allers-retours à Reims le week-end dernier, j’ai enchaîné 12 jours à me lever avant six heures. D’ailleurs vendredi dès 20 heures je commençais à avoir les yeux qui se ferment.

Mais voilà que je me suis mise à regarder la demi finale de Roland Garros Rafael Nadal, Novak Djokovic. Et croyez-moi ça m’a bien réveillée. Un match d’une intensité invraisemblable, qui a duré plus de quatre heures, chaque point étant longuement disputé. Impossible de décrocher, quand le tennis atteint ce niveau de technique et de beauté, ça devient du grand art, et c’est magique de regarder un tel match. Je me suis couchée à minuit, très très réveillée et excitée, d’autant que c’est mon chouchou qu a gagné, détrônant ainsi Rafael Nadal. J’ai ensuite lu jusqu’à presque une heure du matin. Je n’ai pas vraiment fait la longue nuit récupératrice que j’espérais. Je me suis levée samedi à 9h30. J’ai pris mon café dans le calme, avec les chattes, j’aime ces moments où Chéri dort encore, avant que la journée ne démarre.

J’ai repris un café avec Chéri quand il s’est levé et nous sommes allés au cinéma très tôt, à la séance de 13h30. C’est tellement bien de reprendre nos habitudes, d’aller au cinéma notamment. Nous avons vu des bandes annonces de plein de films que j’ai envie de voir. Forcément, tous les films de 2020 et début 2021 vont sortir d’un coup, il y en a pour tous les goûts. Et pour une fois il y aura plein de films intéressants pendant l’été.

Nous avons vu Le discours.

Qu’en dire ? C’est la première fois je crois que je trouve un film chiant mais qu’en même temps je le trouve émouvant, parfois drôle. Certains passages m’ont mis la larme à l’oeil, me faisant penser à mon frère et moi, d’autres m’ont fait rire, mais dans l’ensemble j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs maladroites. Bref, très mitigée. En revanche, jeudi soir prochain nous allons à l’avant-première d’Eiffel, avec Romain Duris, sur les Champs Elysées. J’ai une telle passion pour Eiffel, j’attends ce film avec impatience. Il dure deux heures et demi, nous n’avons plus l’habitude de sortir en semaine:-) Et dimanche prochain, nous irons voir Cinquième set avec Alex Lutz. Un an que ce film aurait dû sortir, que je me languis de le découvrir, j’admire tellement Alex Lutz et sa sensibilité, son talent, ce film a l’air incroyable.

Nous avons fait des courses en rentrant du cinéma, et à 16h30, de retour à la maison, je me suis allongée au frais dans notre chambre pour lire. Au dîner, j’ai « cassé » mes six semaines sans sucres ni féculents:-) Chéri a fait des croque-monsieur. J’en ai mangé un avec pain aux céréales, jambon blanc, comté, rondelle de tomate et rondelles d’oignon. Inutile de vous dire que je me suis régalée !!

Et après ce croque-monsieur, j’ai savouré un cône caramel au beurre salé. Délicieux.

Nous avons regardé un épisode de la saison 4 de Handmaid’s Tale, et enchaîné avec Marie Octobre. J’adore ce film ! Avec un casting éblouissant, ce film a formidablement bien vieilli. A mon palmarès avec Le repas des fauves. Je me suis encore couchée à minuit passé.

Ce matin, réveillée à 8h30, j’ai bu mon café au calme et Chéri s’est levé à neuf heures. Nous avons passé la matinée à faire le ménage. Après le grand rangement que j’ai fait vendredi, faire le ménage fut un plaisir. Enfin non, je déteste faire le ménage, mais le plaisir, c’est que c’est plus simple à faire quand tout est bien rangé. Et autant je déteste faire le ménage, autant j’aime quand je l’ai fait, que l’appart sent le frais, le propre. Après ce ménage nous avons pris notre douche et sommes allés déjeuner au petit quartier chinois du 18e arrondissement. Pas le vrai grand du 13e, mais le petit que j’aime tant, tout proche de chez nous.

Nous avons retrouvé avec bonheur le restaurant où nous allions au moins deux fois par mois.

Ce restaurant n’a aucune possibilité de terrasse et n’a dont rouvert que mercredi. Quel plaisir de retrouver le couple thaï qui tient ce restaurant, et reconnaitre certains habitués comme nous. Nous avons pris plusieurs petits plats à nous partager.

Et un café glacé pour moi, du thé glacé pour Chéri.

Nous sommes ensuite rentrés tout tranquillement. Il a fait aujourd’hui un temps absolument parfait. Ni trop chaud ni trop frais, un vent léger, bref, parfait. Et nous sommes donc rentrés pile pour la finale de Roland Garros. Et quelle finale !!!!!! Vendredi on a assisté à un troisième set d’anthologie. Là ce fut le cinquième set qui nous a tenus en haleine ! Quel mental ont ces sportifs ! Djokovic, mené deux sets à rien, qui est allé chercher au bout de ses ressources, physiques et surtout mentales. Comment ne pas admirer ces champions ?

Le jeune grec Tsitsipas, 22 ans, n’a rien lâché jusqu’au bout, pas un point, pas une seconde il n’a décroché. Respect messieurs. Quel bel exemple, que ça donne envie de se dépasser de voir de tels sportifs. Novak Djokovic, humble, élégant, fair play, sportif hors pair, qui travaille sans relâche pour parvenir à ses objectifs. Le seul a avoir remporté chaque tournoi du grand Chelem à deux reprises. Un des plus grands joueurs de tous les temps. Et un homme exceptionnel. Mon chouchou depuis plus de dix ans. La fin du match m’a rendue dingue, je sautais, je criais, et j’ai pleuré tant et plus de bonheur et d’émotion.

A 17 heures, ma nièce qui passait le week-end à Paris, est venue boire un verre a avec nous avant de rentrer à Reims. Elle a regardé une partie du match avec nous. Ca me fait tellement plaisir qu’à chaque fois qu’elle vient à Paris, même pour une journée pour voir ses amis, ma nièce trouve toujours une heure ou deux pour venir nous voir.

Oui voilà tout ce que je voulais vous écrire. Que de la douceur et du bien-être ce week-end.

Et tout à coup, tout cela est parti et ne me reste qu’un terrible goût de culpabilité dans la bouche. J’ai eu mon père au téléphone en toute fin d’après-midi. Il pleurait en me demandant quand je vais venir, qu’il s’ennuie de moi, que je lui manque. Depuis quelques semaines je ne vais plus à Reims qu’un week-end sur deux, et mon père s’en aperçoit. Il en est malheureux. Je culpabilise, j’ai terriblement honte, je me sens moins que rien de n’y aller qu’une semaine sur deux.

Et en même temps y aller toutes les semaines m’épuise et je ne pourrai pas tenir sur la durée, je finirai par faire des bêtises dans mon travail. Alors deux semaines sur trois serait le bon rythme ? Quoique je fasse je me sens mal. Mal par rapport à mon père, mal par rapport à Chéri. Je n’arrive pas à ne pas culpabiliser. Depuis le 21 avril 2020 je suis rongée je ne sais pas comment je ressortirai de cela. Comme dit Nietzsche « Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort ».

Alors oui, je suis plus forte que jamais, mais à quel prix… Car aller à Reims est une chose, mais il y a aussi m’occuper de tous les rendez-vous. Réserver la navette qui vient chercher ma mère quand elle va voir mon père seule, gérer les comptes, être l’interlocutrice de l’Ehpad pour tous les soins de mon père. Plusieurs heures par semaine de démarches au téléphone… Je ne sais pas si je retrouverai un jour la tranquillité d’esprit et le repos. Sans compter les parents de Chéri qui commencent eux aussi à avoir des soucis sérieux de santé. Ma DG m’a dit que pour accompagner sa mère en fin de vie comme j’accompagne mes parents, elle a tout lâché, son travail, son mari… Moi je ne veux pas tout lâcher, bien au contraire…

Alors oui je voulais juste vous écrire du bonheur, mais ici j’écris tout, je ne fais pas de mystère de mes faiblesses, de mes failles, de mes chagrins.

Merci à vous d’être là, de me soutenir depuis de longues années. j’espère que vous avez passé un heureux week-end:-)

Samedi… dimanche…

Samedi habituel. Levée à six heures et direction Reims. Il y faisait froid, avec beaucoup de vent, et il est tombé une fine pluie toute la journée.

Nous sommes allées faire les courses avec ma mère. Mon frère est passé chez ma mère pendant midi, boire un verre avec nous avant que nous ne déjeunions. Ma mère me racontait qu’elle a sympathisé avec plusieurs de ses voisines, elles font la gym ensemble le matin, passent les après-midis les unes chez les autres, vont au parc juste en face… La vie de la résidence est animée, chaque samedi j’y croise de charmantes vieilles dames.

Oui surtout des dames. C’est une résidence avec appartements réservées à des personnes âgées autonomes. La moyenne d’âge doit être d’environ 80 ans, et à cet âge là, les dames sont plus nombreuses et plus autonomes que les messieurs. C’est pour cela qu’il y a plus d’hommes dans les Ehpad… Il y a un monsieur sur le pallier de ma mère, que je croise presque à chaque fois, mais je n’en ai jamais vu d’autres.

C’est joli, il y a plusieurs jardins, le hall est animé, toujours fleuri. Et il y a la coiffeuse, le pédicure, la bibliothèque de la résidence. Après le déjeuner nous sommes allés voir mon père. Il était tombé la veille. Sans se faire mal, mais sans pouvoir se relever. Heureusement que le personnel de l’Ehpad est toujours là, toujours aux petits soins. Les aides soignantes l’ont relevé, massé, rassuré. Je lui ai bien expliqué que je revenais le lendemain, et que mon frère et moi viendrions le chercher pour venir manger son gâteau d’anniversaire chez mon frère. Sur le moment il a bien compris, et s’en est réjoui.

Je suis rentrée samedi en fin d’après-midi, heureuse de retrouver Chéri. Chéri aurait pu venir avec moi samedi, nous aurions passé la soirée et la nuit chez mon frère pour être sur place dès dimanche matin. Mais j’avais envie de passer la soirée tranquille avec Chéri, chez nous, me détendre, ne pas faire la conversation. Etre chez nous, en tenue confortable, tranquillement avec Chéri. C’est déjà assez fatigant comme ça de n’avoir pas un seul jour de coupure. Donc je suis rentrée à Paris en fin d’après-midi, retrouver Chéri, c’est la seule chose qui me fasse tant de bien. Et puis j’ai pu préparer et regrouper tranquillement tous les cadeaux. Car en plus de l’anniversaire de mon père, nous avons fête celui de mon frère, la fête des mères, l’obtention brillante de sa double licence par ma nièce…

Nous sommes donc repartis dimanche de bon matin, chargés de tous les cadeaux. J’avais mis une très jolie robe, bien trop habillée, mais peu importe, j’avais besoin de me sentir belle. Et contrairement à samedi, dimanche il a fait très beau. Quand mon frère est venu nous chercher à la gare, il était déjà allé chercher ma mère, et nous l’avons trouvée tranquillement installée dans le jardin avec ma belle-soeur. Nous avons pris l’apéritif dans le jardin, et continué par un barbecue. A 14 heures, mon frère et moi sommes allés chercher mon père. Il dormait, profondément… Je l’ai réveillé en douceur, mais il ne comprenait pas pourquoi mon frère et moi étions là. Il avait complètement oublié m’avoir vue la veille, et tout autant qu’il sortait.

Sa première sortie hors de l’hôpital ou de l’Ehpad depuis le 21 avril 2020. Nous l’avons laissé émerger tout tranquillement, je lui ai mis ses chaussures, donné un coup de peigne, mis un gilet. Son aide soignante lui avait mis une belle chemise. Nous l’avons aidé à monter en voiture, et surtout, c’est pour en descendre qu’il a fallu l’aider. Il a monté les trois marches du perron de la maison de mon frère assez facilement. Il bien reconnu l’intérieur de la maison, et quand nous sommes arrivés dans le jardin, il a vu Chéri, ma mère, ma belle-soeur, ma nièce, il souriait et était très ému. Il a bu un café au lait, soufflé les bougies du gâteau avec mon frère, mangé sa part, en a demandé une deuxième, déballé ses cadeaux avec plaisir. Il a un peu parlé, dit à ma nièce qu’il est fier d’elle, de ses brillantes études, nous a dit qu’il nous aimait. Et au bout d’une heure et demi, il nous a demandé à rentrer, se sentant très fatigué.

Mon frère et moi l’avons réinstallé dans la voiture, et le moment le plus triste, qui m’a bouleversée au-delà de tout, c’est quand. ma mère s’est approchée de la voiture, et que mes parents se sont pris la main à travers la vitre baissée. Ils n’ont rien dit, mais ce geste était tellement doux et intense. Nous avons raccompagné mon père. Mon frère a attendu dehors, mon père ne voulait que moi. Je l’ai accompagné dans sa chambre, l’ai déchaussé, installé dans son fauteuil. J’ai disposé ses cadeaux sur les étagères, lui ai demandé s’il avait besoin de quelque chose. Il m’a dit qu’il avait besoin de se remettre, de toutes ces émotions, de cette fatigue.

Je comprends qu’il était épuisé, lui qui n’est pas sorti depuis 14 mois, qui est tombé la veille, qui n’a plus l’habitude de voir six personnes d’un coup, d’entendre plusieurs personnes parler en même temps. Quand je m’apprêtais à quitter la chambre il m’a dit merci, qu’il avait passé un moment merveilleux. Il sait maintenant qu’il y en aura d’autres des moments comme celui-ci… souvent. Mon frère, la semaine prochaine, l’emmènera, avec ma mère, boire un café en ville… Maintenant mon père sait qu’il n’est pas seul, pas abandonné. Et il aime les jeunes femme qui s’occupent de lui, et sa chambre est son environnement rassurant. C’est dans sa chambre qu’il a demandé à retourner hier quand il était fatigué.

Aujourd’hui, comme me l’avait dit le neurologue il y a un an, son quotidien ce n’est plus ma mère, nous ses enfants, non maintenant, c’est l’équipe soignante sa référence. Il avait oublié hier que j’étais déjà venue le voir la veille… Ca ne me fait plus trop pleurer. Ca me vrille le coeur de chagrin, mais je sais que dans son monde il ne voit pas le temps passer. Samedi il m’a dit qu’il est préoccupé, car il doit se préparer pour sa course cycliste mais que comme il n’est pas en grande forme, son entraîneur se fait du souci sur ses chances de gagner.

Chaque semaine il me raconte son monde, tantôt il est étudiant, tantôt il cherche du travail tantôt il prépare une expédition, tantôt il aide les patrons de l’hôtel dans lequel il habite… Et moi j’approuve, je lui demande de me raconter, et je lui souris… Et parfois nous avons une vraie conversation, il me parle de mon travail, de sa jeunesse, s’inquiète de savoir si j’ai assez d’argent pour payer son loyer et celui de ma mère, puis il retourne dans son monde…

Il ne parle plus très bien, les AVC ont laissé des séquelles, mais je le comprends, et on parle, et on rit… Et après, quand je suis seule, je pleure… mais de moins en moins.

Sinon, hier j’ai eu une belle surprise. Ma nièce est arrivée à midi trente, nous étions déjà là Chéri et moi, tout comme ma mère, et elle est arrivée avec un beau bouquet de fleurs, qu’elle m’a tendu. Je pensais vraiment en la voyant arriver, que c’était pour ma mère, ou ma belle-soeur. Elle m’a dit que c’était pour moi, parce qu’elle m’aime. Et elle m’a prise dans ses bras, me disant que nos câlins lui manquent trop, qu’elle avait besoin que je la serre et l’embrasse. Oh que oui ça fait du bien, les câlins. C’est invivable de ne plus avoir de câlins depuis 15 mois.

Ma nièce vient donc de terminer sa double licence (histoire et science po), tout en passant un diplôme d’anglais. Elle s’est inscrite à un master Relations internationales. A Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse. J’aimerais tellement qu’elle soit prise à Paris. Qu’on recommence à se voir chaque semaine, pour aller faire du shopping, et qu’elle vienne à nouveau dîner un soir par semaine. Et elle doit aussi aller faire un semestre aux Etats Unis. Ce devait être le second semestre 2020, naturellement ça n’a pas été possible… Bon on en saura plus sur sa destination d’ici quelques semaines.

Nous sommes rentrés à Paris hier soir, gonflés d’amour. Immédiatement quand j’ai mis le bouquet dans un vase, Gribiche n’a plus eu qu’une idée, le dévorer. Elle est trop craquante. Depuis hier soir elle est couchée sur le bar, en extase devant le bouquet. Sans doute dégage-t’il des odeurs qui lui font de l’effet.

Voilà, un résumé de ce week-end qui marque des jolis débuts, des sorties en perspectives, dans la mesure où mon père en aura la force.

J’espère que vous avez passé un beau week-end. Bonne soirée vous tous:-)

Bonheur et fierté

Aujourd’hui c’était donc l’assemblée générale de la tête de réseau où je travaille. Tête de réseau d’un des plus grand mouvement associatif de France, regroupant des centaines d’associations, des dizaines de milliers de professionnels du médico-social, des centaines de milliers de bénévoles…

Quand je suis arrivée le 25 août 2020, j’ai assisté à l’AG la semaine suivante, AG qui avait été reportée de juin à septembre à cause de la pandémie, et s’est déroulée en digital. Déjà j’avais été très émue, me disant que j’avais beaucoup de chance d’avoir intégré ce mouvement si militant, qui a fait bouger les choses depuis 60 ans, est à l’initiative de nombreuses lois en faveur des personnes en situation de handicap intellectuel ou psychique.

Aujourd’hui, neuf mois plus tard, j’assiste à l’assemblée générale (malheureusement encore en digital cette année), et la grande différence c’est que cette année, j’ai participé à la préparation, au coeur de l’équipe. Et vous le savez, le travail d’équipe, il n’y a que cela qui vaille pour moi, qui me passionne.

Depuis plusieurs mois notre charge de travail s’est densifiée puisqu’en plus du travail habituel nous avons préparé cette AG à laquelle assistent 50 000 personnes. Aujourd’hui, je connais beaucoup mieux notre réseau (même si je suis loin encore de le connaître vraiment bien), et mon émotion a été énorme.

Je suis l’assistante du Président et de la Directrice générale. Je les admire, ils sont fondamentalement différents, et tellement complémentaires. D’une intelligence rare, une humanité et une bienveillance incroyables, une ouverture d’esprit exceptionnelle, une capacité à anticiper… Dès la musique de lancement, quand j’ai vu apparaître mon Président, j’ai eu les larmes aux yeux. Son discours d’ouverture m’a laissée en larmes, quelle conviction, quel charisme, quel texte magnifique !

Je suis fière de faire partie de ce mouvement, de constater chaque jour concrètement les montées aux créneaux. j’ai travaillé pour huit entreprises dans ma vie. Trois que j’ai aimées vraiment, dont j’ai admiré les dirigeants dont j’étais l’assistante. Et une quatrième, celle où je travaille aujourd’hui, qui est de loin celle qui me fait aimer plus encore mon métier, me fait me sentir heureuse chaque matin de travailler dans cette équipe. Si fière d’assister chaque jour mon président et ma DG.

Chaque jour je vais travailler sans boule au ventre, sans craindre mon supérieur, chaque jour je sais que je peux parler, exprimer ce que je ressens, chaque jour je sais que ma toute petite contribution renforce ce bel édifice qu’est notre Tête de réseau. Je suis d’autant plus heureuse de travailler là que mon Président participe très activement au projet de la cinquième branche de la sécurité sociale, au coeur de nombreuses instances. Cette cinquième branche sera dédiée au handicap, majeurs protégés, et aux problèmes du grand âge.

Alors voir les avancées pour lesquelles on se bat, dans la période que je traverse, tutrice du majeur protégé qu’est devenu mon père, en grand âge, vous pensez bien que cela m’aide incroyablement sur le plan personnel et me donne plus envie que jamais de m’investir dans mon travail. Je me sens utile, à ma place dans ce travail.

Sans aucun doute le plus exigeant intellectuellement car je travaille avec des pointures du plaidoyer, de l’expertise médico-sociale et juridique, de la politique, de la stratégie. Beaucoup de jeunes très diplômés, très enthousiastes, plein de convictions. Mais cette exigence je l’aime, je me sens tellement vivante.

Enfin voilà, j’ai adoré notre assemblée générale, et j’espère que toutes les associations, professionnels et bénévoles du réseau l’auront trouvée aussi belle que je l’ai trouvée. Les votes ont reconduit unanimement notre Président, le Bureau (CA simplifié), et le conseil d’administration dans son ensemble. Les comptes ont été approuvés, les mécènes nous ont renouvelé leur confiance… Alors on repart pour une année encore plus intense, avec des orientations stratégiques ambitieuses, la prochaine grande échéance, c’est la préparation des présidentielles. Nous avons déjà commencé à travailler dessus depuis le début de l’année. C’est le moment ou jamais de faire bouger les lois !

Notre réseau est apolitique, ne se recommande d’aucun parti, ce sont au contraire les partis qui nous courent après. Bon je m’arrête, je suis tellement passionnée de politique, et passionnée par ce secteur du handicap intellectuel que je découvre chaque jour, et qui me bouleverse.

Revenons à des choses nettement plus terre à terre. J’ai super bien dormi la nuit dernière. La précédente d’une seule heure de sommeil m’a mise KO et là j’ai dormi 7 heures d’affilée, sans même entendre les violents orage de cette nuit, qui ont réveillé Chéri.

Et sinon, qu’est-ce que j’ai mangé aujourd’hui ? Et bien on prend (à peu près) les mêmes et on recommence:-)) Ce midi je me suis fait une salade avec laitue, tomate, radis, oeuf dur et thon nature.

Ce soir, devinez ? J’ai osé ! Oui oui oui, de la ratatouille:-))))))))

Chéri est tellement gentil, qui me fait de la ratatouille aussi souvent que j’en ai envie… c’est à dire tout le temps ! Il en a fait beaucoup, je vais en apporter demain à ma mère.

De quoi lui surgeler cinq ou six barquettes. Elle n’a plus envie de cuisiner pour elle seule, et parfois aurait tendance à oublier de manger. Alors c’est pour cela que je vais faire les courses avec elle, elle choisit ce qu’elle aime, qui ne nécessite pas d’être beaucoup cuisiné. Et à chaque fois que j’y vais j’emporte des plats cuisinés par Chéri. Elle a tout particulièrement aimé le poulet curry lait de coco, le boeuf bourguignon, le veau marengo, les lentilles-saucisses fumées. Et dans les légumes, son palmarès est, la ratatouille, le fenouil braisé, les carottes glacées, les aubergines… Chéri se creuse la tête pour à chaque fois la surprendre et la régaler. Et à chacune de mes visites le samedi j’apporte des plats qu’il a cuisinés le vendredi soir, en quantité suffisante pour lui surgeler entre cinq et sept barquettes. Quand nous faisons les courses, j’achète aussi des friandises (et son fromage préféré) pour mon père, nous lui en apportons tous à chaque visite. Mon père fait partie des résidents les plus visités, au minimum cinq visites par semaine, entre ma mère, mon frère, ma nièce et moi. Il reçoit son journal chaque matin de Charleville-Mézières, s’intéresse toujours à la vie des Ardennes. Et moi, je lui apporte l’Equipe, Paris-Match, et un livre tous les 15 jours.

Donc ce soir. Saumon frais grillé, mi-cuit, et ratatouille. Mon plat préféré il n’y a aucun doute, j’aime trop la ratatouille !

Allez zou, ce soir la finale de Koh Lanta, et demain matin, réveil tôt pour filer prendre mon TGV pour Reims à 7h30. J’espère que vous aussi avez eu de belles émotions aujourd’hui. Prenez grand soin de vous tous !

Je l’ai payé cher ce repas

Vous le savez, j’ai une maladie de l’oesophage. Ces derniers mois elle s’est accentuée, et il m’arrivait souvent, en début d’année, de vomir la nuit. C’est passé, j’ai vu le gastro. Ma maladie est évolutive, s’aggrave d’année en année. Mais je suis suivie de très près par le gastro, qui met tout en oeuvre pour freiner la progression. Je vous dis ça pour que vous ne vous cassiez pas la tête à me donner des conseils d’alimentation ou de ce qu’il faut manger le soir. Je le sais à peu près bien, c’est d’ailleurs pour ça que les vomissements nocturnes se sont arrêtés.

Bref, voilà plusieurs mois que je n’avais pas vomi. L’arrêt du sucre depuis cinq semaines m’a aussi fait du bien. Et manger beaucoup de légumes, des fibres donc a amélioré mon transit. Mais hier, mon Président m’a invitée à déjeuner. Vite fait, dans un petit (enfin pas « dans », mais à la terrasse) bistrot proche du bureau. J’ai pris le plat du jour, des diots du Jura avec pommes de terre sautées. Et ça ne m’a pas semblé bon, mais pas bon du tout. Les diots (saucisses fumées) étaient gras, mous. Les pommes de terre dégorgeaient d’huile. Je n’ai plus l’habitude. Ca fait plusieurs années que j’ai vraiment réduit l’huile en cuisinant, et Chéri aussi quand c’est lui qui cuisine.

Et depuis cinq semaines je n’avais pas mangé de féculents, et très peu de gras. Et pas de sucre. Et là en dessert, deux boules de glace. De la Ben & Jerry au beurre de cacahouète. Vous connaissez les glaces Ben & Jerry ? Du sucre, de la crème… En plus nous avons mangé vite, alors que moi je suis une mangeuse lente. Je n’ai mangé qu’un diot sur les deux…

Mais tout l’après-midi je me suis sentie lourde, barbouillée. Déjà à la base j’ai trouvé ça moyennement bon, mais là, ce fut comme une overdose de sucre, et de féculents après cinq semaines sans en consommer du tout. Bref, ce fut trop de trop de trop. Je suis rentrée du bureau tard, à presque 20 heures. Et j’ai commis l’erreur de manger au lieu d’attendre d’avoir fini de digérer. J’ai mangé léger, mais sans faim ni envie, ridicule. Et j’ai mangé tard, 21 heures.

Je me suis couchée vers 22h30 pour lire, toujours sans avoir digéré. Je me suis endormie, mais à minuit, réveillée en sursaut par ces signes que je connais si bien… Je sais que la douleur conduit inévitablement aux vomissements. Mais je n’ai vomi qu’à 4h30 du matin. De minuit à 4h30, j’ai attendu que ça sorte, en ayant mal… Je n’ai donc pas dormi. Enfin si, de 23 heures à minuit.

Ce matin j’ai eu du mal à me mettre en route, mais j’avais rendez-vous au bureau avec ma DG à 8 heures. Je vous montre ma tête ? Tête de quelqu’un qui n’a pas dormi, a eu mal à l’oesophage toute la nuit, a eu froid toute la journée malgré les 28 degrés.

Inutile de vous dire que je n’ai pas mangé de la journée, juste bu, je ressentais une soif intense. J’ai alterné eau plate et eau gazeuse.

J’ai quitté le bureau tôt, je ne tenais plus debout. Je suis donc partie à 18 heures. Et vers 19 heures, tranquillement à la maison, je me suis rendue compte que j’avais très faim. Et envie d’une salade. Alors la voilà ma salade, toute simple. Laitue, tomate, radis, concombre, oeuf dur, jambon de poulet.

J’avais envie de thon, mais peur que ce soit plus lourd. à digérer. Une tisane, et voilà.

Quand je vais réintroduire le sucre, je le ferai en douceur, tout doucement… Et surtout je me rends compte qu’entre mon oesophage très abîmé et le fait de vieillir, je digère de moins en moins facilement. Bon, rien de dramatique, il suffit que j’en tienne compte. Je choisirai mieux mes plats au resto maintenant:-) Et surtout je vais éviter les restos entre collègues, à manger vite des trucs qui ne me plaisent pas forcément.

Voilà, sinon rien de particulier. L’AG de demain se présente bien. Les 50 000 votants sont répertoriés et ont reçu leur lien visio individuel pour voter, les répétitions se sont bien passées, y’a plus qu’à. Je vais me coucher tôt ce soir, il faut que j’ai une meilleure tête demain. Je ne sais pas si je vais tenir pour l’épisode de Handmaid’s Tale de ce soir. Nous en sommes à la saison 4, et l’intérêt ne se relâche pas.

J’espère que vous avez passé une bonne journée. Bonne nuit vous tous;-)

Quel mardi…

Non mais quel mardi. Au boulot pour commencer.

Vendredi c’est notre assemblée générale. Cette année, elle est entièrement digitale, dans un studio de tournage pro. Habituellement, l’AG se passe dans une ville en région, où tout le monde se réunit pour trois jours. Cette année, ce devait être à Montpellier. J’espère bien connaître ça l’année prochaine. Enfin rencontrer tous ces gens que je vois depuis neuf mois par vidéo uniquement, la perspective m’enchante d’avance:-) L’AG nécessite une énorme préparation, mais en digital, cela génère plus encore de travail. La dernière ligne droite s’annonce… corsée.

En plus ce matin première heure, mon président m’a demandé de rédiger une lettre en urgence à envoyer avant midi à la secrétaire d’Etat chargée du handicap. Je commence à me familiariser avec ces courriers à rédiger aux ministres, députés, sénateurs, mais j’ai toujours peur malgré tout de faire une coquille…

Enfin, à 14 heures, j’ai pris le temps de déjeuner. 45 minutes. Car je me suis fait une salade, et éplucher, couper les légumes, bref, assembler la salade prend déjà une vingtaine de minutes. Mais vraiment, j’aime tellement les salades composées. D’autant que Chéri a fait dimanche au marché un plein de légumes très bons. Les tomates coeur de boeuf par exemple, de vrais bonbons. Les minis concombres, les radis croquants, la laitue achetée au producteur, bref, que du régal. Salade, concombre, tomate, radis, oeufs durs, jambon blanc, ciboulette. Toujours un peu de Mayo dans la vinaigrette. Résultat, un gros bol de salade rassasiante.

Je suis dans ma cinquième semaine sans sucre. Je vais continuer le « sans sucre » jusqu’au 23 juin. Car le 24, nous partons pour quatre jours à Bruxelles, et là…. Hummm je rêve d’une portion de frites, d’un vol au vent aux ris de veau, de boulettes à la liégeoise…

Vous le savez, nous adorons Bruxelles et y allons deux ou trois week-ends par an. Mais là, ça fait un an et demi. Bon sang quand j’y pense, c’est incroyable la période que le monde vient de traverser. En tout cas nous, nous n’avons pas quitté Paris une seule journée depuis août 2019 !!!!!! Uniquement les allers-retours à Charleville, à Reims pour m’occuper de mes parents, mais depuis Séville en août 2019, aucun jour de détente hors de Paris.

Alors ces quatre jours à Bruxelles, j’en rêve. Départ jeudi 24 juin matin, retour dimanche 27 en fin d’après-midi. Et cet été, nous allons partir une semaine à Lisbonne. Chéri a trouvé un hôtel avec piscine sur le toit, spa au sous-sol, une chambre immense avec salon… bref de quoi renouer avec des vacances, la détente absolue. Espérons qu’il n’y aura pas de contrordre d’ici là.

Ni de soucis avec mes parents, ou ceux de Chéri qui commencent eux aussi à cumuler de sérieux problèmes de santé. Ils ont le même âge que mes parents… Et pas de contrordre sanitaire j’espère. Juste quelques jours de vrai dépaysement, sans penser à rien d’autre que passer du temps avec Chéri en visitant une ville magnifique.

Enfin, avant les vacances, focus sur la préparation de l’assemblée générale ! Je me suis déconnectée »tôt », 18h45. Et si je dis quel mardi, c’est qu’en plus de la journée intense de travail, j’ai entendu ce matin très tôt en prenant mon café un témoignage sur les « aidants ».

Ceux qui cumulent un travail à plein temps, et la responsabilité d’être tuteur d’un adulte protégé. Les responsabilités, les démarches chronophages, la culpabilité qui tord les entrailles, le chagrin qui pèse une tonne sur les épaules, la fatigue, physique autant que psychologique. Visiblement, tout le monde passe à peu près par les mêmes phases. Ceci dit, je m’en sors plutôt bien je crois. Depuis le sevrage des anti dépresseurs, jamais je n’ai eu à nouveau besoin d’y recourir. Je pleure souvent c’est vrai, mais au moins je laisse sortir les émotions, je ne les enferme pas. C’est ce que fait mon frère par exemple, et souvent je me fais du souci pour lui. Il ne laisse rien ou presque sortir, mais le jour où ça explosera… Enfin je serai là. Car moi, je pleure beaucoup, mais ça me permet d’être d’autant plus forte pour tout le reste de laisser sortir ce qui va, ce qui ne va pas.

Et j’ai la chance absolue d’avoir Chéri. Chéri, au-delà d’être un mari exceptionnel, est l’homme le plus fantastique qui puisse exister. Il me soutient inconditionnellement. Bref, voilà, quel mardi donc…

Sinon, j’ai repassé des robes d’été. Puisque nous avons été propulsés en plein été. Et demain et après-demain je vais au bureau. Ah que je suis contente les jours où je vais au bureau ! Je retrouve à chaque fois le plaisir de m’habiller, me maquiller, me parfumer. Pendant que je repassais mes jolies robes fleuries, Chéri nous a préparé un dîner que j’ai adoré. Très simple, mais plus ça va, plus j’aime la simplicité absolue. Un blanc de poulet grillé, le reste (et la fin) de la fausse ratatouille (sans aubergines), parsemés au dernier moment de ciboulette et basilic.

Puis une tisane et voilà:-) J’espère que vous avez passé un joyeux mardi.